Deux
mesures semble-t-il assez peu commentées…
… vont entrer en vigueur dès l’année prochaine : Le chèque énergie
sera généralisé à 4 millions de ménages en 2018 et le « passe culture »
va être mis en œuvre.
Ce sont sûrement d’excellentes mesures… sociales qui viennent compléter le
panel vertigineux des aides en tous genres reçues par les ménages les plus
pôvres, avec les alloc’ familiale, les APL, la « prime cartable »,
les « bourses étudiants », les soins gratuits pour diverses
populations (avec la CMU, les complémentaires mutualisées, la protection
Maternelle-Infantile) et j’en passe tellement.
Mais je trouve que c’est assommant d’être subventionner pour consommer…
À moins qu’on te nous cause de « revenu-universel » comme d’un
seul forfait et non pas un cumul de multiples mesures éparses et
conditionnelles.
Naturellement, je reconnais que ça « peut aider » les plus
défavorisés et que ça peut paraître nécessaire au même titre que le
« droit à un logement » décent, de celui de bouffer vos « 5
fruits & légumes » jour, d’être soigné de vos bobos et de ne pas se
priver de votre « Aïe-Phone » baladeur en même temps.
En faisant remarquer toutefois qu’on va finir par en avoir des tickets,
non pas « restaurant » (ça existe déjà), des
« chèques-vacances » (ça existe également), des
« coupons-transports » (on a déjà pour au moins 50 %), mais
« d’alimentation » (propre aux économies de rationnement), les
restau-du-cœur ne pouvant pas tout faire non plus, malgré les aides de la
banque mondiale alimentaire et les subventions européennes et nationales (plus
vos dons généreux)…
Une véritable économie, presque « quasiment-circulaire », de la
pôvreté où il s’agit de taxer (donc rendre encore plus pôvres les
pôvres-gens-heureux) pour vous subventionner afin de vous permettre de pouvoir
consommer, autrement dit une économie de la pénurie dans une société
économiquement « d’abondance », là ça peut paraître paradoxal, en
pense-je.
Mais on fabrique tellement de pôvres depuis tellement d’années dans ce
pôvre-pays qui est le mien, que j’aime tant (et qui me le rend si mal…)
La phase d’expérimentation du « chèque énergie » remis aux
familles les plus démunies pour les aider à payer leur facture d’énergie a été
concluante, a fait savoir lundi le ministère de la Transition écologique, l’incorrigible
millionnaire à dollar en euros qui prévoit sa généralisation pour quatre
millions de ménages en 2018.
Le « chèque énergie », qui sera revalorisé en 2019 pour être
porté à un montant annuel moyen de 200 euros par ménage (l’aumône financé par
vos « impôts-taxes-volontaires »), avait été mis en place pour aider
des familles à payer leurs factures d’énergie ainsi que des dépenses en
rénovation énergétique.
200 euros, je rigole, naturellement : C’est le prix du carburant pour faire environ 2.500
bornes avec mon futur « tas-de-boue-à-roulettes », c’est un peu plus
d’un mois sur douze d’électricité et c’est plus que deux aller-retours Londres-Saint-Pancras/Paris-sur-la-plage
en Eurostar…
Il était en phase d’expérimentation dans quatre départements depuis 2016.
Il doit se substituer d’ici le 31 décembre aux tarifs sociaux de l’électricité
et du gaz, jugés peu efficaces et qui disparaissent, qui jusque-là permettaient
à ces mêmes ménages de bénéficier de tarifs réduits.
Notez qu’elles avaient qu’à se faire embaucher chez EDF : Le courant,
c’est gratuit pour ses agents…
Le gouvernement estimait que ce dispositif ne bénéficiait pas à tous les
« ayant droits » : « Nous
ne pouvons accepter que les Français les plus démunis aient à faire un choix
entre manger et se chauffer. Le chèque énergie sera généralisé et son
utilisation facilitée pour leur venir en aide. C’est une mesure sociale et
solidaire à laquelle je tiens beaucoup », en a dit « Hule-Haut »,
le ministre de la Transition écologique.
En septembre, le ministre avait précisé que ce chèque concernait les ménages
avec des revenus annuels de moins de 7.500 euros pour une personne seule et de
16.100 euros pour un couple avec deux enfants.
