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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 février 2022

Les risques géopolitiques du moment

D’une « crise » à l’autre…
 
On n’en a pas encore fini avec le « Conard-virus », même qu’on nous annonce un « mutant » encore plus contagieux et plus dangereux que le précédant, histoire de bien vous filer la pétoche de sortir de chez vous !
Ils ne savent plus quoi inventer pour vous pourrir vos dernières années de vie et en plus ils veulent qu’on vote pour eux : Finalement, je crois que je voterai pour « La-Salle », le seul qui quand il parle, on ne comprend rien !
Rassurant, finalement…
Celui-là, même s’il annonce la fin de l’humanité sous huitaine, il va nous faire rire en bafouillant !
Mais le risque sanitaire n’est pas le seul : De nouvelles inquiétudes semblent dominer monde et pourraient avoir des conséquences importantes sur les économies.
Et ces inquiétudes mélangent les risques sanitaires, économiques et géopolitiques.
 
Certains d’entre elles sont les héritières, et les conséquences, de la pandémie et de la manière dont les différentes économies ont fait face au défi sanitaire.
C’est le cas de la hausse considérable des dettes, souveraine et corporate, mais aussi de la montée de l’inflation, devenue un phénomène désormais mondial depuis l’été 2021.
Certaines d’entre elles n’ont, par contre, aucun lien direct avec les conséquences de la pandémie. Elles sont produites par des conflits et des tensions géopolitiques, déjà présentes et très médiatisés avant la pandémie mais qui apparaissant maintenant, dans le contexte post-pandémique, avec une pertinence renouvelée.
Même que ça mobilise même « Jupiter » en plein « non-campagne » active, c’est dire…
Toutefois, toutes ces inquiétudes ne sont pas clairement séparées et pourraient – et vont même très probablement – interagir les unes avec les autres, créant ainsi un contexte particulièrement complexe pour tous nos décideurs.
 
La première chose qu’il convient de comprendre est que la situation favorable des marchés financiers mondiaux aujourd’hui n’est qu’une conséquence directe de la gestion par les Banques Centrales du risque pandémique : Elles avaient trouvé la « potion  magique » de l’argent gratuit, celle qui n’était pas dans les bouquins d’économie, maintenant, il faut en payer les conséquences… qui sont dans lesdits bouquins.
Même s’il existe certaines différences dans la manière dont chaque Banque Centrale, dans les différents pays, a réagi à la situation et des conséquences économiques des mesures non-sanitaires prises pour contenir la pandémie (confinements et restrictions croissantes des déplacements internes et internationaux), le contexte actuel est dominé par l’énorme quantité de liquidités injectées par les Banques Centrales !
De telles injections ont probablement sauvé l’économie mondiale en 2020, mais, leurs conséquences vont se faire sentir, désormais.
On doit cependant noter ici qu’une grande Banque Centrale n’a pas adopté les politiques générales d’assouplissement adoptées, et c’est la Banque Centrale chinoise.
Cette différence pourrait être importante car la Banque Centrale chinoise agit désormais à l’inverse et curieusement à contre-courant de la tendance mondiale au resserrement monétaire, au moment même où s’ouvre les JO d’hiver sur son territoire.
 
Les Banques Centrales sont désormais en train d’inverser leurs politiques d’injection de liquidités. C’est un fait au Canada et à Singapour depuis le mois d’octobre 2021, et c’est quelque chose qui se produira dans un avenir proche aux États-Unis où la réunion de la FED de mars prochain pourrait annoncer à la fois un resserrement des conditions de crédit et une hausse des taux d’intérêt, ce à quoi tout le monde s’attend et anticipe, et ce sera la même chose dans un avenir plus ou moins proche en Europe.
De fait, les marchés financiers du monde entier ont été dopés par toutes les injections de liquidités faites depuis deux ans. Fait assez intéressant, l’indice de volatilité des actions a considérablement diminué pendant la crise du « Conard-virus » après que les cours se soient effondrés en début d’année 2020. Et l’indice de volatilité des taux d’intérêt a considérablement augmenté depuis octobre 2021, lorsque les nouvelles d’une future restriction ont commencé à se répandre.
 
