Pas
tous, loin s’en faut…
… mais quelques-uns menacent d’une désolidarisation, font « frondeurs » et même d’une
démission des instances du parti présidentiel déjà actée, plus si leurs nouveaux « coachs »
déraillent ! C’est dire.
Toutefois, parce qu’à part les « élus » et quelques membres
anonymes dans les représentations-territoriales, personne ne sait qui ils sont.
C’est comme ça : Il n’y a pas de cotisation partisane, annuelle ou de
droit d’entrée, dans ce parti-là du coup, on peut vous raconter n’importe
quelles carabistouilles ou autres « bullshits » et « falseshoods »
sur le sujet, personne n’ira vérifier parce que ce n’est pas possible.
Tout au plus, on sait les « élus » et les
« désignés-représentatifs », les premiers parce qu’ils le clament
« haut & fort », les seconds parce qu’un jour ou l’autre ils
seront réunis en congrès (qui n’a pas encore eu lieu en contravention avec les
statuts du parti, même pour désigner à l’unanimité « leur chef »,
« Castagneur »).
Déjà, vous aurez pu noter que pour « nommer » au perchoir le
remplaçant de « l’écololo-soce-marcheur-de-la-première-seconde-heure »,
« Rugby-qui-fait-désormais-sinistre-écololo » dans le gouvernement,
l’unanimité des « marcheurs-même-pas-en-rêve » n’a pas été faite
entre abstentionnistes et adversaires du futur « repris de
justice-fer-han ».
Quant à la liberté d’amender les projets de loi gouvernementaux (un
« projet », c’est toujours « gouvernemental » contra les « propositions »
qui sont toujours d’origine parlementaire, « c’est même comme ça qu’on les reconnait »), les
« marcheurs-même-pas-en-rêve » commencent à peine à en faire usage…
L’état-de-grâce, d’une durée de 6 mois en général, qui aura duré 16 mois,
semble désormais s’être éteint.
Probablement en raison du « trou d’air » qui aura suivi la
« piscine-présidentielle-estivale » et l’affaire « Benne-Allah ».
Comme celle-là revient, les contrefeux (les arsouilleries de « Fifi-le-souteneur » et quelques autres dans le
sillage) sont désormais montés en épingle et n’y feront rien.
Le « Premier-des-sinistres » est en effet de plus en plus
critiqué par nombre de « marcheurs », qui le trouvent trop loin de leur
ADN d’origine.
Ça me fait doucement rigoler quand on sait que ce
« juppettiste » aura été adoubé par le « Groupe
Bilderberg » dès le mois d’avril 2016, groupe alors et toujours sous la
présidence de « Deux-Castrés », l’ex-d’Axa, qui se voyait bien
sinistre de l’économie et des finances sous « Fifi-le-souteneur » à
qui il préparait très officiellement son programme
« fiscalo-économique » pour le quinquennat à venir.
Souvenez-vous, à l’époque, « Jupiter » ne s’était même pas
encore déclaré candidat à la candidature, alors l’ADN, l’ADN, c’était plutôt de
la bouillie infâme.
Ce qui explique que finalement, entre « estampillés »,
« ralliés », « convertis », « constructifs »,
« apparentés » et « alliés », ça reste de la bouillie
tellement insalubre, que même les « Mac-MoDem », qui ont gardé le
leur, d’ADN, ils se sont fait jeter des ministères sans la moindre
protestation…
Reste ce curieux mélange d’ex « LRD/Soce », pas très
clair… C’est le fait majeur du scrutin de mai 2017 : Un mélange des genres
et l’explosion du clivage traditionnel « Droâte/Gôche ».
Sauf que la mayonnaise retombe, lentement peut-être, mais retombe.
« C’était un peu cataclysmique, ça
commence à gueuler », s’emporte un député-marcheur en quittant le sous-sol
de l’Assemblée nationale où se tient chaque mardi, salle Victor-Hugo, la
traditionnelle réunion de groupe.
« Il ne nous écoute pas, j’ai le
sentiment qu’il est juste venu nous faire la leçon », embraye un autre.
Et on parle de qui, là ? « D’Éd-Fil-Lippe », le Premier-sinistre,
qui a tenté de resserrer les rangs dans sa majorité la semaine dépassée.
Surtout après les dissonances internes sur le glyphosate, dont l’interdiction
d’ici 2021 n’a finalement pas été inscrite dans la future loi agriculture et
alimentation (on en a causé jeudi dernier).
