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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 2 octobre 2025

Le gaz Palestinien

L’enjeu caché du « Gaz de Gaza »
 
Je vous avais prévenu que nous y reviendrons
C’est en 1999 que l’Autorité Palestinienne a demandé à la société énergéticienne British Gas de procéder à une prospection gazière dans la région de la méditerranéenne orientale, au large de ses côtes.
Un an plus tard, British Gas a découvert le gisement « Marine 1 » à environ 36 kilomètres de la mer, puis le gisement « Marine 2 », plus petit, avant de se retirer du contrat.
Le projet a alors été confié au géant de l’énergie Shell en 2016, qui s’est retiré deux ans plus tard en raison d’objections israéliennes et d’autres conflits.
Depuis lors, les Palestiniens sont à la recherche d’investisseurs pour ce projet de 1,1 milliard de dollars visant à extraire les quelque 28 milliards de mètres cubes de gaz fossile. Mais pour ça, il leur faut faire la paix avec ses voisins, ou bien s’imposer via tous les relais internationaux de leurs diasporas et soutiens dans les pays occidentaux en panarabes.
 
C’est que ces réserves pourraient s’avérer fort utile pour la reconstruction d’après-guerre et elles excitent aussi les intérêts des puissances régionales.
Dans la guerre qui oppose Palestiniens et Israéliens, aucun évoque les causes économiques du conflit. Or, s’il est un champ de la géopolitique qui matérialise toutes les tensions économiques depuis 15 ans en Méditerranée orientale et qu’’on passe sous silence, c’est bien celui du gaz !
Ainsi, le 18 juin 2023, le cabinet de « Benne-Jasmin-Net-à-Yahoo » autorise le développement du gaz naturel offshore de la ZEE de Gaza.
Les champs gaziers de Gaza « Marine 1 et 2 », identifiés depuis 1999, possèdent des réserves extractibles estimées à environ 35 milliards de m3 et une capacité annuelle de production de 1,5 milliard de m3 sur une période de 12 ans : Ce serait dommage de passer à côté…
Mais le montant des investissements pour le développer l’extraction avant l’exploitation est d’environ 1,4 milliard de dollars.
 
Si le gouvernement israélien délivre une approbation préliminaire au développement du projet « Gaza Marine », celui-ci nécessite une coordination en matière de sécurité entre Israël, l’Égypte voisine et l’Autorité palestinienne. C’est ainsi qu’est décidé, « dans le cadre des processus en cours entre l’État d’Israël, l’Égypte et l’Autorité palestinienne, en mettant l’accent sur le développement de l’économie palestinienne et le maintien de la stabilité sécuritaire dans la région, il est décidé de faire avancer le développement du champ gazier en face de Gaza (Gaza Marine) » une mise en coupe réglée du gisement Palestinien.
À terme, cela signifie aussi une avancée potentielle dans les négociations sur la mise en place des corridors gaziers vers l’UE, depuis l’Inde, à travers les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite, Jordanie, Israël, Chypre, comme le « Premier sinistre » israélien l’a fait valoir à la tribune de la 78ème session de l’assemblée générale des Nations Unies en septembre 2023.
 
Pour les analystes de l’époque, l’approbation israélienne – aussi surprenante qu’elle soit, venant d’un gouvernement à droâte de leur droâte – visait à : « atténuer le mécontentement américain face à la décision d’Israël d’étendre les colonies » et « à calmer la situation politique à Gaza entre les factions belligérantes (Hamas contre Jihad islamique à Gaza) » d’alors.
Pour eux, officiellement, « seule l’Autorité palestinienne de Cisjordanie recevra les revenus du gaz », bien que « le Hamas en recevra également une partie avec l’approbation d’Israël pourrait être une récompense d’avoir aidé à s’opposer aux militants du Jihad islamique lors de la dernière vague de violences à Gaza en mai 2023 ».
L’argent, décidément, achète tout, et même le reste… même quand on ne l’a pas encore encaissé !
 
