S’ils la veulent tous… C’est que la
place est bonne !
En disait ma
Grand-mère… Mais il y a un moment où il va falloir que ça s’arrête.
Pour en revenir à l’application des principes qui nous font vivre, piller de l’argent dont on ne dispose légalement pas pour ne pas l’avoir gagné, ça s’appelle du vol.
Pondre un règlement pour en disposer après l’avoir piqué à autrui par le fait d’une loi « égale pour tous », ça s’appelle de la concussion.
La concussion, c’est l’extorsion, une exaction commise par la force, physique, légale ou illicite.
Juridiquement, la concussion est donc le délit commis par une personne dépositaire de l’autorité publique en charge d’une mission de service public, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, de sciemment recevoir, exiger ou ordonner de percevoir une somme indue, ou d’accorder à un tiers une exonération d’une somme due à l’autorité.
Autre principe : Toute peine mérite
salaire. C’est incontournable.
Autrement dit, il me paraît légitime qu’un élu soit non pas « rémunéré » mais « indemnisé » pour les « bons soins » qu’il apporte à la chose publique (et commune) pour qu’il ne devienne pas non plus indigent à ne s’occuper que des affaires qui ne sont pas les siennes.
Mais l’indemnisation d’un élu (qui ne devrait
pas être une rémunération), quel qu’il soit et quel que soit son mandat et même
ses responsabilités dans la hiérarchie des décisions publiques, devrait être de
l’ordre du salaire minimum…
Ça les inviterait peut-être tous à revaloriser les minimas sociaux…
Sauf qu’on prendrait le risque de n’élire que des voyous à coups de promesses démagogiques (mais non, jusque-là personne n’en a jamais faites… mauvaises langues que vous êtes) qui détourneraient leurs fonctions électives pour s’en mettre plein les poches à coup de corruption active et même passive…
Quand on voit passer tout le pognon des autres, c’est effarant comme les esprits faibles peuvent flamber leur neurone-support : J’ai même réussi à faire mettre en taule un secrétaire et le trésorier d’un comité d’entreprise qui confondaient les poches…
Il faut donc les indemniser correctement pour les mettre à l’abri des tentatives de corruption, même passives, comme tous nos fonctionnaires.
Alors que, président de fondations et de mes « petites-crèches » associatives, jamais je n’ai reçu le moindre émolument… pour « mes bons soins » ni détourné quoique ce soit, à la grande surprise de mes contempteurs (c’était ma force à moâ !)
Je dis ça, parce que manifestement, le niveau
d’indemnisation n’est pas facile à trouver quand on reprend, par exemple, « Sœur-Âne »
et en plus sa garde-robe payée par le kon-tribuable parigot.
Même le ruban de sa Légion d’honneur aura été prise en charge par mes taxes locales : 6,25 euros !
Pingre jusqu’à l’os… Mais prompte à faire condamner l’association Transparence citoyenne à une amende dirimante alors qu’elle aura joué la « lanceuse d’alerte »…
Et dans le détail et au hasard, on pourra trouver une paire de chaussures (429,16 €), une veste rayée jersey (408 €), une jupe longue plissée (252 €), une robe cintrée de toile stretch (516 €), une blouse à 192 € (pas pour faire le ménage dans la mairie, imagine-t-on), un vêtement imperméable à 1.000 € (il pleut souvent, sur « Paris-sur-la-Seine », c’est bien connu et elle a un « porte parapluie » rémunéré par mes impôts locaux), un manteau à capuche à 474 € (les hivers sont rudes malgré le réchauffement climatique), une robe Dior à 2.800 € (Paris sera toujours Paris), etc.
Mais on n’a pas trouvé le maillot de bain spécial baignade dans la Seine (normal, elle était habillée en femme-grenouille) ou pour rendre visite à sa fille à Tahiti à l’occasion des JO. Ni le moindre sous-vêtement : Peut-être même qu’elle n’en porte pas. Je n’ai pas vérifié…
Au total ? Soixante-quinze mille cinquante euros TTC depuis 2020. Pas grand-chose, au regard du budget de fonctionnement de la ville qui avoisine les dix Mds€ en 2025. Mais pour redescendre sur Terre, c’est grosso modo, un SMIC net par mois.
