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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 février 2022

Je m’insurge !

Montagnier est mort le 8 février dernier.
 
Très bien, paix à son âme et, quoiqu’en en pense, ça arrive à beaucoup de gens, notamment et curieusement à ceux de son âge (89 ans).
Mais je m’insurge : Si la nouvelle a été rapidement connue, au moins à travers « mes réseaux branchés », en revanche, aucun média n’aura repris l’information pour en faire une nécrologie informative à peu près décente.
En tout cas, pas immédiatement.
Première interrogation de ma part : Pour quelle raison donc ?
Première explication : Parce qu’il a été difficile de se faire confirmer l’information.
Comme si les journalistes et éditorialistes vérifiaient toutes leurs informations…
J’en rigole encore, figurez-vous !
Y’avait-il d’autres informations « prioritaires » à aborder avant tout ?
Oui, plein : « Poux-Tine » fait trembler la planète, les JO s’emballe, le chaudron de nos prochaines élections bouillonne, je veux bien l’admettre.
Mais enfin quand « Nanar-Tapis » clamse, on en fait tout un plat, alors que si on ne devrait jamais se réjouir de la mort de quelqu’un, fut-il un « ex-sinistre » de la ville, même s’il était de la « Mythe-errandie » celui-là, ce n’était jamais qu’un méga-escroc, un vulgaire voyou à col-blanc, une crapule « rive-gôche », qui m’aura personnellement coûté un pognon phénoménal et en plus aura laissé son épouse dans la ruine totale avec une ardoise à régler de plus de 600 millions d’euros : Lui rendre hommage était un oxymore !
 
Ou ne serait-ce pas plutôt que ce prix Nobel de médecine était « controversé » ces derniers temps ?
On peut être prix Nobel, ce qui n’est absolument pas donné à tout le monde, même pas à moâ-même, et dire des konneries (même moâ-même).
Mais lui les disait avec un aplomb extraordinaire (mieux que « Tapis »), en restant cohérent et surtout, ce que j’aimais bien, de façon didactique : Au moins, on avait l’impression d’être plus savant après qu’avant l’avoir écouté (ou lu).
Et puis, sont arrivés les premiers « papiers » sur le sujet où, alors là, il y a de quoi être écœuré de la « pensée unique » journalistique !
Il aurait tout de même mérité un peu moins de mépris des « journaleux » bac + 3 qui œuvrent à vous (dés)informer quotidiennement et qui l’ont traité comme d’un homme qui aurait pris le melon, atteint du « syndrome du Nobel », méprisable en somme.
Et là, je fulmine, je rage et m’insurge vertement !
Flûte, qui le connaissait vraiment ?
 
Dans sa jeunesse, Montagnier était « coco-stalinien » : Là, il a droit à mon mépris acquis pour la vie, même si j’aime bien les marxistes authentiques.
Il y en a peu et pas trop non plus chez les « stals ».
Membre du Parti communiste « Gauloisien » (PCF), pendant la guerre d’Algérie, il est notamment à l’initiative, en 1957, avec Michel Crouzet, d’une pétition nationale au sujet de l’affaire Audin, autrement dit de la disparition de l’universitaire Maurice Audin, arrêté, torturé et exécuté par l’armée « gauloisienne » et il prend part à la création du comité de soutien du même nom : Généreux pour le moins et bien fondé de surcroît.
Très honorable de sa part en ces heures sombres d’une République aux abois.
Mieux par la suite : Il lance le premier Sidaction aux côtés de Line Renaud en 1994.
Se disant agnostique, (ce qui est déjà une konnerie) il milite pour que les religions ne refusent pas les apports des sciences, ce qui me convient parfaitement.
En 2007, il prend publiquement la défense des infirmières bulgares, accusées en Libye d’avoir inoculé le virus du Sida à leurs patients : Du grand n’importe quoi de la part du dictateur libyen…
En 2008, il est entendu comme témoin, lors du procès de l’affaire de l’hormone de croissance, pour avoir rédigé dès 1980 une recommandation sur le danger de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Il était déjà en avance sur tous les autres… qui aujourd’hui ont oublié.
 
