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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 3 septembre 2018

Sprint final

Chapitre quarantième-cinquième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

« Plus d’avion-orbital ? »
Pas pour le moment. « Les chinois vont probablement poursuivre tout seul et sans moi. Je vais m’occuper de mes « petits-bateaux ».
Et la minette qui lui servait de garde du corps, lors de leur dernière rencontre sur les côtes de Santorin [1], qu’est-ce qu’elle est devenue ?
« Eh bien comme tu le vois, elle est rentrée au Vatican, chez elle. C’était un agent du SIV. »
Pas de contact avec la CIA ?
« Non mais de quoi je me mêle, Irina ? Tu imagines bien que si j’en avais, je ne te le dirais probablement pas, mais en plus il n’y en a pas… » se fâche soudainement Paul qui ne supporte plus d’être soumis « à la question ».
« De toute façon avec l’armée de trolls de tes services qui sont suspectés d’avoir saboté l’élection américaine de novembre dernier, la CIA et le FBI en ont par-dessus la tête à fouetter d’autres chats. »
Des accusations sans preuve et elle veut juste s’occuper de la sécurité de Paul à qui on a promis un poste d’ingénieur chez Sukhoï. « Et la grrrrande Rrrrussie tient toujourrrrrs ses prrrromesses ! »
Paul en profite pour mettre « de la distance » entre elle est lui.
« Toute la promesse que représente ta présence ici, ça va être une collection d’emmerdements sans nom avec mes autorités : le contre-espionnage, la sécurité intérieure et même probablement la direction du renseignement militaire. Tu es gentille, mais tu es priée de repartir et de ne plus chercher à me recroiser, sauf si tu me donnes des informations intéressantes sur la façon dont ça fonctionne à la Loubianka (Siège du FSB, situé sur la place éponyme à Moscou). C’est pénible à la fin ! »
Son cherrrr !
Il ne faudrait pas qu’il se fâche pour si peu : elle a si peu à dire à ce sujet…
« Tu plaisantes ? Le boss au Kremlin en a été un des colonels d’active, et je reste persuadé qu’il a, probablement comme à Langley (siège de la CIA dans la banlieue de Washington) des équipes qui gèrent leurs problèmes sans contrôle des politiques. »
Il veut dire quoi ?
« Attend, des missiles descendent des avions civils en Ukraine, des types se font empoisonner au polonium à Londres, des djihadistes sortis de nulle part assassinent des lycéens aux USA, et je ne te parle même pas des groupes jusqu’ici en France… »
Mais le maître du Kremlin n’est pas responsable de tout, non plus.

« Bien sûr, c’est évident : il a aussi à gérer ses propres tchétchènes qui lui ont fait des misères, mais ce n’est pas non plus moi qui ai fourni des gaz de combats aux syriens pour mieux y implanter mes soldats. Déconnes pas : on est dans une guerre sous-terraine perpétuelle et ça devient agaçant. »
Il va falloir y mettre un terme d’une façon ou d’une autre, calmer les choses, épurer et nettoyer ce qui doit l’être et foutre la paix à tout le monde, idéalement dans un esprit de fraternité.
« Regarde, je joue de la transparence avec toi alors que je sais bien que tu sais que ça va encore me causer des emmerdements. Alors, ça me fait de la peine, mais c’est comme ça : il va falloir que tu dégages définitivement de mon horizon. Je ne suis pas une agence de renseignement sans contrepartie de ton pays et je ne compte pas le devenir au moins dans cette vie-là. Compris ? »
Mais sa carrière promise chez Sukkhoï ?
Elle n’a rien compris : il en a assez fait pour prendre désormais une retraite-anticipée et faire dans les « petits-bateaux » !
Sur ce, Gustave entre à l’appel du ton des voix qui montent… le « son du canon » : un réflexe de militaire.
Mettant fin à l’entrevue.
« Merci Gustave ! Je ne m’en sortais pas avec cette sangsue. Et en plus, elle se prend pour une Mata-Hari incontournable pour m’avoir emmené une seule fois en Russie. Vous me voyez escorté là-bas avec cet « engin » ? »
Ah, les « grosses », il y en a qui aime… « L’amirale Caroline était d’ailleurs bien en chair quand je l’ai connue… »
Décidément, on aura tout entendu dans ces locaux…
La si « gracile-Caroline »…

