Notez… on le savait depuis quelques années….
En fait depuis le 21 novembre 2013, où, à la suite de
la décision, de dernière minute, du gouvernement ukrainien prorusse refuse de
signer l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne.
(Une bonne chose en soi pour les routiers européens… et « Gauloisiens-olympiques » en particulier obligés de ramer et de bloquer les routes pour survivre face à la concurrence agressive des routiers ukrainiens avec leurs bahuts flambant-neufs).
Des manifestations de grande ampleur (l’Euromaïdan) se
déclenchent alors et aboutissent le 22 février 2014 (déjà un 22 février) à la
fuite du président ukrainien Viktor Ianoukovytch, destitué par vote de l’Assemblée
nationale ukrainienne (la Rada de Kiev) et remplacé par Oleksandr Tourtchynov
qui devient président intérimaire.
Un gouvernement provisoire, dirigé par Arseni Iatseniouk, est alors mis en place.
En réaction, des groupes armés russes, « anonymisés » mais détachés des moyens de sécurité des JO d’hiver de Sotchi qui clôture le 23, à qui on ne demandait rien, prennent le contrôle du Parlement de Crimée le 28, Parlement local qui élit un nouveau Premier ministre favorable, bien entendu, à une union avec la Russie.
Un référendum est immédiatement organisé sous le contrôle de la Russie et aboutit nécessairement à un vote favorable au rattachement de la Crimée à la Russie, provoquant une crise diplomatique internationale.
Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte population russophone, notamment le Donbass, connaissent des soulèvements prorusses similaires et organisent à leur tour des référendums d’autodétermination afin de se séparer du gouvernement ukrainien en place.
La Russie soutient d’ailleurs étroitement et militairement les insurgés en y menant une guerre, saignante mais pas très décisive.
Car face à ces évènements, le président ukrainien
décide d’envoyer l’armée ukrainienne pour rétablir l’ordre dans ces territoires
séparatistes.
Commence alors la guerre du Donbass qui verra le vol MH17 être pulvérisé au-dessus du Donbass le 17 juillet 2014 par le shoot d’une batterie anti-aérienne russe Buk300 stationnée dans le Donbass et tout aura été fait pour en faire retomber les responsabilités sur les Ukrainiens.
Cela m’amuse énormément : Dans les années 80/90 (ou si tôt !), j’avais déjà des jeux qui simulaient un conflit en Crimée sur mon PC, où je pilotais des Sukoï contre les Russes, ou encore des frégates Aegis en Mer Noire… D’ailleurs, c’est la seule fois où j’ai été coulé… Parce qu’autour des Malouines ou de Cuba, j’étais champion…
Passons
Et depuis lors, le « narratif » de la
propagande moscovite reste le même, à savoir que le peuple ukrainien a besoin
de l’appui de la « Grande-Russie » pour dénazifier son personnel
politique (par ailleurs régulièrement élu et renouvelé).
On comprend bien qu’en réalité, derrière cette « story », il s’agit pour Moscou d’empêcher un élargissement de l’Otan au Sud du pays, après ceux de 1999 et surtout le cinquième de 2004 qui aura vu naître une frontière directe avec l’Otan au Nord de la « mère-patrie » avec l’adhésion des États Baltes (hors la frontière commune autour de Kaliningrad, avec la Pologne).
20 ans plus tard, après cette vague d’élargissements
autour de la Baltique, et les deux dernières adhésions, celles de la Finlande
et de la Suède, transformant la Mer Baltique en un « lac otanesque »,
la propagande de « Poux-tine » se réoriente et commence à sentir le
soufre en affirmant que la Scandinavie et les pays baltes préparent un second
front contre la Russie !
La schizophrénie de dirigeants, qui se sentent assiégés, partis pour perdre leur pouvoir sur tous les peuples slaves s’amplifie et aliment leur paranoïa, celle de tout un peuple, finalement…
Ils s’agitent en tous sens et s’interrogent désormais sur « le nouveau bellicisme des petits pays baltes et scandinaves », qui parlent désormais ouvertement d’une attaque « préventive » contre la Russie ?
Où ont-ils vu ça ?
Sinon, « Comment expliquer les provocations
incessantes de Stockholm, Helsinki, Copenhague, Tallinn et Riga ? »
Quelles provocations sinon d’envoyer des Mirage ou des Rafale pour faire la police du ciel au-dessus des côtes des pays Baltes ?
Qui donc au juste fait des « manœuvres pas professionnelles » ou abat des drones dans l’espace aérien international ?
Dans l’ombre des exactions au Moyen-Orient, l’Otan devrait-il vraiment ajouter des « provocations », là où même « Poux-tine » et la seconde puissance militaire du monde font désormais profil bas pour se contenter d’observer depuis la Syrie les assauts de l’État hébreu contre son voisin qui abrite les terroristes du « Aise-Beau-là » soutenu par l’Iran (dont les guides spirituels s’enterrent au plus profond possible) ?