Les « pôvres » parmi les « pôvres »…
Et puis la promesse de campagne de « Jupiter », le « passe
culture », une aide de 500 euros versée aux jeunes à leurs 18 ans pour régler
des dépenses culturelles, « verra le
jour en 2018 » (donc pour les « milleniums » uniquement), a
assuré la ministre de la Culture, « Française-Nielsen ».
« De premiers tests auront lieu
au premier semestre 2018 sur trois territoires, pour un lancement en septembre »,
a-précisé la sinistre.
C’est kon que je sois trop vieux pour aller me payer un billet au prochain
spectacle de Johnny aux frais de la princesse.
Réservé aux 18 ans : Une mesure contre les vioques et autres
croûtons…
Une des promesses de campagne qui ne sera pas « un gadget », a affirmé la sinistre dans un entretien publié
par Le Monde daté de mardi 19 décembre. « Le passe culture sera une application géolocalisée pour mobile,
créditée de 500 euros par l’État pour les jeunes de 18 ans, mais téléchargeable
par tous », a-t-elle expliqué.
Par conséquent, il faut déjà avoir les moyens de se fendre d’un « aïe-quelque-chose »
pour y accéder : J’admire la logique des « pôvres »
bénéficiaires…
Car je suis « hors du coup » tant qu’aucun téléphone ne fera pas
la vaisselle, je n’en changerais pas. Le mien, il fait bien de la plongée par
mégarde dans ma salle de bain ou la cuvette des chiottes, mais la vaisselle,
pas encore.
« Le passe permettrait d’accéder
à de l’offre en ligne, mais aussi de connaître toute l’offre culturelle à proximité
: où acheter un livre, où trouver un stage de hip-hop ou de théâtre, etc… ».
« Ce sera comme un GPS de la
culture », en a-t-elle précisé.
Punaise de gourgandine, ils font tout pour mieux vous « cerner »,
là les d’jeunes… !
Et en temps réel, en plus.
La sinistre est quand même restée vague sur le financement du projet pour
lequel un budget de 430 millions d’euros a été évoqué : « Il faut réfléchir à la diversité du
financement. Je souhaite que les acteurs qui seront partenaires du passe et en
bénéficieront, puissent contribuer d’une façon ou d’une autre à son financement »,
soulignant que des « discussions »
ont été engagées.
Jusqu’à présent, seule la « Ritalie » a testé le « passe
culture » pour les jeunes, avec un succès relatif, désormais, les
fournisseurs de matière sont appelés à payer pour attirer le chaland de la
jeunesse.
Notez qu’en « Ritalie », on ne consacre pas autant d’argent que
les « Gauloisiens » pour leur « exception-culturelle »…
Personnellement, je me pose la question : C’est qui ces
« partenaires » du passe qui discutent ?
Les producteurs de contenus, les distributeurs de contenus, les
acteurs/chanteurs/artistes qui vont payer pour qu’on vienne les
applaudir/siffler ?
C’est bien ce volontarisme mais je me demande quel sens il faut lui
donner.
Car vous le savez bien quand quelque chose ne vaut plus rien, c’est un peu
comme la vie en bonne santé, payée par autrui, ça n’a plus de prix.
Et inversement, quand ça n’a plus de prix, c’est que ça ne vaut rien…
Alors admettons qu’il faille payer pour se chauffer à l’énergie nucléaire
quand il fait trop froid et que quand on n’en a pas les moyens, on se le fait
offrir au moins partiellement, mais l’accès à la « culture », ce truc
qui est comme la confiture (moins on en a, plus on l’étale), faut-il encore
mieux le subventionner avec votre propre pognon piqué d’autorité ?
Je ne sais pas moâ, quand « ma nichée » veut se faire une toile,
s’offrir un bouquin ou un DVD, elle en fait la demande gentiment, dit
« s’il te plait » et elle se le voit offrir pour finir par dire merci
avec des yeux qui brillent.
Là, c’est offert et personne ne dit merci à quiconque…
Un renversement des valeurs du monde occidental.
Ah si : On dira tous « MERCI » aux « maîtres du
monde » qui ne pensent qu’à notre bonheur sans retour, c’est vrai.
J’oubliais déjà comme un « pôvre-kon »…
Pôvreté que personne ne me remboursera, soyez-en sûrs & certains.
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