Grosse
rigolade !
Je ne peux pas m’empêcher (pas plus moâ-même que vous-mêmes) d’y revenir (une
fois de plus), un peu plus d’une semaine après les auditions de la
commission d’enquête sénatoriale.
Le jeune « Alex » il a été absolument extraordinaire, témoignant
sous serment à propos d’éventuels dysfonctionnements quant à la sécurité de
« Jupiter ».
Comme prévu, il n’a rien dit d’extraordinaire. Quoique, vous avez pu apprendre
des choses étonnantes, glissées sans avoir l’air d’y toucher, comme des
évidences de bon aloi, quand ce ne sont pas des « non-dits » ou
carrément des mensonges éhontés.
Un, les sénateurs sont bien sympas de
s’inquiéter pour la santé de « Jupiter ». Personne ne l’a énoncé,
mais tout de même, la semaine précédente, d’autres ne se sont pas gênés de les
accuser de vouloir le destituer…
« Fake-news »
d’un gouvernement aux abois ?
Je vous laisse juge…
Mais il faudrait que « l’autorité-judiciaire » en charge de les
réguler – en période électorale, mais on est en période électorale :
Européenne et même municipale – se saisisse du sujet, après tout…
Deux : On n’est pas aux USA.
Aux USA, le mek qui ment sous serment, il plaide ensuite
« coupable » et négocie sa peine, ou finit le reste de ses jours en
uniforme orange propre aux détenus.
Et même quand il s’agit d’un Président de la fédération, la procédure de
destitution prend tellement de temps qu’il est préférable d’attendre la fin du
mandat du patron…
Mais parjure, en « Gauloisie-des-justiciables », ça reste un
délit, une « entrave à la recherche de la vérité », une injure à
magistrat, et par conséquent, face à un juge, c’est l’article 434-13 du code
pénal qui s’applique : « Le
témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un
officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire
est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. »
Sauf si le délit a été commis de bonne foi…
Mais en ce qui concerne notre quidam, la bonne foi… D’ailleurs a-t-il une
foi, bonne ou mauvaise ?
Trois : Chacun aura pu pointer
l’affaire du « port d’arme » pour « sa sécurité personnelle »…
C’est ce qu’il a prétendu.
Naturellement, puisqu’il a pu affirmer, droit dans les yeux (sans baisser
le regard) que, quatre, qu’il n’a
jamais été garde du corps de « Jupiter » et n’est même pas policier
assermenté (mais ça, on savait et il sera jugé tôt ou tard pour port d’insigne,
et divers autres matériels laissant croire l’inverse).
Garde de son corps, pour un « conseiller spécial-adjoint chargé de la
sécurité » de la personne présidentielle, c’est comment dire, un
oxymore-rigolatoire.
S’il n’assurait pas la garde de son corps, assurait-il alors celle de la
première-dame ?
Policier, c’est sûr : Ils n’en ont même pas voulu dans leurs rangs
(comme à la légion).
Il faut dire qu’un type sorti des banlieues zonardes qui se ballade armé
comme un char d’assaut, ça fait douteux…
On est assez loin de l’archétype de cet
adjoint de police-stagiaire qui s’est défendu à main-nue face à des
« casseurs-loubards » en mai 2016 incendiant son véhicule de police à
« Paris-sur-la-plage » quand ça chauffait dans la kapitale…
Passons : Les héros n’ont plus la même trempe.
Il faut aussi avouer que si ça se passait en
« Corsica-Bella-Tchi-tchi », le port d’arme, voire seulement la
détention d’armes de guerre et de poing, tout le monde s’en passe.
Mais on est à l’Élysée, pas à Corti : Essayez donc de passer le
portique du moindre bâtiment officiel – ou seulement ouvert au public – avec un
Glock en poche.
Vous m’en direz des nouvelles !
Même un simple opinel, on vous le confisque…
Je m’explique : Là-bas, les armes circulent bien en vue quand on est
flic ou voyou.
Le reste du temps, elles sont dissimulées pour être hors de portée des
enfants, sauf quand la chasse est ouverte (et elle est tout le temps ouverte)
et quand on est « comptable » (elles servent à régler des comptes…)
Chez les « pinzuti », c’est un peu différent, reconnaissons-le.
Et, comme tout le monde, vous n’assurez pas vous-même votre propre
sécurité comme le prétend « Benne-Allah », en étant armé comme un
porte-avions, sauf si vous êtes « transporteur-de-fonds ».
De plus, encore faut-il s’inscrire à un club de tir, le fréquenter souvent
– c’est bourré de flics qui rapportent vous y avoir vu – et l’obtention d’une
simple autorisation de détention répond à des critères drastiques tels que vous
avez le temps de vous faire trucider mille fois avant de pouvoir éventuellement
défourailler.