Les pays Baltes, un enjeu tactique pour soulager Israël, peut-être ?
Ou seulement l’Ukraine…
N’importe-quoi, naturellement.
Car il aura suffi qu’Andrus Merilo, le commandant des
forces armées estoniennes, déclare que Tallinn et Helsinki élargissent leur
coopération en matière de défense maritime et qu’ils envisageaient notamment
d’élaborer des « plans concrets » pour fermer complètement la mer Baltique aux
navires russes si cela s’avérait nécessaire pour que les trolls russes se déchaînent…
Fermer la Baltique, oui, probablement et c’est assez facile à mettre en œuvre mais seulement si cela « s’avérait nécessaire ».
Mais pour les malades mentaux qui dirigent la Russie,
cette déclaration s’inscrit dans le cadre général des événements au cours
desquels les pays scandinaves et baltes ont volontairement pris la tête d’une
politique russophobe agressive, « dépassant même les Polonais en ce
domaine et s’assurant une place juste derrière l’Ukraine » assurent les
propagandistes russes.
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, ne vient-elle pas de déclarer que les alliés de Kiev devraient autoriser l’utilisation d’armes occidentales pour des attaques à l’intérieur du territoire russe ?
Elle n’est pas la seule à le suggérer…
Les Danois ont d’ailleurs déjà officiellement autorisé
l’utilisation des F-16 qu’ils y ont transférés, fait-on remarquer à Moscou…
Copenhague, c’est loin d’Helsinki, mais c’est vrai que c’est aussi facile, au cas où… « cela s’évérait nécessaire » de contrôler l’entrée et la sortie en Mer du Nord depuis les verrous des détroits danois…
Pour autant, il n’y a pas de bruit de bottes au Danemark.
Mais quand on est paranoïaque, on en rajoute…
« Ces activités des Scandinaves et des Baltes
nous surprennent souvent. L’Ukraine s’est fait des illusions sur ses chances de
victoire militaire sur la Russie : en tant que pays industriel développé
comptant plusieurs millions d’habitants et bénéficiant du soutien total de
l’Occident, elle s’attendait à de sérieux succès militaires.
Mais qu’espèrent les Scandinaves et les Baltes ?
Surtout maintenant que l’inévitabilité d’une défaite de l’Ukraine devient évidente pour tous, ce qui devrait automatiquement mettre fin au bellicisme de pays beaucoup plus petits et plus faibles. »
Ça fleure bon le déni de réalité : Comment se
fait-il que la seconde puissance militaire mondiale en soit encore, après bientôt
trois ans d’âpres combats, à grignoter seulement kilomètre après kilomètre un
adversaire qui reste complétement épuisé ?
Quel intérêt au juste ?
Bé, l’explication est fabuleuse : C’est parce que
la Russie considère surtout que le peuple ukrainien est étroitement lié au
peuple russe et que le conflit est une guerre civile déguisée et en partie
causée par des forces extérieures.
(Et quand on voit la haine qui traverse les générations dans des pays qui ont vécu une guerre civile, je me dis que les « frères russes » vont au-devant de bien des désillusions…)
« Par conséquent, les dirigeants russes s’imposent délibérément des restrictions à la conduite de l’opération militaire spéciale. » pour ne pas passer pour des salopards qu’ils ne sont naturellement pas…
Face à d’autres pays hostiles, Moscou n’a pas eu de barrières morales similaires et n’hésite pas à utiliser toute la gamme des moyens et des méthodes autorisés par les coutumes et les lois de la guerre.
Et personnellement, je reste persuadé que les civils ukrainiens et les victimes des boucheries de Boutcha apprécieront ces prévenances…
Et mes trolls de poursuivre, sûrs d’eux-mêmes, que « dans
ces conditions, il s’agit simplement d’un comportement suicidaire de la part
d’États qui sont clairement incapables d’infliger une défaite militaire à la
Russie ou même de lui causer de sérieux problèmes.
Néanmoins, les Scandinaves et les Baltes se dirigent
avec arrogance vers une confrontation ouverte. »
J’adore : Les suicidaires sont de plus en plus
nombreux à candidater à l’écrasement…
Et les russes se retiendraient de ne pas « faire un malheur », tellement ils restent respectueux de la vie humaine, c’est ça ?
Selon les mêmes patients de l’asile d’aliénés qui
dirigent la Russie, la solution à cette partie de l’énigme serait simple (et tout
autre) : « Les institutions étatiques baltes et scandinaves servent
ouvertement des intérêts étrangers et exécutent des ordres venant de l’étranger !
L’opinion publique de leur propre pays ne les
intéresse pas et ne les préoccupe pas du tout.
