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récit-suite
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement,
totalement et parfaitement fortuite !
L’affaire aura en fait été compliquée à réaliser. Il faut comprendre.
On a au début un ministre-candidat qui a déjà une « parole
engagée » à l’égard au Président Landau, une loyauté à assumer, pour avoir
été le secrétaire général adjoint depuis des années.
Il aura été présenté au président « Jean-Pierre-Joyeux », alors
secrétaire-général de la présidence de la République, le 16 avril 2014.
« Joyeux » est un haut fonctionnaire qui a été Secrétaire d’État aux
Affaires européennes du gouvernement entre 2007 et 2008 sous Rakchi et
président de l’Autorité des marchés financiers de 2008 à 2012 sous Krasoski. Il
occupe ensuite les fonctions de Directeur Général de la Caisse des Dépôts et
Consignations et de Président de la Banque Publique d’Investissement (BPI)
entre 2012 et 2014 sous Landau qui y trouve un parachute provisoire pour la
mère de ses propres gamins.
Des postes-clés où l’on peut scruter dans le détail de l’usage des fonds
de la République, mais elle est assez cruche pour n’y rien comprendre.
En réalité, le futur président « Manuel Makarond » aura été remarqué
par « Henri de Castrat », alors président d’une compagnie d’assurance
aux dimensions mondiales, qui préside aussi le Groupe Bilderberg, appelé
« conférence de Bilderberg » ou « Club Bilderberg », et qui
organise un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres
essentiellement américains et européens, dont la plupart sont des personnalités
cooptées de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.
Un super « groupe Davos » entre « initiés »…
Rappelons que Makarond est lui-même issu du milieu des banques d’affaires
anglo-saxonnes, après avoir intégré l’inspection générale des finances à la
sortie de l’ENA. C’est là qu’il se fait remarquer par son directeur du moment,
le même J-P. Joyeux.
Ce n’est pas non plus un inconnu de la Trilatérale, le pendant
politico-financier de l’OTAN.
Car comme « Rose Pelle-rien », ex-ministre du numérique, « Naïade
Vallot-Belle-Kacem », « Val-Paic-fresse », les journalistes
Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, « Al-Munk », le banquier
Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien
premier ministre « Alain Jupette », mais aussi Cédric Villani,
Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Édouard Philippe « Laurent-Veauxquiest »,
ou « José Manuel Barru-zoo », Mme Neelie Kroes, M. Karel De Gucht, (négociateur
et thuriféraire du grand marché transatlantique), M. Mario « Drague-hi »
anciens présidents de la Commission européenne ou banquiers central et
quelques-uns des cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles
le président Francis Landau, il a été sélectionné pour participer au programme
américain des « Young Leaders » de la « French American
Foundation ».
Une porte d’entrée « aux responsabilités » et dans les banques
internationales…
Ce n’est pas non plus un inconnu des loges maçonniques dans la mesure où
il a participé aux travaux de la commission Attalus dite « pour la libération de la
croissance française ». Par ailleurs, il aurait collaboré avec le
philosophe Ricœur et pour diverses revues, mais surtout et plus certainement chez
les « Gracques », ces hauts-fonctionnaires
« progressistes » et critiques de l’action gouvernementale qui
inspirent une gauche bien-pensante et lucide.
Pas un libéral né, mais plutôt un « converti-intelligent ».
Il n’a qu’un défaut connu pour quelques-uns : son épouse qui ne lui
donnera pas de descendance – elle en a déjà une – et comme c’est important pour
faire un « homme-complet », il peut y venir à un moment ou à un autre
s’il arrête de fréquenter les boîtes-gay des Champs-Élysées et d’ailleurs.
À elle de l’y préparer.
Tous ceux-là voient en Makarond, au moins à cette époque-là, une
opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de
contrer les syndicats dès 2014, pour aller sur une politique libérale à
l’anglo-saxonne à laquelle ils ont tous été formés, biberonnés. Seulement
celui-là ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Élysée, à
faire fléchir Francis Landau et son gouvernement.
Une réunion du Groupe Bilderberg se tient à Copenhague du 29 mai au 1er
juin 2014, où la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche
Bank, la directrice générale de la « banque des pauvres », un ancien président
de la BCE, et le Secrétaire Makarond y est présent.
