Et elle intensifie sa guerre hybride contre nous.
J’avoue que j’en suis resté sur le kul que d’entendre
suggérer par « Tagada-à-la-fraise-des-bois », ex-capitaine de pédalo
dans le civil, « Gras-nul-lé » dans la tempête, que le récent cambriolage
du Louvres, où la sécurité payée par le kontribuable sur ordre de « Jupiter »
qui y aura mis les moyens (qu’il n’a pas, mais peu importe) serait une
opération sous faux-drapeau d’une puissance étrangère pour venir saper les
certitudes impériales de notre Président « troupe-au-sol »…
On y reviendra rapidement, parce que ça me paraît délirant : Bientôt, quand il y aura un accident d’automobile sur la chaussée, il faudra rechercher les responsabilités du côté de Moscou.
En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’il ne se passe
pas un jour sans que la Russie ne viole les frontières européennes ou ne lance
des attaques hybrides, tout en menaçant d’un « conflit militaire » ouvert et
saignant contre l’OTAN.
« L’Europe est sur la voie de l’escalade, les risques sont très élevés », clame haut et fort le « vice-sinistre » russe des Affaires étrangères soulignant que les tensions s’intensifient en raison de l’augmentation de l’aide au régime de Kiev et de la multiplication des exercices militaires « agressifs » de l’OTAN sur son flanc Est.
Lavrov en a marre de devoir faire tout lui-même : Il délègue son « vice-sinistre » ou envoie « Pet-skoff » faire le boulot depuis le Kremlin au nom du « big-boss ».
Selon Grushko (le vice), le fait que l’Europe soit «
sur la voie de l’escalade » est démontré par « l’aide croissante que les
pays occidentaux fournissent à l’Ukraine, y compris des armes de plus en plus
meurtrières et à longue portée. Cela se reflète également dans la situation
militaro-politique sur le flanc Est de l’OTAN, où le nombre d’exercices est en
augmentation. La nature de ces exercices devient de plus en plus agressive
».
Il a même accusé l’OTAN de préparer un conflit contre la Russie, car les exercices simulent des opérations offensives, y compris des débarquements, et que les activités de reconnaissance aérienne sont en augmentation, tout comme la composante nucléaire de ces exercices : « Les bombardiers stratégiques américains volent le long de nos frontières. Il s’agit là d’un pas évident vers une confrontation militaire avec la Russie et, d’une manière générale, vers la préparation d’un conflit militaire avec la Russie. Si l’on considère la nature de l’activité militaire et de la planification qui y sont menées, cela est clair ».
En bref, ils ont « les nerfs »…
D’un autre côté, Moscou poursuit ainsi cette action de
propagande principalement à l’intention des citoyens russes, en lançant des « accusations
miroirs », reprochant à l’Europe sa guerre d’agression continue en Ukraine :
Et ça a l’air de prendre…
Mes potes « ruskoffs » se sentent agressés et en danger…
En réalité, les « Teutons » et les « Polaks »
parlent d’une « guerre hybride » lancée contre eux et, plus généralement,
contre les pays du Vieux Continent. Même « Ursule-Là-Des-Lyres » a invité
tout le monde à ne pas tomber dans le « piège » du tsar qui veut diviser
l’Union.
« C’est la guerre. Aujourd’hui, la tâche la plus importante, la tâche la plus importante de tous les leaders d’opinion, est de faire prendre conscience, au plus profond de l’esprit et du cœur, à toute la communauté occidentale et à toute la communauté transatlantique qu’il y a une guerre. Une guerre non désirée, parfois étrange, d’un nouveau type, mais toujours une guerre. C’est notre guerre, et si l’Ukraine perd, cela signifie notre échec. Il est tout à fait évident que nous devons mettre fin à certaines illusions.
La première illusion était et reste qu’il n’y a pas de
guerre. Certains d’entre nous aiment ces définitions, comme « agression à
grande échelle », « incidents » ou « provocations ».
