Avis aux « grosses » !
J’ai remis la main sur un condensé des études de Devendra
Singh, professeur au Département de psychologie de l’université du Texas, à
Austin. Sa spécialité ? L’attractivité physique entre êtres humains, sujet
Ô combien important (au moins pour la survie de l’espèce et accessoirement pour
mon unique-neurone, celui du nerf-honteux)…
Ce scientifique-là – décédé en 2010 – l’avait démontré
en 2007 : Les hommes, dans toutes les cultures et depuis des temps immémoriaux,
ont un penchant pour les femmes à la taille fine (pas la marque de yaourt/fromage-blanc,
vous vous en doutez…).
Ça m’a toujours interpelé, pour me souvenir parfaitement
de mes « grands-mères » qui s’infligeaient des tortures inouïes à
enfiler tous les jours leurs corsets à baleines « affinant » leur silhouette,
passer des plombes à nouer étroitement les lacets et supporter ça toute la
journée.
D’ailleurs, je ne dis pas le côté aphrodisiaque que je
n’en imagine même pas les effets sur le nerf-honteux de mes grands-pères
réciproques quand il fallait véritablement « déballer » tout ça pour
passer « aux choses sérieuses ».
La preuve, je suis là, même si ça devait faire des « plop ! »
des plus grassouillets…
Et me revient à l’esprit cette anglaise dont l’époux
narrait avec son humour inimitablement britannique les séances d’effeuillage quotidiennes,
dans mes jeunes années…
À mourir de rire !
Mais là, on cause de « science » : Pour
approfondir son sujet, Devendra Singh, s’était plongé dans la littérature
mondiale, à commencer par celle des Britanniques des seizième, dix-septième et
dix-huitième siècles. Un travail, publié dans le très sérieux « Proceedings
of the Royal society », effectué sur une base de données compilant 345.000
œuvres, y compris américaines même celles-ci n’ont pas été retenues.
Lui et son équipe avaient déjà exploré les écrits
indiens du premier siècle et la culture chinoise du quatrième siècle.
Pourquoi éviter les États-Unis ainsi que le temps
présent ? Parce que pour eux l’influence occidentale est devenue trop forte,
brouillant les cultures et empêchant de distinguer facilement ce qui vient de l’occident
de ce qui est commun à toute l’humanité.
Admettons : L’époque moderne et étatsunienne
serait donc « hors humanité »…
Je vous laisse juge.
Dans cette vaste base de données, ces scientifiques
ont cherché les associations entre les noms de certaines parties du corps (taille,
hanche, seins, fesses…) de « nos dames » avec des qualificatifs comme
« fin » ou « dodu ».
Le résultat, selon les auteurs, est sans appel : Dans
toutes les œuvres étudiées, le seul point commun lié à la beauté féminine vue
par les hommes est la finesse de la taille ! Encore plus loin dans le
temps, ajoutent les chercheurs, les commentaires sur le physique de Nefertari,
qui fut la favorite de Ramsès II il y a 4.000 ans, font explicitement référence
à sa taille mince : Même les égyptiens antiques, donc !
À propos des autres parties du corps considérées comme
sexuellement attractives, en réalité les avis divergent selon les époques. Les
seins de taille généreuse sont-ils beaux ? Voilà, par exemple, un critère qui
ne recueille pas l’unanimité…
Je sais – pour être un spécialiste des seins – ce qui
compte plus que la taille ou la forme, c’est la façon dont « ils vivent »,
dont « ils vibrent » qui reste « attractive ».
Mais alors quid de l’attirance universelle des mâles
pour la sveltesse de leurs compagnes potentielles ?
Ce que suggère cette étude « scientifique »,
c’est que ce ne serait donc nullement un phénomène culturel ni même liée à une
mode passagère. Les auteurs rapportent cependant une observation contraire : En
1998, une enquête effectuée chez les Matsigenka, un peuple tribal du Pérou,
consistant à demander à des hommes de choisir parmi des silhouettes féminines,
avaient indiqué une nette préférence pour les formes replètes. Interrogés sur
leur choix, certains expliquaient que les femmes minces semblaient avoir
souffert de fièvres ou de diarrhées…
Déjà une référence, négative, au « régime-gastroentérite » ?
Si l’on met de côté cette exception andine (et
anodine), il reste à expliquer la quasi-universalité de l’attractivité des « tailles
de guêpe ». Les auteurs en appellent au subconscient et à des réflexes mis
en place par l’évolution. Les hommes rechercheraient chez la femme des signes
de bonne santé et de fertilité. Le ventre plat serait un marqueur de bonne
forme et de hauts niveaux d’hormones sexuelles, comme les œstrogènes (ce qui
reste à démontrer).
De la même manière, une théorie voisine explique l’attirance
pour les silhouettes bien symétriques comme une préférence inconsciente pour
des gènes en bon ordre…
« Voilà au
passage », en disent les auteurs de l’équipe, « ce qui explique la mode des corsets aux
dix-septième et dix-huitième siècles » de mes grands-mères (décédées
il y a un autre millénaire).
Mais alors, mais alors… ils sont contraints de ne pas
considérer comme significatives les formes plantureuses exhibées dans sculptures
antiques, les peintures de la Renaissance, comme chez Rubens, Botero et
quelques autres depuis, me suis-je dit.
Au Pérou ou à la Renaissance, les hommes feraient donc
parfois mentir la règle ?
Aberrant…
L’intérêt de cette étude tient en ce qu’elle démontrait
que l’attirance pour les taille-fines nous vient finalement du subconscient. Il
reste donc aux mâles leur humanité pour décider de l’appliquer ou non. Car vous
aurez noté que s’ils le faisaient systématiquement depuis les débuts d’Homo
sapiens-sapiens, seules les fluettes auraient génétiquement survécu.
Or, la présence constante, à travers les siècles et
les millénaires, de formes rondes dans la gente féminine indique exactement le
contraire !
Conclusion à l’emporte-pièce : Tout faux, les
jeunes !
Autre conclusion – certes très personnelle – c’est que,
mesdames, vous pouvez laisser tomber vos régimes amincissants (sauf pour le
ressenti de votre bien-être, naturellement…) : Même les « grosses »
sont assez séduisantes pour avoir le droit de se reproduire !
La preuve…
Les bonbonnes, les haricots-verts, les anorexiques,
les mappemondes, les grandes, les petites, les blondes, les brunes, les rousses
et je ne sais quoi d’autres, vous savez bien que ce qui compte pour nous, c’est
la façon dont vos yeux brillent quand vous « nous voulez ».
Comme nous n’avons absolument rien à vous refuser pour
être nés uniquement pour votre plaisir – que même Dieu-le-veut quand
femme-le-veut – il suffit de faire votre choix…
Le reste est affaire de circonstances.
Mais probablement que Devendra Singh, professeur au
Département de psychologie de l’université du Texas, à Austin, n’aura pas tout
pigé, de ce que j’en dis !
Notez que, du moment que la science avance, même de
travers, ce qui compte d’essentiel c’est de participer, comme dit l’autre.
Bonne fin de journée à toutes et tous et profitez-en
tant que ça dure !
I3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire