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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 19 septembre 2018

Vive polémique : L’arabe à l’école !

Et alors, où est le drame ?
 
Je reviens sur le drame de la semaine dernière, quand dans le JDD, le ministre de « Les Ducs-à-Sion » s’était dit favorable au développement de l’apprentissage de l’arabe, suite à la remise d’un rapport de l’Institut-Montaigne sur le sujet. Une déclaration immédiatement vivement critiquée par les « petits-fafs » du pays et déformée par certains élus d’extrême droâte et même de droâte « Républicaine-démocrate ».
Laissez-moi donc en rire : En « Gauloisie-bachelière » seulement 11.200 élèves du secondaire (sur près de 5 millions) ont suivi des cours d'arabe en 2017-2018 dans le cadre de l’enseignement des langues vivantes, selon le ministère sois même.
Alors, tempête dans un verre d’eau ?
 
Je rappelle au passage que les épreuves de LV1, 2 et autres aux bacs général et technique rassemblent 58 langues-vivantes, dont : L’Allemand, l’Anglais, l’Arabe, le Chinois, l’Espagnol, le Grec moderne (différent du grec ancien), l’Hébreu, l’Italien, le Japonais, le Portugais, le Russe, l’Albanais, l’Amharique, l’Arménien, le Bambara, le Berbère (chleuh, kabyle ou rifain), le Bulgare, le Cambodgien, le Coréen, le Croate, l’Estonien, le Finnois, l’Haoussa, l’Hindi, le Hongrois, l’Indonésien-Malais, le Laotien, le Lituanien, le Macédonien, le Malgache, le Norvégien, le Persan, le Peul, le Roumain, le Serbe, le Slovaque, le Slovène, le Suédois, le Swahili, le Tamoul, le Tchèque, le Turc et le Vietnamien.
Plus quelques « idiomes-locaux » comme le Basque et l’Occitan-Langue d’Oc.
Vous aurez noté la scandaleuse absence du Batave, du Danois, du Polonais, du Corse et du Breton : C’est sur option et seulement quand les académies sont capables de rassembler des jurys « assermentés »…
L’Arabe, c’est depuis des années et des années et jusque-là…
 
Jusque-là, en fait, c’est la seule langue officielle qui fait polémique : On se souvient encore – pour les nés de la dernière pluie – qu’en 2016, « Nagea-Va-l’eau-Belle-qui-sème » avait eu à se dépêtrer de toutes les intox, hoax, fakes-news et fantasmes liés à la simple remise à jour des ELCO (Enseignement de langue et de culture d’origine). Elle avait même eu à démentir une fausse circulaire incitant les maires à mettre en place des cours d’arabe.
Détail amusant, si tant est qu’on ait envie d’en rigoler, la ministre avait alors eu maille à partir avec « Pruneau-la-Mer », alors candidat à la primaire de la droite et qui avait avalé tout rond l’intox, sauce « Najat Vallaud-Belkacem veut forcer les enfants à apprendre l’arabe » !
Quand on est né kon, on le reste : Il n’y a toujours pas de vaccin contre…
En vous rappelant que le même est désormais membre flingueur-fiscal en chef de l’actuel gouvernement et s’est pris pour mission de désamorcer tous les fantasmes nés des préconisations de l’Institut Montaigne et des déclarations de son collègue ministre : J’adore ces retournements de veste !
J’attends le jour du pantalon…
Ou comme en disait un autre « les kons ça ose tout. C’est même comme ça qu’on les reconnaît ! »
 
Durant plus de trois jours, le ministre a alors fait l’objet de vives critiques d’élus de droite et d’extrême droite et puis, tout d’un coup plus rien…
Non mais « allo quoi ? C’est quoi le problème » ?
En fait, l’Institut Montaigne proposait de « relancer l’apprentissage de la langue arabe » pour lutter contre l’islamisme.
Pas idiot quand on sait que les enfants arabophone de langue maternelle apprennent en fait aux cours du soir la langue de leurs parents dans les mosquées (ou ailleurs) en déchiffrant… le Coran.
Évidemment, pas dans les « ékoles-feujs » ni chez les « papistes ».
Mais elle, l’arabe… ce n’est pas leur « truc ».
Et quand cet enseignement est dispensé ailleurs, il n’y a pas grand-chose d’autre pour se familiariser avec la langue.
Aussi, « Jean-Mi-Blanc-Cœur » s’est attiré immanquablement les foudres de députés « Air-Haine » (Rassemblement national) et LR (Les Républicains-Démocrates) : Ils ont vraiment un problème, ceux-là !
 
