2017
Il s’est passé plein de choses : Le lancement officiel du « Brexit » (et ses complications attendues), l’arrivée au pouvoir de « Trompe » (et ses complications twistées) jusqu’à la reconnaissance de Jérusalem comme kapitale officielle de l’État hébreu (et l’annonce décomplexée de « Jupiter » qu’on aura appris à mieux connaître, qui ne veut pas reconnaître l’État Palestinien), les catalans qui font des leurs, le fou de Curée-du-nord qui en assassine son demi-frère, le record pulvérisé de façon incroyable du tour du monde à la voile en solitaire par les trois caps et le passage d’Oumuamua, alias « 1I/2017 U1 » sous le nez de vos télescopes : Les meks n’en reviennent toujours pas et envisagent même de tirer une sonde pour aller le mater de plus près…
Quand même kon de ne pas se rendre compte qu’on a à faire à une épave improbable de vaisseau extra-terrestre et de laisser passer sa chance d’en avoir enfin une preuve matérielle : Pas prêts, pas les budgets !
Gags infinis : Passons… car même les (f)Ummistes n’avaient pas vu venir le problème eux qui voyagent à travers l’espace comme vous vous prenez l’avion…
Je ne vais pas faire la liste des malheurs qui ont
frappé l’humanité, entre catastrophes naturelles diverses et l’obscénité des divers
attentats qui ont ensanglanté la planète pour des causes définitivement
indéfendables ! Ils sont bien trop nombreux et je vous ai assez fait
caguer comme ça avec ces thèmes durant toute l’année.
C’est seulement malheureux que le Créateur laisse
ainsi sa créature s’auto-affliger : Moi, je l’aurai déjà éteinte… Probablement
que les divins desseins sont tout autres : Le chemin est long et tortueux
pour atteindre la plénitude et un minimum d’harmonie honorable.
Juste un mot tout de même pour se souvenir : Après
Paris, Bruxelles, Nice, Berlin, Londres, Manchester, Barcelone, Stockholm et tant d'autres…
La terreur continue.
L’inénarrable président des États-Unis d’Amérique n’en
loupera pas une. Même lors de l’éclipse du soleil le 21 août, il a trouvé le
moyen de regarder l’événement sans lunettes protectrices !
Il est resté tout l’été à la une de l’actualité,
d’abord lors de son bras-de-fer avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-tout-fou.
C’est à celui qui montre son plus gros missile balistique intercontinental :
Deux vrais-gamins. Après un essai de Pyongyang, le président US promet le 8
août « le feu et la colère comme le monde ne l’a jamais vu ». La Corée du Nord menace de détruire l’île
de Guam avant de siffler la pause pour «
observer le comportement idiot et
stupide des Yankees ».
Le président se prend le pied dans le tapis lors du
drame de Charlottesville, le 13 août. Un jeune du mouvement d’extrême-droite « Unite
White », qui défile en ville, fonce en voiture dans la foule antiraciste et tue
Heather Heyer.
Le Président hésite d’abord à condamner, lit un
message de contrition forcé, avant de dénoncer la violence des deux camps. Il
renvoie des conseillers comme le sulfureux nationaliste Steve Bannon. Et puis il
change d’avis en expédiant des soldats en Afghanistan.
Ni les juillettistes ni les aoûtiens ne seront
épargnés : le dimanche 30 juillet, une panne de signalisation provoque la
pagaille à la gare parisienne de Montparnasse.
Le trafic est totalement interrompu jusqu’à 14 h 30
dimanche suite à « un défaut dans les
travaux » des nouvelles lignes à grande vitesse, précise le PDG de la SNCF.
La circulation reste perturbée plusieurs jours jusqu’au mercredi 2 août. Et la
Société-Nationale-de-Casse-et-de-Fauche remettra ça plus tard : C’est
histoire d’emmerder « l’actionnaire », qui rame tous les jours pour
rejoindre ses bureaux de la Tour Montparnasse depuis son domicile de Laval :
« Manu-Beignet » de chez Lactalis…
Sans jeu de mot oiseux, ça le fait caguer.
