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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 5 septembre 2018

Menace d’effacement

Chapitre quarantième-septième

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Les législatives ? Un vrai raz-de-marée, finalement. Partis de rien, les députés de la majorité présidentielle ont certes été « pré-adoubés » à l’occasion de leur engagement lors de la présidentielle. L’argent coulait à flot pour soutenir le mouvement et la campagne du temps de la présidentielle. En revanche, il n’y en a plus pour les législatives. C’était prévu.
C’est pour cette raison qu’ils ont été sélectionnés : non seulement chacun devait signer un engagement quinquennal de voter les textes (et amendements) retenus par le gouvernement, il devait aussi avoir été actif lors de la campagne présidentielle, actif et utile, mais ils devaient surtout pouvoir mobiliser 30.000 euros sur fonds propres (ou en emprunt personnel).
30 K€, s’il était élu, c’est 6 mois d’indemnités parlementaires au tarif du moment. Plus des remboursements de frais, à l’époque forfaitaire, pour leurs frais de secrétariat, de permanence, de déplacements et de double-résidence…
En décembre, ils seront tous rentrés dans leurs comptes, leur affirmait-on.
Et de prendre le risque financier à titre personnel en cas d’échec à l’élection dans leur circonscription-de-parachuté…
Dans la réalité, ce n’est pas tout-à-fait comme ça que ça s’est passé… Les remboursements « forfaitaires » des élus se sont transformés en « sur justificatifs » et ont été plafonnés… Les « recettes-annexes » de la fonction ont été interdites, hors les droits d’auteur sur des bouquins à venir (s’ils avaient le temps de les fournir)…
L’indemnité parlementaire n’a pas été revalorisée et les remboursements de frais de campagne n’ont pas été à la hauteur de leurs espérances.
Parce que l’État, dans son immense générosité ne rembourse qu’environ la moitié des dépenses plafonnées, quand les comptes sont bien tenus et qu’il n’y a pas de dépassement constaté, mais de toute façon, bien plus tard…
En fait le plafond de 30 K€ est poreux, dans la mesure où chaque bulletin de vote recueilli représente aussi 0,15 € de subvention, qui vont pour partie au parti et pour partie, dans les grandes circonscriptions, au candidat finalement élu. À charge pour le parti d’aider leurs élus : c’est la règle républicaine.
Et chez les « en marche », les instances partisanes auront fait l’impasse, préférant prendre en charge les frais déjà engagés par des candidats qui ont été sommés de se retirer au dernier moment…
D’où une certaine « colère » de quelques-uns, d’autant qu’à ce moment-là, plus personne ne comprend le « jeu de pouvoir » qui porte au perchoir un écolo plusieurs fois reconverti, telle une girouette prise de folie dans les tourbillons d’une tempête… Ça râle d’autant mieux que personne n’a pensé à faire rentrer dans le calcul financier l’impact de l’impôt sur le revenu ni la CSG revalorisée…
Un an plus tard, l’engagement politique reste aussi un « engagement financier » important.

Comme prévu par Paul, Gustave suit donc de loin les premières heures du nouveau quinquennat et note la confirmation du général « Devil-Y’est » à son poste. Ça le rassure tout en l’inquiétant. Car le reste, il l’apprendra plus tard et par la bande, via sa fille restée à la tête de la Cisa qui garde le contact avec quelques « autorités » et sa belle-mère à Marciac.
Une des crises rapportée reste le budget des armées. « Devil-Y’est » veut « sanctuariser » ce qui a été obtenu de haute lutte avec « Landau ». C’est un oui de principe, mais étalé dans le temps : « Makarond » fait d’ailleurs des déclarations tonitruantes à ce sujet, qui provoquent l’inquiétude du Parlement tel qu’ils veulent entendre le Chef des armées sur les besoins des troupes.
Ce que retiendra la presse qui va bénéficier de fuites-téléguidées.
Ce qu’elle ne saura jamais, c’est que le nouveau Président veut le contrôle des opérations « Homos » et décider de lui-même des cibles prioritaires à abattre.
À la centaine partagée avec toutes les forces de l’Otan, il en rajoute six : « Charlotte », « I-Cube » son biographe clandestin, Gustave, « Haddock », son avocat maître « Rouflaquette » et « Basanix » !
Étonnement du chef d’état-major.
Des citoyens français, semble-t-il (il connaît personnellement Morthe-de-l’Argentière, un contre-amiral croit-il se souvenir, de seconde section, mais pas les cinq autres, même si les « services » ont probablement des dossiers sur eux) et il s’enquiert des motivations du président…
« C’est mon choix ! Et il est irrévocable » rajoute-t-il sur un ton qui n’admet pas moindre la contradiction.
Stupéfaction de la part du général : jamais les forces armées n’ont participé à l’élimination de citoyens français. C’est soit de la compétence de la police, soit celle de la justice, sauf, non pas en état d’urgence (le pays y est encore jusqu’à la prochaine loi antiterroriste), mais en « d’état-de-siège » ou de loi martiale décrétée en conseil des ministres.
On n’y est pas encore, lui semble-t-il…

