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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 15 septembre 2018

Plans d’Investissement d’Avenir

Chapitre cinquantième-deuxième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

La présidence de la République recevra le 15 juillet un épais dossier des « comptes rendus » de la gestion des fonds de la République géré par « Charlotte » ainsi que la confirmation d’un virement sur le compte du Trésor ouvert dans les livres de la Banque de France.
Un peu plus de 10 milliards d’euros…
Et on va en faire quoi ?
Très simple : Un troisième PIA (Plan d’Investissement d’Avenir), piloté par la Caisse des dépôts dont c’est aussi le métier. Il est annoncé dès la sortie de l’été mourant par le Secrétariat général pour l'investissement, situé rue de Babylone.

Entre-temps, Paul arrivé en Islande en hydravion prolongera de la même façon à la faveur de la lumière d’été jusqu’aux Caraïbes pour rejoindre « Eurydice » sa goélette. Une fois de plus, il faudra convoyer le grand voilier hors du parcours des ouragans qui balayeront les îles à plusieurs reprises à la saison d’automne, il faudra attendre une fois de plus des précisions pour lancer l’opération.
Sur place, Paul acquiert un yacht d’occasion : une superbe unité de « cabin-cruiser » trois ponts mis à la vente par la famille d’un ex-patron de réseaux mafieux opportunément défénestré quelques années plus tôt par les membres d’un gang rival. Prix d’ami. Pour un transfert par le cap Bonne-espérance, à bride abattue jusqu’aux Chagos.
Des atolls complètement perdus et désolés au milieu de rien. Sans aucun intérêt.
Le yacht sera stationné à Diego-Garcia et tout le monde rentre en avion pour diverses destinations…
Et Paul repartira pour récupérer son hydravion resté aux Antilles et rentrer en Normandie, puis au Kremlin-Bicêtre, sur convocation de Gustave : on s’impatiente de l’entendre sur l’origine de ces fonds.
« Pas question que j’y aille. Tout est déjà dans le dossier d’Anjo. »
Il a beau fouiller dans ses souvenirs, il ne se souvient plus de cet épisode-là. En revanche, il a « une suite ». Si c’est un piège, il saura l’éviter et finit par accepter. Mais accompagné d’Anjo si ça doit devenir « technique » et sous une fausse identité, celle de Ludwig Clément, banquier suisse… armé d’un costard trois-pièces à fine rayures du meilleur effet, et d’un léger accent anglais qui sied aux « meilleurs financiers » de la place.
Ils seront reçus par le secrétaire général du premier ministre et le futur secrétaire général pour l’investissement.

Deux choses les intéressent : l’origine des fonds et la façon dont ils ont été recyclés sans faire de vague, ni même le moindre scandale douteux.
Un impératif venu du « château », qui ne se discute même pas. Et comme les deux quidams ne savent rien des manœuvres d’antan, il s’agit de les déniaiser.
« Ah, sur l’origine des fonds, je reste incompétent » se défausse Anjo. « Je n’ai fait que gérer, sur indication de « Charlotte », les fonds dont je disposais comme il me l’a indiqué, à savoir souscrire aux emprunts émis par l’agence France-Trésor et de liquider les attributions aux mieux pour souscrire au suivantes. »
« Charlotte », c’est qui et pourquoi il n’est pas là ?
« Demandez donc à Monsieur Clément, ici présent. Il peut peut-être vous éclairer. »
« Well… je suis effectivement le gérant officiel des intérêts de « Charlotte ». Mais je vous avoue que notre ami Anjo Pisuerga a très bien travaillé sur la dernière partie des fonds qui vous auront été restitués en juillet.
So… en revanche je peux vous dire ce qui m’a été rapporté par « Charlotte » lui-même quant à l’origine de ses fonds. Et il n’est pas disponible pour être perdu quelle que part sur un des océans du globe… »
Bien admettons. Ils écoutent.

« Well, si j’ai bien compris, fin 2009, « Charlotte » récupère en Angleterre, auprès de Miss Lady Thornner, membre des Lloyds qui gère ces fonds dans un trust ouvert par un français, quelques 35 milliards de dollars. En fait, il y en aura eu 36 versés successivement par le Koweït, en trois versements. Le premier directement en billets de banque déposé à Luzerne en présence d’un ministre de la confédération helvétique, sur un compte numéroté, par le président de la République de l’époque, arrivé en avion du Glam après une visite sur les théâtres d’opération de l’opération « tempête du désert ». »
Les types n’en croient par leurs oreilles.
« C’est pourtant totalement officiel. Le ministre des affaires étrangères de l’époque l’aura acté et aura remercié l’émir koweïti. [1] Ça représentait environ 5,17 milliards de francs, soit 788.400 euros. À l’époque, la loi de finances parlait d’un surcoût au budget de l’ordre de 12 milliards de francs et il avait été demandé de faire des économies à travers tous les ministères pour éviter de lever un « impôt-guerre » sur les contribuables de votre pays. »
Plus tard, la loi de finances 1992 en restera à un surcoût de l’ordre de 10 milliards de francs.
« Mais l’ancien ministre des armées, devenu actuellement ministre des affaires étrangères, ainsi que tous les ministres de finances questionnés par les députés et sénateurs depuis sur ces comptes, sont toujours restés extrêmement vagues… »

