Un
régal !
J’ai, il est vrai, pris un peu de retard pour vous faire partager ma joie
des annonces de vos « sachants » préférés : L’actualité est
tellement chargée et les nouvelles doivent de plus franchir la Manche pour
débarquer dans « my sweet-home », ce qui rallonge les délais.
Mais dites donc, qu’est-ce qu’il est fort : « Jupiter » fait
le déplacement aux Musée de l’Homme & de la Femme pour annoncer une
pluie de mesures en faveur des « derniers de cordée », que ça va être
magnifique !
Pensez donc, on fait le ménage dans les « aides » (le « pognon de
dingue ») et on en rajoute une couche.
Si j’ai bien compris, il s’agit de sortir de la « pôvreté » 8,5
millions de personnes, dont un bon tiers de gamins, en une seule
génération !
Fabuleux !
Fabuleux, parce que pour ça, on va vous racketter de pas tout-à-fait 8,5
milliards d’euros en plus…
Mais si !
On ne sait pas comment – mais ce n’est pas grave – et vous aurez fait le
calcul : Ça fait 1.000 € par « sans-dents », soit 2,73 € par
personne et par jour !
À mon sens, avec ça, ils vont devoir rester les derniers de cordées, mais
bon…
Moâ, je ne sais pas pourquoi on n’y avait pensé avant : Les
« soces » aimaient tellement les « pôvres » qu’ils en
fabriquaient par trains entiers, alors qu’avec 2,73 €, la « pôvreté »
va définitivement disparaître dans quelques décennies…
Mais s’il n’y avait eu que ça dans la même semaine…
On vous aura aussi présenté un « plan-vélo » avec l’ambition de
transformer le pays en « Chine-vélocipède » : Au bas mot,
jusqu’à 30 % des déplacements…
« Les Chinois à Paris », Jean Yann nous en avait fait une superbe
satire : On y revient !
Alors que les Chinois ont abandonné leurs bicyclettes pour s’équiper
d’automobiles, vous, vous ferez l’inverse.
C’est-y pas beau la régression ?
Et de vous mettre en avant tous les avantages (depuis
« Kiki-La-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas » qui en préconisait l’usage
en réplique à la hausse du prix de la gazoline) : Chez les bataves, ils
pédalent pour une meilleure santé.
Il faut dire que leur pays est tellement plat qu’il est pour une bonne
partie sous le niveau de la mer.
Ne vous en faites pas, avec le réchauffement-global, la
« Gauloisie-des-plaines-mugissantes » sera bientôt sous le niveau de
la mer, sachent-ils…
C’est nettement moins polluant que le bus qui crache ses particules fines
sans filtre (ou que le métro et ses polluants jamais ventilés), vous ne vous en
respirez que mieux.
D’autant que vos voitures, vous ne savez pas où les ranger quand elles ne
roulent pas : Défaut de parking (la faute à en avoir interdit depuis 18
ans la construction dans les caves, au moins à
« Paris-sur-la-Seine »), emprises des emplacements de livraison (des
camions pollueurs), des couloirs de bus, des couloirs à vélo, des
« Vélib’ », des « autolib’ » (qui ne servent à rien
m’a-t-on dit) et ça coûte cher.
La vignette « Crit’-air », la carte grise, les divers malis anti-pollution,
jusque sur votre prime d’assurance (obligatoire), les contrôles techniques coûtatifs
et inutiles obligatoires aussi (comme si vous ne saviez pas quand vous roulez dans une poubelle), les taxes sur le pétrole, la TVA sur les taxes, c’est une façon
de vous faire devenir moins « pôvre » comme une autre !
D’ailleurs, comme ils sont moins kons que vous le croyez, ils vont rendre
obligatoire la plaque d’immatriculation des vélos : C’est prévu et c’est
pour empêcher les vols !
Avouez que c’est génial, non ?
Que je sache, l’immatriculation d’un véhicule à moteur explosif n’a jamais
empêché « l’emprunt-frauduleux-pour-revente » d’une voiture, mais en
revanche, une plaque de police, ça coûte et dans le temps, ils avaient inventé la vignette sur les bicyclettes !
Et puis là, il va falloir en mettre aussi sur les deux roues et la selle…
Et puis le commerce des fausses-plaques va être encore plus
florissant : On parvient même à flasher des tracteurs sur les autoroutes
et encore récemment un autre « mal-garé » sur les Champs-Élysées
alors qu’il n’avait jamais quitté sa Corrèze-native…
Ce n’est pas tout : Dans la même semaine, ils te vous ont présenté le
« plan alimentation ».
Depuis le temps que les « sachants » se mêlent
d’enkuler-les-mouches jusque dans votre assiette (vous ne dites rien, alors
pourquoi se gêner !), on ne vous l’avait pas encore fait, jusque-là.