Fin juillet, une série d’incendies touchent le Sud-Est
de la « Gauloisie-estivale » et la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Canicule et mistral encouragent la propagation. Plus de 7.000 hectares de
végétation disparaissent. À Bormes-les-Mimosas (dans le Var), 10.000 habitants,
dont de nombreux touristes, ont dû être évacués, le temps de circonscrire les
foyers. Une catastrophe écologique évidente pour ces terres touristiques.
Je vous passe la série des ouragans tropicaux qui ont
ravagé les « paradis-fiscaux » locaux…
Johnny est enterré dans une de ces îles-là.
Entre-temps, sur 8,3 milliards, les tonnes de
plastique que l’homme a fabriquées depuis 1950, près des ¾ sont devenus des
déchets.
Le 10 juillet, une étude publiée dans les Proceedings
of the National Academy of Sciences concluait que la sixième extinction de
masse de l’histoire de la Terre, celle des vertébrés, s’accélère à un rythme
sans équivalent depuis 66 millions d’années et l’extinction des dinosaures.
Et cette année encore, la Terre vit à crédit plus tôt
que l’an passé : Le 2 août, nous avons consommé toutes les ressources
naturelles que la planète peut produire en une année.
Pour le reste, la planète persiste à s’échauffer :
C’est bon pour les britanniques ! Ils commencent sérieusement à replanter
de la vigne, comme du temps des romains, même si pour l’heure, ça reste encore
assez confidentiel.
Ce qui reste assez étonnant – enfin… façon de parler !
– ça reste encore le plantage de tous les « prévisionnistes-économistes ».
Je suis ça de loin en loin par la force des choses.
Souvenez-vous : On s’attendait à une hausse du dollar,
il a perdu plus de 10 % face à l’euro. La hausse des taux ? Au plus bas depuis
plus d’un an… Et les indices boursiers qui continuent de monter malgré « Trompe »,
la Fed qui remonte ses taux et le brexit effectif qui se rapproche.
L’événement boursier de l’année c’est évidemment la
progression des indices boursiers dans le monde et l’effondrement de la
volatilité. C’est un événement car l’année 2017 aurait dû être l’année de tous
les dangers compte tenu du contexte politique en Europe. Avec tous ces éléments
l’année aurait pu au moins être une année de volatilité.
Il n’en a rien été. À chaque « accident », les
investisseurs ont répondu parfois avec une inquiétude de quelques jours, voire
de quelques heures, avant de reprendre le chemin de la hausse et les indices ont
battus records sur records.
L’année 2017 a donc été une année de bonnes surprises.
Même la conjonction favorable et « globale » des indicateurs variés est
retournée à l’optimisme et ça reste inexplicable.
Évidemment, je me te vous conseille lourdement de ne
plus faire de prévision. Sauf à vous méfier de tout à l’avenir.
Toutefois, dans le tas, il est a noté trois
satisfactions personnelles qui relèvent de la pure « science-fiction » :
– J’ai repoussé d’un an mon dernier post. Programmé
pour le 31 décembre juste avant minuit, il passera – probablement – en 2018
(sur les deux blogs). Et j’ai rajouté un « hommages à ma Nichée »
(pour les premières minutes du 1er janvier suivant), même si je ne
suis pas encore satisfait du texte : Je te vous demande un délai pour l’améliorer.
– Au 31 décembre 2016, vous n’étiez que 91.661 à être
venus au moins une fois jusque sur ce « piti-blog-sans-importance ».
Devinez quoi ? Vous aurez quasiment « doublé-la-mise » en ce 31
décembre 2017 !