Ok. 1 milliard de dollar. Et le reste ?
« 7 milliards supplémentaires ont été versés par voie de virement sur le même compte numéroté suisse, dont on a pu imaginer qu’il l’était au nom du pays, ont été versé par l’émir depuis la même banque suisse où il cantonnait 284 milliards d’avoirs.
La guerre aura coûté 620 milliards de dollars aux alliés dont 84 auront été payés cash en remboursement de frais d’opération [2]. Et la France en aura reçu 7 milliards plus 1, celui en billets de banque. Dans ces 620 milliards, il faut compter les dégâts, mais tout autant le coût de l’extinction des incendies de puits de pétrole. 950 millions pour les opérations au sol et 22 milliards pour l’utilisation d’un brevet volé par le ministre français de l’industrie du moment, à son inventeur, Monsieur Joseph Ferrayé. [3]. Un plus 7, plus 22, ça nous faisait 38 milliards de dollars, soit quelques 29,959 milliards d’euros, duquel il convient de retirer environ 2 milliards de dollars, chacun le sien, au titre des commissions des initiateurs de ces opérations au sein du gouvernement et acheter ainsi leur silence. »
36 donc ?
« Ou précisément 28,382 milliards d’euros, moins quelques frais d’actes, semble-t-il.
Ces fonds ont ensuite été basculés dans le trust britannique « Solutré-Jarnac » géré par Lady Thornner. Avec pour mission assignée à celle-ci de souscrire aux emprunts de la Bundesbank émis pour financer la réunification des deux Allemagne qui est intervenu juste avant, l’époque de la « chute du mur ». L’Allemagne servait alors des taux de base de 5 % sur le 10 ans, un peu plus avec des maturités plus longues.
Vous faites les comptes, même à 5 %, on aurait dû retrouver quelques 46,964 milliards d’euros, sauf que ça ne s’est pas passé totalement comme ça. »
C’est-à-dire ?

« Les coupons échus ont été réinvestis pour partie en SCPI, directement en foncier et en SCI avec des associés fantaisistes qui n’ont jamais rien décaissé, et ce depuis la banque anglaise dite d’investissement de recherche et de développement, notamment en Europe de l’est. »
La BIRD du consultant de tous les quinquennats successifs, ami et « sherpa » du président « Thiermirent » ?
« Exactly. Il y aura même mis une partie de ses gains sur cette opération-là. Ce qui explique les fastes du siège social de cet établissement financier, toujours pas côté. Ceci dit, l’émir s’est fait escroqué, par sa propre famille, d’un deuxième paiement de 22 milliards et il a fallu les lui rembourser. 7 milliards de dollar qui n’avait plus la même valeur et 15 milliards prêtés par le Trésor américain sur fonds secret, via une de ses agences. La NSA croit-on savoir. 15 milliards qui sont restés une dette du pays jusqu’à l’élection de Monsieur Krasosky. Et si j’ai bien compris les explications de « Charlotte », c’est lui qui est choisi un peu par hasard, cornaqué par la CIA qui lui ont procuré les fichiers Promis encore actifs à l’époque, qui sest chargé de récupérer ces fonds.
Dans la comptabilité du trust anglais, naturellement, les valeurs sont inscrites à « valeur historique », sans réévaluation. Il reste donc 35 milliards d’euro disponible.
Je ne sais pas qui a eu l’idée de les affecter au premier PIA de Monsieur Krasosky, mais souvenez-vous, à peine élu, il initie un grand-plan de « relance de 26 milliards d’euros », avec un ministre-dédié à « la relance ».
Puis, après la crise économique, il lance son « Grand-emprunt » en décembre 2009 (Loi de finances rectificative de mars 2010) destiné « à financer un plan d’investissement d’avenir » le PIA-1 qu’il présente de la façon suivante à la presse : 13 milliards de remboursements attendus des banques au moment de l’effort de refinancement du début d’année. Une petite moitié du plan à 26 milliards… »
En réalité, ça correspond aux 15 milliards de dollars avancés par les fonds secrets des agences états-uniennes « Vérifiez donc les taux de change »
Ils n’y manqueront pas…
« Plus de 10 milliards de rachat de papiers arrivés à échéance effectué sur les marchés par l’Agence France-Trésor, depuis quelques semaines. »
Les queues de l’emprunt dit « de relance » de l’année précédente.
« Et ce n’est donc plus que 11 à 12 milliards à emprunter directement sur la place. »
Bon oui et alors ? Tout cela est correct…