Non, c’est une guerre, une guerre d’un nouveau genre, très complexe, mais c’est une guerre. »
Et de poursuivre : « Le seul avantage de la
Russie dans cette guerre est qu’elle est prête à se battre. Que le Kremlin est
prêt à sacrifier ses soldats, prêt à faire souffrir sa population, et cela
représente un avantage psychologique.
Mais l’Europe est beaucoup plus forte que la Russie. »
C’est une évidence : Nous faisons peur aux
dirigeants de la « Sainte-Russie » (et même à mes « potes-locaux »),
même sans rien faire d’agressifs car ils font peur à leur population pour qu’elle
les laisse poursuivre leur fuite en avant… qui n’a jamais été décisive, au
moins jusque-là…
Paradoxal et incompréhensible, sauf à se dire que c’est le symptôme d’une folie meurtrière d’un régime aux abois qui n’a plus que la peur qu’il inspire, à l’intérieur de ses frontières comme au-delà de celles-ci, pour se maintenir !
Le « Premier sinistre » polonais aura lancé
un avertissement sévère : « … non seulement en raison de notre histoire,
mais aussi de notre géographie… nous savons quelque chose des intentions et des
plans russes. Nous savons que s’ils gagnent contre l’Ukraine, ce sera la fin de
mon pays et de l’Europe à l’avenir, je n’ai aucun doute là-dessus. C’est
pourquoi nous devons être aussi déterminés que Volodymyr Zelensky, son peuple
et Maia Sandu, en Moldavie, et sa nation. »
Paroles, paroles ?
Non pas seulement : « C’est notre guerre, car la guerre en Ukraine n’est qu’une partie d’un projet sinistre qui réapparaît cycliquement dans le monde. L’objectif de ce projet politique est toujours le même : comment soumettre les peuples, comment priver les individus de leur liberté, comment faire triompher l’autoritarisme et le despotisme, la cruauté et la négation des droits de l’homme. » Et les exploiter jusqu’à ce que le dernier esclave en meure : Ces futurs « Maîtres du monde » exigerons même qu’on leur dise « merci », comme en Chine, au Laos ou au Cambodge après un séjour en camp de rééducation.
Là, c’est vrai, c’est une constante de l’Histoire depuis au moins l’antiquité, à croire que c’est génétique au genre humain : L’herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin et sa pouliche plus « chaleureuse » (comme dirait Brel, Jacques, pas les autres nuls) que sa Germaine à soi…
Le chancelier « Teuton » en rajoute : «
Nous ne nous laisserons pas intimider et nous nous défendrons efficacement
contre cette menace » évoquant les survols de drones en « Teutonnie-réunifiée »
et dans d’autres pays de l’OTAN.
« Poux-tine » veut bouleverser l’ordre politique en Europe, a-t-il ajouté, et « c’est pourquoi nous soutenons l’Ukraine » en ajoutant que son pays défendra l’ordre politique des « sociétés ouvertes et libérales » en Europe.
J’en connais à qui ça ne plaira pas, comme programme. Et ils sont plus en plus nombreux à cracher sur leur Liberté gagnée pour eux par leurs ancêtres…
D’ailleurs, au cours du débat sur les deux motions de
censure contre l’exécutif présentées par les « Patriotes » et la « Gauche »
au Parlement européen, « Ursule-là » a accusé le président « Poux-tine »
de vouloir affaiblir l’Union et c’est pourquoi il ne faut pas tomber dans le «
piège » qu’il tend : « Le tsar ne cache pas son mépris pour notre Union
et ne cache pas sa joie à affaiblir notre détermination et notre résilience.
C’est un piège ! Nous ne pouvons tout simplement pas échouer : le message
le plus fort que nous pouvons envoyer est celui de l’unité ».
