Je n’en reviens pas moi-même…
C’est « mon gardien » qui m’a
averti récemment : Nous avons du mal à nous joindre, l’un et l’autre en
perpétuels déplacements, toujours « à la bourre » ou indisponibles,
et puis… nous n’avons pas grand-chose à nous dire, puisqu’entre nous, tout ou presque
a déjà été dit : C’est comme ça les vieilles amitiés complices.
Souvenez-vous, en juillet
il avait lancé dans mon dos une « cagnotte » sur Paypal (https://paypal.me/pools/campaign/109565174067154114).
Probablement les effets d’un « coup de chaud » d’avoir abusé de
chopines de « Picon-bière » (avec « cubes de glace », ça
fait mousser et ça rafraîchit la bibine) en pleine canicule, imagine-je.
Le jour même où j’en faisais l’annonce sur ce
blog, un premier souscripteur !
Et pas que pour « des roupies de
sansonnets »…
Et puis plus rien : Normal, on est en
été, on sirote sur les plages, on ne se plonge pas devant son écran mais plutôt
dans la piscine du club (ou dans la grande-bleue).
Et voilà qu’après la rentrée, deux nouvelles
souscriptions et là encore, avec des nombres à trois chiffres !
Figurez-vous que ça me touche au plus profond… !
Au premier abord, c’est une escroquerie qui
doit financer la création d’une boutique « d’édition à la demande »
ouverte au plus grand nombre d’auteurs « hors système ».
Pas compliqué : Une imprimante laser un
peu costaud, une imprimante couleur pour les couvertures, une plastifieuse pour
protéger les couvertures, une encolleuse et une grosse agrafeuse, plus un local
dédié, de préférence en rez-de-chaussée pour recevoir les cartons de ramettes (parce
que les cartons de ramettes c’est lourd et ça prend de la place…), les cartouches
d’encre et le tour est joué.
Sauf que derrière, il faut diffuser,
promouvoir, mettre en avant, livrer : Tout un métier qui s’adresse à des « grossistes »,
voire directement à des réseaux de détaillants, ou bien se servir des réseaux
sociaux et pros existants et des boutiques de vente en ligne pour éditer à la
demande et envoyer par la poste : Une blinde, la poste.
Je me suis dit que ça existait probablement
déjà : Pourquoi réinventer le fil à couper le beurre quand il existe « sur
étagère » ?
Et ça existe, effectivement : Un nantais
m’a proposé de prendre en charge « l’intendance » sans que je ne lui
demande rien, sauf la couverture « spécifique » (qu’il facture).
Pas de souci.
La couverture « d’Opération Juliette
Siéra » sera donc probablement celle-là :
En mieux, et avec le nom de l’éditeur (Book
Envol) naturellement…
Quant à la page 4 de couverture, elle devrait
ressembler à ça :
Avec les mentions légales en sus et bas de
page…
Imaginez donc que je me suis fait traiter de
tous les noms par « mon gardien », torpillant, selon lui, son
initiative !
Pas du tout, pas du tout : Le premier
donateur, il veut juste quelques exemplaires à son usage personnel.
Il aura même la dédicace « 001 » :
Une promesse.
Et un Lonzu (corsu, cela va sans dire).
J’irai lui chercher ça, parce que sans la
démarche de ces deux zigotos-là, je n’aurai jamais pensé à « éditer »,
même sur Amazon.com !
Mais là, coincé, il faut bien répondre à la
demande.
Les suivants, un exemplaire avec des
dédicaces dans l’ordre des numérotations d’arrivée des souscriptions (First-In ;
First-Out : FIFO), parce que « c’est parti » !
Les Lonzu… on verra…
Et du coup, comme je vous l’ai indiqué
dimanche dernier, je me suis mis à « mettre de l’ordre » dans « Les
histoires d’en rire », en vue de vous en faire quelques pavés à trouver en
ligne (un jour ou l’autre).
La matrice fait 2.500 pages !
La « saison I » fait déjà 145 pages
et finira probablement autour de 200 pages au format KDP.
Bref, comme je vous le disais l’autre jour (
), j’en ai pour plusieurs mois de travail.
Parce que j’imagine de faire trois
compléments : Les histoires « Ummistes » dont était friand « L’Ami-Râle »,
la « Macagna » (l’humour Corsu d’autodérision insulaire) et
probablement « Aux Plaisirs du Palais » (qui vous narre les derniers passages
de pouvoirs à l’Élysée, comme si vous y étiez…).
Ça et les désormais neuf romans déjà en
ligne, y’a de quoi faire.
Et au bout du bout, avec un tel panel, on peut
alors imaginez de faire la promotion des « Éditions I-Cube » dans la
plupart des « salons du livre » : C’est mieux qu’avec un seul
ouvrage à présenter, trouve-je.
De là à accueillir d’autres auteurs, j’en adore
déjà la perspective…
En somme, je prépare ma retraite.
Franchement, je ne me vois pas « ne rien
faire » quand je serai usé par les ans.
Bon, ça durera forcément moins que les
contributions directes, naturellement, mais au moins je ne m’emmerderai m’escagasserai
pas à faire des ronds dans l’eau ou la tournée des bars pour compenser…
Bien à vous toutes et tous !
I3
PS : Notez qu’éditer ne vous oblige pas
à acheter.
Les ouvrages en question restent gratuitement
en ligne pour consultation (pour les exploitations cinématographiques,
télévisuels et autres dérivés, me consulter impérativement et préalablement,
SVP : infreequentable@gmail.com),
au moins tant que ça restera possible.
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