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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 septembre 2016

Le « Père-Noël » est-il une ordure ?


Baisse subliminale de la pression fiscale…

À 8 mois de repasser le flambeau de l’Élysée à son successeur, le « capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » se transforme en « Père-Noël » après avoir joué durant plus de 4 ans le rôle qui lui va si bien de « Père-fouettard » fiscal.
Eh oui, à force de dire que « ça va mieux », il se devait enfin de passer des paroles aux actes…

Et qui en fait les frais ? Les impôts directs (au profit des indirects, la TVA et autres) !
Ils vont finir par disparaître (IR et IS) tel que le subtil équilibre (ou déséquilibre selon le point de vue) entre les deux notions (l’une taxant des flux en parfaite neutralité, l’autre des situations personnelles en fonction des « capacités contributives » de chacun, la référence incontournable de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen) est en train de disparaître, mais sans en mesurer toutes les conséquences, sauf celles léguées à sa succession à qui la planche est copieusement savonnée.
Notez au passage, que la fiscalité monégasque des personnes physiques est exclusivement « indirecte », ce qui n’empêche pas le « Trésor princier » d’avoir des excédents conséquents sans rien sacrifier ni au « social » ni à l’investissement public…
Restera peut-être, en « Gauloisie-fiscale », les « impôts locaux » qui poursuivent leur croissance, dont taux et assiette augmentent perpétuellement, et l’ISF, l’exception unique en Europe, dont l’assiette persiste également à faiblement augmenter.
Faut dire qu’avec 1,3 M€, on n’a désormais plus rien que son logement « centre-ville » parfaitement « non-liquide ».
Je rappelle à l’occasion que plus de la moitié des foyers fiscaux de « Gauloisie-immobilière » est propriétaire de son logement à s’y accrocher à vie, pas vraiment près à larguer les amarres…
Passons : Une armée de « soumis », juste bons à tondre…

Un petit point s’impose : On compte environ 37 millions de foyers fiscaux au pays.
20 millions (54 %) ne payent pas l’IR (mais la TVA, la TIPPE, les cotisations sociales salariales sur les heures supplémentaires, le gel des retraites depuis trois ans et demi accompagné d’un petit rehaussement des cotisations, la montée inexorable de la fiscalité locale pour cause de « transferts de charges » non-financés, la fiscalisation de la part employeur des complémentaires santé, la fin d’avantage fiscal pour certains parents isolés… et toutes les taxes « Nutella » et « écolo-logiques » du monde, etc.).
Et ils sont nombreux à considérer que le poids fiscal du pays a augmenté en 4 ans : 64 % des électeurs jugent que leurs impôts ont grimpé depuis les scrutins de 2012, et surtout, 85 % d'entre eux estiment nécessaire une baisse d'impôt sur le revenu.
J’étais le seul à espérer qu’on aurait enfin et peut-être une réforme générale de la fiscalité, comme d’une promesse électorale qui aurait été la bienvenue, tellement le système est devenu « illisible » et surtout imprévisible : J’en reste pour ma part marri quant à la fiscalité des plus-values des « pigeons » qui a changé trois fois en un an et qu’on en reste me devoir 33 K€ (12 viennent de m’être remboursés) sur mes opérations d’exil…
J’en reste à une déception intégrale.

Tenez, rien que la « retenue à la source », qui est le B.A. BA d’un système fiscal rénové, moderne, moins coûteux et plus performant, va être une foirade de première classe.
Normalement, c’est l’occasion d’introduire une « flat-tax » libératoire, similaire à la CSG et la CRDS nettement plus rentables que l’IR à taux progressif, en vue de la fusion des deux natures de prélèvement, afin de garantir une « lisibilité » indispensable et même immédiate chez le contribuable.
Dans les entreprises, on sait tous les mois anticiper l’IS (une quasi-flat-tax) en fonction des marges nettes réalisées, puisque le taux est connu, ce qui permet d’anticiper le « cash-flow » et donc de budgéter les programmes d’investissement et autres suppléments de dépenses (masse salariale, notamment)…
La « retenue à la source » est de plus le mécanisme idéal pour faire émerger « l’impôt négatif », comme d’une extension du mécanisme du « crédit d’impôt » remboursable (même pour les « non-imposés ») venant suppléer le foutoir des allocations sociales en tous genres (dont on attend encore la fusion et un peu plus d’universalité, voire justement jusqu’au « revenu-universel ») appelé à disparaître tôt ou tard (redondance des doublons d’administratifs).
Pas mûr : On préfère encore prélever ici pour « redistribuer » par ailleurs.
Ubu, tu n’es donc pas encore mort ?
Parce que la « RS », ça ne sera pas une « flat-tax » mais un bordel de taux variables, qui met une partie du boulot à la charge des entreprises et autres caisses de retraite et d’assurances (banquiers, notaires et autres payeurs) sans absolument rien retirer aux agents du fisc…