Et de lui faire la leçon quant au fonctionnement d’un des secrets le mieux gardé du pays : « En aucun cas c’est au Président de la République de choisir les cibles à neutraliser. »
Il est pourtant constitutionnellement le chef des armées…
« Naturellement. Mais il faut d’abord et institutionnellement penser à protéger, préserver, votre fonction présidentielle. Les choix sont donc arrêtés en amont par les officiers du renseignement. Ne vous revient seulement que l’ordre politique d’exécution d’une opération déjà préparée. Et vous pouvez refuser. C’est de votre autorité... constitutionnelle. »
En fait le Président ne choisit rien quant à l’ordre de tir de la moindre munition engagée et mise à disposition des forces armées. Il décide seulement d’autoriser ou de ne pas autoriser leur emploi, y compris en matière de dissuasion nucléaire.

« Et il est de notre devoir de veiller qu’au sein des troupes aucune action entreprise ne soit pas légale. Il ne viendrait jamais à l’esprit de quiconque d’exécuter un ordre qui serait illégal. »
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi et jusque sur les plages corses, faisant ainsi allusion à la paillotte « Chez Francis », incendiée par des gendarmes sur ordre du préfet succédant à Érignac…
« Justement, « Bonne-née » a été condamné pour cet épisode « hors-la-loi ». Notre devoir et notre fonction est que cela ne puisse jamais se reproduire. »
Ce qui ne répond pas à la question quant à l’origine de cette décision.
« Général, je vais être clair avec vous. Je compte bien rendre ce pays à la fin de mon mandat dans un meilleur état qu’il n’est quand je suis arrivé à mes fonctions.
Et pour cela, je dois aussi récupérer des fonds détournés par quelque de mes prédécesseurs. Le pays a besoin d’argent, vos armées aussi si je ne m’abuse. Il nous faut par conséquent mettre la main sur ces « agents-étrangers » qui refusent de restituer ce qui appartient à la République. Vous comprenez ?
D’autant que cet argent sert à corrompre, ce qui est inadmissible ! » s’emporte-t-il.
Ça chauffe, ce jour-là : c’est que le général a toujours en tête de valider et consolider les budgets obtenus de haute-lutte sous « Landau ». Et que justement, il voit arriver gros comme une montagne que si ce remboursement définitif attendu et réclamé par le nouveau président n’est pas au rendez-vous, il fera des coupes-sèches dans les programmes des armées, c’est certain.

Ce qui est curieux, parce que s’il veut parler de l’argent de la division Daguet, le général « Devil-Y’est » croit savoir que ces fonds sont disponibles et que le Trésor s’en sert déjà depuis déjà des années comme bon il en reçoit l’instruction.
Dans l’esprit du nouvel élu et globalement, ces fonds vont servir, non pas comme d’un refinancement de la dette publique comme il a pu le vérifier et se le faire expliquer lors de son passage au ministère de l’économie et des finances, mais à financer les plans d’investissement pour l’avenir lancés par ses deux prédécesseurs qu’il compte renouveler.
« Il en reste et je lancerai également un dernier PIA avec ça. Et puis je parle des personnes encore vivantes qui sont toujours derrière toutes ces manipulations. »
Qui donc ? Il y a des polices financières bien faites pour ça et des tribunaux et parquets spécialisés qui traitent de ces matières. Ce n’est pas le rôle « constitutionnel » des armées !
« Et l’aviseur « Haddock » est sous les verrous ? Et l’agent « Charlotte » est immortel ? On m’a dit qu’il avait disparu à New-York et qu’il a réussi à revenir il y a de ça plus de huit mois… »
Non mais, de quoi parle-t-il donc ?
Et pourquoi, se demandera-t-il plus tard, oublier « I-Cube » le biographe non-autorisé de « Charlotte », dont les services ne savent probablement pas avec exactitude qui est-ce, même qu’il serait expatrié en Italie ou en Angleterre, par précaution ?…

« Charlotte » et « Haddock » sont certes connus des services depuis fort longtemps. Le premier est sous contrôle puisqu’il est officier de réserve, catalogué industriel habilité au secret-défense, sous protection depuis de nombreuses années et le second est suivi de loin en loin et attaqué par son crabe : « Et ce n’est sûrement pas pour les neutraliser au titre des opérations Homos ! » s’emporte à son tour le général, outré par la perspective, d’abattre l’un, un officier marinier, et l’autre, un ancien commandant de bord de l’aviation civile.
Quant à l’amiral Morthe-de-l’Argentière, c’est un membre encore plus éminent du corps des officiers généraux. Hors de question de le « neutraliser » autrement que devant ses pairs réunis en tribunal militaire et seulement pour haute-trahison…
Les deux autres, il ne connaît pas, mais il sent très mal de devoir donner l’ordre de préparer l’exécution d’un avocat en exercice ou d’un commissaire aux comptes : on aurait dans les deux cas les services de la garde des sceaux sur le dos à museler ou enfumer.
Sans compter la presse aux aguets : bien trop délicat…
Faisant machine arrière, Makarond se calme soudainement : « Je n’ai jamais dit qu’il fallait les « effacer ». Je veux juste m’assurer que les fonds du peuple de France sont utilisés à bon escient par nos services régaliens. »
Ils le sont.
« Mais vous souhaitez rencontrer l’un ou l’autre de ses personnages, je peux vous arranger ça sous huitaine. »
Il en sera fait ainsi, mais pas à la convenance du Président.