Justement, les motions ont échoué mais elles reviendront, et le Hongrois va recevoir un criminel de guerre sur son territoire – comme l’avait fait « Trompe » en Alaska cet été – avant ses propres élections, faisant cavalier seul en UE pour assurer sa propre légitimité à asservir son pays contre la doxa européiste…
Le contrôle de la mer Baltique est ainsi devenue une
route fondamentale pour les exportations de pétrole russe, où transitent plus
de 60 % des livraisons effectuées par voie maritime avec les navires de la «
flotte fantôme » et leur contrôle par la marine russe n’est plus seulement une
question de sécurité, mais aussi d’importance économique : Une prochaine limitation
de leur capacité à acheminer leur précieuse cargaison vers les ports des États
qui violent les sanctions (dont beaucoup sont les mêmes Européens qui les ont
imposées) représenterait une réduction considérable des profits du Kremlin,
avec pour conséquence une indisponibilité des fonds destinés à financer la
guerre.
C’est très logiquement pour ces raisons que l’agressivité de Moscou à l’égard des pays baltes et de l’Europe s’intensifie, jusqu’à la limite maximale pour rester en dessous du seuil d’un conflit ouvert.
Et outre les différentes violations de son espace aérien au cours des dernières semaines et les tentatives quotidiennes de franchissement illégal de la frontière polonaise avec la Biélorussie par des miliciens russes, la Pologne a révélé la présence dans ses eaux territoriales, près du port de Szczecin, d’un « navire fantôme » russe, qu’elle a sommé de quitter ses eaux territoriales.
Selon le ministère polak de l’Intérieur, le navire a été aperçu à seulement 300 mètres du gazoduc reliant la plate-forme offshore au continent.
Le Danish Defense Intelligence Service (DDIS), le
service de renseignement extérieur et militaire du Danemark, a récemment de son
côté émis un nouvel avertissement sévère : La Russie mène une « guerre hybride
» de plus en plus agressive contre l’OTAN, caractérisée par des menaces, des
visées radar (qui indiquent que des systèmes d’armes russes sont pointés vers
des hélicoptères danois acquis comme cibles) et des « manœuvres de
quasi-collision » – manœuvres de quasi-collision que les navires et les Mig
russes effectuent en impliquant les forces navales et aériennes danoises, avec
des changements réactifs de cap, de vitesse ou d’altitude conçus pour
déclencher les systèmes d’alarme à bord et forcer les pilotes à effectuer des
manœuvres brusques pour éviter les collisions.
Dans plusieurs cas où un accident a failli se produire, les navires russes ont navigué à grande vitesse et sur une trajectoire de collision, obligeant les équipages danois à effectuer des manœuvres d’évitement.
Les navires de guerre russes ont provoqué à plusieurs reprises des interférences et des perturbations des émissions radar et des signaux GPS, créant des risques d’accidents pour les hélicoptères et les navires militaires danois transitant dans les détroits stratégiquement importants entre la mer Baltique et la mer du Nord.
Un navire de guerre russe est même resté à l’ancre dans des zones proches des eaux territoriales danoises pendant plus d’une semaine, une manœuvre que les analystes du renseignement soupçonnent d’être liée aux efforts visant à protéger la navigation de la « flotte fantôme » de la Russie, les pétroliers qui contournent les sanctions occidentales.
L’évaluation des services de renseignement danois
inscrit le comportement de Moscou dans une campagne prolongée de « coercition
et de perturbation » : Intrusions informatiques, désinformation et politique
militaire du risque calculé, conçue pour créer des tensions et le chaos afin de
briser l’unité de l’OTAN, déjà sous pression en raison des politiques et de la
posture militaire de l’administration « Trompe », ce candidat béni
des dieux pour « Poux-tine ».
D’ailleurs, le timing coïncide avec les opérations de pression plus larges menées par la Russie contre les pays de l’ancienne Union soviétique et dans les régions baltiques et arctiques, soulignant un changement stratégique vers la guerre dans la « zone grise » qui, dans la doctrine militaire russe, précède les combats ouverts.