Mais aussi ces interrogations croissantes, entendues chez certains « Marcheurs »,
sur la politique gouvernementale qui serait « trop marquée à droite » et « pas
assez dans le récit progressiste » et « jupitérienne ».
Pourtant : « Je ne viens pas
ici pour vous taper sur les doigts, mais on doit jouer plus collectif », aura
rappelé devant eux le locataire précaire de Matignon, selon plusieurs
participants. « La question n’est pas de
savoir s’il faut un avant-centre, un ailier droit ou un arrière-gauche. Nous
formons avant tout une équipe », aura-t-il enchaîné. Un effet oratoire qui
n’a visiblement pas convaincu tout le monde.
C’est qu’après le rejet du plan banlieue de « Bord-l’eau », la
polémique sur la baisse envisagée des aides sociales pour réduire les déficits,
ou encore le boulet des 80 km/h, beaucoup craignent une coupure de plus en plus
marquée avec les « Gauloisiens » des classes moyennes et populaires.
C’est exactement ce que dit aussi « Bébé-Roux » du
« Mac-Modem »…
Mais comme il a toujours dit ça depuis les années 90, à savoir que sans un
« centre-solide », aucun gouvernement ne peut prospérer – ce que les faits
démentent avec vigueur depuis cette époque – ça n’a donc aucune
importance : De toute façon, les « députacrouilles », qu’ils
soient « Marcheurs » ou « rêveurs » ils sont là jusqu’à la
mi-2022 !
Alors peu importe, finalement… Cause toujours !
« Jupiter » a gagné « sur
une politique de centre gauche, et là on va de plus en plus vers la droite. Il
faut un rééquilibrage », réclament les plus inquiets par « postures parfois dogmatiques » du
Premier-des-sinistres.
Un peu à l’image de son mentor « Al-Hun-Juppette ».
« Édouard, c’est un mec hyper-sympa.
Mais il a aussi ce travers de la rigidité, il est parfois trop techno. Lui et
son entourage pensent qu’une bonne mesure se suffit à elle-même. Or, ce n’est
pas le cas. Il faut porter le message politique, faire de la pédagogie, du
récit », enchaîne un autre.
Même « Menuet-Valse » (« apparenté-marcheur-rêvant-de-Barcelone »)
y est allé de son laïus en réunion de groupe, interpellant notamment le
gouvernement sur la nécessité de « ne pas
négliger la politique de la ville, la question de la laïcité » (même s’il
n’y connaît rien, c’est son dada quand il ne saute pas sa belle catalane ou « twist »
en catalan), tout en soulevant « l’aspect
parfois trop technocratique de certains textes, là où les Français sont en
attente de sens ».
Eh oui : Manque de sens…
Des propos qui font écho à l’avertissement de « Cathy-Barbara-rousse »,
l’ancienne présidente par intérim du parti alors tout-neuf, à l’occasion des un
an de pouvoir fêtés au musée des Arts forains le 15 mai dernier : « Attention à ce que la promesse initiale ne
soit pas trahie. On est en train de perdre une partie de ceux qui avaient voté
pour nous. Où est passé notre ADN ? », s’était-elle déjà inquiétée.
Alors, un début de rébellion ? Pas encore, même si, en coulisses,
l’attitude « d’Éd-Phil-Lippe » commence à en agacer plus d’un :
« Le paradoxe, c’est qu’on se retrouve
avec une équipe, les juppéistes, qui a été battue à la primaire de la droite,
mais qui tient les rênes de Matignon, et qui pratique le pouvoir comme si elle
avait gagné l’élection. »
Un autre rapporte que : « L’autre
jour, il est venu à une réunion du bureau exécutif d’En marche en disant avec
nonchalance qu’il avait trouvé « vachement bien » un dépliant qu’il avait
découvert récemment sur sa commode. Ce dépliant, c’était… le programme de
Macron à la présidentielle. On en a conclu qu’il ne l’avait donc jamais lu
avant », rappelant au passage qu’il n’a jamais voulu prendre sa carte au
parti.
Autant de griefs que rejette en bloc l’entourage du Premier ministre. « Parler de politique de droite ou de
politique de gauche, c’est voir le monde avec des vieilles lunettes. Le
gouvernement défend une politique équilibrée, il n’y a pas les tenants du
libéré d’un côté, et les tenants du protégé de l’autre. C’est absurde »,
s’agace-t-on.
