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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 17 septembre 2018

Pas très optimistes, les britanniques…

D’abord,


Il y a la crise de la coquille Saint-Jacques : Un accord sur les navires de plus de 15 mètres qui devient caduc parce que celui des moins de 15 mètres n’est pas validé.
Il s’agissait pourtant d’aligner les périodes de pêche sur les deux rives de la Manche pour sauvegarder la ressource…
Ensuite, il y a les administrations des douanes continentales qui recrutent : C’est qu’il s’agit d’avoir du personnel sous la main pour percevoir les droits de douane, la TVA à l’importation, faire les contrôles administratifs et s’assurer de la qualité sanitaire et des normes à respecter à l’importation des productions britanniques sur le continent.
Seul une esquisse d’accord prend forme pour les « transits sous douane » (les camions estampillés « TIR »).
Par ailleurs, l’idée circule dans les radios-lavabos des milieux financiers de la City pas encore totalement désertés que « McDo-Trompe » pourrait bien, probablement par inadvertance et à l’occasion d’un « twist-malheureux », allumer la mèche de la prochaine crise financière.
La hantise des années en « 8 » : 1998, 2008, alors pourquoi pas 2018 ?
(Mes fameux cycles-longs de 3 x 30 ans, subdivisés en cycle de 10 ans, eux-mêmes en deux cycles courts de 3 et 2 ans qui font « 5 ») : On y est.

Enfin, il y a ce papier d’un « journaleux » du FT qui admet qu’il y a dix ans, il savait mais n’a « pas tout dit » par esprit de responsabilité, voulant éviter de déclencher un cataclysme financier.
Et de conclure son article par un avertissement : « Les banques américaines sont pratiquement les seuls acteurs du monde financier à être nettement plus sûrs qu’auparavant. Elles ont accumulé du capital, et le risque d’un effondrement soudain est maintenant beaucoup plus lointain.
Le problème aujourd’hui, c’est que l’élimination de ce risque a entravé la réduction des autres risques.
Aujourd’hui, les risques résident dans le gonflement des prix des actifs, dans les investissements à effet de levier et dans les fonds de pension qui les détiennent.
La prochaine crise ne concernera pas les banques, mais les fonds de pension qui, en se dégonflant, laisseront une génération sans assez d’argent pour la retraite.
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il s’agit d’une crise dont la solution peut toujours attendre un autre jour.
Les politiciens peuvent l’ignorer.
La bonne nouvelle : je n’ai pas besoin de me taire cette fois-ci. »


Tout le monde aura lu entre les lignes : Les banques ne sont pas plus sûres, la bulle des actifs est terrible et ce sont les banques qui financent ces actifs en « bulle ». Les fonds de retraite sont en faillite et les anciens n’auront plus de pension. Les taux sont bas et, remontant, peuvent provoquer un krach d’anthologie… y compris la faillite d’États devenant insolvables, alors que le capital « accumulé » par ces banques est placé… en obligations d’États justement en faillite virtuelle.
La boucle est bouclée…


Mais il n’y a pas que ça : Le « Brexit ».
C’est un poison lent en disent de plus en plus nombreux, qui pèse déjà sur l’économie britannique.
Les déboires des négociations de sortie nourrissent un climat d’incertitude qui règne outre-Manche qui ralentissent la consommation et l'investissement.
Quant au problème structurel de la productivité, beaucoup analysent que le « Brexit » ne fait que l’aggraver.


Il y a certes des prévisions qu’on se jette au visage pour tenter de convaincre l’opinion publique britannique que le « Brexit » est, économiquement parlant, la plus grosse erreur jamais commise par le Royaume-Uni, ou au contraire sa plus grande chance.
Bataille d’égos et de « sachants-dogmatiques ».
Il y a aussi les études s’appuyant sur des hypothèses toutes plus incertaines les unes que les autres. Mais en attendant, ce n’est pas l’embellie annoncée ni la voie vers le paradis promis.
Avant même qu’il n’entre en vigueur à la fin mars, et quelle que soit l’issue des négociations en cours avec Bruxelles sur les relations commerciales qu’entretiendra à terme le Royaume-Uni avec l’Union, une chose est déjà sûre : Le « Brexit » a déjà de lourdes conséquences sur l'économie outre-Manche.


Il n’a provoqué ni tremblement de terre, ni cataclysme, mais un épais brouillard, qu’avec le temps rien ne dissipe. Un poison lent donc, qui risque in fine de se montrer moins spectaculaire, mais tout aussi dangereux.
Les doutes quant à l’avenir ne rendent pas seulement les marchés financiers plus fébriles et la livre plus volatile. Ils ralentissent aussi toute la machine économique, et plongent le pays dans une sorte d’irrésistible léthargie : «Les entreprises sont contraintes de remettre leurs décisions d’investissement à plus tard.»
Comment investir, tant qu’elles ne savent pas comment elles pourront, demain, commercer avec l’UE ?
Investir sur place ou se délocaliser sur le continent ? Et où au juste ?
Même la City hésite entre Francfort et Paris, alors que la plupart ont déjà un pied à Dublin, notamment chez les juristes et avocats.
Leur situation est d’autant plus inconfortable que pour certaines industries exportant près de 80 % de leur production, comme l’automobile, l’Europe pèse plus de la moitié des ventes à l’international…
Résultat, le secteur a réduit d’un tiers ses investissements l’an dernier, à 1,1 milliard de livres contre 1,66 milliard en 2016…
Et ça persiste : « La contribution de l’investissement à la croissance du PIB a été négative de 0,2 point au premier trimestre », analyste-ton chez Natixis.


Les ménages, l’autre moteur d’une croissance équilibrée, hésitent désormais à consommer. Les achats de biens durables, en particulier, sont différés.
Les immatriculations de voitures neuves, par exemple, ont dévissé de 5,7 % sur 2017 et baissent encore de 4,2 % depuis le début de cette année, contrairement avec ce qui se passe sur le continent avec l’effet d’aubaine de la mise en place des nouvelles normes anti-pollution.
Échaudés par l’inflation liée à la baisse de la Livre, les Britanniques sont d’autant plus le pied sur le frein pour dépenser qu’ils ne peuvent compter, pour remuscler leur pouvoir d’achat, sur aucun relais : Ni sur un quelconque « effet richesse » (le prix des maisons, et donc la valeur de leur patrimoine immobilier, n’augmente plus), ni sur l’opulence de leur épargne (elle reste faible, à 4,3 % contre 14,2 % en « Gauloisie-des-sans-dents » et 10,2 % en « Teutonnie-excédentaire », même si le mode de calcul diffère), ni même sur un bond de salaires réels (ils restent à peu près stables en glissement annuel en dépit d’un bond de 0,8 % en juillet, selon les chiffres de leur Office national des statistiques).
Et alors le comble pour leurs banquiers : Les ménages britanniques hésitent même, désormais, à s'endetter ! Les chiffres du crédit à la consommation ont ainsi fondu de moitié en juillet, à 0,8 milliard de livres contre 1,5 milliard en moyenne depuis le début 2016 (à l’exception d’un trou d’air historique en mars, à 0,4 milliard).


Conséquence ? Selon le gouverneur de la Banque d'Angleterre, le PIB britannique aurait été de 2 % supérieur sans le « Brexit ». Soit un impact d’environ 40 milliards de livres, à ce stade, sur la richesse de la nation.
Demain, ils n’osent pas encore anticiper.
Les hard « Brexiters » du parti conservateur, « Bobo-rice-Johnson » en tête, n’ont évidemment pas manqué de critiquer ces chiffres, jugés trop alarmistes.
Pourtant, depuis deux ans maintenant, la croissance britannique reste décevante : Elle était de 1,3 % en glissement annuel au deuxième trimestre, soit presque un point d’écart avec l’Europe (2,2 %) !
Et l’ordre de grandeur des prévisions pour les années à venir se situe entre 1,3 % et 1,5 %.
Notez seulement que ça reste en-dessous des prévisions de « Gauloisie-francophone » alors que la croissance britannique a toujours été supérieure à cette référence gauloisienne ces dernières années…