Qui plus est, sublime planche savonnée évoquée ci-dessus, l’année 2017 sera une « année-blanche » en matière d’IR, nous annonce-t-on.
Avec sa kyrielle de « contre-mesures » pour les « opportunistes » qui va aller vous chipoter les pouillièmes de pourcentage derrière la virgule durant tout 2018 et les années non-prescrites.
Pour une simplification… c’est magnifiquement loupé !
Pire que ça, les payes sont calculées le 25 du mois en vue de leur paiement le 30.
L’IR nouveau façon « RS » aussi.
Résultat des courses, au lieu de payer le 15 du mois suivant pour les prélevés mensuels, en fin de trimestre pour ceux qui sont restés aux « tiers provisionnels », avec un remboursement mi-septembre des trop-perçus ou une louchée supplémentaire pour les premiers en décembre (avec le 13ème mois), eh bien la « trésorerie » que cela représente ira directement dans les caisses de l’État tous les mois : Exit de votre porte-monnaie, pas vu mais bien pris, et d’autorité en plus !
Et vous voulez, après ce traitement, vous payer de la croissance par la demande (qui dégage des assiettes de prélèvements agrandies et génère un peu de solvabilité supplémentaire pour les entreprises) ?
Laissez-moi rigoler, SVP : Les meks font tout à l’envers et ils en sont fiers…

Ceci dit le « choc fiscal » que vous avez subi, dans un premier temps, entre 2012 et 2014, puis les seuls 10 % des ménages les plus aisés après cette date, ça donne quoi ?
De la réduction des déficits publics, un peu, mais pour un solde de 35 milliards d'euros d'impôts en plus (45 en dit l’OFCE, mais en comptant un bout du quinquennat de « Bling-bling »).
Parce que bon, les dépenses ont continué de croître, en valeur absolue (et actualisée) plus que l’inflation et même que le PIB : C’est un constat incontestable et de pur fait.
Un grand ratage !
Et la croissance a du coup fait du surplace alors que partout ailleurs elle a accéléré, pour un résultat qui se traduit, malgré un petit recul au cours des derniers trimestres, mi-2017, par la croissance du nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) à un niveau supérieur de 100.000 de ce qu’il était au deuxième trimestre 2012, tel qu’on en compte près de 6 millions, toutes catégories confondues…
Alors un milliard (ou deux) de ristourne, c’est comme une piqûre dans une jambe de bois face à ce désastre social et économique, non ?

D’autant que le cadeau du « Père-Noël » est une fois de plus ciblé sur quelques 5 millions de foyers (sur 17 : Il y en a encore 12 qui ne verrons rien, soit à peu près 24 millions d’électeurs convoqués en avril prochain, sur 44 millions et 5 à 6 d’abstentionnistes récurrents).
D’emblée, c’est encore un mauvais calcul électoral…
Dans le détail, on vise désormais « les classes moyennes » (puisque les plus pôvres ont disparu durablement des radars fiscaux à force d’en fabriquer par rames de RER entières tous les mois).
Un milliard d'euros pour tous les couples gagnant moins 4.100 euros (plafond pouvant atteindre 5.100 € en fonction du nombre d'enfants, 1.700 € net par mois pour les célibataires, divorcés et veufs).
Si ça va leur faire du bien comme un peu de pommade sur la blessure du gel du barème, le coup de rabot sur le quotient familial et quelques autres mesures de plafonnement des réductions sous condition, il est anticipé par le Service, pour les 29 % de ménages visés « une réduction d'impôt de 20 % », soit un gain moyen … « de près de 200 euros » !
Vous payiez 1.000, vous paierez 800, un demi-treizième mois de salaire pour les moins bien rémunérés…

Second volet, une petite attention pour les personnes âgées : Les retraités non-imposables bénéficieront à leur tour du crédit d'impôt pour les services à domicile, ce qui représente un autre milliard à financer.
L'extension de crédit d'impôt pour les services à domicile va donc enfin s’appliquer à « tous les ménages », actifs et inactifs. Bercy prévoit que cette mesure, qui créera à terme, à terme seulement et seulement « peut-être », 30.000 emplois supplémentaires en équivalent temps plein, bénéficiera à 1,3 million de ménages.
Faites le calcul : 769 euros par foyer pour ces « salauds de pôvres-retraités », qui font bosser des plus-jeunes à salaire au rabais, pas tous remboursés d’ailleurs, ça va créer du boulot par dizaines de milliers…
J’en rigole autant !

