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récit-suite
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Il peut certes emprunter et poursuivre pour se désister au soir du premier
tour à venir, mais alors hors primaire de gauche puisqu’il est annoncé autour
de 15 à 20 % dans les sondages du moment, et pour l’heure, il n’en est pas
encore question : ça n’effleure d’ailleurs l’esprit de personne autour de
la table.
Et pour bien faire, il a besoin de 5 millions jusque fin novembre, moment
où Landau annoncera sa candidature.
« Et si on devait lui faire
faire ce qu’il sait faire ? »
Ce qui veut dire ?
Un inspecteur des finances, ça ne sait rien faire…
Mais il a été banquier d’affaires. Et un banquier d’affaires, « ça sait faire acheter quelque chose
d’inutile par quelqu’un qui n’en a pas besoin, mais qui est persuadé de faire
une bonne affaire » lance un des participants mi-goguenard,
mi-sérieux, comme d’une boutade.
« Lui faire vendre quelle que
chose dont personne n’a besoin à quelqu’un qui peut refiler sa commission sous
forme de multiples dons anonymes… »
La patronne de la « banque mondiale des pauvres » se souvient
très bien de la façon dont Krasoski s’y était pris sous son nez en 2007. Et il
avait réitérer la manœuvre en 2012 puis en 2013 à l’occasion du
« Krasosthon ». 11 millions avait été collectés autour de noms et
adresses de « généreux donateurs » dont aucun ou presque ne savaient
qu’il adhérait ainsi au parti…
Et puis du temps où Makarond était banquier, il n’a pas été si
mauvais : L'un de ses premiers dossiers aura été le rachat de Cofidis,
spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel.
En 2010, il offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde
» (SRM73), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est
aussi en relation secrète avec « Alain Munk », alors que celui-ci
soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, une offre paraissant à la SRM « particulièrement dangereuse ».
Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM
« Adrien de Tricorniot », il est mis fin à ce double jeu.
Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir
travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos
de Siemens IT Solutions and Services. Il bat ainsi le record de précocité de
Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs
comme un « mystère ».
Qui s’explique par les liens noués lors de sa formation chez les
« Young Leaders » de la « French American Foundation ».
En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de
Sofiprotéol, qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal.
La même année, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses
négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé »
de Pfizer. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui
permet de devenir millionnaire.
François Henrot dira de lui qu’« il
aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans
doute même en Europe ».
Et il n’a pas non plus perdu la main en qualité de ministre. En avril
2015, il fait passer la part de l’État dans le capital de Renault de 15 % à
près de 20 %, sans en avertir le PDG. Il impose ensuite l’application de la
nouvelle loi Florange qui permet de donner un droit de vote double aux
actionnaires « historiques », ce qui confère à l’État la minorité de contrôle.
Devant les remontrances de Nissan qui s’inquiète de cette progression au
capital, l’État s’accorde à limiter sa puissance au sein de Renault et
s’interdit d’agir chez Nissan.
En mai 2016, il appelle toutefois le PDG de Renault à revoir sa
rémunération de 2015 à la baisse en menaçant de « légiférer ».
Les salariés licenciés de l’usine Ecopla en Isère, cédée à un groupe
italien, lui reprochent son inaction, tandis que le député Pierre Ribeaud
déplore « une absence de prise de
conscience » de sa part sur ce dossier-là.
Interrogé sur ce sujet, il reconnaît « des
échecs » et « des limites à l’action
publique » : « le rôle des
responsables politiques, ce n’est pas de démontrer en toute circonstance des
capacités, des protections que parfois ils n’ont plus ».
Ce qui n’empêchera pas, beaucoup plus tard, de « nationaliser »
provisoirement STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, de façon à négocier
en position de force avec les italiens repreneurs…
Mais quelques jours après sa démission, l’annonce de la fermeture du site
d’Alstom à Belfort lui attire des critiques, y compris de la part du palais de
l’Élysée et de son successeur et ancien collègue à Bercy, qui déclare « qu’il avait levé le pied depuis un an ».
Il dénonce quant à lui la décision d’Alstom, affirme qu’elle n’avait jamais été
communiquée au gouvernement et qu’il a agi sur le dossier en 2015 pour « éviter un plan social et des licenciements
».
Mediapart aura souligné qu’à Bercy, il s’est « privé de plusieurs moyens d’influencer les décisions stratégiques du
groupe Alstom, surtout lors du rachat par le groupe américain General Electric
de ses activités énergie – il a notamment refusé de se servir d’un décret,
adopté en mai 2014, permettant à l’État de s’opposer à une prise de contrôle
d’une entreprise française par un groupe étranger.
Il a également donné à General Electric
un avantage décisif dans les coentreprises détenues par les deux groupes ».