C’est ainsi qu’en 2021, l’Autorité palestinienne signe un protocole de coopération avec l’Égypte pour développer le champ gazier et les infrastructures nécessaires à son exploitation.
De fait, Israël déjà inquiet pour sa sécurité, est perçu par la presse arabe comme faisant tout pour empêcher les Palestiniens de bénéficier de cette manne énergétique.
La volonté d’Israël d’obtenir le gaz palestinien à prix cassé empêchait alors en 2012 sa production par British Gas…
Ceci expliquant cela.
Les Gazaouis, mécontents de la politique du « Ramasse », vivent avec des coupures d’électricité de 18 heures par jour et les Palestiniens de Cisjordanie payent leur consommation de gaz au prix fort à Israël.
Solutions intenables alors qu’on est assis sur un pactole gazier…
 
En 2022, le « Premier sinistre » palestinien, Mohammad Shtayyeh (du Fatah), annonce que les négociations entre le Fonds d’investissement palestinien (FIP) et la Compagnie gazière égyptienne (EGAS) sont en bonne voie. À ce moment-là, les contours de l’accord voient le FIP disposer de 27,5 % des parts du champ, la septuagénaire Consolidated Contractors Company (CCC), société de services de construction pour l’industrie pétrolière et gazière dirigée par la famille palestinienne Khoury (dont le siège social est à Athènes) dispose de 27,5 % des parts et les 45 % restants reviennent à l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS).
Toujours en 2022, Israël signe un accord gazier avec l’Égypte pour les exportations vers l’Europe, auquel sont associés le Fonds d’investissement palestinien (géré par l’Autorité palestinienne) et la Compagnie gazière publique égyptienne.
 
Ainsi, les deux parties négocient de manière sporadique sur le sujet depuis des années, sans jamais parvenir à un accord en raison de nombreux obstacles : Outre les objections israéliennes et autres conflits, l’AP n’a plus aucun contrôle sur Gaza depuis qu’elle en a été chassée en 2007 par le « Ramasse », qui contrôle aujourd’hui l’enclave côtière, jusqu’à être débordée par des factions bien plus radicales que le mouvement lui-même.
Déjà à ce moment-là, l’idée d’une guerre à « haute intensité » devant éliminer le « Ramasse » chauffait sous les crânes…
Il n’en a pas fallu beaucoup plus pour décider du génocide gazaoui…
 
Car Israël est alors en pourparlers, au moins depuis 2020 avec la Grèce et Chypre au sujet d’un terminal basé à Chypre pour liquéfier le gaz israélien destiné à l’exportation vers l’Europe : Le projet s’appelle « East Med » et inclut un gazoduc de 6 milliards d’euros qui reliera les importantes réserves de gaz découvertes au large d’Israël, et de Chypre à la Grèce et à la « ritalie ».
Aujourd’hui, en septembre 2025, peu d’analystes s’attendent à son aboutissement avant 2028.
Et encore faudrait-il que le « Ramasse » signe la paix des braves sous forme de reddition comme le propose le plan de « Trompe » en 20 points, désarme et restitue la quarantaine d’otage encore détenus depuis le 7 octobre 2023…
Qui ne sont finalement aujourd’hui qu’un prétexte bien utile pour une armée qui n’aura pas pu les libérer en deux années de bombardement et d’occupation féroce…
 
Les Israéliens, de leur côté, ont également envisagé un pipeline vers la Turquie et la construction de leur propre usine de liquéfaction, notamment au printemps 2021.
Mais si les relations avec la Turquie étaient tendues auparavant, elles le sont d’autant plus aujourd’hui.
Quant aux russes militairement présents en Syrie en soutien du régime de « Bachar-el-chimique », ils font planer quelques menaces sur cette portion-là la méditerranée, près à tirer leur épingle du jeu contre un concurrent naissant aux portes de Jérusalem. Et la chute du dictateur syrien ne change rien à la situation…
Israël, une pétro-puissance en puissance, membre de l’OPEP, ce serait un comble…
 
Après les réunions d’Aqaba et de Charm el-Cheikh, qui ont porté en grande partie sur la désescalade des tensions, les responsables israéliens et palestiniens ont déclaré qu’ils avaient convenu d’œuvrer à l’amélioration des conditions économiques du peuple palestinien ainsi que de la situation financière de l’Autorité Palestinienne à court d’argent, qui bénéficierait du développement des champs Gaza « Marine 1 et 2 » situés au large de Gaza.
En mai 2023, des discussions reprennent pour développer le gisement de gaz de Gaza avant une flambée de violence de cinq jours avec Gaza.
Les médias locaux révèlent la tenue de discussions dirigées par le conseiller de la NSA Israélienne Tzachi Hanegbi, et le général de division Ghassan Alian, chargé de la liaison militaire avec les Palestiniens.
Ces discussions ont pour objectif le développement du projet du gisement de gaz de Gaza en échange des dépouilles des soldats israéliens.
 