Les décideurs économiques se trouvent donc dans une situation où ils devront s’adapter à la fois à la forte inflation régnant dans plusieurs pays, et dont rien ne dit qu’elle ne soit que passagère et liée à une cause unique, et les problèmes de croissance économique qui continuent de perturber plusieurs économies.
Mais, ces décideurs pourraient être aussi assez surpris lorsqu’ils seront confrontés à des tensions géopolitiques, tensions qu’ils ont oubliées pendant la pandémie.
Les plus grands risques pour les marchés en 2022, selon les quelques 700 répondants à une enquête mondiale sur les marchés en direct menée par Bloomberg, étaient dans l’ordre, l’inflation, le « Conard-virus » et les tensions géopolitiques, Ukraine, Chine…
Plus de 30 % ont certes cité l’inflation comme l’une de leurs plus grandes préoccupations. Les répondants à l’enquête ont souvent lié les risques d’inflation plus élevée aux Banques Centrales, soit qu’elles aient tardé à réagir, soit qu’au contraire elles aient sur-réagi.
Plus d’un quart étaient préoccupés par le « Conard-virus » (le bien surnommé), dont près de la moitié se concentraient sur une nouvelle mutation.
Les réponses plus détaillées envisageaient que les gouvernements imposent de nouvelles restrictions et donc que les Banques Centrales ajustent leur politique en conséquence.
Pour l’heure, ce n’est pas la tendance.
 
Mais, environ 23 % ont cité des tensions géopolitiques et 16 % ont spécifiquement utilisé les termes de guerre, d’invasion ou de conflit !
Cela démontre la sensibilité du marché mondial aux risques géopolitiques…
On le serait à moins…
Les principaux exemples donnés étaient la montée des tensions entre la Chine et Taiwan, et entre la Russie et l’Ukraine, avec en particulier la possibilité d’une invasion.
Mais elles se font attendre…
Toute escalade dans l’un ou l’autre cas était considérée comme conduisant à un conflit sur une plus large échelle, impliquant davantage de pays.
En ce qui concerne la Chine, les personnes interrogées ont en fait vu à la fois des risques géopolitiques et nationaux. La possible contagion liée à la situation économique de la Chine a été fréquemment citée, avec un potentiel de ralentissement de la croissance et un impact sur le marché du logement.
Il faut dire que ces tensions ne sont pas nouvelles. Les États-Unis (et leurs alliés de l’OTAN) sont engagés dans deux affrontements distincts, l’un avec la Chine à propos de la mer de Chine méridionale et de Taïwan, et l’autre à propos de l’Ukraine avec la Russie.
Ces tensions ont évolué avec le temps mais ont toujours été assez importantes.
Le bras de fer avec la Chine a perdu une partie de son attrait médiatique, un fait probablement lié aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin qui se déroulent jusqu’au 20 février 2022 : C’est la fête du muscle durci… sur neige artificielle !
L’attention s’est alors portée sur l’Ukraine, mise en lumière par les exigences russes quant à sa propre sécurité : Un fait nouveau qui doit attirer notre attention et qui date de décembre dernier.
 