Pourquoi l’avertissement du Danemark est-il si important
? Parce qu’il s’ajoute à l’inquiétude croissante de l’Europe quant au fait que
les tactiques hybrides de la Russie érodent la frontière entre la paix et le
conflit, qui caractérise la guerre hybride moderne.
Avec les forces de l’OTAN en état d’alerte maximale, la mer Baltique est devenue un point critique où une erreur de calcul – ou d’intention – pourrait déclencher une crise plus large.
Les agences de renseignement estoniennes et danoises, qui ont participé à l’AFCEA TechNet Europe 2025 qui s’est tenu à Rome les 1er et 2 octobre derniers, avertissent que l’activité de la Russie en mer Baltique devient de plus en plus dangereuse et se transforme en une menace directe pour l’Europe.
Le Centre de renseignement des forces de défense
estoniennes a publié un rapport décrivant la menace croissante que représente
la « flotte fantôme » russe dans la mer Baltique : Il s’agit de pétroliers
sans immatriculation claire et de navires de guerre qui se livrent à des
provocations, à de l’espionnage et même à des actes de sabotage à proximité des
territoires des pays de l’OTAN.
Un peu comme le navire espion « Yantar » – qui fait partie de l’unité secrète russe GUGI – Direction principale des recherches en eaux profondes, une structure qui s’occupe officiellement de recherche scientifique, mais qui en réalité mène des opérations militaires et d’espionnage pour le GRU (Direction principale du renseignement).
Le Yantar a passé trois mois dans les eaux européennes, naviguant près des côtes norvégiennes, passant par la Manche, traversant la mer d’Irlande pour se diriger vers le canal de Suez et la Méditerranée-Orientale.
Avec l’apparence et la configuration d’un navire civil, mais équipé de dispositifs sophistiqués pour intercepter des données et potentiellement placer des sondes et des explosifs, il a pu cartographier et surveiller les câbles sous-marins des mers européennes, essentiels pour les communications mondiales, l’approvisionnement énergétique et les communications militaires de l’OTAN.
On présume toutefois que malgré les menaces et les
provocations constantes, la Fédération de Russie ne peut soutenir un conflit
cinétique imminent contre l’Europe, sans ça se serait déjà fait. Et plus le
temps passe, plus son potentiel est entamé, rongé par le front ukrainien…
Mais il faudrait expliquer aux citoyens européens qu’on ne peut pas lésiner sur la sécurité, et que la solidarité et l’unité de l’Union européenne, de l’OTAN et de toute la famille transatlantique sont des conditions indispensables non seulement pour survivre, mais aussi pour vaincre ceux qui attaqueraient.
Or, avec le retour de « Trompe », le meilleur allié de « Poux-tine » à la Maison Blanche, des fissures inquiétantes sont apparues au sein de cette communauté transatlantique, que le Kremlin tente d’exploiter et d’aggraver.
Résultat, au moins en « Gauloisie-décomposée », il n’y a plus de gouvernement qui gouverne vraiment sur du long terme, depuis juin 2024…
Et on se fait voler les bijoux de l’impératrice par une nuit pluvieuse…
Quant à « Trompe », il est toujours
sceptique sur l’implication des États-Unis en Europe et a accusé les alliés de
ne pas investir suffisamment dans leur propre défense.
Vers la fin de son premier mandat, « Trompe » avait pris des mesures pour retirer certaines troupes de « Teutonnie » et ces derniers mois, certains membres du Congrès ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité que le Pentagone mette en œuvre le nouveau plan de réduction du nombre des effectifs en Europe, à un moment où la Russie se montre de plus en plus agressive.
C’est que la dernière fois qu’elles s’y sont installées, forcées et contraintes, ça avait coûté chaud au kontribuable « ricain » et en cadavres qui reposent au cimetière de Colleville.