On en dit aussi que le jour de sa nomination à Matignon, un éminent « Jupitérien »
a mis le Président en garde : « C’est un
bon coup électoral, mais il n’est pas sur notre ligne politique et, à partir de
ce soir, tu as un rival… »
Classique : Tous les « Premiers-sinistres », dès qu’ils
franchissent le seuil de la porte de leurs nouveaux locaux, se sont vus un jour
ou l’autre traverser la Seine pour s’installer dans le « fauteuil du
Calife » à la place du Calife !
Depuis des semaines, les sujets de crispation se sont multipliés entre
Matignon et l’Élysée. Au point que des fidèles du président, membres du tout
premier cercle – qui prend l’hôte de Matignon pour un punching-ball – laissent
percer un vif agacement envers le Premier-des-sinistres, ce « dandy flegmatique » : Sa faute
supposée ? Ménager sa courbe de popularité, supérieure à celle du chef de
l’État, qu’il est censé protéger.
« Il ne se voit pas Premier ministre
cinq ans, il se projette dans autre chose. Investir tout son capital politique
dans la mise en œuvre des réformes, c’est un objectif parmi d’autres pour lui,
alors que ça devrait être le seul », accuse un important « Jupitérien ».
« Il se planque comme je n’ai jamais
vu quelqu’un se planquer ! » ose un autre, qui oublie que le Premier-sinistre »
aura mouillé la chemise sur l’affaire « Benne-Allah ».
L’ancien maire du Havre, que « Jupiter » a pressé, en le
nommant, d’être à 100 % à son poste, aurait d’inavouables arrière-pensées qui
l’inciteraient à moins s’exposer. Il préparerait la suite, entend-on, au cas où
son bail s’interromprait. « Édouard ne
pèse pas suffisamment, donc si un jour ça foire, Macron n’hésitera pas ». «
Jupiter » a « évidemment un
deuxième mandat en ligne de mire, et ça ne se fait pas avec le même Premier
ministre. Il faut épuiser Édouard jusqu’aux municipales et constituer un
gouvernement pour la conquête », suggère un autre pilier de la majorité.
D’aucuns lui prêtent donc des vues sur la mairie de Paris en 2020 pour
préparer la présidentielle de 2027, comme le fit « le Chi », son
idole. Et d’autres l’imaginent rassembler les élus de la droite et du centre
qui fuient « l’Or-rang-Veau-qui-est ». « Il veut refaire l’UMP, reprendre la droite, comme Chirac », spécule
un « Jupitérien » qui rappelle qu’il avait œuvré à la création de ce
parti en 2002.
Personnellement, ça ne m’irait pas trop mal… si ça pouvait être vrai.
Mais la réduction de la vitesse à 80 km/h, mesure estampillée « Phi-Lippe »
(étendue dans tout « Paris-plage », vous imaginez !), a donné
lieu avant l’été aux premiers frottements avec l’Élysée, où de hauts
conseillers n’hésitaient pas à épingler une mesure qui allait « emmerder (inutilement)
les gauloisiens ».
Z’ont qu’à rouler sur les autoroutes et les deux fois deux-voies…
Le prélèvement à la source, aussi, a provoqué un gros coup de frein du
chef de l’État, pas rassuré par le dispositif mis au point en binôme avec
« Dard-à-la-Main », un très proche de Matignon.
Mais c’est surtout le giga plan d’économies de 30 milliards d’euros dit
CAP 2022 – pas encore arbitré – qui a attisé les soupçons des « marcheurs-même-pas-en-rêve » :
« C’est là-dessus que Philippe veut
capitaliser auprès du peuple de droite », lance l’un.
D’ailleurs, les premières orientations budgétaires pour 2019 vont être
présentées par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Et la perspective d’un
budget à l’équilibre s’éloigne encore.
Le sinistre-des-Comptes-publics, et « Pruneau-LeMer », le sinistre
des Finances et de l’Économie (encore un ex-candidat des « droâtes et du
centre) vont bientôt planter le décor, en précisant les grandes lignes des
économies budgétaires attendues.
Avant que Matignon n’envoie les lettres de cadrage budgétaire à chaque
ministère, un rapport remis aux parlementaires esquisse déjà qui seront les
perdants et les gagnants. Le ministère le plus touché devrait être celui du
Travail et de l’emploi, avec un budget en baisse de 15 % (environ 2 milliards
d’euros en moins) pour cause de diminution des emplois aidés.