De Castrat et plusieurs banquiers se voient en aparté en présence du
conseiller présidentiel. Racontant ses difficultés à faire avancer les choses
auxquelles il croit, il est convenu de suggérer de le proposer, et de faire
pression sur le premier ministre du moment, pour le poste de ministre de
l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le nouveau gouvernement en
remplacement du trop instable « frondeur » qui aura fait trop de
misères dans différents dossiers industriels avec une sorte d’excellence dans
la contreperformance : il aura ainsi les coudées plus franches et une
réelle légitimité et autonomie d’initiative.
Ça lui convient : s’il peut ainsi servir son pays au mieux, il est partant.
Jean-Pierre Joyeux est alors contacté et influence Francis Landau qui
espère ainsi donner des gages à son « ennemi qui ne vote pas » et
débloquer la situation sur le plan politique et syndical. Makarond est
rapidement nommé Ministre, le 26 août 2014.
Pour mettre de « l’huile dans les rouages » et faire accepter
cette décision que n’apprécie pas le premier ministre en exercice qui pressent
des difficultés avec ce second couteau sorti de nulle part, De Castrat lui
suggère en amont de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son
blason, qu’il en serait récompensé. Il aurait à concourir à la présidence en
2017… Le 27 août il participe à l’université d’été du MEDEF où il prononce un
discours salué par une longue « standing ovation »…
Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses
réformes et ils le poussent à faire la loi « Makarond II ».
Le premier ministre, qui ne veut pas prendre d’initiative trop fâcheuse, s’y
oppose et donne le projet de réforme à nouvelle et novice ministre du travail,
jusque-là à peine formée en qualité de
secrétaire d’État dans ce qui était son domaine de compétence, la Politique de
la Ville.
Les groupes Trilatérale et Bildeberg sont furieux et décident la perte de
celui qui les a trahis : Tant pis, leur cheval de compétition sera un
autre et au pire Francis Landau persuadé, à ce moment-là, de pouvoir faire un
second mandat.
Chacun se rappellera que Makarond aura pourtant, en « bon
soldat », réussi à inclure dans la loi la réécriture du licenciement économique
et le plafonnement des indemnités prud’homales.
Le premier ministre rétrograde alors son ministre dans l’ordre
protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016
et passe sa loi-travail à coups de procédure de l’article 49-3, semant la
pagaille dans la rue et l’hémicycle.
À un an des élections présidentielles et législatives qui suivent, Landau
est dans l’obligation de lâcher des « cache-misères » aux étudiants
et à divers groupes de pressions qui vont grever les comptes de fin d’année,
parce que le milliard d’euros que cela représente n’est pas budgété.
D’où « l’insincérité » dudit budget reprochée plus tard par la
Cour des comptes…
Le 21 mars 2016 le président du groupe Bilderberg, le patron du MEDEF (fédération
patronale), Mario Drague-hi de la BCE, et John Cryan, le patron anglais de la Deutsch-Bank mais aussi des
financiers et les patrons des groupes de presse, « Beau-l’0rée »,
Bergé… se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Makarond pour la
création d’un parti dévoué à leur cause : il faut qu’il aille plus loin en
faisant de l’ombre à l’immature centriste en chef.
Une initiative qui ne plait pas à leur président, De Castrat, qui se voit
déjà premier ministre, ou au minimum ministre de l’économie et des finances, du
supplétif de Krasoski, à savoir Fillette pour qui il fait bosser ses équipes
sur le programme économique.
Un tient vaut mieux que deux tu l’auras : c’est toujours la manœuvre
en cours et on peut toujours imaginer un gouvernement tenu pas De Castrat avec
Makarond ministre des finances en cas de victoire de Fillette. De plus le
dernier peut très bien se rallier à l’issue des primaires de la droite pour
éventuellement barrage à Landau s’il persiste dans l’impuissance : il faut
voir comment cela va se passer. Tout n’est pas encore écrit et l’avenir de
Makarond s’écrirait plutôt en 2022, pas avant.