Surtout, le « Brexit » ne se contente pas de ralentir la croissance d’aujourd’hui : Il sape aussi celle de demain et d’après-demain, en pesant sur une productivité déjà insuffisante.
« Le « Brexit » intervient dans un contexte où les travailleurs privilégient la stabilité de l’emploi et crée un environnement où les entreprises embauchent pour compenser un moindre investissement en capital. Le régime de croissance est donc extrêmement riche en emploi (le taux de chômage est même tombé à 4 % au deuxième trimestre, un record depuis 1975), quoique pauvre en productivité et donc en croissance des salaires.
C’est un gage de stabilité sur le court terme, mais une source d'inquiétude sur le long terme », regrette un économiste en chef pour le Royaume-Uni chez Barclays.
Résultat, après un petit rebond en 2016-2017, l’indice de productivité s’est remis à baisser au premier trimestre, tombant à 102,6, contre 103,1 au dernier trimestre de l’an dernier. Sa première baisse depuis le début 2016.
Et ce n’est probablement qu’un début…


Selon une étude publiée par Sky Data fin juillet, 52 % des Britanniques sont désormais convaincus que le « Brexit » aura des effets néfastes pour l'économie, alors que seulement 35 % pensent qu’il aura un impact positif.
Les électeurs seraient-ils pour autant prêts à reconsidérer leur décision de sortir de l’Union ? À ce stade, il n’en est pas question alors que les sondages semblent vouloir indiquer l’inverse : En fait, rien ne montre un changement d’avis significatif, dans l’opinion, par rapport au référendum de juin 2016. On reste dans les « marges d’erreur ».
Mais ça va peut-être changer, sait-on jamais.
En réalité, celle qui en fait les frais, c’est « Théière-Mais », rendue incapable de négocier librement avec l’UE et « Barre-niée » à cause des dissensions dans son propre parti.
Or, elle, elle mise sur une solidarité du bloc occidentale à l’égard de la « perfide Albion ».
Il y a certes le bloc « Nord-Atlantique » qui l’a suivie comme un seul homme à l’occasion de la crise du « Novitchok » et l’empoisonnement d’un ex-espion russe sur son territoire avec une volée de sanctions économiques et financières contre Moscou.


Mais, d’une part, Moscou résiste, sur le plan économique – la crise se reporte sur le plan social et la réforme des retraites –, sur le plan militaire – Donbass, Crimée, Syrie occupés – et se paye même le luxe de manœuvres militaires massives conjointes avec l’armée populaire de Chine…
Les poursuites judiciaire de l’enquête s’épuisent : Dans cette affaire, plus j’avance, moins je comprends.
Les deux agents du GRU soupçonnés d’avoir agi sur ordre semblent être des amateurs : Ils voyagent ensemble, sur le même avion, entre les mêmes villes aux destinations directes, descendent dans le même hôtel, sont repérés par les même caméras de surveillance, au même moment, etc. Et seraient des « civils ».
C’est probablement vrai et faux en même temps : Ils auraient tout simplement servis de « plastron » pour masquer une autre équipe beaucoup plus discrète de vrais tueurs « aux ordres ».
Reste le mobile : Impossible qu’il s’agisse d’une « vengeance ». Et on n’est pas comme dans l’affaire Alexandre Valtérovich Litvinenko de 2006. Ce dernier s’était lié d’amitié dans son exil londonien avec des séparatistes tchétchènes ainsi qu’avec Boris Berezovsky, ancien oligarque russe lui aussi lié avec les djihadistes tchétchènes. Et il était resté très « actif », voire « nocif », en publiant un livre dans lequel il accusait les services secrets russes d’avoir organisé eux-mêmes la vague d’attentats en Russie en 1999 attribuée aux Tchétchènes, puis un autre livre dans lequel il accuse le FSB d’avoir réactivé le laboratoire de toxicologie n°12 du KGB créé par Lénine.
Et selon sa veuve, il travaillait comme « consultant » pour le MI6, service de renseignement britannique, aux émoluments d’environ deux mille Livres par mois.
Ce n’est pas le cas de Sergueï Skripal devenu totalement « inactif » après avoir purgé une partie de sa peine en prison puis avoir fait l’objet d’un échange fructueux avec d’autres « honorables correspondants ».