Pendant ce temps-là, alors que Florence semble trouver un équilibre « serein » à sa nouvelle activité de « réhabilitation » de logements « autofinancée » par Paul (plus un lotissement commercial qu’elle décrochera un peu plus tard), la campagne électorale continue à battre son plein avec son déluge de scandales déversé sur le dos du candidat « Fillette », sûr de lui pour une élection « imperdable », il en est certain comme tout son entourage. Il n’y a vraiment plus que « De Castrat » qui doute pour avoir un peu l’impression de jouer « contre » le groupe Bilderberg (et d’autres) qu’il préside encore.
Les grandes manœuvres de la clique qui porte « Makarond » commence à porter ses fruits : lui est « en ordre de marche », comptes, discours et emploi-du-temps « au carré ».
En douce, les « trolls » du « micro-markéting » font leur buzz-ciblé, sans que personne ne s’alarme.
On se prépare pour le sprint final entre les 11 candidats. « Peluche » multiplie les meetings parvenant même à « se dédoubler » : présent physiquement à Dijon (Côte-d’Or), il sera virtuellement à Nancy (Lorraine), Nantes (Loire-Atlantique), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Grenoble (Isère), Montpellier (Hérault) et Le Port (la Réunion) dans la même soirée.
Une technique qu’il a déjà utilisée, un peu améliorée, en février pour un double meeting à Lyon (Rhône) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
À proprement parler, il ne s’agit pas d’hologrammes comme tout le monde le rapporte. Il aura été bien présent à sept endroits différents grâce à… une illusion d’optique, découverte pour la première fois il y a un siècle et demie par un physicien italien. Depuis le XIXème, cet effet visuel est appelé « fantôme de Pepper », du nom d’Henry Pepper, le scientifique britannique qui l’a popularisé.
Une technique d’illusion d’optique utilisée dans les représentations scéniques (théâtre, concerts, meetings), les châteaux hantés et dans certains tours de magie.
Pour que l’illusion fonctionne, il faut que le spectateur puisse voir à l’intérieur de la pièce principale, mais pas dans la pièce cachée (aussi appelée « blue room »).
La « pièce cachée » doit être une image identique, comme un reflet dans un miroir, de la pièce principale, de sorte que l’image de la pièce principale et celle de la pièce cachée se correspondent. Et il suffit de superposer l’image et son reflet. Cette façon de faire est utile si on souhaite faire croire à l’apparition ou la disparition d’objets. Cette illusion peut aussi être utilisée pour faire en sorte que la personne ou l’objet reflété dans le miroir semble se fondre dans un autre qui se trouve derrière la vitre et vice-versa. C’est le principe utilisé dans l’effet dans le film de James Bond « Les diamants sont éternels ».
Pour cela, la « pièce cachée » doit être de préférence peinte en noir, avec seulement quelques objets de couleur claire à l’intérieur. Dans ce cas, quand la lumière est projetée dans la pièce, seuls les objets clairs reflètent la lumière et apparaissent comme des images fantomatiques translucides superposées à la pièce visible…

Jusqu’à ce que les cinq premiers candidats dans les sondages de l’élection présidentielle soient invités à débattre en direct sur TF1 et LCI, ainsi que sur France 24 (en français et traduit en arabe et en anglais). D’une durée d’un peu plus de 3 heures, après une introduction dans laquelle les candidats ont défini le président qu’ils seront, le débat est divisé en trois thèmes : le modèle de société (comprenant des questions, entre autres, sur les institutions, la sécurité, l’immigration, l’identité et l’écologie), le modèle économique (le travail, le commerce international, la protection sociale et la fiscalité) et enfin la place de la France dans le monde (la géopolitique, l’Europe, le terrorisme ou encore les frontières). Les cinq candidats auront eu 2 min pour répondre à chaque question ; au bout de 1 min 30 s, leurs adversaires auront toutefois pu les interpeller.
Il sera suivi d’un autre débat, celui du 4 avril 2017 entre candidats « mineurs ».
Il devait s’en faire un troisième le 20 avril 2017.
Mais « Peluche » et « Makarond » ont indiqué, à la suite du premier débat télévisé du 20 mars 2017 qu’ils ne voyaient pas d’utilité dans l’organisation d’un débat « de dernière minute » avec les 11 candidats à l’élection, remettant en cause leur participation à ce troisième débat : trop de « cibles » à « disruper » à la fois.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel aura également exprimé des réserves quant à la date choisie par France Télévisions. En effet, elle serait trop proche de la période de réserve de 24 heures qui précède la date du premier tour de l’élection au cours duquel les candidats et leurs soutiens ont l’obligation de ne pas s’exprimer dans les médias. Un candidat qui aurait été mis en cause au cours du débat organisé par France Télévisions n’aurait pas eu le temps nécessaire pour répondre aux accusations ou aux polémiques dont il aurait fait l’objet. La chaîne a indiqué qu’elle s’engageait à offrir un droit de réponse sur ses antennes à tout candidat mis en cause le lendemain du débat.
Le 5 avril 2017, France 2 annonce qu’elle renonce finalement à organiser ce débat préférant proposer à chacun des onze candidats une série d’entretiens de quinze minutes face à « Léa Sal-âmée » et « Poux-Jade-As », qui sont diffusés à la même date du 20 avril.
De toute façon, si les sondages montrent bien les doutes des électeurs – qui finalement ne se déplaceront pas, pour presque un sur deux, à l’échéance prévue – les dés sont déjà jetés et ils roulent.