Quand j’étais plus jeune et attaché à des responsabilités
« à mignards » (dans la vie, il y a les « kilos », les « mignons »,
des mégas et les « mignards », des gigas) sous ma seule signature, j’avais
un salaire décent (qui me mettait dans le rouge tous les mois, dès le 5 du mois
précédent…) mais je me rattrapais sur les remboursements de frais… (et surtout
les primes et boni de fin d’année…)
Deux systèmes : Soit un forfait qu’il faut réintégrer dans la base imposable, sauf à en justifier ou à déduire « aux frais réels » et justifiés, mais le fisc était cool…, soit un remboursement sur justificatifs, mais il fallait avancer les sommes décaissées et en justifier auprès du commissaire aux comptes en fin d’année…
Ainsi qu’aux agents du fisc quatre à cinq ans plus tard (à mon époque) qui s’essayaient à se régaler, et à ceux de l’Urssaf qui savent très bien qu’il peut s’agir d’un complément de salaire à soumettre à cotisations.
Et quand on est directeur financier d’une « boutique » cotée, le moindre écart fait tache et parfois scandale.
Par conséquent, prudence oblige au premier chef.
Naturellement étaient admis les frais
kilométriques au tarif fiscal, les billets de train ou d’avion, les taxis et
les locations de bagnoles, les notes de restaurants (mais au-delà du forfait
cadre, on était imposable) seulement si on avait noté les noms des convives et
les notes d’hôtel à l’occasion de déplacements aux journées ouvrées…
Les vêtements, les cadeaux « aux élégantes » et toute autres dépenses personnelles étaient strictement interdites et les « cadeaux de fin d’année », c’était avec la carte de l’entreprise et facture à l’appui pour récupérer la TVA…
Donc, là à la Ville de « Paris-sur-la-Seine », c’est le système du remboursement sur justificatif qui est pratiqué (il faut avancer les frais, ce qui limite quant à la quotité et à la fréquence) et s’en tenir à un plafond mensuel (qui diffère en fonction du mandat).
« Paris-ville-lumière » est comme
chacun le sait, une ville mondiale. Il n’est donc pas scandaleux, a priori,
que le premier magistrat de la Ville Lumière, amené à recevoir des
personnalités étrangères ou à se rendre lui-même à l’étranger, ne nous fasse
pas honte en s’habillant comme un sac et, donc, soit vêtu, certes sans
ostentation, mais avec élégance.
C’est, du reste, l’argument donné par la ville. Les vêtements achetés dans le cadre de ses frais de représentation sont utilisés à cet effet.
Quand j’enseignais à des « étudiants plus-plus », j’avais bien droit à la prise en charge d’un costume neuf par an… alors que je ne me suis jamais fait rembourser le moindre habit, pas même les tenues imposées par le protocole britannique quand leur Majesté à eux me faisait la grâce de m’accorder une audience, ou celui de l’ambassade de « Gauloisie-intransigeante » à Washington quand j’ai été reçu par « Il-a-ri-Pine-Tonne » à la Maison Blanche.
Bref, pour « Sœur-Âne », pourquoi pas ?
Sauf que, du coup, on se pose la question de
l’opportunité de l’achat de trois jeans (deux en taille 40, un en taille 38 – celui
qui lui serre mieux ses fesses flasques !), le 31 août 2021 où il est bien
difficile de rattacher ces achats à des réceptions d’autorités.
Par ailleurs, on se pose tout de même la question de la légalité de tels achats, au vu d’une jurisprudence récente de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui avait retoqué les dépenses d’un maire de la région en rappelant que les frais de représentation ne peuvent inclure des dépenses d’habillement, sauf cas particuliers (cérémonie officielle, tenue de gala obligatoire).
Ces révélations ont logiquement provoqué un
tollé dans l’opposition politique à « la Kapitale », mais le cabinet
de la maire s’était défendu en évoquant des « frais encadrés ». Il avait ajouté
que l’Urssaf avait déjà réalisé un contrôle sur ces frais et elle « n’avait
émis aucune observation, confirmant la validité et régularité de notre process ».
Il n’empêche, le coup de la légion d’honneur remboursée, il faut être solide dans sa tête pour oser !
Dire que je rachetais mes « tempos-signature » à destination de mes secrétaires quand je quittais une boîte pour partir avec…
Et puis on a eu droit à une contre-attaque en
règle : Si ces frais de représentation sont encadrés par la commission de
déontologie de la Ville de « Paris-sur-la-Seine », qui interdit notamment
la prise en charge des « dépenses strictement privées ou se rapportant à une
activité professionnelle ou associative », les règles définissant ce qui
ressort du privé et du mandat des élus ne sont visiblement pas très claires, car
un certain nombre de dépenses interrogent.
C’est le cas des dépenses effectuées sur les lieux de vacances, ou de cadeaux qui ne portent pas la trace de justifications, comme des « chaussures pour femme » d’un montant de 745 € achetées par « J’y-paie-Le-Coq », mon maire « LRd » du VIème que je croise parfois
quand il est de corvée de mariage le samedi, dont les achats portent la trace
de ses virées à La Baule ou au Pouliguen (Loire-Atlantique).
Ou d’un jeu de société pour enfant achetés par la maire du XIIème, « Aime-ma-nue-Aile-Pierre-Marie-Joseph » qui a demandé le remboursement d’un restaurant au Havre ou encore de « quatre bols à prénom » à Cherbourg.
Mais aussi des vêtements pour homme et un pantalon de ski.
« Je suis allée au Havre pour les journées
d’été des Écologistes. J’ai déjeuné avec Eva Sas qui est députée de la VIIIème
circonscription de Paris (qui comprend une partie du XIIème arrondissement).
Nous avons parlé de la mairie. Quant aux bols, ce sont des cadeaux pour mes
collaborateurs et collaboratrices », se défend la maire du XIIème,
qui affirme que ses revenus ont été divisés par deux en arrivant à la mairie et
souligne faire économiser de l’argent au contribuable en circulant à vélo
plutôt qu’en voiture.
Cette maire-là, du XIIème, s’est quant à elle fait rembourser l’achat d’un jeu de société destiné aux enfants, mais aussi des vêtements pour homme et un pantalon de ski, tellement elle est « pov’ » à pleurer misère.
Elle affirme depuis que les vêtements pour hommes, qu’elle qualifie d’« unisexes », lui servent à aller faire des maraudes dans le bois de Vincennes.
Il y a certes des putes aussi dans ce bois-là, mais du côté de l’hippodrome, assez loin de sa mairie (qui aura récemment flambé pour de vrai…).
Et que le jeu de société était destiné à accompagner la naissance d’un enfant d’une de ses collaboratrices.
C’est cela, voui !
J’adore… le vélo et même qu’elle n’a plus les moyens de se payer un ticket de métro ou de bus, tellement ils sont devenus chers alors qu’elle regrette de perdre tant d’argent en étant élue : Eh oh, on ne t’a pas demandé de venir claquer du pognon pas à toi, non plus…
« Je ne suis pas partisan du voyeurisme.
Ces dépenses sont validées par la Mairie de Paris. Ce sont des vêtements
achetés à la Baule, et dont je me ressers à Paris » se justifie de son côté
mon maire du VIème.
Note que c’est pareil pour sa brosse à dent… elle le suit aussi.
Mais quid de ces chaussures pour femme d’un montant de 745 euros ?
« C’est un cadeau », se justifie « J’y-paie », qui refuse de dire pour qui est ce cadeau a été fait : « Je ne suis pas forcément obligé de le dire. Cela a été validé. Si on veut changer les règles, changeons les règles, et on s’y conformera. »
Euh, je rappelle que des chaussures, si on ne les essaye pas avant de les acheter, elles vous cassent les pieds avant que d’être elles-mêmes « cassées ».
D’ailleurs même après les avoir essayées, hélas, bien trop souvent…
D’autres se sont fait rembourser des dépenses
qui semblent n’avoir aucun lien avec leur mandat. C’est ainsi que le maire du XVème,
mon pote « Phi-phi-Goût-Jonc » (« LRd ») : « C’est
une erreur de mes services qui n’auraient pas dû transmettre ces notes et j’ai
dit que je les rembourserai à la ville », précise-t-il. « Au lieu de lui
donner ma carte personnelle, je lui ai donné ma carte d’élu ! » et il rappelle
à l’occasion qu’il est le deuxième maire d’arrondissement le moins dépensier,
comme le prouve le tableau récapitulatif des frais de représentation des maires
d’arrondissement publié par la mairie.
Dont acte.
Il faut dire qu’il n’habite pas très loin de sa Mairie.
Ou de « Riton-le-Joindre » (lui, ce n’est pas « mon pote » et je n’y touche pas), maire du XVIIIème (« P.Soce ») aura soumis des factures de repas contenant des « menus enfant »…
Voire de Maître Francis Szpiner, ex-maire du cossu XVIème arrondissement devenu depuis sénateur, qui a obtenu le paiement de lampes antiodeurs achetées… par sa femme.
« Jeannette-d’autres-Serres », mairesse du VIIIème arrondissement dans le civil, a reconnu quant-à-elle « préféré effectivement (s’)acheter des fringues pour être bien sapée » grâce aux contribuables et, pas bégueule, a remercié ceux qui travaillent pour lui permettre de s’habiller. En voilà une qui soigne son électorat à son image. À 35.779 euros en cinq ans, c’est pas mal…
Curieusement, je n’ai reçu aucun écho des
dépenses somptuaires de « Rachis-Dada-Mimi », maire exponentiel du
VIIème, qui passe beaucoup de temps à se repoudrer le nez, se faire et
faire faire ses ongles, ses lèvres, sa coiffure, ses colifichets et ses tenues
vestimentaires sur mesure qu’elle porte à faire blêmir de jalousie la « mairesse-centrale »
à chaque conseil…
C’est qu’elle a des électrices qui restent « sélectes » et de bonne naissance à qui il convient de ressembler pour « rassembler », et elle qui est née dans les zones de Chalon où deux de ses frangins ont déjà tâté de la prison, elle avait tout de même quelques retards à rattraper…
Mais avec talent, opiniâtreté et quelques coups de pouce du destin « bien placés », on arrive à tout dans la République de mon pays.
Finalement on se demande où se place la
limite entre l’utilité publique et le « strictement privé » réclamé par les
textes applicables à des gens payés pour claquer le pognon de l’électeur…
Parce que l’enjeu, une fois qu’on est arrivé, c’est quand même de se payer « sur la bête », qu’on soit à la tête d’une armée d’invasion ou élu du bon peuple : C’est toujours lui le payeur final !
Pour
mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ
RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE «
NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Pour en revenir à l’application des principes qui nous font vivre, piller de l’argent dont on ne dispose légalement pas pour ne pas l’avoir gagné, ça s’appelle du vol.
Pondre un règlement pour en disposer après l’avoir piqué à autrui par le fait d’une loi « égale pour tous », ça s’appelle de la concussion.
La concussion, c’est l’extorsion, une exaction commise par la force, physique, légale ou illicite.
Juridiquement, la concussion est donc le délit commis par une personne dépositaire de l’autorité publique en charge d’une mission de service public, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, de sciemment recevoir, exiger ou ordonner de percevoir une somme indue, ou d’accorder à un tiers une exonération d’une somme due à l’autorité.
Autrement dit, il me paraît légitime qu’un élu soit non pas « rémunéré » mais « indemnisé » pour les « bons soins » qu’il apporte à la chose publique (et commune) pour qu’il ne devienne pas non plus indigent à ne s’occuper que des affaires qui ne sont pas les siennes.
Ça les inviterait peut-être tous à revaloriser les minimas sociaux…
Sauf qu’on prendrait le risque de n’élire que des voyous à coups de promesses démagogiques (mais non, jusque-là personne n’en a jamais faites… mauvaises langues que vous êtes) qui détourneraient leurs fonctions électives pour s’en mettre plein les poches à coup de corruption active et même passive…
Quand on voit passer tout le pognon des autres, c’est effarant comme les esprits faibles peuvent flamber leur neurone-support : J’ai même réussi à faire mettre en taule un secrétaire et le trésorier d’un comité d’entreprise qui confondaient les poches…
Il faut donc les indemniser correctement pour les mettre à l’abri des tentatives de corruption, même passives, comme tous nos fonctionnaires.
Alors que, président de fondations et de mes « petites-crèches » associatives, jamais je n’ai reçu le moindre émolument… pour « mes bons soins » ni détourné quoique ce soit, à la grande surprise de mes contempteurs (c’était ma force à moâ !)
Même le ruban de sa Légion d’honneur aura été prise en charge par mes taxes locales : 6,25 euros !
Pingre jusqu’à l’os… Mais prompte à faire condamner l’association Transparence citoyenne à une amende dirimante alors qu’elle aura joué la « lanceuse d’alerte »…
Et dans le détail et au hasard, on pourra trouver une paire de chaussures (429,16 €), une veste rayée jersey (408 €), une jupe longue plissée (252 €), une robe cintrée de toile stretch (516 €), une blouse à 192 € (pas pour faire le ménage dans la mairie, imagine-t-on), un vêtement imperméable à 1.000 € (il pleut souvent, sur « Paris-sur-la-Seine », c’est bien connu et elle a un « porte parapluie » rémunéré par mes impôts locaux), un manteau à capuche à 474 € (les hivers sont rudes malgré le réchauffement climatique), une robe Dior à 2.800 € (Paris sera toujours Paris), etc.
Mais on n’a pas trouvé le maillot de bain spécial baignade dans la Seine (normal, elle était habillée en femme-grenouille) ou pour rendre visite à sa fille à Tahiti à l’occasion des JO. Ni le moindre sous-vêtement : Peut-être même qu’elle n’en porte pas. Je n’ai pas vérifié…
Au total ? Soixante-quinze mille cinquante euros TTC depuis 2020. Pas grand-chose, au regard du budget de fonctionnement de la ville qui avoisine les dix Mds€ en 2025. Mais pour redescendre sur Terre, c’est grosso modo, un SMIC net par mois.
Deux systèmes : Soit un forfait qu’il faut réintégrer dans la base imposable, sauf à en justifier ou à déduire « aux frais réels » et justifiés, mais le fisc était cool…, soit un remboursement sur justificatifs, mais il fallait avancer les sommes décaissées et en justifier auprès du commissaire aux comptes en fin d’année…
Ainsi qu’aux agents du fisc quatre à cinq ans plus tard (à mon époque) qui s’essayaient à se régaler, et à ceux de l’Urssaf qui savent très bien qu’il peut s’agir d’un complément de salaire à soumettre à cotisations.
Et quand on est directeur financier d’une « boutique » cotée, le moindre écart fait tache et parfois scandale.
Par conséquent, prudence oblige au premier chef.
Les vêtements, les cadeaux « aux élégantes » et toute autres dépenses personnelles étaient strictement interdites et les « cadeaux de fin d’année », c’était avec la carte de l’entreprise et facture à l’appui pour récupérer la TVA…
Donc, là à la Ville de « Paris-sur-la-Seine », c’est le système du remboursement sur justificatif qui est pratiqué (il faut avancer les frais, ce qui limite quant à la quotité et à la fréquence) et s’en tenir à un plafond mensuel (qui diffère en fonction du mandat).
C’est, du reste, l’argument donné par la ville. Les vêtements achetés dans le cadre de ses frais de représentation sont utilisés à cet effet.
Quand j’enseignais à des « étudiants plus-plus », j’avais bien droit à la prise en charge d’un costume neuf par an… alors que je ne me suis jamais fait rembourser le moindre habit, pas même les tenues imposées par le protocole britannique quand leur Majesté à eux me faisait la grâce de m’accorder une audience, ou celui de l’ambassade de « Gauloisie-intransigeante » à Washington quand j’ai été reçu par « Il-a-ri-Pine-Tonne » à la Maison Blanche.
Bref, pour « Sœur-Âne », pourquoi pas ?
Par ailleurs, on se pose tout de même la question de la légalité de tels achats, au vu d’une jurisprudence récente de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui avait retoqué les dépenses d’un maire de la région en rappelant que les frais de représentation ne peuvent inclure des dépenses d’habillement, sauf cas particuliers (cérémonie officielle, tenue de gala obligatoire).
