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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 14 octobre 2024

Voilà encore une question intéressante…

Quid de la disparition du chromosomes Y au Néolithique ?
 
Comme vous ne l’ignorez pas, il se trouve que nous savons depuis des lustres, qu’il y a plusieurs milliers d’années de ça, le patrimoine génétique paternel de l’espèce humaine a changé drastiquement : Brutalement, de nombreuses variantes du chromosome Y, porté uniquement par les hommes, ont disparu comme par magie !
Cette perte de « diversité biologique génétique » interrogeait les scientifiques, au moins depuis sa découverte.
D’ailleurs, l’hypothèse de conflits violents ayant provoqué la mort de nombreux hommes, et donc l’extinction de leur lignée, avancée jusque-là pour l’expliquer, est aujourd’hui remise en question par de nouveaux travaux.
Parce qu’on a pas retrouvé non plus de charnier en nombre suffisant pour accréditer cette thèse…
Et finalement, la perte de chromosomes Y pourrait plutôt être expliquée par un changement des structures familiales…
 
Je résume : Il y a entre 3.000 et 5.000 ans, la diversité génétique du chromosome Y, transmis de père en fils et responsable des caractéristiques sexuelles mâles, s’effondre dans le monde entier, alors que la diversité génétique maternelle n’est pas affectée. Et une étude récente démontrait que cette chute pourrait être le résultat d’une transition dans l’organisation sociale des sociétés anciennes.
En effet, à cette période-là, les femmes viennent désormais vivre chez leur mari, et leurs enfants sont systématiquement affiliés au lignage et clan de leur père.
 
Or, comme vous le savez probablement aussi, notre système de parenté qui est dit « bilatéral », c’est-à-dire dans lequel les enfants sont affiliés de manière équivalente à leur famille maternelle et paternelle, est loin de faire l’unanimité dans les populations humaines.
La plupart des populations sont généralement unilinéaires, c’est-à-dire que les enfants sont affiliés soit au clan et lignage de leur père. Et c’est encore le cas dans 40 % des populations environ, soit à celui de leur mère dans 15 % des cas environ.
Or, ces groupes patrilinéaires et matrilinéaires jouent des rôles sociopolitiques importants, particulièrement dans les populations sans pouvoir centralisé.
 
Ces formes d’organisation régulent notamment les mariages : Interdiction, dans beaucoup de ces populations, de se marier avec un individu de son clan ou son lignage.
C’est d’ailleurs encore le cas habituel en Islande, même si aucune prescription légale est imposée aux populations… Les d’jeuns qui flirtent, quand ils constate quelques atomes crochus, ils se précipitent sur les archives familiales et comparent leurs arbres généalogiques avant « de consommer » !
En plus d’être majoritairement patrilinéaires, les populations humaines sont majoritairement patrilocales : Dans plus de 60 % d’entre elles, la femme vient vivre chez son mari au moment du mariage.
Les anthropologues ont longtemps débattu de l’origine de ces modes de filiation et de résidence.
 
Notre « cousin » le plus proche le chimpanzé (pas le Corsu !), ayant lui-même une organisation patrilinéaire et patrilocale, il a souvent été considéré que la patrilocalité et la patrilinéarité étaient ancestrales chez Homo sapiens-sapiens, c’est-à-dire qu’il en avait toujours été ainsi.
D’autres anthropologues pensent que la patrilinéarité et la patrilocalité ont émergé plus récemment dans l’histoire humaine, au Néolithique justement, quand les populations humaines ont transitionné vers un mode de vie agropastoral et que la propriété privée a émergé.
Toutefois, grâce à l’étude de l’ADN des populations humaines actuelles, on peut s’imaginer d’y voir un peu plus clair.
 
Et pour mieux comprendre l’histoire de nos organisations sociales, une étude de 2015 a commencé par mesurer la diversité génétique des populations humaines du passé, en partant de l’ADN des populations actuelles.
La diversité génétique correspond au nombre de différences entre les génomes de deux individus. Nos cellules contiennent une moitié du génome de nos parents, un quart du génome de nos grands-parents, un huitième du génome de nos arrière-grands-parents, et ainsi de suite.
Il est donc possible d’accéder à une partie du génome de nos lointains ancêtres à partir des génomes du présent et de reconstituer la diversité génétique passée.
Travail de titan ou de fourmi ? Peu importe, ce qui compte c’est l’essence, le résultat…
 
