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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 février 2022

L’hydrogène vert…

L’Irena annonce des bouleversements géopolitiques.
 
Enfin, on y vient, lentement, mais on y vient !
Partout dans le monde et dans les prochaines années la filière d’hydrogène décarboné (vert) va indéniablement redessiner le paysage des échanges énergétiques.
De nouveaux pays vont devenir producteurs et exportateurs d’énergie et renforcer leur puissance économique et politique : C’est ce qui est à prévoir !
 
L’étude récente de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) tente de mesurer l’impact du développement rapide dans le monde de l’hydrogène vert.
Elle est intitulée « Geopolitics of the Energy Transformation : The Hydrogen Factor » (Géopolitique de la transformation énergétique : Le facteur hydrogène).
Et elle considère que le développement en cours dans le monde de nombreuses filières d’hydrogène vert pourrait (conditionnel…) apporter « des changements géoéconomiques et géopolitiques importants. L’hydrogène est (indicatif présent) sur le point de modifier la géographie du commerce de l’énergie et de régionaliser les relations énergétiques… ».
 
L’Irena estime ainsi que l’hydrogène assurera jusqu’à 12 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050.
Les investissements dans l’hydrogène, dans un marché dominé à 80 % par les combustibles fossiles, sont évalués à 174 milliards de dollars.
Ils vont à la fois améliorer la compétitivité économique de l’hydrogène et modifier les relations internationales avec la conclusion d’accords bilatéraux différents des relations qui caractérisaient le marché des hydrocarbures au XXème siècle.
Bienvenue dans le « monde d’après » !
 
« L’hydrogène pourrait s’avérer être le chaînon manquant vers un avenir énergétique sans danger pour le climat », affirme le directeur général de l’IRENA.
« L’hydrogène profite clairement de la révolution des énergies renouvelables, l’hydrogène vert s’imposant comme le joker qui permettra d’atteindre la neutralité climatique sans compromettre la croissance industrielle et le développement social.
Mais l’hydrogène n’est pas le nouveau pétrole.
Et la transition ne consiste pas à changer de carburant mais à changer de système, d’où des perturbations politiques, techniques, environnementales et économiques » à prévoir.
 
L’Irena estime ainsi que plus de 30 % de l’hydrogène pourrait transiter par le commerce transfrontalier d’ici 2050, un pourcentage plus élevé que pour le gaz naturel aujourd’hui.
Des pays qui ne sont pas des acteurs traditionnels du marché de l’énergie vont développer des relations bilatérales et signer des contrats de production et d’exportation d’hydrogène.
« C’est l’hydrogène vert qui amènera toutes sortes de nouveaux participants sur le marché, diversifiera les itinéraires et les sources d’approvisionnements et entraînera une déconcentration du pouvoir vers une multitude d’acteurs.
Avec la coopération internationale, le marché de l’hydrogène pourrait être plus démocratique et plus inclusif, et offrir de nouvelles perspectives aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement », écrit l’Irena.
 
Plus de 30 pays et régions prévoient déjà aujourd’hui un développement rapide du commerce de l’hydrogène.
Certains pays, notamment le Japon et la « Teutonnie », entendent devenir des importateurs massifs d’hydrogène vert fabriqué par électrolyse à partir de gigantesques centrales solaires installées dans des pays du sud.
Par ailleurs, les exportateurs actuels de combustibles fossiles considèrent de plus en plus qu’ils doivent impérativement se développer dans la production d’hydrogène décarboné s’ils veulent préserver leur avenir.
C’est le cas, par exemple, des « kangourous », pour remplacer le charbon et d’Oman, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, pour remplacer le pétrole.
 
Les pays dont les conditions naturelles et géographiques permettent de produire de l’électricité renouvelable bon marché (avec du soleil et de grandes quantités de terrains inutilisés disponibles) seront les mieux placés pour produire de l’hydrogène vert compétitif.
Ainsi par exemple, le Chili, le Maroc ou la Namibie, qui sont aujourd’hui des importateurs nets d’énergie, sont en passe de devenir des exportateurs nets d’hydrogène vert.
Cela va avoir un impact important sur leur commerce extérieur et leur PIB.
De nombreuses régions du monde en Afrique, en Amérique du sud, au Moyen-Orient et en Océanie pourront bénéficier de la mise en place de filières d’hydrogène vert à condition d’avoir de l’eau à proximité.
Mais les importateurs auront l’avantage, par rapport au marché pétrolier par exemple, de pouvoir bien plus diversifier leurs fournisseurs.
Pour autant, pour devenir producteurs d’hydrogène vert, de nombreux pays auront besoin de transferts de technologie, d’infrastructures et d’investissements à grande échelle…
 
Pour l’Irena, la transformation géopolitique créée par l’hydrogène sera progressive.
La décennie 2020 sera d’abord marquée par une course entre pays développés pour la suprématie technologique.
D’ores et déjà, la Corée, le Japon, la Chine, l’Inde, la « Teutonnie », la « Gauloisie-intrépide », les « Ricains », le Brésil se sont lancés dans cette compétition.
Devenir un des leaders de la fabrication d’équipements stratégiques comme les électrolyseurs et les piles à combustible est déjà un enjeu industriel majeur de demain midi.
Mais la demande ne devrait vraiment décoller que dans les années 2030.
À ce moment-là, l’hydrogène vert devrait être concurrentiel avec l’hydrogène fossile (produit à partir de gaz naturel) à l’échelle mondiale.
L’Irena estime même que l’hydrogène vert produit par électrolyse sera compétitif plus tôt dans certains pays comme la Chine, le Brésil ou l’Inde.
 