C’était un biologiste et un virologue, mais aussi et surtout un homme d’une intelligence remarquable, qui a finalement vécu uniquement pour la science. En plus d’avoir été nommé prix Nobel de médecine en 2008 pour la découverte (disputée) du virus du SIDA, il a côtoyé les plus grands instituts scientifiques du monde tout au long de sa vie.
Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur à l’Institut Pasteur, directeur du Centre de biologie moléculaire et cellulaire au Queens College de l’université de la ville New York, directeur d’un institut de recherche à l’université Jiao-tong de Shanghai. Il a fait vivre l’Académie des sciences ainsi que l’Académie nationale de médecine à travers ses recherches, et ce, pendant de nombreuses années.
Pour cela, il a reçu un nombre incalculable de prix et de distinctions. De mémoire (et mes « archives personnelles ») : Médaille de bronze du CNRS en 1964 ; En 1973 : Médaille d’argent du CNRS ; En 1985 : Prix Galien ; En 1986 : Prix Albert-Lasker avec Robert Gallo et Myron Essex, Prix Louis-Jeantet de médecine, Prix Scheele, Prix scientifique européen Körber. En 1988 Prix Ciba-Drew avec Samuel Broder et Robert Gallo (celui qui lui a piqué les souches du virus du SIDA), Prix japonais avec Georges Vendryes, Donald Henderson, Isao Arita, Frank Fenner et le même Robert Gallo. En 1990 : Prix en mémoire de Karl Landsteiner avec Robert Gallo ; en 1993 : Prix international du Roi Faysal en médecine, avec Françoise Barré-Sinoussi et Jean-Claude Chermann. En 1994 : Prix Heineken de médecine, Prix de la commission de l’énergie atomique des États-Unis. En 1997 : Prix de la fondation Warren Alpert. En 2000 : Prix du Prince des Asturies de science avec Robert Gallo. En 2008 : Prix Nobel de physiologie, dit de « médecine » avec Harald zur Hausen et Françoise Barré-Sinoussi (la « petite-main »).
Les décorations, il les collectionne : Grand officier de la Légion d’honneur le 31 décembre 2008. Il a été fait chevalier en 1984, promu officier le 23 mai 1991, puis est commandeur à titre exceptionnel le 31 décembre 1993, sans qu’il ait atteint le minimum requis de 5 ans des conditions de promotion dans la Légion.
Commandeur de l’ordre national du Mérite en 1986.
Il a fait partie de plusieurs sociétés savantes : Membre de l’Académie nationale de médecine, Membre de l’Académie des sciences, Membre de l’Academia Europaea (1988).
Il est directeur de recherche émérite au CNRS et professeur émérite à l’Institut Pasteur.
Il a également collectionné les doctorats honoris causa : American University of Paris (1989), Université de Bologne (18 octobre 1989), Université Tulane (16 mai 2009), Whittier College en Lettres (2010), Université Bar-Ilan (24 mai 2011), Université Saint-Joseph de Beyrouth (mai 2011), Université internationale de Casablanca (novembre 2015), KU Leuven, Université de Liège, Université Aristote de Thessalonique, Albert Einstein College of Medicine, Université de Buenos Aires, Université d’Urbino, Université de Montréal, Université de Laval, Université de Londres, Université de Bucarest, Université nationale et capodistrienne d’Athènes.
N’en jetez plus… n’en jetez plus, SVP !
Luc Montagnier, c’est l’auteur ou le co-auteur de 350 publications scientifiques et de plus de 750 brevets.
Bref, pas de la crotte, loin de là !
Alors d’une part l’oublier et ensuite le présenter comme débile profond, il y a tout de même de la marge…
 
Car il est resté constant : Malgré son grand âge et en dépit de toutes les critiques qu’il a subies à l’automne de sa vie, issues notamment d’une partie de la communauté scientifique, il s’est toujours battu pour la science libre.
Sauf que depuis la fin des années 2000, il multiplie les prises de positions sans rapport avec ses immenses connaissances en biologie et en médecine et en plus dépourvues de tout fondement scientifique avéré.
Il défend notamment les théories de la « mémoire de l’eau » de Jacques Benveniste, (une konnerie), de la téléportation de l’ADN (une autre konnerie) et prend position contre les vaccins (une troisième konnerie).
Les sceptiques en disaient qu’il était atteint de la « maladie du Nobel » (qui consiste, pour un prix Nobel à se mettre à travailler sur des sujets dans lesquels il n’a aucune compétence ou bien sur des théories pseudo-scientifiques).
Et ce sont ses prises de position qui l’ont amené à être, hélas, marginalisé par la communauté scientifique.
 
Mieux, plus tard, face au « Conard-virus », il participe à une manifestation contre le pass sanitaire à Milan et reste catégorique : Pour lui, le dernier-né des « Conard-virus », responsable de la pandémie qui nous pourrit encore la vie, n’a rien d’un virus naturel !
Il s’agit d’une création chinoise, issue d’un croisement entre un virus et des gènes du VIH !
Peut-être que oui, peut-être que non : On sait aujourd’hui et désormais que ce virus vient bien du labo « P4 » de Wuhan, situé à 400 km des sources naturelles de Sras et dont les travaux, financés par une palanquée d’organismes officiels, y compris « ricains », cherchaient à améliorer « un gain de fonction » pour le rendre plus virulent et mieux proposer des vaccins.
 