Depuis, les messages de Washington sont ambigus. Après
le sommet (des officiers généraux) de Quantico convoqué par le secrétaire à la
Guerre, le Pentagone a rétrogradé le commandant suprême de l’armée de l’air en
Europe au grade de général trois étoiles. Le président « Trompe » a
nommé le lieutenant général Jason Hinds prochain commandant des forces
aériennes « ricaines » en Europe-Afrique. Mais contrairement à tous
les autres commandants permanents de l’USAFE depuis la fin des années 50, la
nouvelle fonction de Hinds n’entraînera pas de promotion au grade de général
quatre étoiles…
L’Europe, devenue « seconde zone d’intérêt »,
doit donc trouver une nouvelle unité dans sa politique étrangère et de défense,
avec le Royaume-Uni, en excluant les États qui ne reconnaissent pas et
entravent les valeurs démocratiques fondatrices de l’UE, tout en essayant de
convaincre les « ricains » de s’engager davantage et durablement en
Ukraine.
Elle doit aussi et d’abord démontrer que les Européens sont capables de mobiliser leurs opinions publiques, leurs gouvernements et l’ensemble de la communauté autour d’une politique efficace de défense, de sécurité et de dissuasion.
Si l’Ukraine n’a pas capitulé, si l’Ukraine continue de se battre, ces actes et paroles doivent également être comprises par les citoyens européens.
Ce qui est loin d’être le cas : Et c’est justement tous les effets de cette « guerre hybride » menée par Moscou…
Jusqu’à quand ?
Car clairement, ce que la diplomatie n’obtient pas par la paix et ses bénéfices, elle peut l’obtenir par la guerre. Mais si la guerre n’y parvient pas, alors, aveu de faiblesse, on sape l’adversaire sur ses propres fondements. Ce qui est assez facile pour abattre une démocratie, puisque par définition, dans ce type de régime politique, tout ce qui n’est pas interdit est permis.
D’où l’intensification de cette guerre hybride et « unilatérale » où il n’y a qu’un agresseur et un seul agressé qui se lie les mains derrière le dos et se handicape avec des moufles en plomb aux deux mains…
Au demeurant, ça n’empêche pas d’y voir plus clair quant
aux faiblesses du pouvoir Russe.
Que j’en suis finalement vraiment navré pour mes « petits-kamarades » Popovs !
Pour
mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ
RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE «
NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
On y reviendra rapidement, parce que ça me paraît délirant : Bientôt, quand il y aura un accident d’automobile sur la chaussée, il faudra rechercher les responsabilités du côté de Moscou.
« L’Europe est sur la voie de l’escalade, les risques sont très élevés », clame haut et fort le « vice-sinistre » russe des Affaires étrangères soulignant que les tensions s’intensifient en raison de l’augmentation de l’aide au régime de Kiev et de la multiplication des exercices militaires « agressifs » de l’OTAN sur son flanc Est.
Lavrov en a marre de devoir faire tout lui-même : Il délègue son « vice-sinistre » ou envoie « Pet-skoff » faire le boulot depuis le Kremlin au nom du « big-boss ».
Il a même accusé l’OTAN de préparer un conflit contre la Russie, car les exercices simulent des opérations offensives, y compris des débarquements, et que les activités de reconnaissance aérienne sont en augmentation, tout comme la composante nucléaire de ces exercices : « Les bombardiers stratégiques américains volent le long de nos frontières. Il s’agit là d’un pas évident vers une confrontation militaire avec la Russie et, d’une manière générale, vers la préparation d’un conflit militaire avec la Russie. Si l’on considère la nature de l’activité militaire et de la planification qui y sont menées, cela est clair ».
En bref, ils ont « les nerfs »…
Mes potes « ruskoffs » se sentent agressés et en danger…
« C’est la guerre. Aujourd’hui, la tâche la plus importante, la tâche la plus importante de tous les leaders d’opinion, est de faire prendre conscience, au plus profond de l’esprit et du cœur, à toute la communauté occidentale et à toute la communauté transatlantique qu’il y a une guerre. Une guerre non désirée, parfois étrange, d’un nouveau type, mais toujours une guerre. C’est notre guerre, et si l’Ukraine perd, cela signifie notre échec. Il est tout à fait évident que nous devons mettre fin à certaines illusions.