À cette époque-là, dans la presse palestinienne et arabe, il est indiqué que : « le Hamas attend les procédures finales qui seront adoptées par l’Autorité palestinienne, l’Égypte et les entreprises partenaires pour lancer leur plan de mise en œuvre visant à développer le champ maritime [de Gaza] et à extraire du gaz naturel », mais que « l’Autorité palestinienne est la seule entité palestinienne reconnue internationalement et qui recevra les revenus de la manne gazière au large de Gaza ».
Vous avez compris pourquoi notre « Jupiter » et quelques autres se sont empressés, deux ans plus tard, de reconnaître un État qui juridiquement n’existe pas, initiative contre laquelle Israël lutte avec l’énergie du désespoir en traitant tous ses opposants d’antisémite, l’insulte suprême et disqualifiante depuis la fin de la dernière guerre mondiale…
Quitte à amalgamer outrageusement antisémitisme avec antisionisme… alors que chacun sait que ce n’est pas la même chose, loin de là.
 
Dans le premier quotidien panarabe Al Arab on note ainsi en juin 2023 que les « revenus du gaz constituent une opportunité inestimable pour le Hamas de renforcer son pouvoir dans la bande de Gaza ». Mais que le Hamas entend « profiter de la froideur entre Israël et l’Autorité palestinienne pour se présenter comme une alternative future ».
Là, on saisit mieux le pourquoi des attentats du 7 octobre 2023… quelques mois plus tard : C’est une question de survie du « Ramasse » qui veut sa part de la rente gazière.
Ne pas l’obtenir et laisser gérer la manne financière future par le Fatah, c’est la disparition du mouvement gazaoui… et la fin de la guerre.
 
Donc, fin juin 2023, des sources palestiniennes indiquent que « la direction politique du Hamas, qui s’efforce de se présenter comme un mouvement modéré, propose l’option d’une trêve à long terme avec Israël ». Or, si le « Ramasse » cherche « à prendre ses distances par rapport à l’escalade entre le mouvement du Jihad islamique et Israël », c’est aussi pour se présenter face à Israël et aux États-Unis comme un « candidat alternatif à l’Autorité palestinienne, qui connaît un grand état de faiblesse interne et externe due à la corruption endémique et à une génération peu en phase avec les réalités du terrain ».
De fait, durant l’été, la direction politique du « Ramasse » se retrouve confrontée à certains « dirigeants étrangers et à la direction sur le terrain des Brigades Al-Qassam, qui ont ouvert des canaux avec l’Iran et le Hezbollah ». Bien que la branche politique du « Ramasse » tente de parvenir à un accord avec Israël, les divisions se creusent au sein de l’appareil politique du mouvement.
La volonté du « Ramasse » d’apporter de l’argent pour prolonger son pouvoir à Gaza l’incite alors à accélérer ses démarches afin de construire des accords lui permettant de bénéficier des revenus du gisement gazier.
 
La branche politique du « Ramasse » est en réalité divisée sur le fait de laisser l’Autorité palestinienne (dirigée par le Fatah), développer le champ de gaz naturel de Gaza en concertation avec les États-Unis, Israël, l’Égypte et les sociétés d’exploitation partenaires qui supervisent l’exploration et l’extraction du gaz, en échange d’une rente annuelle et des revenus importants pour Gaza.
Pour le « Ramasse », Israël s’apprête « à voler le gaz de Gaza et pourrait réagir par une confrontation militaire ».
Fin juin 2023, dans le quotidien turc Yeni Şafak (tendance islamiste conservateur) on indique que : « le Hamas se prépare à mener la bataille du gaz, et l’a commencé par un mouvement diplomatique régional, pour transmettre les premiers messages de son rejet de tout vol israélien de gaz palestinien, tout en n’excluant pas une confrontation militaire avec Israël ».
Tout est donc déjà prévu…
 