C’est ainsi qu’une chute ancienne de la diversité paternelle a été observée à partir de chromosomes Y de populations actuelles réparties dans le monde entier. Cela signifie qu’il y a entre 3.000 et 5.000 ans, le nombre de différences entre les chromosomes Y de la population masculine a chuté drastiquement.
Étonnamment, la diversité maternelle, mesurée à partir de l’ADN mitochondrial, qui est transmis uniquement par la mère, n’a pas connu une telle chute de diversité.
Les données recueillies ont montré que les populations patrilinéaires ont une diversité génétique du chromosome Y réduite par rapport aux populations à filiation bilatérale et matrilinéaire.
Cela conduit à faire l’hypothèse qu’une transition vers des systèmes patrilinéaires sont à l’origine de l’effondrement de la diversité du chromosome Y.
Plus précisément, étant donné que les populations de cette époque qui vivent de chasse et de cueillette, tout comme les mêmes qui en font autant aujourd’hui, sont majoritairement bilatérales, alors que nos agroéleveurs actuels sont plus fréquemment patrilinéaires, l’hypothèse qui tombe sous le sens (même chez les grandes fortunes de « Gauloisie-olympique », de Navarre et des milliardaires « ricains »).
Cela signifie que cette transition vers des systèmes patrilinéaires ont fait suite à la transition néolithique, quand les populations humaines ont adopté un mode de vie fondé sur l’agriculture et l’élevage.
 
Et pour tester cette hypothèse, a été développé un modèle informatique simulant une population humaine au cours du temps. Les modèles informatiques permettent de simuler chaque individu d’une population ainsi que son génome.
Il suffit ensuite de simuler un scénario de transition d’un système bilatéral vers un système patrilinéaire à partir des données anthropologiques de groupes patrilinéaires contemporains, en particulier ceux étudiés en Asie.
Dans le système patrilinéaire, la population est organisée en villages, eux-mêmes structurés en groupes patrilinéaires.
Des femmes migrent entre les villages à chaque génération au moment des mariages, en accord avec la règle d’exogamie et de patrilocalité observée par beaucoup de populations patrilinéaires contemporaines.
 
D’après le modèle, le passage à un système patrilinéaire pourrait permettre d’expliquer la chute spectaculaire de la diversité paternelle observée à la fin du Néolithique, et ce sans que le nombre d’hommes ne diminue au cours du temps.
Deux processus liés à la patrilinéarité jouent alors un rôle majeur dans la perte de diversité génétique du chromosome Y : D’une part, lorsqu’un lignage atteint une certaine taille, il se scinde en sous-lignages, mais pas de manière aléatoire, car les proches apparentés restent ensemble dans un nouveau sous-lignage.
Autrement dit, la fission homogénéise les chromosomes Y au sein des lignages.
Par ailleurs, ces différents lignages ont des statuts sociaux différents, et plus un lignage est riche et puissant, plus ses descendants sont nombreux : Ces différences engendrent l’expansion de certains lignages puissants, et des chromosomes Y qui leur sont associés, au détriment d’autres.
Ainsi certains chromosomes Y augmentent en fréquence et d’autres disparaissent par le jeu de la compétition sociale sans qu’aucun homme ne meure de combat ou d’épidémie.
 
Cette étude remet ainsi en question une thèse proposée précédemment selon laquelle des affrontements violents dus à la compétition entre différents clans, au cours desquels beaucoup d’hommes mourraient avant même de pouvoir « se reproduire », étaient à l’origine de la perte de diversité génétique du chromosome Y.
En effet, la comparaison entre des scénarios guerriers et non guerriers a mis en évidence que la guerre n’est ni nécessaire ni suffisante pour expliquer cette chute de diversité du chromosome Y : L’organisation patrilinéaire est un facteur d’érosion de la diversité du chromosome Y quatre fois plus efficace que la guerre !
On peut en conclure aussi que nos femmes n’ont guère changé depuis lors : Elles privilégient toujours les situations confortables offerts par les « lignages » dominants, par rapport à l’insécurité des « mâles-dominés ».
CQFD… : Il vaut mieux être riche et bien portant que pôv’ et malade…
« Faire envie plutôt que faire pitié » en dirait ma grand-mère…
 
Ce travail apporte donc son soutien à l’hypothèse d’une origine relativement récente de la patrilinéarité dans l’histoire humaine, au cours des 10 derniers millénaires seulement. Reste à comprendre pourquoi le néolithique engendrerait un tel tournant dans les organisations sociales.
Plusieurs hypothèses ont été proposées : L’avènement de ressources accumulables (bétail, richesses, etc.) aurait permis aux hommes de s’acquitter en nature de la compensation matrimoniale nécessaire à leur mariage, en lieu et place de plusieurs années de travail chez leurs futurs beaux-parents, comme c’est souvent le cas chez les chasseurs-cueilleurs actuels.
Ainsi, la patrilocalité se serait développée puisqu’il n’est désormais plus nécessaire pour un futur marié d’aller vivre transitoirement chez ses beaux-parents.
Ces ressources nouvelles, monopolisées par les hommes, auraient par ailleurs entraîné des logiques de pouvoir donnant désormais l’avantage aux groupes patrilinéaires, plus stables dans ce nouveau contexte que les groupes matrilinéaires et les parentés bilatérales.
Ce qui explique peut-être que la « compétition » pour l’accès aux « belles de nos vies de kouillus » qui en passe parfois par la violence et même la guerre… existe toujours sur la surface de la planète chez Homo Sapiens-sapiens
 
Un grand pas dans la connaissance de l’humanité, ne pensez-vous pas ?
Ça méritait d’être retracé jusqu’ici…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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