Non, c’est une guerre, une guerre d’un nouveau genre, très complexe, mais c’est une guerre. »
Paradoxal et incompréhensible, sauf à se dire que c’est le symptôme d’une folie meurtrière d’un régime aux abois qui n’a plus que la peur qu’il inspire, à l’intérieur de ses frontières comme au-delà de celles-ci, pour se maintenir !
Paroles, paroles ?
Non pas seulement : « C’est notre guerre, car la guerre en Ukraine n’est qu’une partie d’un projet sinistre qui réapparaît cycliquement dans le monde. L’objectif de ce projet politique est toujours le même : comment soumettre les peuples, comment priver les individus de leur liberté, comment faire triompher l’autoritarisme et le despotisme, la cruauté et la négation des droits de l’homme. » Et les exploiter jusqu’à ce que le dernier esclave en meure : Ces futurs « Maîtres du monde » exigerons même qu’on leur dise « merci », comme en Chine, au Laos ou au Cambodge après un séjour en camp de rééducation.
Là, c’est vrai, c’est une constante de l’Histoire depuis au moins l’antiquité, à croire que c’est génétique au genre humain : L’herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin et sa pouliche plus « chaleureuse » (comme dirait Brel, Jacques, pas les autres nuls) que sa Germaine à soi…
« Poux-tine » veut bouleverser l’ordre politique en Europe, a-t-il ajouté, et « c’est pourquoi nous soutenons l’Ukraine » en ajoutant que son pays défendra l’ordre politique des « sociétés ouvertes et libérales » en Europe.
J’en connais à qui ça ne plaira pas, comme programme. Et ils sont plus en plus nombreux à cracher sur leur Liberté gagnée pour eux par leurs ancêtres…
Justement, les motions ont échoué mais elles reviendront, et le Hongrois va recevoir un criminel de guerre sur son territoire – comme l’avait fait « Trompe » en Alaska cet été – avant ses propres élections, faisant cavalier seul en UE pour assurer sa propre légitimité à asservir son pays contre la doxa européiste…
C’est très logiquement pour ces raisons que l’agressivité de Moscou à l’égard des pays baltes et de l’Europe s’intensifie, jusqu’à la limite maximale pour rester en dessous du seuil d’un conflit ouvert.
Et outre les différentes violations de son espace aérien au cours des dernières semaines et les tentatives quotidiennes de franchissement illégal de la frontière polonaise avec la Biélorussie par des miliciens russes, la Pologne a révélé la présence dans ses eaux territoriales, près du port de Szczecin, d’un « navire fantôme » russe, qu’elle a sommé de quitter ses eaux territoriales.
Selon le ministère polak de l’Intérieur, le navire a été aperçu à seulement 300 mètres du gazoduc reliant la plate-forme offshore au continent.
Dans plusieurs cas où un accident a failli se produire, les navires russes ont navigué à grande vitesse et sur une trajectoire de collision, obligeant les équipages danois à effectuer des manœuvres d’évitement.
Les navires de guerre russes ont provoqué à plusieurs reprises des interférences et des perturbations des émissions radar et des signaux GPS, créant des risques d’accidents pour les hélicoptères et les navires militaires danois transitant dans les détroits stratégiquement importants entre la mer Baltique et la mer du Nord.
Un navire de guerre russe est même resté à l’ancre dans des zones proches des eaux territoriales danoises pendant plus d’une semaine, une manœuvre que les analystes du renseignement soupçonnent d’être liée aux efforts visant à protéger la navigation de la « flotte fantôme » de la Russie, les pétroliers qui contournent les sanctions occidentales.
D’ailleurs, le timing coïncide avec les opérations de pression plus larges menées par la Russie contre les pays de l’ancienne Union soviétique et dans les régions baltiques et arctiques, soulignant un changement stratégique vers la guerre dans la « zone grise » qui, dans la doctrine militaire russe, précède les combats ouverts.