En attendant, le général « Devil-Y’est » s’enquiert des détails de ce vieux dossier qui pourrissait ses rapports avec le ministre de la défense depuis le début de sa prise de fonction sous le précédent Président, exerçant une forme sournoise et perverse de chantage sur les autorités politiques qui en demandaient toujours plus à l’armée en donnant toujours moins de moyens, même si le général avait pu sauver l’essentiel au fil du temps.
Pas à la mesure de ce qu’il aurait souhaité, naturellement.
En attendant, ce fol-dingue-là, était capable de tout se croyant sorti de la cuisse de Jupiter : il faudrait s’en méfier et il se décide à émettre quelques notes confidentielles à l’adresse de ses propres réseaux d’état-major.
Et en effet, de retour dans ses locaux, au soir, une fois les dossiers du moment traités et après y avoir mûrement réfléchi, il se décidera en plus à avertir quelques hommes de confiance.
Il ne sait pas pour « Haddock », mais il sait que Paul de Bréveuil, alias « Charlotte », est en lien avec des « frères » américains qu’ils réputent eux-mêmes « intouchables ».
Il s’agit de les avertir du danger que court « l’intouchable » sans leur aval. Un agent « de fortune » hasardeuse, pilote de chasse chevronné, mais devenu depuis « agent » très spécial et finançant des projets high-tech sur ses propres fonds, qui semblent inépuisables depuis la cession du logiciel « BBR » à Pamentir.
Un officier supérieur de première qualité qui aurait pu avoir ses étoiles s’il n’avait pas résilié son contrat sous les drapeaux il y a bien longtemps de ça.
Un homme de toute façon très au fait de la « raison d’État » qu’il n’a jamais trahi.
Et il y avait bien son CEO à la tête de la CISA, l’amiral à la retraite : à lui, il pouvait faire savoir les élucubrations du président. Un homme averti en vaut deux.
Mais il est difficilement joignable en direct. Et quand il sera mis au courant, celui-là en restera bouche bée : Paul avait, une fois de plus, vu juste…

Ce sont des « fuites » sur ces contacts, notamment via les « sphères maçonnes » communes, qui causera la chute du CIMA moins d’un mois après sa nomination.
Parce que Paul de Bréveuil aura organisé un tour de son cru comme seul lui sait les concevoir et les exécuter.
Il faut dire que c’est particulièrement osé.
Depuis quelques semaines, si Gustave s’est enfermé à Marciac, portable coupé, une « sphère de sécurité » type « BBR » autour de lui en alerte, circulent des cartes de crédit au nom des trois identités « confirmées » de « Charlotte » : la sienne, Paul de Bréveuil, celle de Ludwig Clément, sis à Genève, à la fois « banquier » officiel des fonds de la République gérés par Anjo Pisuerga pour encore quelques temps – parce qu’il va les restituer au Trésor public – Sir Archibald également gérant en titre du trust « Fondation patrimoniale Charlotte & Cie » jusque-là également géré par Anjo Pisuerga qui va céder son fauteuil au cabinet des Lloyds de Lady Joan Thornner sis à Londres et Gérard Dupont, journaliste-aventurier, qui avait servi à Paul de couverture de photographe « officiel » de l’AFP lors de « sa virée » en août 1990 au Koweït [1].
Le tout grâce à Laurent qui se déplace en voiture et en train à travers toute l’Europe continentale, mais jamais en avion…
Une tactique qui a de quoi « perturber » même un logiciel de surveillance comme le « BBR » de la Cisa, dont la version « 2.0 » balbutie encore à ce moment-là entre Amsterdam, Cabourg et Reykjavik.
En fait, Paul passe un peu de temps, d’abord à bord d’Eurydice, sa goélette « tournant » du touriste américain dans les caraïbes, puis rallie Dakar en avion de ligne depuis Caracas, pour filer aux îles du Cap-Vert en bateau et de là rejoindre le Portugal.
Du Portugal, il repart en Corse depuis les Baléares, puis de Corse en Italie par le ferry et d’Italie en Normandie, en voiture de location et par la Suisse et l’Allemagne…
Un peu conjointement et à contre-pied des déplacements « officiels » de Laurent.
Le dimanche 9 juillet, il se pointe sans prévenir à Saint-Pierre-en-Port chez « Haddock » (qui se promène avec son épouse sur la grève, entre deux séances de chimiothérapie).
Un peu surpris.
« J’ai besoin de vous… »
Où va-t-on cette fois-ci, « sur la lune ou seulement sur l’ISS ? »
L’humour du capitaine Haddock…


(1) Cf. « Laudato sì… » chapitre X (http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/07/laudato-si-x.html) publié aux éditions I3

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