Si, il y a eu des essais : La taxe Soda et tampon-hygiénique – sans
même parler des accises et vignettes sociales sur les alcools – les taxes
« emballages » dites « éco-taxe », l’interdiction de vous délivrer
des sacs « haute densité » pour faire vos courses (en sus des taxes
sur les surfaces imperméabilisées des parkings d’hypermarché qu’il faut bien
vous acquittiez pour vous y rendre, même si ce n’est pas vous qui la payez
directement, avec naturellement les taxes sur les grandes surface, celle sur
l’immobilier commercial, et j’en passe). Et puis vous serez obligés de siroter votre coca avec une paille en verre !
Non, jusque-là, on se permettait de te vous expliquer qu’il fallait manger
« 5 fruits et légumes » par jour (pas comme moi et mes 5 petit-pois,
mais en Angleterre, ils sont plus gros que chez vous), qu’on obligeait les
épiciers à faire leurs poubelles pour « recycler » les invendus
(forcément à destination des associations de « sans-dents »,
tellement ils sont interdits à la vente, la faute à la réglementation draconienne sur les
dates de péremption), là, on va faire beaucoup mieux !
J’ai noté pour vous l’interdiction des couverts jetables en plastique, « contenants alimentaires de cuisson, de
réchauffe et de service, couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables,
plateaux repas, pots à glace, saladier, boîtes »… dans les cantines pour
commencer.
Les avions, ce n’est pas encore prévu…
Notez que le gouvernement y était opposé. Mais les députés en ont marre de
manger sur le pouce et « en plastique » à la buvette locale :
C’est indigne de leurs hautes fonctions !
Mais, bien sûr, pas tout de suite, seulement au 1er janvier 2020…
Et le ministre de l’Agriculture s’est montré moins enthousiaste : D’abord
c’est le signe d’une « véritable indépendance du travail du Parlement »,
mais « il y a une nécessité de changement
de comportement pour diminuer le nombre de déchets, notamment ceux issus des
produits plastiques. Mais il faut être cohérent (…) Je souhaite que l’on puisse
disposer d’informations pour mieux évaluer l’impact économique et écologique
», a-t-il plaidé en vain.
Magnifique : Un ministre qui ne fait plus autorité auprès des « marcheurs-soumis » !
En bref, même les « sans-dents » seront contraints de manger
dans de l’argenterie dans un an et demi…
Mais pas seulement encore : Dans les cantines, de la crèche à
l'université, la mesure s’appliquera au plus tard au 1er janvier
2025 !
Ce sera le retour tant attendu des plateau-repas de l’armée, en fer avec des emplacements en creux, où se mélangeaient la purée avec vos betteraves, la sauce de la barbaque avec le camembert rendant la crème à la vanille imbectable pour s'être éparpillée en cheminant : Je vais adorer, figurez-vous !
Hein, « quand on n’a pas de
Rolex à 50 ans, c’est qu’on a loupé sa vie » en disait
« Bling-Bling », notre « ex-vénéré-Président », alors
l’argenterie (voire seulement l’acier ou le nickel) ce sera pour plus tard :
Dans les collectivités (qui n’ont pas les moyens) de 2.000 habitants et plus.
Pour les collectivités de moins de 2.000 habitants (les « ghettos »
dans les zones de « sans-dents »), l’interdiction prendra effet
seulement en 2028 : Faut pas non plus oublier d’où l’on vient dans
« les quartiers ».
Et puis à 2,73 €/jour, il en faut des jours pour se payer des couverts
« normaux » dans les cantines.
Et puis vous ne savez pas, mais les « petits-larcins », c’est terrible,
sans parler des verres qui se cassent…
Les cendriers volés, il n’y en a plus.
Notez que là encore, on ne se torche pas du kul dans les rangs des
« Marcheurs-en-rêve » quand on entend une députée expliquer vouloir «
introduire un principe de précaution
(…) visant à protéger la santé de nos
enfants ».
Le plastique, c’est bien connu, c’est un poison très, très actif et
tellement dangereux…
Dans le même ordre d’idée, les députés te vous ont voté les menus
végétariens dans les cantines scolaires « au
moins une fois par semaine » et « pour
une durée de deux ans ».
Les végans, ils feront ramadan le reste de la semaine…
À moins que ce soit du porc pour tout le monde ?
Menu végétarien et non végétalien qui « pourra être composé de protéines animales (laitages, œufs) ou végétales
(céréales, légumineuses) ».
Et l’essai devra ensuite faire l’objet d'une évaluation, « notamment de son impact sur le gaspillage
alimentaire, sur les taux de fréquentation et sur le coût des repas, dont les
résultats sont transmis au Parlement au plus tard six mois avant son terme », repas en cantine facturé 1 euro partout en « Gauloisie-des-gourmets » pour les « sans-dents » (comme dans 80 % des établissements publics des « Hauts-de-la-Seine», pas vraiment chez les ploucs de « Neuilly-sur-la-Seine » non plus).