Si j’avais su, je vous aurai tressé des lauriers tout
du long de mes posts…
– Question « doubler-la-mise », j’en ai fait
une très forte sans le savoir : En novembre 2016, j’avais eu « un
client-rital » qui m’a fait acheter des bitcoins « pour voir » à
environ 700 dollars le blockcain. J’ai accepté pour lui faire plaisir et pour savoir
comment ça fonctionnait. Mais je suis resté un peu furieux, parce qu’il ne me
les avait pas payés.
Devinez quoi ? Il s’est réveillé et je les lui ai
revendus à 15.000 dollars le bout…
Bon c’est vrai, le dollar ne vaut plus ce que ça
valait, mais en Pound, je m’y retrouve quand même…
Qui aurait pu le croire ?
Même pas moâ-même !
C’est d’ailleurs à mon sens le coup le plus fumeux de
l’année : Les crypto-monnaies. Le bitcoin fini l’année comme un animal de
cirque, la principale attraction de la finance.
Lancé en 2009 par Satoshi Nakamoto, pseudonyme
derrière lequel se cache son inventeur, le bitcoin est une monnaie numérique
qui fonctionne de façon décentralisée. Il est placé sous la surveillance d’un
réseau d'ordinateurs plutôt que sous la supervision d’une banque centrale ou d’un
émetteur. Les transactions liées au bitcoin sont répertoriées dans une immense
base de données publique appelée « blockchain » qui les rend
inviolables grâce à la cryptographie. Limitée à l’origine à une communauté de
passionnés, la crypto-monnaie s’est peu à peu développée et permet notamment de
payer sa note de restaurant, d’acheter une voiture voire une maison en l’utilisant :
On appelle ça de la « dation en paiement ».
Moâ, je paye en nature – pour des raisons fiscales –
dès que je peux : Par exemple, au restaurant, je propose de faire la vaisselle.
Là, c’est du troc…
Depuis, près de 100 hedge-funds investissent dans la
crypto-monnaie et chaque jour sont échangés pour environ 750 millions de
dollars de bitcoins. L’encours total des deux bitcoins (bitcoin et bitcoin
cash) avoisine les 310 milliards de dollars aux cours actuels, selon le site
spécialisé CoinMarketCap : Une goutte d’eau dans l’océan des marchés
financiers.
Toutefois, un nombre croissant de start-up lèvent par
exemple des fonds en émettant la monnaie virtuelle via des « initial coin
offerings » (ICO). Les montants cumulés de ces opérations ont même dépassé
le milliard de dollars lors des trois derniers mois. Quant aux places
financières, elles sont en train de se mettre en ordre de marche. Lundi 18
décembre, le Chicago Mercantile Exchange (CME) a ainsi lancé des contrats à
terme sur la crypto-monnaie, une semaine après le Chicago Board Options
Exchange (CBOE), l’autre grande Bourse de Chicago…
En juin 2017, le bitcoin franchit le plafond de verre
des 3.000 dollars. Depuis, il ne cesse de progresser en dépit de plusieurs
sévères corrections comme à mi-septembre (– 40 % en deux semaines) et à
mi-décembre (– 30% sur une semaine).
En septembre, la Banque centrale chinoise avait sommé
les plateformes d’échange de monnaies virtuelles basées à Pékin et Shanghai de
cesser leurs opérations de marché sur les ICO qu’elle accuse d’alimenter « la fraude fiscale et la levée de fonds
illégale ».
« Cette
décision a eu un impact très fort sur le cours du bitcoin. Mais la spéculation
a été tellement importante depuis que son prix s’est envolé », mais
exit les chinois qui passent alors par Tokyo pour se fournir.Même la décision de la banque centrale russe de
bloquer les sites de vente de crypto-monnaies, le 10 octobre, n’a rien changé à
l’ascension du bitcoin. La veille, « Vlad-Poux-tine » avait déclaré
que ces monnaies présentaient « un
risque » et qu’elles étaient utilisées à des fins criminelles.
