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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 12 mars 2017

Évidemment, ça ne vous avait pas échappé…


Trappist-1 a au moins 7 planètes…

Je crois l’avoir relevé il y a moins d’un an, en mai 2016 : Le télescope belge TRAPPIST (le « bien-nommé » pour « TRansiting Planets and PlanestIsimals Small Telescope ») géré par l’Université de Liège et basé à l’Observatoire de La Silla au Chili dénichait une perle rare…
Un système solaire relativement proche du nôtre (une quarantaine d'années-lumière, un peu plus de 39) constitué d’une étoile naine ultra-froide (dont la température est inférieure à 2.500 K, soit 2.200°C), pour une étoile dont le diamètre ne correspond qu’à seulement 11 % du diamètre du Soleil et est bien plus rouge en couleur.
Pas tout-à-fait ce que nous en disent les « « (f)Ummistes » de la leur (quoique), mais un type d’étoile habituellement délaissé dans le cadre de la recherche d'exo-planètes car très peu lumineux et donc très peu visible.

Pendant que certaines appelaient à « l’économie-collaborative » pour trouver la neuvième planète de notre système solaire, d’autres observaient, dans l’infrarouge, la lumière émise par cette étoile via des télescopes au sol qui avait permis de repérer, à l’époque, des variations de luminosité caractéristiques du passage de plusieurs corps célestes entre l’étoile et l’observateur.
Chacun son « truc », n’est-ce pas…
Cette technique de détection appelée « méthode des transits », classique en astronomie, avait permis de révéler la présence de trois planètes (nommées B, C et D), toutes de taille comparable à celle de la Terre, orbitant tout près de cette minuscule étoile.
Et les astronomes avaient pu déterminer que les deux premières tournent si près de leur étoile qu’elles en font le tour en respectivement 1,51 et 2,42 jours terrestres.
« Mais la dernière, l’exo-planète D, nous posait un problème. Nous n’arrivions pas à comprendre quel était son transit exact » raconte un chercheur du Laboratoire de Météorologie Dynamique et doctorant à l’Université Pierre et Marie Curie, à Paris-sur-plage.
Et pour cause : « Il ne s’agissait pas d’une seule exo-planète mais de cinq ! ».
Une découverte d’importance autour de laquelle l’Agence spatiale américaine a soigneusement entretenu le suspense jusqu’au mercredi 22 février dernier. 

Trappist-1 n’est pas plus grande que la planète Jupiter, qui reste un « Soleil-raté », qui n’a pas pu s’allumer faute de masse suffisante à générer une réaction nucléaire de fusion (la « mécanique » habituelle de toutes les étoiles) bien qu’elle rayonne 1 % d’énergie de plus qu’elle n’en reçoit) et qui comme notre géante gazeuse qui a ses « lunes », l’étoile a donc des satellites naturels, des planètes de type « rocheuses », un élément indispensable à l’émergence de la vie telle que nous la connaissons sur Terre… en dit tout le monde.
Ce qui me fait marrer : Aucun astronome ne semble savoir qu’il y a de la vie dans nos océans ! C’est ça que de passer sa vie la tête dans les étoiles…
Mais le plus intéressant, c’est que ces planètes orbitent sur le plan idéalement orienté pour permettre d’observer leur passage devant leur étoile, d’où la réussite de la « méthode des transits » qui a permis leur découverte. 

Une configuration assez rare qui offre non seulement la possibilité de détecter ces exo-planètes mais aussi d’étudier la composition de leur éventuelle atmosphère.
En effet, en comparant la lumière émise par l’étoile Trappist-1, et celle qui filtre à travers l’atmosphère de chaque exo-planète lorsqu’elle passe devant, les astronomes peuvent en déduire quelles radiations ont été bloquées et donc, quels éléments chimiques composent ce filtre naturel.
« Et le fait que ces exo-planètes gravitent autour d’une étoile naine est un atout précieux ! » nous précise-t-on.
Parce qu’en « passant devant, les exo-planètes cachent une fraction importante de la lumière de l’étoile, ce qui permet d’observer un signal 100 fois meilleur que si Trappist-1 avait la taille de notre soleil » chiffre un des chercheurs.
Encore faut-il avoir de bons yeux…