À noter que ce test ne s’adresse qu’aux collectivités qui proposent déjà
deux menus pour le même repas. « Sur un
débat de société, je défends la liberté de choix. Je ne suis pas ici pour que l’on
impose les choses comme cela par la loi », non bien sûr, a plaidé le ministre.
En vain.
Et puis vous aurez eu droit dans la foulée à un amendement présenté par « Stéph-de-Tarvers »,
comme d’une « avancée significative » :
Les députés ont validé la proposition du rapporteur (LREM) qui contraint les
organisations interprofessionnelles agricoles à élaborer et à diffuser des
indicateurs de prix. Ces derniers doivent servir de référence dans les
négociations commerciales entre producteurs et distributeurs qui doivent
débuter en novembre. Le gouvernement estime en effet que c’est aux filières de
prendre leurs responsabilités, par le biais de la négociation. Mais pour le
chef de file du groupe LRD, « Kri-kri-Ya-Cob », l’amendement
ne va « absolument rien changer » car
rien n’est prévu si l’interprofession n’élabore pas d’indicateur.
Voire s’ils sont faux : J’ai vécu le cas pendant des années en
syndicat professionnel où il se racontait n’importe quoi, histoire d’enfumer
la concurrence…
« Si l’État n'assume pas son rôle de
régulateur dans une économie de marché, le déséquilibre dans le rapport de
force risque de perdurer », a aussi déploré le un des rares « soces »
survivant : « On demande aux paysans
de se mettre d’accord avec l’industrie alimentaire et la grande distribution
(…), mais « je ne fais pas confiance »
en a dit un Insoumis.
Et dans un communiqué, la FNSEA a également estimé que « le compte n’y est malheureusement pas ».
L’AN des « marcheurs-rêveurs », qui avait déjà décidé en mai de
renforcer l’étiquetage de certaines denrées alimentaires, a revu ses ambitions
à la baisse. En première lecture, les députés avaient adopté un amendement qui
prévoyait, dès 2023, un étiquetage avec des mentions telles que « nourri aux
OGM », et des indications sur le mode d’élevage, l'origine géographique, ou
encore « le nombre de traitements par des
produits phytosanitaires sur les fruits et légumes frais ». Mais la
disposition avait été retirée au Sénat et n’a pas été réintroduite dans le
texte final.
Le ministre aura affirmé que « cela
relève de la réglementation européenne » (et de la taille des étiquettes qui devront être lisibles) : Pas touche, alors que qui peut
le plus peu le moins.
À noter toutefois que les députés ont adopté un amendement prévoyant un
étiquetage sur la provenance des huîtres à partir de 2023.
Pour la date de péremption, les « sans-dents » seront obligés de
se fier à leur odorat, n’est-ce pas, parce que les étiquettes sur chaque huître…
Et puis le glyphosate aura de nouveau enflammé l’Assemblée nationale même
sans « Nico-Hurle-Haut ». Et au final, rien n’aura changé : L’interdiction
de cet herbicide controversé d’ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi !
On pourra empoisonner les « sans-dents » sans remords, les
autres se payant des produits estampillé « bio » quand ils ne
viennent pas de leur propre ferme ou élevage (chez les « bourges » du
XVIème qui font des déficits agricoles imputables, pour partie, sur l'ensemble des revenus imposables : Une jolie niche !).
Au terme d’un long débat, les députés ont rejeté l’ensemble des
amendements visant à graver dans le texte cet engagement présidentiel : Un
pied-de-nez de plus.
C’est que ça râle dans les rangs…
Selon le rapporteur (LREM-même-pas-en-rêve), inscrire cette interdiction
dans la loi « ne sert à rien ». Et
lui, il sert à quoi ?
Pour un autre du même parti des « soumis », fer de lance du
combat contre le glyphosate en mai, aura aussi abandonné à cette démonstration :
Il a expliqué dans l’hémicycle avoir pris note de toutes les « avancées obtenues depuis » et ne pas
vouloir « refaire le match ».
KO debout ?
Et dans la foulée, pour votre plus grand bien et celui des « sans-dents »,
vos députés ont rejeté une série d’amendements tendant à contraindre les grands
groupes industriels à déposer leurs comptes. Ces amendements visaient notamment
à « mettre un terme à la
non-communication récurrente de leurs comptes annuels par les sociétés Bigard
et Lactalis ». Mais le gouvernement leur a opposé un risque d’inconstitutionnalité.
Il faut dire que fâcher de si bons contributeurs à la finance publique n’aurait
eu que des conséquences néfastes : Imaginez qu’ils délocalisent eux aussi.
Le sort des « sans-dents », qui sera radieux « d’ici une
génération » seulement, n’aura pas eu besoin de ce « coup-de-pouce »
à la transparence : Là encore, imaginez les réactions si on apprenait
ainsi que leurs postes « taxes et assimilés » et « Impôt sur les
sociétés » fassent plus de 8,5 milliards ?
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