Il a régulièrement affirmé qu’il y a un lien entre la vaccination et, au choix, la mort subite du nourrisson, l’hépatite B ou encore la sclérose en plaques. Des affirmations dont les fondements scientifiques sont au mieux douteux (et mériteraient beaucoup plus de travail et de preuves) et au pire inexistants.
À force de déclarations, forcément très relayées au regard de la stature du professeur Montagnier, le monde de la médecine a fini par se mettre en colère.
Dans une lettre ouverte publiée en 2017, 106 membres de l’Académie de médecine et des sciences n’ont pas mâché leurs mots : « Nous ne pouvons pas accepter d’un académicien qu’il se donne en spectacle pour jeter le trouble dans l’esprit des gens en incitant parents et médecins à ‘‘entrer en résistance’’ contre les vaccins au mépris de l’éthique, de la science et de la santé », écrivent-ils.
Ils n’ont pas totalement tort.
Forcément, ils sont de parti pris pour « Big Pharma » qui les subventionne peu ou prou…
Il n’y a d’ailleurs pas que sur les vaccins que Luc Montagnier tient des propos qui sont loin de faire l’unanimité : Il en va de même pour les liens qu’il avance entre autisme et la « piste microbienne ». Ou en affirmant, sans preuve publiée dans des revues scientifiques à comité de relecture, que l’eau garde une « mémoire » des molécules qui rentrent en contact avec elle, mesurable grâce à des champs électromagnétiques.
En fait, il avance des hypothèses : Reste à les vérifier ou à les rejeter.
Mais on préfère jeter l’opprobre sur celui qui dérange.
Par assimilation avec Linus Pauling, prix Nobel de la chimie en 1954 et de la paix en 1962. Dans les années 70, ce chercheur a commencé à affirmer que la vitamine C pouvait soigner certains cancers. Pour l’instant, aucune étude, suffisamment contrôlée pour être représentative, n’a donné de résultats satisfaisants.
On peut également citer le cas de Pierre Curie, prix Nobel de physique en 1903 (radioactivité), convaincu par les talents de la medium Eusapia Palladino. À la décharge du chercheur Gauloisien, beaucoup de scientifiques s’interrogeaient à cette période sur la réalité de la parapsychologie. On peut avoir un esprit curieux et se tromper sur des hypothèses fantaisistes : « Gikard-A-la-Barre » a bien financé avec les impôts de mes géniteurs des « avions renifleurs »… de pétrole.
C’était l’époque où nous n’en avions pas, mais où nous avions « des idées » !
À cette liste s’ajoute William Shockley, prix Nobel de physique en 1956 pour ses travaux sur les transistors, qui a accepté de donner sa semence à une soi-disant banque de sperme pour génies, après avoir affirmé que « les Blancs étaient génétiquement supérieurs aux Noirs ». Ce qui n’est pas encore avéré.
Ou James Watson, prix Nobel de médecine en 1962, qui a affirmé en 2007 que les Africains noirs étaient moins intelligents que les blancs. Ce qui n’est toujours pas vérifié…
 
Ces dérives, en général loin du champ scientifique dans lequel ont été reconnus ces chercheurs, Luc Montagnier s’en était donc fait une habitude, au point de devenir une figure de certaines mouvances complotistes. Antivaccins, contestataires du rôle du VIH dans le Sida, dénonciateurs en tous genres des manipulations de « big pharma »… la pandémie de « Conard-virus » n’a rien fait pour déboulonner la statue du commandeur auprès de certains.
En accusant la Chine d’avoir été l’ingénieur du « Conard-virus », Luc Montagnier mettait à l’époque les pieds dans le plat du conspirationnisme lié à SARS-CoV-2, bien aidé, il est vrai, par le flou entretenu par Pékin.
À l’époque, plus d’un quart (26 %) des « Gauloisiens » pensaient que le nouveau « Conard-virus » avait été fabriqué en laboratoire, dont 17 % « intentionnellement », selon une étude de l’Ifop publiée fin mars 2020.
Depuis, de sa participation à des marches anti-vaccination à ses prises de position expliquant que les vaccins « créent les variants » (ce qui est vérifié de facto avec le « mutant Ô-Makron »), le professeur Montagnier n’a pas varié, et il a été toujours applaudi par une frange de la population.
Personnellement, j’aimerai juste qu’on lui rende seulement hommage pour ses travaux à soulager les souffrances médicales…
 
Alors bon, on pourrait essayer de faire preuve d’un peu de retenue. Montagnier devenu sénile au fil du temps parce qu’il dérange la doxa habituelle, moâ je veux bien, sauf qu’à 90 balais, j’aimerai bien que tous les peignes-kuls qui émettent des jugements définitifs à l’emporte-pièce aient le même cerveau que le sien, dès maintenant, même s’ils sont plus jeunes.
Que ça puisse les aider à prendre du recul et un sens opportun de la mesure.
Or, manifestement, ce n’est pas donné à tout le monde : Alors je m’insurge !
Un peu de respect, bon-sang de bien sûr, s’il vous plaît : On est en « Gauloisie-francophile », patrie universelle des droits de l’homme et c’est mon pays à moâ-même (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…).
Ne rajoutons pas l’ignominie à l’acculturation de nos z’élites pour la plupart ignares, ce ne sera déjà pas trop mal !
L’inverse nous salit tous et j’enrage…

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