Accusé de vouloir faire « entrer » l’islamisme « dans l’Éducation nationale » et de promouvoir une « idéologie de soumission », le ministre a alors vivement réagi ce mercredi à ces attaques.
Explication de certains : Cette polémique stérile et inutile autour de l’apprentissage de la langue arabe à l’école traduit « les tensions » et « les peurs » de notre société actuelle, favorisées par une « récupération politique ».
Car, contrairement à ce que l’on peut penser, l’agrégation de l’arabe « classique » a été créée il y a un certain nombre d’années puisque seules quatre langues l’ont précédé. Instituée dès 1905, cette distinction intervient bien avant celle accordée au russe en 1947, au portugais en 1973, à l’hébreu en 1977, au polonais en 1978, au Japonais en 1984 ou au chinois bien plus récemment encore. Elle a été instituée après l’allemand et l’anglais puis l’espagnol et l’Italien. À l’époque, on considérait cette langue, fort littéraire et philosophique, comme une grande langue de civilisation.
 
En 1985, le ministre de l’époque, « Le Ché » (Jean-Pierre Chevènement-le-ressuscité ») qui peut difficilement être taxé de « communautariste » avait envisagé de créer des lycées franco-maghrébins. Il proposait de créer des établissements expérimentaux reposant sur des accords bilatéraux avec les pays concernés, dont le modèle existait déjà, à savoir le lycée franco-allemand de Buc dans les Yvelines. Cette proposition, qui n’a jamais vu le jour pour cause de changement de majorité politique, n’avait pas vraiment suscité de bronca particulière.
On peut noter aussi comme on vient de le faire l’épisode similaire  de mai 2016, la ministre de ayant suscité une vive polémique en proposant de requalifier les enseignements de langue et de culture d’origine (ELCO). Elle souhaitait seulement limiter l’influence des associations communautaires. Et elle s’était fait alpaguer à l’époque par plusieurs élus, notamment par la députée LRD Annie Genevard, qui dénonçait l’introduction d’une langue communautaire.
 
En réalité, cela fait longtemps qu’on a délaissé et externalisé l’enseignement de cette langue qu’on cantonne à une « langue d’origine ». Or, il faut la considérer comme une langue d’apport. Son enseignement s’adresse à tout le monde. Cela me semble particulièrement absurde de le voir comme un moyen favoriser le communautarisme, car c’est exactement le contraire !
Cette nouvelle polémique s’expliquerait également par la tournure employée dans le rapport de l’Institut Montaigne : L’institut propose de « relancer l’apprentissage de la langue arabe » pour lutter contre le fondamentalisme islamiste et l’argument a été repris par le ministre. On ne favorise pas l’enseignement de l’arabe pour des raisons culturelles et intellectuelles mais pour lutter contre une peur et ça, c’est un fait nouveau…
Une ânerie en barre, même. C’est comme si on enseignait le Gauloisien dans les lycées exotiques pour que les chères têtes blondes natives deviennent konnes à souhait (et sales par dessus le marché)
Enseigner l’arabe, selon la même logique, ce serait faire des petits-islamistes à la chaîne, l’anglais les ferait conduire à contre-sens sur les routes du continent, l’allemand les rendrait nazillons, le polonais alcooliques, le chinois communistes, le tibétain moines-bouddhistes, le russe activistes anti-espion et l’éthiopien rachitiques-mal-nourris.
Logique !
Mais le symptôme le plus éloquent et spectaculaire du rejet ou de l’amusement idiot que suscite la langue arabe en « Gauloisie-des-Lumières » apparaît à chaque fois qu’il est question de l’introduire à l’ékole.
Après que le ministre s’est dit favorable à un apprentissage de l’arabe à l’école et dit de cette langue qu’elle était « importante », comme l’aura rappelé « D’Jack-Langue », lui aussi ex-ministre des « chères-têtes-blondes » et passé par la présidence de l’Institut du Monde Arabe, il s’est immédiatement confronté aux déclarations d'élues et élus de droite en go fast sur l’autoroute de la désinformation et a été contraint d’asséner que non, l'arabe n'allait pas « être obligatoire à l'école primaire » et que si, si, il « aime la France ».
Un vrai patriote, quoi !
(Patriote : Qui aime son pays ; Nationaliste : Qui n’aime pas la patrie d’autrui…)
Réaction absurde : C’est hors sujet !
 