Dans l’ensemble, les médias islamistes notent que la collaboration indirecte avec l’Autorité palestinienne (dirigée par le Fatah) est « le résultat de négociations approfondies et complexes avec l’Égypte pour faire face aux crises humanitaires à Gaza causées par le blocus israélien et les attaques répétées contre l’enclave côtière surpeuplée ».
De son côté, Israël fait toujours valoir un besoin de sécurité et exige depuis 2014 que lui soit remis les corps des soldats Oron Shaul et Hadar Goldin et le retour des otages souffrants de troubles mentaux Avera Mengistu et Hisham al-Sayed.
Fin juin 2023, un des responsables du « Ramasse » à Gaza refuse de commenter l’avancée et déclare : « le gaz de Gaza appartient à tous les Palestiniens de Gaza et eux seuls ont le droit d’y investir (…). L’occupation israélienne ne peut pas imposer ses exigences et ses restrictions sur nos capacités et nos richesses naturelles ».
 
Parallèlement et en contrepoints, dans les médias israéliens, il est fait état des négociations intenses et compliquées entre Israël, l’Égypte et l’Autorité palestinienne, après que l’Autorité palestinienne ait reçu des garanties que le « Ramasse » n’utiliserait pas sa part des revenus du gaz pour développer ses armes, cependant qu’ils mentionnent qu’« une coordination entre les agences de sécurité et un dialogue direct avec l’Égypte – en coordination avec l’Autorité palestinienne –, dans le but de développer l’économie palestinienne et de maintenir la stabilité sécuritaire dans la région ».
Pour Israël alors (et c’est toujours le cas aujourd’hui à l’automne 2025), le « Ramasse » ne doit pas disposer des bénéfices économiques de l’accord tant que la question des « 4 prisonniers israéliens détenus à Gaza depuis 2014 » n’est pas résolue. Le « Ramasse » rétorque qu’Israël détient plus de 4.000 détenus dont 1.800 mineurs.
Fin juin, l’Autorité palestinienne n’a pas été officiellement informée de la décision israélienne, et un responsable de Ramallah déclare, humilié : « Nous ne pouvons pas adopter de position ni entamer des préparatifs pratiques sur la base des informations diffusées par les médias israéliens ».
À ce moment-là, on est au point mort alors que les investisseurs pressent…
 
Or, après la validation de la réforme judiciaire en Israël en août, « Net-à-Yahoo » est affaibli. Malgré tout, il joue le dossier du gaz et signale dans la presse que de larges progrès sont réalisés tout en tempérant sur l’accord. En revanche, il botte en touche en déclarant que « en raison de la complexité des garanties politiques et sécuritaires qui doivent être fournies à la fois publiquement et en secret par le Hamas à Israël, cela prendra des années ».
Le portail d’informations The Cradle alléguait en 2022 que : « Le Hezbollah a menacé Israël de guerre si le Liban n’était pas autorisé à exploiter sa part du champ gazier de Karish. Les factions palestiniennes pourraient faire de même à propos du « gaz volé » au large de la bande de Gaza. La participation du Hamas et des factions djihadistes à Gaza et du Hezbollah libanais à une guerre contre Israël découle de l’existence d’un intérêt commun : celui du gaz de Méditerranée orientale, et non plus seulement d’un ennemi commun : Israël. »
Or, l’approbation du gouvernement « Net-à-Yahoo » sur le gaz off-shore palestinien en juin 2023 a pour conséquences de creuser encore l’impossible rapprochement entre le Fatah et la branche politique du « Ramasse ». Celle-ci devenue impopulaire à Gaza à l’automne 2023, s’est faite débordée par sa branche militaire dont les liens avec les factions radicales du Djihad islamique palestinien, des Brigades Al-Nasser Salah al-Din, Brigades Jihad Jibril, du FPLP, FPLP-CG et du FDLP, n’est plus à prouver.
 