Avec les forces de l’OTAN en état d’alerte maximale, la mer Baltique est devenue un point critique où une erreur de calcul – ou d’intention – pourrait déclencher une crise plus large.
Les agences de renseignement estoniennes et danoises, qui ont participé à l’AFCEA TechNet Europe 2025 qui s’est tenu à Rome les 1er et 2 octobre derniers, avertissent que l’activité de la Russie en mer Baltique devient de plus en plus dangereuse et se transforme en une menace directe pour l’Europe.
Un peu comme le navire espion « Yantar » – qui fait partie de l’unité secrète russe GUGI – Direction principale des recherches en eaux profondes, une structure qui s’occupe officiellement de recherche scientifique, mais qui en réalité mène des opérations militaires et d’espionnage pour le GRU (Direction principale du renseignement).
Le Yantar a passé trois mois dans les eaux européennes, naviguant près des côtes norvégiennes, passant par la Manche, traversant la mer d’Irlande pour se diriger vers le canal de Suez et la Méditerranée-Orientale.
Avec l’apparence et la configuration d’un navire civil, mais équipé de dispositifs sophistiqués pour intercepter des données et potentiellement placer des sondes et des explosifs, il a pu cartographier et surveiller les câbles sous-marins des mers européennes, essentiels pour les communications mondiales, l’approvisionnement énergétique et les communications militaires de l’OTAN.
Mais il faudrait expliquer aux citoyens européens qu’on ne peut pas lésiner sur la sécurité, et que la solidarité et l’unité de l’Union européenne, de l’OTAN et de toute la famille transatlantique sont des conditions indispensables non seulement pour survivre, mais aussi pour vaincre ceux qui attaqueraient.
Or, avec le retour de « Trompe », le meilleur allié de « Poux-tine » à la Maison Blanche, des fissures inquiétantes sont apparues au sein de cette communauté transatlantique, que le Kremlin tente d’exploiter et d’aggraver.
Résultat, au moins en « Gauloisie-décomposée », il n’y a plus de gouvernement qui gouverne vraiment sur du long terme, depuis juin 2024…
Et on se fait voler les bijoux de l’impératrice par une nuit pluvieuse…
Vers la fin de son premier mandat, « Trompe » avait pris des mesures pour retirer certaines troupes de « Teutonnie » et ces derniers mois, certains membres du Congrès ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité que le Pentagone mette en œuvre le nouveau plan de réduction du nombre des effectifs en Europe, à un moment où la Russie se montre de plus en plus agressive.
C’est que la dernière fois qu’elles s’y sont installées, forcées et contraintes, ça avait coûté chaud au kontribuable « ricain » et en cadavres qui reposent au cimetière de Colleville.
Elle doit aussi et d’abord démontrer que les Européens sont capables de mobiliser leurs opinions publiques, leurs gouvernements et l’ensemble de la communauté autour d’une politique efficace de défense, de sécurité et de dissuasion.
Si l’Ukraine n’a pas capitulé, si l’Ukraine continue de se battre, ces actes et paroles doivent également être comprises par les citoyens européens.
Ce qui est loin d’être le cas : Et c’est justement tous les effets de cette « guerre hybride » menée par Moscou…
Car clairement, ce que la diplomatie n’obtient pas par la paix et ses bénéfices, elle peut l’obtenir par la guerre. Mais si la guerre n’y parvient pas, alors, aveu de faiblesse, on sape l’adversaire sur ses propres fondements. Ce qui est assez facile pour abattre une démocratie, puisque par définition, dans ce type de régime politique, tout ce qui n’est pas interdit est permis.
D’où l’intensification de cette guerre hybride et « unilatérale » où il n’y a qu’un agresseur et un seul agressé qui se lie les mains derrière le dos et se handicape avec des moufles en plomb aux deux mains…
Que j’en suis finalement vraiment navré pour mes « petits-kamarades » Popovs !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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