Je reviens dessus pour mettre les choses au clair. Mon « Gardien » m’avait entraîné à une époque reculée dans le Conseil d’Administration d’une association-reconnue d’utilité publique, qui faisait « crèche » (notre domaine de compétence du moment) ET centre social. Un « truc » tourné vers la femme (j’adore les femmes) et la famille.
Une des activités d’un centre social (qui vise à créer des liens sociaux et sociétaux dans les quartiers : Mission d’utilité publique d’intégration et mixage culturelle, anti-ghetto en somme), c’est de réunir des professeurs bénévoles à mettre face à des « apprenants » : Les Ateliers Socio-Linguistiques.
Tous le font, c’est même le B.A-BA, tel qu’il n’y a même pas de subvention publique pour enseigner le minimum de « Francilien-natif ». Mais ça permet à un réfugié américain, vietnamien, laotien, Indien, peu importe mais souvent des ecclésiastiques-papistes, de maîtriser sa langue de travail sur le territoire.
Avec naturellement plusieurs niveaux, de l’analphabète au niveau collège.
Et ce sont les mêmes, voire des autochtones qui, préparant une future mutation dans un pays d’Europe, demandaient des cours d’initiation à l’Italien, l’Espagnol, le Portugais, voire de l’Arabe quand ils partaient au Maghreb…
Évidemment, les mères de gamins d’origine sud-méditerranée remplissaient les classes de franciliens pour elles-mêmes se désolant de ne pas comprendre les devoirs des gamins rentrant de l’ékole de la « Res-Publica » et d’Arabe pour leur nichée, désolées de ne pas parvenir à structurer l’emploi de la langue du foyer le soir…
C’était soit le « centre-social », soit les imams ou simili-imams qui s’en occupaient autour des communautés arabophones et des mosquées locales.
Mosquées-locales = barbus = lecture unique du Coran.
Et même pour ces mères de famille, il y a mieux qu’un livre religieux…
Pour des populations qui avaient fuis les « barbus-islamistes » et prosélytes depuis la Syrie, l’Irak, l’Iran, la Libye, le Yémen, c’était le comble !
 
Alors c’est quoi ce délire politico-politique ?
De la récupération : On fait le lit des « racistes-xénophobes » en appuyant à la première occasion sur les « peurs de l’autre » (bien un truc de « Nationaliste », contra les « Patriotes »).
Euh… moi, je n’ai pas d’opinion particulière sur le sujet sinon de me gausser des « retournements de veste » (en attendant ceux des pantalons) et des « faux-nez » qu’on nous sert, mais si l’arabe pose problème, il faudrait aussi envisager le cas de l’Hébreu, de l’Espagnol, du Portugais, de l’Italien, du Polonais, du Russe, le Chinois non ?
Tous ont été des réfugiés à une époque ou à une autre de l’Histoire de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal)…
Et puis quand on en sera à ne plus enseigner l’Allemand ou l’Anglais (avec l’invasion prévisible des « Brexiteurs-repentis »), on va finir par se retrouver le kul entre deux chaises à ne garder que l’enseignement du Tamoul ou du Japonais, sans pour autant avoir les élèves en face.
Ce serait vraiment trop drôle, finalement : Sûr qu’à force, mes descendants finiront tellement étriqués du neurone qu’ils voteront tous pour un dictateur quelconque qui aura refait le monde à force de les pousser hors du territoire.
Vive le peuple… épuré et acculturé !

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