Il n’empêche, le coup de la légion d’honneur remboursée, il faut être solide dans sa tête pour oser !
Dire que je rachetais mes « tempos-signature » à destination de mes secrétaires quand je quittais une boîte pour partir avec…
C’est le cas des dépenses effectuées sur les lieux de vacances, ou de cadeaux qui ne portent pas la trace de justifications, comme des « chaussures pour femme » d’un montant de 745 € achetées par « J’y-paie-Le-Coq », mon maire « LR
Ou d’un jeu de société pour enfant achetés par la maire du XIIème, « Aime-ma-nue-Aile-Pierre-Marie-Joseph » qui a demandé le remboursement d’un restaurant au Havre ou encore de « quatre bols à prénom » à Cherbourg.
Mais aussi des vêtements pour homme et un pantalon de ski.
Cette maire-là, du XIIème, s’est quant à elle fait rembourser l’achat d’un jeu de société destiné aux enfants, mais aussi des vêtements pour homme et un pantalon de ski, tellement elle est « pov’ » à pleurer misère.
Elle affirme depuis que les vêtements pour hommes, qu’elle qualifie d’« unisexes », lui servent à aller faire des maraudes dans le bois de Vincennes.
Il y a certes des putes aussi dans ce bois-là, mais du côté de l’hippodrome, assez loin de sa mairie (qui aura récemment flambé pour de vrai…).
Et que le jeu de société était destiné à accompagner la naissance d’un enfant d’une de ses collaboratrices.
C’est cela, voui !
J’adore… le vélo et même qu’elle n’a plus les moyens de se payer un ticket de métro ou de bus, tellement ils sont devenus chers alors qu’elle regrette de perdre tant d’argent en étant élue : Eh oh, on ne t’a pas demandé de venir claquer du pognon pas à toi, non plus…
Note que c’est pareil pour sa brosse à dent… elle le suit aussi.
Mais quid de ces chaussures pour femme d’un montant de 745 euros ?
« C’est un cadeau », se justifie « J’y-paie », qui refuse de dire pour qui est ce cadeau a été fait : « Je ne suis pas forcément obligé de le dire. Cela a été validé. Si on veut changer les règles, changeons les règles, et on s’y conformera. »
Euh, je rappelle que des chaussures, si on ne les essaye pas avant de les acheter, elles vous cassent les pieds avant que d’être elles-mêmes « cassées ».
D’ailleurs même après les avoir essayées, hélas, bien trop souvent…
Dont acte.
Il faut dire qu’il n’habite pas très loin de sa Mairie.
Ou de « Riton-le-Joindre » (lui, ce n’est pas « mon pote » et je n’y touche pas), maire du XVIIIème (« P.Soce ») aura soumis des factures de repas contenant des « menus enfant »…
Voire de Maître Francis Szpiner, ex-maire du cossu XVIème arrondissement devenu depuis sénateur, qui a obtenu le paiement de lampes antiodeurs achetées… par sa femme.
« Jeannette-d’autres-Serres », mairesse du VIIIème arrondissement dans le civil, a reconnu quant-à-elle « préféré effectivement (s’)acheter des fringues pour être bien sapée » grâce aux contribuables et, pas bégueule, a remercié ceux qui travaillent pour lui permettre de s’habiller. En voilà une qui soigne son électorat à son image. À 35.779 euros en cinq ans, c’est pas mal…
C’est qu’elle a des électrices qui restent « sélectes » et de bonne naissance à qui il convient de ressembler pour « rassembler », et elle qui est née dans les zones de Chalon où deux de ses frangins ont déjà tâté de la prison, elle avait tout de même quelques retards à rattraper…
Mais avec talent, opiniâtreté et quelques coups de pouce du destin « bien placés », on arrive à tout dans la République de mon pays.
Parce que l’enjeu, une fois qu’on est arrivé, c’est quand même de se payer « sur la bête », qu’on soit à la tête d’une armée d’invasion ou élu du bon peuple : C’est toujours lui le payeur final !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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