Pour se défendre de ses accusations, Makarond met en cause « une surcapacité du secteur ferroviaire
français » et affirme que « l’idée
que l’on puisse régler ces situations uniquement par la commande publique,
c’est une fausse piste sur le moyen et long terme ».
Il faut dire que d’après un journaliste économiste, Quatrepoint, dans le
cas d’Alstom et d’autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct entre la désindustrialisation
de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence
dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres
industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans ».
Il souligne sur le plan de la Défense également l’« erreur stratégique à long terme » de la récupération par General
Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de
repérage par satellite.
Après de si brillants résultats quoi vendre et à qui ?
La défense, justement…
Domaine réservé du ministre du même nom et avec l’œil de ceux des
relations extérieures et de la « sûreté-publique ».
Compliqué, effectivement, et en assez peu de temps.
GE pourrait renvoyer l’ascenseur. Mais ils se font tirer l’oreille :
ils étaient déjà en « mission commandée » sur Alstom-Satellite pour
procurer des fonds à la maison-mère française. Et
« Tracking-Systems », ce n’est pas une perle mais plutôt un boulet.
Ils déclineront l’invitation poliment.
C’est là que les réseaux francs-maçons interviennent : ils sont déjà
dans les agences de communication et quelques médias chargés depuis le début de
« faire mousser » la « jeune-pousse », mais assez peu
savent ses difficultés financières.
En revanche, étant aussi les yeux et les oreilles de divers services
« d’intelligence », de renseignement, ils ont entendu parler du
logiciel « BBR » de la CISA.
Ils suggèrent d’abord que pour boucler le budget de l’ordre de 16 ou 17
millions visés par le candidat pour la campagne, il peut emprunter 8 millions. Mais
« En marche ! » n’est pas dans la même situation que les partis plus
anciens, qui ont un patrimoine leur permettant de négocier un emprunt, ou une
trésorerie suffisante leur permettant de prêter eux-mêmes au candidat. Et ils
suggèrent que le futur-ex-ministre de l’Économie envisage de souscrire un prêt
personnel, à négocier.
« Le Front » le fait bien de son côté auprès des banques Russes…
Pas suffisant dans l’immédiat : il faudrait que Makarond se
déclare candidat pour devenir solvable aux yeux des banquiers qui se gardent
bien de favoriser qui que ce soit : on le leur a déjà suffisamment
reproché avec le siège de l’UMP, rue Vaugirard. Encore que là, ils ont des
sûretés hypothécaires…
Pour cela, il faudrait qu’il démissionne de sa position de ministre, ce
qui peut paraître contradictoire dans l’espoir d’une dernière transaction qui
exigerait sa signature à ce poste moyennant des « retours » de
financements…
Finalement l’entreprise Pamentir-Technologies est sollicitée.
C’est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans
l’analyse et la science des données, communément appelé « Big data »
ou « mégadonnées », basée à Palo Alto en Californie.
Elle travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis,
notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du
système de défense américain, comme les US Marines, l’US Air force et les
Opérations spéciales.
Et elle vise à obtenir un contrat avec la Direction Générale de la
Sécurité Intérieure en en France qui sera finalisée en fin d’année. Une mission
« commandée ».
Son problème reste la CISA et son logiciel « BBR ».
Or, la disparition opportune de son actionnaire de référence en la
personne de « Charlotte », une légende discrète de notoriété mondiale,
réputé « intraitable », voire impitoyable, ouvre « une
fenêtre ».
Par l’intermédiaire du fondé de pouvoir connu, il est fait une proposition
qui ne se refuse pas : 200 M$, c’est de l’argent facile bien payé pour une
start-up qui n’a pas encore enregistré le moindre chiffre d’affaires mais
accumulé les frais de conception et de mises en place.
Une première approche s’est soldée par un échec net et sans appel au
printemps dernier : on peut y revenir.
Mais voilà que le CEO réitère la manœuvre : il fait monter les
enchères.
Pamentir a des moyens quasiment illimités. La seconde offre est d’un
demi-milliard de dollars.
Nouveau refus.
On perd du temps : Makarond ne peut pas attendre indéfiniment et la
Trilatérale fait pression sur le NSA pour aboutir au plus vite.
À un milliard, « la porte s’ouvre » : en euros et pas en
dollars, en net-net d’impôt et de prélèvements sociaux en France.
Là, Makarond qui a retardé sa démission officiellement pour cause
d’attentat du 14 juillet, peut enfin jouer discrètement un rôle utile, d’autant
que le ministère de l’intérieur s’est fait bluffer par l’existence d’une
« prédiction » des attentats de juillet, à Nice et dans la banlieue
de Rouen.
La promesse parallèle d’une collaboration de Pamentir avec la DGSI à
venir, si elle est confirmée au niveau gouvernemental, pourrait lever un veto
probable (toujours la menace de la loi Florange).
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