Passons : Un beau mensonge.
Mais ce n’est pas le seul.
Cinq : Le passeport diplomatique…
« Tout le monde l’a », même
le cuistot !
Je demande à voir : Il me semble que « Jupiter-soi-même » n’en
a pas…
Six : Les badges d’accès à
l’Assemblée nationale : « Pour
faire du sport ». C’est effectivement une salle-prisée et privée, mais
il y a mieux même quand on est un peu désargenté comme le sieur (malgré sa
feuille de paye mirobolante : Il a des frais à assumer).
Rien de tel que de faire de la gonflette chez les députacrouilles,
d’autant que ceux-là n’ont pas le temps d’en faire autant.
Je me demande même à quoi ça sert jusque dans le Palais Bourbon : Ma
pote « rêveuse & en marche », dans son petit living/desk-room étriqué de
fonction de la rue de l’Université chauffé aux bons soins de la République,
elle est débordée et n’a même pas le temps de faire un footing en bas de
l’immeuble.
Alors une salle de sport…
Et puis, les badges, ça donne accès à à peu-près tout, même la
bibliothèque (qui n’est accessible à aucun membre du gouvernement, l’exécutif).
Et tous les bureaux qui n’ont pas de serrure électronique…
Sept : La bagnole de fonction segment
« Luxe » équipée des outils de flics, sirène, gyrophare, ça encore,
c’était probablement pour sa propre sécurité à soi-même.
On ne saura pas.
Huit : Ah et puis l’appartement quai
Branly (qu’il n’a finalement pas eu), là où l’on met les « intimes »
(« Mythe-errant » y logeait la mère de Mazarine,
« Gros-S’ouvre » et quelques autres, c’est un secret de
polichinelle), quand on a un appartement à « Issy-les-Moules », de
l’autre côté du périphérique, c’est probablement également pour sa
« sécurité personnelle », je n’en doute pas un seul instant.
Neuf : Sa formation universitaire à la
« sécurité-publique », une chimère. C’est tout juste si on retrouve
sa trace sur les cahiers d’inscription. Les feuilles de présence des TD-obligatoires…
que nenni.
Dix : Lui prof’ à Assas, de mon
époque, ce n’était même pas envisageable. À la limite l’ambassadeur du Maroc
aurait été accepté, mais entouré d’une nuée de garde-du-corps (des vrais). Que
des salauds de racistes « fils-à-papa » dans cette fac-là.
Oui bien sûr, les choses ont évolué depuis mon dernier passage, je sais.
Maintenant, il y a aussi des fils et filles de libanais dans les rangs des étudiants.
Mais des étudiants seulement…
En bref, celui-là, non seulement il ne cause pas de son 1er mai
2017 – c’est interdit au nom du principe de la séparation des pouvoirs – mais
il ne te vous raconte que des carabistouilles à en pleurer de rire et il ne s’en rend même pas compte : Il faut
rendre hommages à la grande-sagesse des sénateurs qui ont su garder leur
sérieux (là où les « rêveurs-en-marche » n’étaient pas présents :
Ils n’auraient pas pu se retenir d’éclater de rire…)
Menteur, pire qu’un arracheur de dents !
Et à l’esbroufe.
Car il vous a fait ça avec le miel propre aux « gens du sud » de
la méditerranée : Sur le ton de la confidence, avec retenue, comme d’un
immense privilège. Normal, il s’adressait à un « petit-marquis ». Lui
c’est à peine s’il est cireur de pompes, finalement : Que d’honneurs en
une seule journée !
Oui et alors, justement, puisqu’il ne gardait pas le corps de
« Jupiter », c’était quoi son vrai métier, au juste ?
Gardait-il le corps de « la moitié-de-Jupiter » comme
suggéré ci-avant ?
Voire les deux-moitiés … « en même temps », dans leurs
ébats sensuels, par exemple ?
Je n’ose l’envisager.
Oui mais alors, ses déplacements dans le sillage présidentiel où il a été
vu en second plan à faire le ménage dans les rangs des fans-jupitériens,
jusqu’à bousculer des journalistes un peu trop pressants, c’était quoi ?
Une tâche ménagère ?
Indigne…
Son « pote-baraqué » qui fricotait avec un « logeur de
Daech » fiché S, c’était aussi pour assouvir quelques fantasmes de je ne
sais qui ?
Je ne veux même pas l’imaginer, figurez-vous !
Ce serait honteux, scandaleux et affreusement injurieux à l’égard de « Jupiter ».
Ce qui est un fâcheux délit de ma part : Donc exit ! Je démens avec
la dernière énergie, M’sieur le juge !
Non, je ne vois pas trente-six solutions : Si « Benne-Allah »
a pu bénéficier d’une telle série de passe-droits « Jupitériens », c’est
qu’il est en mission secrète, à son service exclusif.
Et c’est bien ce que le gouvernement dans son entier, c’est bien ce que
les relais parlementaires dans leur totalité, c’est bien ce que la presse s’interdit
de dire envers et contre tous et de vous dévoiler.
Vous avez de la chance : Vous venez jusqu’ici pour savoir, et vous
allez savoir.
C’est son BIOGRAPHE !
Pardi, « mais c’est bien sûr,
bon-sang ! »
Il est là pour enregistrer, témoigner, plus tard, mais c’est secret !
Et ça doit le rester…
Et quoi de mieux que de se poser en « conseiller spécial adjoint »
chargé de la sécurité ? Il est partout où ça lui convient, sans entraves,
avec les moyens matériels qui lui conviennent et donne le change en jouant la
mouche-du-coche à toutes occasions : Ça pose le bonhomme.
Astucieux, n’est-ce pas ?
Oui mais alors… Il s’est passé quoi le 1er mai dernier ?
Il a pété un câble ou il était en mission commandée par « Jupiter »
?
On ne le saura probablement jamais. Peut-être un peu des deux.
En mission d’observation pour son « boss-à-lui », et le minimum
qu’on puisse en dire en amont des futures décisions de justice sur le sujet, c’est
qu’il a eu des actes « déplacés ».
Le pétage de câble… à moins que ce fut « ordonné » vu l’inaction
pathétique du cordon de CRS soudain soutenu par un citoyen anonyme, pas aux
effectifs, mais équipé.
Oui mais alors… Pourquoi avoir tenté de « noyer » le poisson des
sanctions – pour le moins légères malgré leur aspect inédit – prononcées à son
égard et surtout attendre jusqu’à trois mois pour une « fuite-millimétrée » ?
Je ne suis pas « complotiste » pour deux sous, mais ces « informations
orphelines » mises bout-à-bout me gênent au plus haut point.
Et si, seulement si, il a été sanctionné puis jeté en pâture pour une
autre raison ?
Les réseaux sociaux bruissaient de mille éclats depuis mai, mais ce n’est
que le 18 juillet que l’affaire sort.
Un an et une semaine après l’attentat
– resté inconnu jusque-là – du 11 juillet 2017 dans les appartements
présidentiels.
Notez que j’ai été le seul à vous en causer (ce n’est qu’un roman, bien
sûr, mais, comme d’habitude, étayé par de nombreuses informations restées « orphelines »)
et ça forme un faisceau de « fils-rouges » qui se complètent.
« Jupiter » s’est retrouvé seul face à une menace bien réelle
datant du 8 mai 2017 qui prenait tout d’un coup corps et qui aura provoqué
diverses arrestations de djihadistes dans le quartier : Ça, vous pouvez
le vérifier.
Et le « biographe » aura été absent, occupé à se faire du muscle
surnuméraire au Palais Bourbon…
Une haute trahison, du point de vue du locataire précaire des lieux.
Notez également qu’il n’aura pas été le seul à s’en prendre pour son grade :
Le Cema « Deux-Villes-liées » pour commencer, le porte-la-parole du
palais pour finir, et une partie de hiérarchie pour le reste.
« Jupiter » n’investit sa confiance que dans des hommes de
confiance : Il n’admet pas pouvoir se tromper et le fait payer cher.
Et comme la vengeance, même divine, est un plat qui se mange froid, c’était
le dernier épisode de cette trouille bleue qu’il a pu avoir tout en haut de son
Olympe.
Bien sûr, de vous à moâ, ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres.
Mais celle-là m’amuse plus que les autres à imaginer d’autant qu’elle est
au moins aussi plausible que les explications avancées de cet acte insensé d’aller
jusqu’à insulter la représentation nationale.
Et de fournir par la suite mille excuses.
1 – En « Francilien-natif », on ne s’excuse pas : On
présente des excuses et on sollicite une absolution, un pardon à travers le
motif énoncé.
Tout le monde sait ça, hors les « zones ».
2 – Et puis présenter des excuses, c’est un signe de faiblesse (selon Kevin Spacey). Tout le monde sait ça, hors
les « sans foi ni loi », bien sûr…
J'ai beaucoup apprécié ! Merci !
RépondreSupprimerMerci du compliment : J'apprécie également !
SupprimerEt bienvenue au petit club fermé des "commentateurs" !
Pour le fond de ce post, "l'affaire" n'attend plus que ses développements ultérieurs.
Pour sûr, on aura encore de la matière à en rire !
Bonne journée à vous !
I-Cube