D’une part parce qu’ils sont au courant du pacte à naître entre lui et le
président sortant (Makarond s’en est ouvert à ses mentors) et que ce n’est pas
un mauvais plan que de semer la zizanie chez les centristes qui basculent si
promptement entre gauche et droite sans aucune réussite jusque-là : or,
Makarond, ministre socialiste, s’il ratisse au centre pour soutenir le sortant
dans la dernière ligne droite, ce ne serait pas idiot – et on le conforte aussi
dans cette idée. Si le candidat sortant était battu au premier tour, il
pourrait se retrouver en positions de rebattre les cartes en faveur d’un
centriste de droite que peut être à l’époque Fillette, et évincer du
« troisième tour » (les législatives) une grande majorité de
socialistes dont, on espère, la plupart des « frondeurs », ce qui est
l’objectif à moyen terme.
On verra donc à ce moment-là : trop tôt pour tirer des plans sur la
comète, mais dans un cas comme dans l’autre, Makarond pourrait aussi prétendre
à devenir premier ministre du président issu des urnes en 2017.
Ayant reçu le « feu-vert », ce dernier avec l’aide de Joyeux
convainquent le président Landau de jouer cette carte comme d’une diversion.
Tous savent la « malédiction de Matignon » : depuis
Pompidou, en passant par Barbiturique, Fabianus, Rakchi, Balladurette, Jossepine,
Jupette et même Fillette, toute personne qui passe par Matignon se voit tôt ou
tard franchir la Seine pour investir le palais de l’Élysée et endosser la fonction
de Président de la République. C’est immanquable : Calife à la place du
Calife !
Il faut donc faire barrage à l’actuel locataire qui pourrait faire de
l’ombre au Président sortant.
Le deal est rapidement noué avec le président Landau : Makarond aura
les coudées franches pour créer son mouvement, à charge pour lui de
« ratisser au centre » et de se désister au profit de Francis
Landau quand celui-ci aura décidé d’annoncer qu’il se présente à un second
mandat. Ça lui convient parfaitement et il préfère ça que de laisser la bride
sur le cou de son premier ministre capable de toutes les turpitudes – il en est
convaincu – pour finir de savonner la candidature du président sortant.
Et ce dernier se présentera à deux conditions : soit la courbe du
chômage s’inverse et il aura un bilan à défendre, soit son « meilleur
ennemi », Krasoski gagne ses primaires.
Le calendrier est même établi : fin des primaires de droite le 27
novembre ; publication des statistiques du chômage pour le mois d’octobre,
qui ouvre la fenêtre de tir le lendemain ; annonce de la candidature à l’issu
du conseil des ministres du 30 novembre ; désistement et soutien de
Makarond à l’occasion d’une interview programmée le dimanche suivant au
JDD : l’herbe sera alors finement fauchée sous les pieds de tous les
impertinents qui ne jurent que par des primaires socialistes pour désigner leur
candidat.
À cette époque-là, début 2016, trois vainqueurs potentiels à la
manœuvre : le Président sortant ; Makarond qui se voit déjà nommé
premier ministre ; les patrons de la finance mondiale – l’ennemi qui ne
vote pas –, animés par la volonté de remettre au travail le formidable
potentiel du pays en voie de désindustrialisation rapide face à une Allemagne
triomphante qui impose sa loi en Europe en tançant les pays malades d’un euro
jugé trop fort face au dollar qui perd peu-à-peu de sa superbe.
Sur le papier, la manipulation est simple : la presse écrite doit pouvoir
« faire mousser » le contrefeu que représente Makarond, lui consacrer
de nombreuses unes, notamment et d’abord la presse féminine et la presse
destinée aux jeunes.
Et il se trouve que lesdits médias sont aux mains de quelques membres
habitués du groupe Bilderberg et dirigés par des « membres actifs »
de quelques loges maçonniques qui n’ont rien à refuser.
La télévision doit le présenter comme le gendre idéal, il en a le physique.
Les patrons de presse créeraient ensuite des groupes de travail uniquement
dédiés à l’image et à la communication Makarond. « Beau-l’0rée », aura
même eu cette réflexion : « Puisque la
mode est aux couguars et aux MILF, mettons sa couguar à la une, c’est tendance,
les jeunes vont kiffer ! ».
Une façon de retourner son handicap en sa faveur…
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