Viennent ensuite ceux de la Cohésion des territoires et de l’Agriculture,
avec une baisse des crédits de 9 % chacun.
À l’inverse, les gagnants pourraient être les ministères de la Justice (+
4 %) et de la Défense (35,9 milliards d’euros en 2019 contre 34,2 en 2018, soit
1,7 milliard de plus). Le ministère de la Solidarité devrait bénéficier d’une
enveloppe en hausse de 10 %, avec les revalorisations de la prime d’activité et
de l’allocation adulte handicapée.
Le budget de la Recherche augmentera de 2 % et celui de l’Enseignement
scolaire va toucher 52,23 milliards en 2019, soit 750 millions de plus qu’en
2018.
Selon le rapporteur, « les plafonds
de crédits de 13 missions diminueront entre 2018 et 2019 » quand ceux « de 15 missions augmenteront ».
Ces orientations ont toutefois commencé à alimenter les critiques. La
« Nouvelle Gôche » a déjà dénoncé les difficultés rencontrées dans
des associations ou dans certains territoires avec les pertes des emplois
aidés.
De son côté, la FNSEA, premier syndicat agricole, a prévenu que « l’agriculture française a tellement de défis
à relever que ce n’est vraiment pas le moment de lui retirer du budget. »
Et pour l’heure, le gouvernement reste pour le moins évasif sur les
suppressions de postes de fonctionnaires envisagées en 2019. La question est de
savoir si les premières coupes vont intervenir dès l’an prochain ou si elles
vont se concentrer sur les trois dernières années du quinquennat.
On rappelle que l’objectif de « Jupiter » reste la suppression
120.000 postes d’ici à 2022, dont 70.000 dans les collectivités locales et seulement
50.000 au sein de l’État…
Et en plus, on est assez loin du compte…
La réponse est dans le rapport Cap 2022 qui ne devrait être publié qu’au
mois d’octobre.
Le gouvernement va aussi être interpellé sur ses hypothèses en matière de
croissance. Il semble qu’il table sur + 2 % en 2018 et + 1,9 % en 2019 pour
boucler son budget, alors que l’Insee a revu à la baisse la prévision pour 2018
à 1,7 %.
Si cet objectif de croissance du gouvernement n’était pas tenu, l’impact
serait une hausse du déficit public à 2,6 % du PIB contre 2,3 % initialement
annoncé dans les prévisions.
Dans le même temps, l’État aurait l’obligation d’opérer davantage de coupes
dans les dépenses. D’autant qu’il va falloir prendre en compte le manque à gagner
de 6,5 milliards d’euros avec la suppression de la taxe d’habitation ou encore
la charge de la dette de la SNCF d’environ deux milliards d'euros par an.
En tout cas, la perspective d’un budget voté à l’équilibre semble une fois
de plus s’éloigner. Le gouvernement vise désormais cet équilibre du budget en
2022 alors que le pouvoir exécutif prévoyait au départ un excédent budgétaire
de 0,3 %.
En bref, les vents ont tourné. Et l’on va s’apercevoir que
« l’unité » partisane reste factice, comme du temps du régime
« des chambres ». Une des raisons pour lesquelles la révision de la
constitution va encore réduire les pouvoirs de nuisances de la représentation
nationale.
Normal, quand on bosse avec des OGM (Objets Génétiquement Mélangés), la
mixture qu’ils produisent est un poison, en tout cas, c’est immangeable et
imbuvable.
On y vient.
Tout cela est déjà écrit dans les gènes fondateurs et j’attends avec
impatience « la relève », la seconde génération de
« Marcheurs-même-pas-en-rêve ». C’est elle qui donnera « un
sens » déjà perdu (si jamais il y en avait eu un, à dépasser le
« clivage droâte/gôche »).
S’il s’agit d’une nouvelle vague d’opportunistes inféodés-volontaires, ce
sera encore plus imbuvable.
Si ce sont les mêmes, ils en perdront les leviers du pouvoir par usure
accélérée.
En quelle que sorte, il n’y a pas de choix, parce que
« Jupiter » me fait penser au Mulet de « Fondation »
(Asimov). Or, vous le savez, un « mulet », autrement dit un équidé-hybride,
reste obstinément « infécond », stérile, sans descendance…
Tiens donc : Votre « Jupiter » ne l’est-il pas déjà en se
liant avec sa « cougar » !
Un hasard, que crûssiez-vous ?
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