La déclaration du ministre chinois des Affaires étrangères, M. Wang Yi, le jeudi 27 janvier éclaire le bras de fer auquel se livrent américains et russes sur l’Ukraine depuis des semaines : Il a défendu « les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité (qui) doivent être prises au sérieux et recevoir une solution » dans le cours d’un échange téléphonique avec son homologue américain Antony Blinken au sujet de l’Ukraine.
Monsieur Wang Yi aurait ajouté, selon un communiqué diffusé par son ministère, que « la sécurité régionale ne saurait être garantie par le renforcement ou l’expansion de blocs militaires. (…) Nous appelons toutes les parties au calme, à s’abstenir d’accroître les tensions et monter la crise en épingle ».
Les termes sont choisis, comme toujours en diplomatie. Ils n’en sont pas moins très clairs. Ils équivalent à un soutien global de la position de la Russie, que ce soit sur les exigences de cette dernière en matière de sécurité ou que ce soit dans la description de la crise actuelle, où selon Moscou, les américains font monter la tension en évoquant une possible intervention militaire de la Russie.
Il faut dire que « Poux-Tine » fait tout pour faire monter sa mayonnaise : Il n’en loupe pas une seule…
 
Et les conséquences de l’impasse OTAN-Russie se sont déjà fait sentir : Les tensions croissantes entre la Russie, les États-Unis et l’OTAN au sujet de l’Ukraine ont provoqué de fortes ventes sur les marchés boursiers mondiaux le mardi 18 janvier. Malgré la hausse des prix du pétrole, qui avaient atteint plus de 88 $ le baril (indice Brent), l’indice RTS en Russie a clôturé mercredi 19 janvier sur une dépréciation de 7,3 % à 1.367,5 points, après avoir atteint son plus bas niveau depuis décembre 2020 à 1.355,25 points.
Les pertes des actions russes se sont propagées aux marchés boursiers mondiaux, en particulier aux marchés émergents.
Cependant, on constate que pour l’instant ces pertes sont limitées.
Les deux indices principaux de la Bourse de Moscou, les MOEX et le RTS ont certes baissé, mais restent à des niveaux supérieurs ou égaux à ceux de 2019.
 
De toute évidence, tout mouvement nous rapprochant d’une guerre meurtrière pourrait faire chuter les marchés mondiaux, quelles que soient les actions possibles de la Banque centrale.
Cela montre que la sensibilité aux risques géopolitiques est aussi étroitement liée à celle aux risques économiques « purs », à l’inflation et au resserrement du crédit.
Effectivement, la révision à la baisse des prévisions pour 2022 annoncée par le FMI dans ses dernières Perspectives économiques mondiales (le 10 janvier) reflète également la forte probabilité de révisions sérieuses parmi quelques grands marchés émergents, qui mènent la croissance « post-Conard-virus ».
En Chine, la perturbation du secteur du logement, résultant des problèmes financiers de plusieurs grandes entreprises comme Evergrande ou Fantasia, a servi de prélude à un ralentissement plus large.
Il faut rapporter que dans un effort pour freiner le secteur de la promotion immobilière très endetté, le gouvernement chinois a adopté une règle des « trois lignes rouges » en 2020 pour réguler l’effet de levier pris par les sociétés immobilières, limitant leurs emprunts sur la base des paramètres suivants : Dette/liquidités, Dette/fonds propres, Dette/actif…
Les nouvelles réglementations ont fortement affecté Evergrande qui s’était fortement endetté au cours des années précédentes. La société a annoncé en mars 2021 qu’elle cherchait à réduire son endettement de 23,3 milliards de dollars US. Néanmoins, Evergrande était toujours en expansion, ayant lancé 63 nouveaux projets au premier semestre 2021 !
D’autres réglementations ont été prises depuis, que ce soit par le gouvernement central ou par les gouvernements locaux, notamment les limites des prêts hypothécaires, les plafonds de loyers dans les grandes villes et les annulations d’enchères foncières, l’ensemble aura précipité un ralentissement du secteur immobilier en 2021, alors que les autorités tentaient de contrôler la hausse des prix des logements.
Le résultat est qu’en octobre 2021 14 des 30 plus grandes sociétés immobilières chinoises avaient enfreint la réglementation au moins une fois.
 