À la lumière des accords d’Abraham et dans leur guerre contre la Russie, l’Iran et la Chine, les États-Unis souhaitaient rapprocher l’Arabie Saoudite d’Israël dans son grand projet de corridor IMEC discuté au sommet du G20 de Delhi en septembre 2023. C’était sans compter sur les « faux-nez » perturbateurs de l’« axe de résistance » affiliés à l’Iran qui se nourrissent des divisions des Palestiniens pour appuyer sa stratégie et son agenda sur son corridor International North–South Transport[1].
Comme vous le constatez, le sort des gazaouis n’est jamais qu’un prétexte pour tirer des sous, et donc de la puissance militaire, à travers des combats sans fin.
Que la frêle escadre humanitaire ne fait décidément pas le poids face aux intérêts financiers… qui tirent des dividendes à vendre des armes et munitions aux belligérants qui se disputent les sous-sols maritimes de la « bande de Gaza »…
 
L’humanitaire, justement : Je vous rappelle qu’avant ces affaires de « Gaz-à-Gaza », le « Ramasse » est un mouvement politique palestinien issu de la confrérie des Frères musulmans à vocation humanitaire et éducatif.
Mais, depuis sa création en 1987, son positionnement a évolué, il reste marqué par une radicalité mêlée à un discours religieux faisant référence à la loi islamique (Charia) et à l’antisionisme (on peut comprendre…) qui a mué antisémitisme primaire et viscéral.
Ainsi, le « Ramasse » rejette l’OLP, les accords d’Oslo et l’abandon de la lutte armée.
Il exerce un pouvoir autoritaire à Gaza, caractérisé par une opacité revendiquée et un islamisme réel.
Au sein du mouvement, le bureau politique, qui prend les décisions les plus importantes, est divisé entre différents pôles géographiques cherchant chacun à influencer le reste du mouvement. Le soutien de l’Iran au « Ramasse » renforce le pôle de Gaza, tandis que le pôle extérieur, considéré comme plus modéré, est réputé proche du Qatar.
Les brigades Al-Qassam du « Ramasse » sont engagées dans des activités terroristes contre Israël et travaillent conjointement avec les Brigades al Qods (Djihad islamique Palestinien).
D’autre part, les principaux bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne, notamment les pays du Golfe et les pays européens, boycottent le « Ramasse » et voient d’un mauvais œil sa possible accession au pouvoir.
Par conséquent, Ramallah ne peut prendre le risque d’un accord inter-palestinien qui entraînerait la fin de l’aide internationale, comme cela s’est produit après les élections de 2006 qui ont porté le « Ramasse » au pouvoir.
De plus, il est dans l’intérêt d’Israël d’empêcher un tel rapprochement et l’unification de ses opposants, ce qui explique les efforts déployés pour discréditer totalement le « Ramasse » auprès des soutiens internationaux de Mahmoud Abbas.
Les tensions croissantes entre Israël et les États-Unis – depuis le discours du Caire « d’Haut-bas-Mât » jusqu’à 2023 – d’une part, et l’Iran de l’autre, ainsi que celles entre l’Arabie saoudite et le Qatar, rivaux du Golfe, ont des répercussions sur les Territoires palestiniens.
Ce sont ces tensions qui contribuent à expliquer les pressions centrifuges sur le « Ramasse » et l’Autorité palestinienne, rendant pour l’heure toute tentative de réconciliation impossible.
 
Et d’en conclure pour ma part que toutes ces expérimentations de me faire pleurer pour les uns ou pour les autres dans une présentation simpliste entre deux peuples irréconciliables que l’Histoire déchire depuis des siècles, me paraît très loin des réalités et même de la simple notion de « juste » : Des enfants pleurent et meurent tous les jours pour quelques mètres cubes de gaz qui serviront peut-être un jour à chauffer vos gamins sis en Europe… bien à l’abri des bombes et de la famine…
Cruelle et pitoyable réalité.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l’ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Le corridor de transport international Nord-Sud est un itinéraire ferroviaire et naval, conçu pour assurer la liaison de transport entre la Russie et l'Inde via l'Iran. Il permet le contournement des sanctions contre la Russie prise par l'Occident à l'encontre de la Russie depuis l'année 2014 en accélérant le transit des marchandises en provenance ou en direction de l'Europe par la création d'un axe de transport Moscou-Iran-Inde. Il permet également d'éviter le passage obligé des navires russes par la mer Baltique ou la mer Noire. Les principaux avantages du corridor Nord-Sud par rapport aux autres itinéraires (en particulier la route maritime via le canal de Suez) sont : La réduction de deux fois ou plus de la distance de transport de conteneurs, par rapport à la voie maritime par le canal de Suez. L'accord sur le corridor international Nord-Sud a été signé en septembre 2017 à Saint-Pétersbourg par les ministres des transports de trois pays : L’Iran, l’Inde et la Russie après des années de négociations et de consultations.

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