Troisième volet pour les entreprises, à travers une baisse de l'impôt sur les sociétés à 28 % pour les PME en 2017 et 2018 – soit le taux moyen constaté en Europe, hors l’Irlande et la GB-post-Brexit – mais seulement pour les petites et moyennes entreprises, puis « pour toutes les entreprises » d'ici à 2020, quand le « Père-fouettard » sera à la retraite.
Le taux du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) sera aussi porté en 2017 de 6 % à 7 % pour les salaires allant jusqu'à 2,5 fois le Smic, a rappelé le ministre. Selon Bercy, cela représente un « allègement supplémentaire pour les entreprises de 3,3 milliards d'euros » déjà programmé.
Au total, les mesures prises via le CICE et le Pacte de responsabilité et de solidarité représenteront 32 milliards d'euros cette année.
Et voilà que les organisations patronales se sont dites réservées sur la baisse de l'IS programmée sur plusieurs années. « Il ne faut pas prendre ces promesses pour argent comptant. Le gouvernement qui les mettra en œuvre ne sera peut-être pas le même que celui qui les a annoncées », a réagi le président de la CGPME.
Les PME ont pourtant été les grandes gagnantes de cet arbitrage, avec notamment le vote d'une hausse de CICE plutôt que la suppression de la C3S.
Mais la CGPME estime que ces interventions arrivent trop tard. « La mesure porte sur l'IS versé en 2018. Et le taux sera encore très supérieur à la moyenne européenne ».
Eh oui, encore une planche savonnée pour la succession annoncée !
Et puis de son côté, l'Unapl (professions libérales) appelle le gouvernement à « étendre cette mesure de baisse de la fiscalité à toutes les entreprises libérales », une fois de plus, les grandes oubliées.
Elle souligne que « le régime fiscal de l'impôt sur les sociétés ne reflète pas la totalité du tissu des entreprises françaises et, en particulier, des entreprises libérales qui sont pour l'essentiel des TPE et relèvent majoritairement du régime des bénéfices non commerciaux (BNC) » relevant de l’IR et non de l’IS.
Enfin, pour la petite histoire, « le compte entrepreneur investisseur annoncé par le Premier ministre pour encourager au réinvestissement dans les jeunes entreprises sera mis en place », a indiqué le ministre, mais là, sans plus de détails : Du vent…

Bon an mal an, au fil des annonces gouvernementales ou présidentielles, on s'achemine sans doute vers une dizaine de milliards de recettes en moins ou de « dépenses-fiscales » supplémentaires dont héritera le futur président à peine entamé son quinquennat à lui.
À croire qu’à l'instar de beaucoup de gaulois le Président en exercice doute du fait qu'il puisse être celui qui aura à gérer ce casse-tête pour les finances publiques dès 2017.
D’autant qu’on vient de le dire : 2017 sera une « année-blanche » en matière de fiscalité directe des personnes physiques !
Alors quels effets en attendent-ils réellement ?
Mystère !

Tout juste, ça permet au ministre des finances d’affirmer sans broncher, droit dans ses mocassins, qu’en 2017, il aura porté les « baisses » à « six milliards d'euros le montant total des baisses d'impôt sur le revenu depuis 2014 ».
Un mouvement effectivement démarré dès 2014, puis poursuivi en 2015 avec la suppression de la première tranche du barème.
C’est sûr que quand on ne compte danser que sur une seule jambe, il peut être fier de son effort…
Autiste, trisomique, mais en plus amnésique : Il oublie totalement les 45 milliards de hausse comptée par l’OFCE depuis 2012 (avec un bout, environ un quart) voulu par « Bling-bling » dans sa tête, vous rappelle-je…

Sur le plan économique, tout cela arrive bien trop tard.
70 % des catégories sociales dites supérieures sont celles qui disent le plus ressentir ces hausses d'impôts, mais nombre d’ouvriers partagent ce sentiment : 59 % !
Et leur perception correspond à la réalité. Car si le gouvernement avait, au nom de la « justice sociale », visé les classes aisées pour ses hausses de 2012 et 2013 – nouvelle tranche supérieure à 45 %, mise au barème des revenus du capital, coup de rabot sur le quotient familial… tentative de la mise en place d’une ultime tranche confiscatoire à 75 % –, d’autres ont eu un impact bien plus large, touchant aussi les classes moyennes – gel du barème de l'impôt sur le revenu, fiscalisation des heures supplémentaires, fiscalisation de la part employeur des complémentaires santé, fin de l’avantage fiscal pour certains parents isolés… on l’a déjà dit.
À l’inverse, selon la même logique de « justice sociale », les baisses, depuis 2014, ont bien, elles, été ciblées sur les imposés les plus modestes, bénéficiant en tout à 8 millions de ménages (dont 1 million qui est sorti de l’impôt ou a évité d’y entrer), mais pas aux autres redevables de l’IR plus besogneux, soit 10 millions de ménages pour qui la note n’a cessé d’être plus salée. 

Le plus drôle, c’est que ça n’empêche pas le premier secrétaire des « kamarades-soces » d’estimer que le bilan est « globalement positif », paraphrasant Georges Marchais du PCF sur le bilan de l'URSS !
Vous vous souvenez ce qu’il est advenu des 15 % de ce corps électoral-là, de son époque à lui…
Pour un bon tiers ils sont partis chez « Marinella-tchi-tchi » !
Alors là, je ne sais toujours pas s’ils cherchent à me faire rire en rejouant la pièce avec ce qui reste de « soces-de-gôche » ou si vraiment ce ne sont que des « tristes-sirs »…
En attendant, ma conclusion très personnelle reste que le « socialisme-gaulois », même quand il joue au « père-Noël », ça reste dans les faits un « mythe-errant » et ce, quelles que soient les générations.

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