D’ailleurs ce système d’exo-planètes qui orbite autour de Trappist-1 n’est pas le plus proche de notre Terre. Il se trouve à presque 40 années-lumière de nous. Une distance 10 fois supérieure à celle qui nous sépare de Proxima b, la plus proche exo-planète identifiée à ce jour, gravitant à 4,24 années-lumière de nous, autour de l’étoile Proxima du Centaure.
« Mais l’orbite de Proxima b ne nous permet pas d’observer le passage de cette exo-planète devant son étoile. Il sera donc bien plus difficile de recueillir des informations sur la composition de son éventuelle atmosphère ». Pour tout dire, on n’en sait d’ailleurs rien.
En revanche bien qu’il soit un peu plus éloigné, mais pas tant que cela à l’échelle astronomique, le système planétaire de l’étoile Trappist-1 promet une véritable moisson de données en matière de planétologie comparée : C’est la raison pour laquelle, suite à son identification en mai 2016, l’étoile naine a bénéficié de créneaux d’observation supplémentaires sur les télescopes spatiaux tels que Spitzer. Et ce sont ces nouvelles observations à l’aide d'instruments plus performants qui ont permis l’identification de ces cinq nouvelles exo-planètes supplémentaires. 

« Il faut imaginer un système à 7 planètes ayant toute à peu près le diamètre de la Terre (à 15 % près) et orbitant vraiment tout près de leur petite étoile. Tout ce système solaire pourrait tenir entre notre soleil et Mercure, la planète qui orbite le plus près de notre Soleil » décrit un chercheur.
Elles sont en effet 20 à 90 fois plus près de leur étoile que la Terre ne l’est du Soleil.
Et du fait de cette proximité, les planètes sont soumises non seulement à la force de gravitation qu’exerce leur étoile mais aussi à celle qu’elles exercent l’une sur l’autre. En conséquence, les astronomes ont observé une mise en « résonance » des orbites les unes avec les autres.
Ce qui fait qu’elles se retrouvent périodiquement plus ou moins alignées.
Lorsque l’exo-planète « G », l’avant dernière la plus éloignée de l’étoile, effectue une révolution complète les planètes B, C, D, E et F en ont fait respectivement 8, 5, 3, 2 et 4/3…
« La mesure de ces petites déviations entre les orbites nous permettent d’estimer les masses de chacune des exo-planètes. Ce qui nous permet ensuite de calculer leur densité à partir de la mesure de leur diamètre que l’on peut facilement mesurer durant le transit ». 

« Et d’après ces premières mesures, il semblerait que, bien que ces exo-planètes aient toutes un diamètre comparable à celui de la Terre, la majorité d’entre elle sont moins dense que ne l’est notre planète ». Pour expliquer une densité aussi faible, on peut supposer la présence de composés volatiles et peut-être de beaucoup d’eau à leur surface ou à l’intérieur.
L’un des scénarios qu’imaginent les chercheurs est en effet que ces planètes se soient formées assez loin de leur étoile, emprisonnant une quantité importante de cristaux de glace durant leur accrétion, avant de migrer à leur position actuelle près de leur étoile.
Peut-on imaginer dès lors que l’une d'entre elle héberge de l’eau à l’état liquide, cet élément indispensable à l’émergence de la vie telle que nous la connaissons et qui la rendrait plus « habitable » pour les « voyageurs d’Elon Musk » que Mars ?
Au vu du flux de radiations qu’elles reçoivent de la part de leur étoile, la chose est possible.
Sur l’ensemble de ce système d’exo-planètes, la plus interne (B) a une insolation légèrement supérieure à celle de Mercure tandis que les plus externes (G et H) ont une insolation un peu plus faible que celle de notre voisine Mars.
Tout reste donc permis, surtout si l’une d’entre elles a un champ magnétique (qui protège des vents solaires et conserve une atmosphère en place). 