De plus, avec une stratégie zéro « Conard-virus » plus stricte entraînant un verrouillage récurrent des principaux sites logistiques, des restrictions de mobilité et une détérioration des perspectives d’emploi dans le secteur de la construction, l’approvisionnement des pays étrangers et la consommation privée devraient être inférieurs aux prévisions.
En combinaison avec une baisse des investissements dans l’immobilier, cela signifie que la prévision de croissance pour 2022 a été révisée à la baisse dans l’enquête actuelle du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale par rapport à octobre 2021 de 0,8 %, à 4,8 %, avec bien sûr des conséquences négatives sur les partenaires commerciaux.
Ce qui affectera la position chinoise actuelle de locomotive de la croissance mondiale.
 
Mais la Chine n’est pas seule dans cette situation difficile. La croissance attendue s’est également affaiblie au Brésil, où la lutte contre l’inflation a suscité une forte réaction de la politique monétaire de la Banque centrale, ce qui pèsera sur la demande intérieure.
Une dynamique similaire est à l’œuvre au Mexique, quoique dans une moindre mesure.
La Russie a jusqu’à présent échappé aux problèmes qui affligent d’autres économies émergentes, mais ça pourrait changer.
 
En effet, la croissance mondiale était estimée à 5,9 % en 2021. Elle devrait ensuite se modérer à 4,4 % en 2022, ce qui implique une réduction d’un demi-point de pourcentage par rapport aux prévisions d’octobre dernier.
Le scénario de base, sans tenir compte à ce stade de toute confrontation géopolitique sérieuse « à chaud », intègre les effets anticipés de l’inflation des matières premières, la pénurie de plusieurs produits clés, les restrictions de mobilité, les fermetures de frontières et les impacts sur la santé de la propagation de la variante « Ô-MaKron ».
 
Ceux-ci varient selon les pays en fonction de la sensibilité de la population, de la sévérité des restrictions de mobilité, de l’impact attendu des infections sur l’offre de main-d’œuvre et de l’importance des secteurs à forte intensité de contacts.
Ces freins devraient donc peser sur la croissance au premier trimestre 2022.
On peut espérer que l’impact négatif de ces différents facteurs s’estompera à partir du deuxième trimestre. Mais, si même une hausse seulement « modérée » des tensions géopolitiques et de l’impasse devait conduire à une nouvelle série de sanctions et de contre-sanctions, cela pourrait coûter au moins 1 % de perte de croissance mondiale et probablement plus…
Les conséquences d’un tel risque sur les marchés mondiaux sont probablement doubles : Tout d’abord, bien sûr, nous allons assister à une forte baisse des marchés financiers avec toutes ses conséquences classiques lorsqu’elle conduit à une augmentation majeure des insolvabilités et des faillites bancaires.
Cela forcerait plus probablement les Banques centrales à inverser ou à retarder son resserrement.
Sera-ce suffisant pour apaiser les marchés et éviter un effet revenu financier trop fort ?
Cela reste, bien sûr, à prouver.
 
On peut aussi s’attendre à une chute brutale du commerce international induite par le mécanisme de sanction/contre-sanction aggravant les pénuries et rendant l’inflation des matières premières encore plus douloureuse qu’elle ne l’est actuellement.
Les conséquences distributives tant pour les producteurs que pour les consommateurs seront alors importantes dans une telle situation. Venant à la queue de la crise de « Conard-virus », qui a été décrite comme « le dernier clou dans le cercueil de la mondialisation », tout cela pourrait bien sonner le glas pour les économies avancées fortement dépendantes de la mondialisation.
Autrement dit, les prochaines semaines pourraient être déterminantes.
Néanmoins, je reste un éternel optimiste : Des solutions pour éviter tous ces écueils devraient apparaître et être mises en place.
Au moins pour limiter les dégâts de ce satané « Conard-virus » sur nos vies au quotidien…
Même si on a déjà payé cher son apparition.
D’autant, rappelons-le, ce n’est qu’un virus parmi des centaines d’autres et que la prochaine « crise virale » devrait clôturer la présente décennie, comme si celle-ci n’était jamais qu’une vaste répétition générale de nos futurs proposés…

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