« Well, attendez, Monsieur le secrétaire général, vous ne savez pas plus compter que la plupart des gens de ce pays. J’emprunte 35 pour payer immédiatement 10 (arrivés à échéance), j’encaisse 13 sur les 26 empruntés du plan de relance-foirée de « Dévide-gens » – là, je ne sais pas comment, puisque c’est de l’argent dû aux banquiers s’il a été emprunté, et pas l’inverse – et je rajoute 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard sur les marchés… qui correspondent aux valeurs historiques des achats de pierre. C’était quand même très innovateur en soi de mélanger des choux avec des carottes, des débits avec des crédits, non ? »
Et puis le détail diabolique qui n’avait attiré l’attention de personne, il prétendait qu’il s’agissait d’un effort de seulement 7 milliards sur deux ans : « Vous expliquez comment 7 milliards sur 2 ans hors des taux d’intérêt de 15 % l’an, alors que les marchés étaient substantiellement 5 fois moins chers ?
Ceci dit, on a bien 7 milliards d’euro en caisse, 15 milliards de dollars remboursés aux américains et un paquet d’immeubles invendable sur les bras. »
Mais comment les américains ont reçu leur argent sans qu’il n’y ait de trace en comptabilité publique ?
« Assez simplement. D’abord ces fonds koweïtiens ne sont jamais rentrés dans les comptes publics, ensuite, il a suffi à « Charlotte » de créer quelques sociétés à capital variable. Ils souscrivent des parts pour 1.000 euros, on réduit le capital social à sa valeur initiale en « sortant » le second associé fondateur et ils font une transmission universelle de patrimoine sans même le moindre droit d’enregistrement. »
D’ailleurs, il en a été fait autant avec les autres avoirs, ce qui a permis au Président Landau de reprendre le flambeau en décembre 2013, année où il lance le « PIA-2 » de 12 milliards d’euros, quand les queues de valeurs mobilières sont arrivées à échéance.
« J’imagine que le Président Makarond aura été au courant, puisqu’il était ministre des finances à cette époque-là après avoir été le conseiller économique de Monsieur Landau. »
Das ist ganz klar.
En septembre 2015, il annonce encore un « PIA-3 », doté de 10 milliards d’euros.
En fait il s’agit des « queues » les fameux « 11 à 12 milliards mobilisés un peu plus tard » qui ont eu le temps de « faire des petits » depuis 2010.

« Depuis, les foncières ont été liquidées par l’agence « France-patrimoine » avec le même système de réunion de toutes les parts en une seule main, les « minoritaires » ayant vu leurs participations être consignées à la caisse des dépôts et « Charlotte » s’est même payé le luxe d’aller récupérer à Hong-Kong les fonds de l’ancien ministre de l’industrie [4]. Il avait acheté de l’or et se faisait fort de lever 2 milliards dans une « tournée-chinoise » en liquidant ses lingots achetés pour deux fois moins en 1992. Vous faites les comptes : vous disposez bien de 56,3 milliards et « Charlotte » vient de vous restituer ce qui servait à abaisser les taux d’emprunt du pays. »
Qui sont ces « minoritaires » ?
« Well… De ce que j’en ai compris, dans un premier temps, il s’agissait pour le président Thiermirent de démontrer que les institutions de la Cinquième République étaient pourries. Et puis nous pensons qu’il s’est pris à ce jeu-là. Il aura cherché à corrompre des épouses, des enfants, la famille de quelques personnages publics en « volant » leur identité. De façon à faire pression le moment voulu sur des personnes qui ne savaient rien de ce qui se tramait dans leur dos. Vous vous souvenez des comptes japonais du Président « Rackchi » ? C’est de la même veine…. Mais le premier est mort, le second a été blanchi, avec peine, il faut le dire, et plus personne n’a pris le relai, semble-t-il ».
Dossier clos alors ?
« Clos, je ne saurai dire. Mais notez que « Charlotte » aura assuré le service après-vente avec loyauté et que vous pourriez très bien en rajouter dans la mesure où personne ne sait vraiment compter dans ce pays. Pas comme chez nous où un franc – suisse – reste un franc – suisse. »
Le trait d’humour huguenot indispensable…


2) Cf. « Extrait du New-York Times » disponible sur internet (https://www.nytimes.com/1992/09/08/world/gulf-war-s-cost-to-arabs-estimated-at-620-billion.html)
(3) Cf. « L’émission censurée » (https://www.youtube.com/watch?v=n7L-BrTdgUo)
(4) Cf. «Mains invisibles », chapitres « A l’assaut des comptes de DLK », XXVII.1 et XXVIII.2 (http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/08/chapitre-xxviii1.html) publiés aux éditions I3

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