« Au moins trois des planètes (E, F et G) ont des insolations compatibles avec l’existence d’eau liquide en surface pour une large gamme de compositions atmosphériques, comme le montrent des simulations numériques de leur climat » explique le CNRS dans un communiqué.
« L’exo-planète « E » reçoit en effet un flux lumineux légèrement inférieur à celui qui vient frapper notre Terre. Quant à « F » et « G », elles reçoivent respectivement 1/3 et un peu plus d’1/5 d'un équivalent de l’irradiation terrestre. » Mais « à ces distances, les forces de marée exercées par l’étoile sont considérables et imposent aux planètes une rotation dite synchrone, c’est-à-dire que les planètes font exactement un tour sur elles-mêmes en une orbite, montrant ainsi toujours la même face à leur étoile », comme la Lune par rapport à la Terre.
De ce fait, ces exo-planètes pourraient présenter un climat très asymétrique entre leur face perpétuellement exposée à l’étoile, et la face plus sombre, plongée dans une ombre éternelle. Ce qui permettrait potentiellement aux plus ensoleillées d’entre elles (B, C et D), d’héberger elles aussi de l’eau liquide dans des zones tempérées pas ou peu éclairées. 

Ne vous emballez pas : Aucune trace d’eau n’a pour le moment été formellement repérée. Et ce malgré des observations directes tentées sur « B » et « C » par le Massachusetts Institute of Technology. Une observation qui a donné lieu à un article dans le magazine Nature en juin 2016, et qui concluait simplement à l’absence très probable d’atmosphère de type hydrogène.
Autrement dit, sur ces deux planètes comme sur les autres, tout reste encore à découvrir.
Et ce système planétaire lointain qui s’annonce plus que prometteur en matière de futures découvertes, du fait de la diversité de ses exo-planète rocheuses, sera à n’en pas douter l’un des premiers objets d’étude du futur télescope spatial James Webb, qui doit succéder à Hubble entre fin 2018 et début 2019.
C’est peu dire que ses premières données sont attendues avec fébrilité. 

Certes, ce n’est pas la première fois que les scientifiques mettent la main sur un nouveau système planétaire. Mais « autant de planètes comme celles-ci, dans une zone habitable, est un remarquable pas vers cet objectif », celui qui dirige les missions scientifiques de la Nasa.
« Si l’on peut étudier l’atmosphère de ces planètes, on pourra éventuellement y voir des molécules indiquant la présence de vie. Ce qui serait une réponse à une question qui date de l’Antiquité : Sommes-nous seuls dans l’Univers ? »
« La recherche du vivant sur une autre planète est aujourd’hui à portée de main »…
Ne nous emballons pas vous répète-je : Ce serait invraisemblable que nous soyons « seuls dans cet immense univers » dont une si grande partie échappe à nos télescopes, tout simplement parce qu’elle se situe au-delà de notre horizon de connaissance…
Et puis qui alors nous apporterait les « histoires d’en rire » des Kameulfs sur les (f)Ummistes à travers la « Gazette-Galaticale » dont « Jean-Marc » nous traduit parfois quelques extraits ?

En bref, il ne reste plus qu’à attendre les résultats des prochaines analyses.
Et dans l’intervalle, des gens meurent tous les jours en Syrie et en Irak, des gosses ne mangent pas à leur faim un peu partout autour de la planète et des virus « bien dégueulasses » se préparent à faire des ravages par ailleurs.
Vous avez de la chance : Vous, vous préoccuper de savoir si « Fifi-le-souteneur » a eu raison ou non d’en arriver là où il en est.
Et perso, ce qui m’importe c’est de savoir ce avec quoi je vais mouiller mes glaçons de ce soir : On est dimanche après-tout, j’ai le droit d’avoir le « choix dominical ».

I3

4 commentaires:

  1. "La meilleure preuve qu'il existe une forme d'intelligence extraterrestre est qu'elle n'a pas essayé de nous contacter"
    Pierre Dac

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    1. Parfaitement !

      D'ailleurs, inversement, quand Dieu cause à ses prophètes, c'est qu'Il...

      Ceci dit, comme le grand Pierre Dac, je reste convaincu que les extraterrestres existent bel et bien et même qu'ils envoient régulièrement des missions scientifiques sur notre planète.
      Et quelques "gens-d'armes" contre les braconniers (f)Ummites qui pillent nos océans de nos thons-rouges dont ils rafollent dela chair...
      Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne.

      Mais passons !

      Bien à vous, cher Anonyme !

      I-Cube

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  2. Trappist! Allusion à la bière! Ils ont de l'humour les belges!

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    1. La "perche" est presque trop facile.
      J'ai failli ne pas la saisir !

      Bien à toi !

      I-Cube

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