Résultat, le bitcoin qui flirtait avec les 20.000
dollars mi-décembre, a toutefois subi un nouveau coup d’arrêt le 19 décembre en
retombant à 16.000 dollars après la faillite d’une plateforme d’échanges
sud-coréenne indiquant avoir été piratée.
Un piratage sur lequel plane l’ombre de la Corée du
Nord…
Des hauts et des bas qui illustrent l’extrême
volatilité de cette e-monnaie : « Le
bitcoin est l’actif financier le plus volatil des dernières années. Il doit
trouver une assise car il connaît des creux très forts » en dit un
autre.
N’y comprenant probablement pas grand-chose non plus, le
PDG de JPMorgan Chase a déclaré en septembre que le bitcoin allait « imploser » car c’est une « escroquerie ». Un visionnaire, ce
banquier le plus influent de Wall Street qui est même allé jusqu’à avertir ses
traders que ceux qui spéculeraient sur le bitcoin prendraient la porte. « Je les licencierais dans la seconde. Pour
deux raisons : c’est contre les règles et ils sont stupides et les deux sont
dangereux ».
Un avis totalement opposé à celui du patron de Goldman
Sachs, Lloyd Blankfein, qui étudie dans le même temps la possibilité de se
lancer sur ce marché.
Même la directrice générale du FMI, s’est montrée bienveillante
à l’égard des crypto-monnaies : « Pour
l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre
existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce
qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur.
Mais beaucoup de ces obstacles sont de nature technologique, et pourront être
réglés avec le temps », a-t-elle réagi début octobre.
À l’exception du Japon, qui a reconnu en avril le
bitcoin comme moyen de paiement légal, les autres grands pays agitent le
chiffon rouge. Janet Yellen, l’ex-présidente de Fed, estime ainsi que le
bitcoin « ne constitue pas une
devise officielle » et enjoint les institutions financières à s’assurer
que leurs transactions en bitcoins ne violent pas les lois sur le blanchiment d’argent.
J’avoue ne pas comprendre cette folie des uns et des
autres. Est-ce que l’once d’or est une monnaie ? Pourtant il s’en échange
des quantités astronomiques et les chinois sont les premiers à en stocker par
dizaines de tonnes pour pouvoir se payer leurs importations ultérieures.
Est-ce que le franc-germinal était une monnaie ?
Oui et pourtant ça ne vaut plus rien…
Tout ce qu’on peut en dire c’est qu’il s’agit d’un
marché « étroit », donc fragile.
Fragile non pas parce qu’il repose sur une technologie
qui vaut ce qu’elle vaut, au moins autant que celle des échanges informatiques
de banque à banque de compensation. Mais parce qu’une « grosse main »
peut encore faire une OPA. D’ailleurs il circule l’information que le FBI
serait détenteur d’une très grosse quantité de bitcoin après une saisie.
Pour une monnaie inviolable, n’est-ce pas, ça ne vaut
pas mieux qu’un billet de banque signé de « Tricket » (ou de son
successeur)…
Car de toute façon, la contrepartie, ça fait bien
longtemps qu’elle n’existe plus depuis les marées de QE qui ont inondé la
planète et qui se retrouvent dans les indices boursiers : Là, je comprends.
Donc, tant qu’il y aura des acheteurs de ce truc-là,
ce « truc-là » aura une valeur, d’autant qu’il n’en sera à terme plus
jamais créé.
Alors que de l’Euro ou du Dollar, ce n’est pas fini…
et sans inflation, en plus !
En revanche, quand il n’y aura plus d’acheteur, comme
pour les oignons de tulipe, ça ne vaudra plus rien.
C’est comme ça qu’on « efface » des fortunes…
puisqu’il n’y a pas encore d’inflation même pas à deux chiffres.
Bonne fin d’année à toutes et tous, bon réveillon :
Profitez-en, demain on peut buller une journée entière, la première de l’année,
histoire de vous encouragez à « Bosphorer » bosser-fort
ensuite.
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