L’Histoire retiendra rétrospectivement, qu’on pouvait dire que depuis le débat des candidats à la primaire de la droite et du centre, où de façon subliminale « Fillette » aura politiquement « tué-le-père », l’ex-président « Krasosky » et encore président du parti à ce moment-là (avec son « imagine-t-on le général de Gaulle mis en examen » à son adresse en référence aux nombreuses affaires pénales qui poursuivent l’impétrant qui aura d’ailleurs eu du mal, à s’en indigner en direct) à balayer une resucée présentée par le journaliste « Poux-Jade-As », il se sera flingué à son tour, poursuivi lui-même par le scandale du « Pénélope-gate » bien mis en musique par la « presse-aux-ordres » depuis l’année dernière, « marchant » derrière la candidature de « Makarond » : les choses étaient alors « pliées ».
En tout cas, le maximum avait été fait pour porter ce dernier à la magistrature suprême.
Confirmation pas totalement convaincante lors du débat du 20 mars, où ils ont été plusieurs à faire un « sans-faute », mais devient manifeste à l’occasion du débat de l’entre-deux tours du 3 mai 2017 qui aura attiré près de 17 millions de téléspectateurs à l’audimat !
Même Gustave en est désormais convaincu, se rappelant la prophétie de Paul de l’automne dernier.

« Comment saviez-vous ? »
L’incroyable, l’impensable, au moins à cette époque-là, allait se produire, presque de façon insensément « obligatoire »…
Comme à son habitude, Paul esquive.
« … Et, rassurez-vous, ça va être le début de nos emmerdements, amiral, vous savez. »
Ce qui veut dire ?
« Il va vouloir nous éliminer… tous ! »
Mais non ! « Si c’est la question du pognon de la République que vous gérez, vous lui rendrez, n’est-ce pas ? »
Évidemment, quelle question ! Comment peut-il en douter ?
« En fait, nous sommes tous présumés en savoir un peu trop des « petits-secrets » de la République, notamment sur l’origine première desdits fonds. La façon dont on les a récupérés, l’usage qui en a été fait, et encore quelques arsouilleries. Si un jour on cause, c’est l’explosion internationale parce que ça va déborder sur les USA, en Angleterre et potentiellement au Moyen-Orient. Il croit avoir reçu l’ordre de nous faire taire définitivement pour mettre à l’abri toutes ces informations sensibles, alors qu’en fait on ne lui demande que de maîtriser le calendrier en attente de jours meilleurs. »
Gustave, les USA, l’UK, l’Otan, le Moyen-Orient, il s’en fout. En revanche si c’est le russe qui tire les marrons du feu, ça le dérangerait : déformation professionnelle.
On ne va pas le laisser faire tout de même, s’insurge Gustave.
« Bien sûr que non ! Première chose, on va prendre la précaution de disparaître. Pour moi, ce n’est pas compliqué, je suis censé être « évaporé » depuis l’été dernier… »
Mais tout le monde sait que Paul est revenu de son séjour dans l’océan indien.
« Moi ou un avatar de moi ? »
Qu’est-ce qu’il veut dire ?
« C’est le moment de faire vivre mes cartes de crédits et mes fausses identités avec le groupe HLM. Enfin, pas nécessairement les trois, mais Laurent. »
Laurent, c’est le seul des trois à être « indo-européen ». Henri est black de peau avec des cheveux blonds pas très discret pour des filatures et Marion est de type asiatique, râblais…
« Ils sont en couverture de « sphère de sécurité » autour de votre épouse et Charlotte peut les mobiliser pour ses propres besoins à n’importe quel moment. »
On peut mobiliser le groupe ADN pour les remplacer : ce ne sont pas des naines, les trois « gamines ».
« Huyck continue de patauger avec la version 2.0. On va lui donner du fil à retordre avec ses « Z » en lui inventant des « F », « F » pour « furtif ». N’oublions pas que les agences américaines disposent du « BBR 1.0 » et que depuis le temps, ils ont appris à s’en servir. »
Plusieurs tentatives d’attentat auront été déjouées depuis le début de l’année : manifestement ils collaborent avec les services de sécurité français, alors qu’aux USA, ils ont du mal à faire face aux mêmes menaces avec le FBI…

En revanche, plus tard, ce ne sera plus le cas… Quelques « Z », des « roses » (les utilisateurs de réseaux cryptés, identifiés) et des « oranges » (les mêmes mais fichés « S » par la DGSI ou l’antiterrorisme) qui disparaissent des écrans radars du logiciel sans même appartenir jamais à aucun « groupe » du même type qui se dissout soudainement annonçant un « passage à l’acte » d’un de ses membres déclenchant une alerte relativement géo-localisée classée « rouge » dans la nouvelle version « BBR 2.0 », il y en aura quelques-unes, jusque sur les Champs-Élysées et même plus tard en rase-campagne…
C’est quoi les « F » ?
« Des « furtifs ». Comme pour les avions : on ne les repère pas, sauf de temps à autre. Autrement dit de faux « zombis » pour laisser quelques traces par épisode. Ou des « bleus » dont les traces ne se recoupent pas. Laurent nous remplacera parfaitement. Et sous ce « faux-nez », nous deux, on disparaît. Vous dans le Gers… »
Pas une planque idéale…
« … moi entre mes divers points de chute, en Normandie, aux caraïbes, dans le maquis Corse et encore dans l’océan indien… Et ça va durer jusqu’au 11 juillet. »
Pourquoi le 11 ?


(1) Cf. « Mains invisibles », chapitre XXXVIII (http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/09/chapitre-xxxviii.html) publié aux éditions I3

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