Et d’autre part, l’administration Républicaine US de « Trompe » n’est pas aussi sûre qu’elle avait pu être, même du temps des Démocrates.
En bref, avec le dernier G7 et probablement le prochain, l’UK se sent « isolée ». Même les échanges de renseignements (des agences US utilisant les données du big Data via « Pamentir » et probablement  logiciel « BBR » qui ressemble de moins en moins à une fiction romanesque de votre serviteur) dans la lutte contre le terrorisme sont ralentis et apparaissent comme soumis aux autorisations préalables du Président américain… devenu si imprévisible.


Qu’en retenir ?
Je reste persuadé que les britanniques ont de la ressource, mais il devient clair que l’avenir ne sera pas une marche tranquille vers le paradis sur un chemin couvert de pétales de roses.
Plutôt d’épines de ronces…
La sortie, ils avaient deux ans pour la préparer sereinement, c’est dans le traité et ils ont pris le temps de le déclencher entre juin 2016 et mars 2017. Ce délai n’aura servi à rien, même s’il sera partiellement prolongé encore 21 mois de plus.
Un exemple à faire comme d’une bonne piqûre de rappel ?
Et avec quels effets si l’adhésion à l’UE est in fine une voie à sens unique, dont on ne revient pas ?
À mon sens, il n’y a pas de hasard et ce sera d’ailleurs le thème des prochaines élections européennes. La question ne sera plus « en être ou ne pas en être » (réservée à ceux qui aurait eu l’ambition d’adhérer), mais plutôt « qu’est-ce qu’on va en faire » ensemble ?
Sacrée rigolade à venir avec sa palanquée de déçus à venir pour être « hors sujet ».

2 commentaires:

  1. Les britanniques ont de la ressource, effectivement. Mais cela nécessitera des efforts. Pour ma part, je m'inquiète plutôt des effets du brexit sur l'Europe, et surtout la France. L'Europe se demande comment compenser la contribution du Royaume Uni. Et la France? Le Royaume Uni est quand même un de ses pricipaux partenaires. Et si les britanniques achète leur agroalimentaire à l'Ukraine ou la Nouvelle-Zélande plutôt que chez nous, ou aux USA, au Brésil, en Argentine? C'est le versant dont on ne parle jamais: l'Europe aussi est en mauvaise posture en cas d'absence d'accord. Et particulièrement la France. La proposition de May était pertinente d'ailleurs. Accord sur les biens, on laisse les services vivre leur vie.

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    1. Certes, on ne parle pas beaucoup des conséquences du "Brexit" sur le reste de l'Europe.
      Des études existent qui estiment quelques impacts "facheux" comme une baisse des PIB et une augmentation du chômage sur le continent.
      Et les "agricul" et autres pêcheurs seront en première ligne, mais pas seulement.
      Note toutefois qu'il y a déjà des accords de coopération qui survivront avec les "Brexit" dans plein de domaine : l'UK continuera d'échanger, biens et services inclus.
      Juste avec un souci majeur quant aux "normes juridiques" qui vont être "déconnectées" des progrès faits en Europe.
      Leur problème, c'est : 1 - La main d'œuvre ; 2 - Probablement leur compétitivité ; 3 - Un coup de froid sur l'immobilier de résidence ; 4 - Et l'inflation.

      Note également que l'UE a également de "la ressource".
      D'autant mieux que jusque depuis l'adhésion de l'UK à l'UE, les britanniques se sont comportés comme des "boulets", pensant que leur puissance financière, "offshore" pour une très large partie, leur permettait de mettre au pas tous ses partenaires.
      A long terme, c'est cette puissance partiellement fictive, qui va s'effondrer. Et on ne sait pas quelles vont en être les conséquences face à des spéculateurs du calibre de Soros...
      Lui se frotte déjà les mains et reste aux aguets : Début de l'offensive à la rentrée 2019 !

      Bien à toi, Vlad !

      I-Cube

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