À plus long terme, les bouleversements économiques créés par l’hydrogène décarboné ne seront pas seulement liés à de nouveaux flux d’exportations et d’importations : Les pays dotés d’un vaste potentiel d’énergie renouvelable pourraient devenir des sites d’industrialisation verte et utiliser leur potentiel pour attirer des industries très énergivores.
Bref, si vous voulez investir votre épargne de façon sûre, l’industrie des gaz a un grand avenir devant lui.
 
En revanche, ce que ne voit pas l’IRENA, c’est le sort de l’hydrogène gris.
Aujourd’hui, on fabrique de l’hydrogène « noir » en craquant du méthane issu de l’industrie pétrolière.
Demain on électrolysera de l’eau avec de l’électricité, tant qu’à faire, « verte » (issue des fermes solaires ou de éoliennes), voire « bleue » (force marée-motrice ou hydraulique), mais le gros de la production sera le fait de centrales nucléaires.
Je rappelle à cette occasion que plus des trois-quarts de vos sources d’énergie utilisée dans vos usines et foyers sont déjà nucléaires en « Gauloisie-exceptionnelle ».
Or, avec le projet de « Jupiter » de multiplier les « small centrales » nucléaires, la capacité et la redondance de cette source d’énergie va monter en puissance dans la prochaine décennie.
Une filière, si elle sort du cycle de l’uranium, probablement dépassé pour être remplacé par les « sels fondus » dont ceux à base de thorium, très abondant, doit pouvoir également nous permettre une « souveraineté » que nous n’avons pas avec les énergies fossiles.
 
Comprenez-vous mieux pourquoi les travaux du GIEC, dont la vocation première est de faire peur à l’humanité toute entière (avant le « Conard-virus ») quant à l’avenir des énergies fossiles, en anticipant et accélérant leur obsolescence volontaire (ou forcée) ?
Brûler de l’hydrogène plutôt que du gasoil, c’est bien certainement l’avenir de la planète.
Sauf que l’hydrogène, il faut le fabriquer avant de le distribuer pour le consommer.
Ce n’est jamais qu’un « support de transfert » d’énergie produit par ailleurs et au préalable, par les procédés « verts, bleus, gris ».
L’hydrogène noir n’ayant aucun intérêt pour vos fragiles alvéoles pulmonaires…
 
Ce qui suppose une véritable révolution industrielle : Remplacer les moteurs à combustion interne, partout où ils « délivrent du mouvement », par des moteurs électriques (gourmands en cuivre), suppose de nouvelles installations « d’extraction » et, surtout, de distribution jusqu’au consommateur final.
Que j’en retarde le remplacement de mon « veau-diesel » jusqu’au moment où il y aura des pompes à hydrogène jusqu’en Balagne, figurez-vous !
Ah, brûler de l’hydrogène dans mes pistons, quel bonheur annoncé…
Alors que pour l’heure, il faut en passer par des batteries déjantées qui exploitent des terres-rares dont nous sommes dépourvus…
Peu importe : Je serai mort avant (c’est la rançon de la vie), mais « ma Nichée » en profitera.
 
Et bien sûr la géopolitique va naturellement être complètement bouleversée dans les décennies suivantes.
Pensez donc aux membres de l’OPEP dont plus personne ne voudra de son pétrole resté dans leurs sous-sols, hors quelques productions comme l’ammoniac et les polymères, par exemple…
Pourquoi persister à financer des « forces armées de projection » pour sécuriser les routes du pétrole, puisqu’on pourra produire de l’hydrogène au pied des centrales électriques ?
Pensez donc un à ce brave « Poux-Tine » qui va rester avec son gaz sur les bras, sa principale source de devises et qui se démène pour garder un port accessible aux « mers chaudes » pour l’exporter là où il n’y a pas de pipeline…
Pensez à ses pays sans ressource autre que leur beau-temps perpétuellement ensoleillé qui n’ont aucun avantage touristique et aucune matière-première à exploiter qui vont devenir « exportateurs énergétiques » !
Quels chambardements déjà identifiés…
 
Quand je vous disais - et depuis toujours - que le progrès technologique trouverait les solutions à nos problèmes, nous y sommes, en tout cas à son aube et pour au moins le reste du millénaire !
J’adore…

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