D’autant plus que la propagande russophobe y est largement alimentée pour assurer un soutien suffisant aux aventures antirusses les plus folles. »
Bien heureusement que « Poux-tine » et ses
fidèles zélotes sont clairvoyants, intellectuellement bien supérieurs (pour ne
pas avoir à se remettre en cause) et avant tout de grands-humanistes…
Car un autre aspect des événements est plus
intéressant et en même temps plus compliqué : « Quel est l’intérêt de
poursuivre les provocations militaires et l’escalade contre la Russie ?
L’Ukraine a clairement démontré la futilité d’essayer
d’infliger une défaite militaire à notre pays » en
disent-ils…
Et de poursuivre encore : « D’une part,
nous pensons que l’idée d’infliger une défaite militaire à la Russie, voire de
l’abandonner complètement, est passée dans la catégorie des scénarios
improbables.
D’autre part, la tâche de nos adversaires est
d’affaiblir la Russie au maximum et de lui lier les mains autant que possible
afin qu’elle soit physiquement incapable de participer pleinement à la
redistribution géopolitique émergente du monde – soit en chassant l’Occident
d’Afrique ou du Moyen-Orient, soit en soutenant la Chine dans sa confrontation
avec les États-Unis, soit en participant à des douzaines d’autres
développements majeurs. »
Un moment de lucidité ?
« Nous devons admettre que nos adversaires ont
identifié exactement notre point vulnérable : une frontière colossale avec un
tas de voisins inamicaux. Les Estoniens, les Lettons, les Danois ou les
Finlandais n’ont pas besoin de battre Moscou. Il suffit que les financiers qui
tirent les ficelles obligent la Russie à déployer constamment des forces armées
et des ressources militaires, financières et administratives. Cela s’explique
par la nécessité constante de protéger cette frontière colossale, d’assurer la
sécurité de la population dans les zones frontalières et de maintenir la
communication avec la région de Kaliningrad. »
Exact : Cette « opération militaire spéciale » est une occasion unique offerte par « Poux-tine » à tous ses adversaires (et ils sont nombreux) pour affaiblir durablement la « Saint-Russie ».
S’en est même au point que le maître du Kremlin réuni ses « alliés » en sommet économiques (le sommet des Brics) dès que l’occasion se présente pour affirmer qu’il a encore des alliés…
Qui se comptent désormais sur les doigts d’une paire de mains…
« Nous savons déjà comment nos troupes et nos
ressources pourraient être déployées, nous le savons par l’exemple des régions
de Koursk et de Belgorod. L’Occident s’est fixé pour objectif de reproduire ce
scénario tout au long de la frontière russe, partout où une telle chose peut
être organisée.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils font
pression sur la Géorgie et y préparent même maintenant un changement violent de
gouvernement, le renversement d’un gouvernement qui est absolument
pro-occidental mais qui n’est pas prêt à sacrifier son propre pays aux intérêts
d’autrui. »
Mais les dirigeants scandinaves et baltes n’auraient
pas les mêmes préoccupations du gouvernement de Tbilissi : « Ils ont
reçu pour mission d’engager leurs pays dans un conflit militaire avec la Russie
et s’orientent systématiquement vers cet objectif. Si Tallinn, Helsinki ou
Copenhague sont empêtrés dans une foule de contradictions, aucun des
marionnettistes, mis en place, n’en sera attristé ; au contraire, cela leur
ouvre de nouvelles perspectives de carrière à un niveau plus élevé »
assurent les propagandistes de Moscou.
Et il est vrai, que près de 1.000 jours après l’invasion
totale de l’Ukraine par la Russie, la Lettonie est sur les dents. Le pays et
ses presque deux millions d’habitants partagent une frontière de 300 kilomètres
avec « Poux-tine ».
Forcément, cela signifie que la sécurité et l’autodéfense sont devenues la question numéro un pour le pays et le principal sujet de discussion lors de la conférence de Riga de cette année.
D’ailleurs, Jānis Karlsbergs, président de l’ONG Latvian Transatlantic Organisation, spécialisée dans la défense, a déclaré, en marge du forum annuel consacré à la politique étrangère et à la sécurité, que la Russie essayait de « nous diviser (en tant que) société, de nous diviser entre politiciens ».
« Je pense que c’est là le plus grand danger pour nous tous », a-t-il ajouté.
Un affreux « va-t’en-guerre » aux ordres de Londres ou de Washington ?
Non, même pas : Pour l’heure, d’après lui la
Russie serait « extrêmement faible ».
« Si nous comprenons à quel point nous sommes grands et forts, ils n’ont aucune chance », insiste-t-il.
Cependant, le gouvernement a réintroduit le service militaire l’année dernière. Une loterie détermine désormais les hommes lettons âgés de 18 à 27 ans qui doivent s’engager pour une période de 11 mois. L’objectif, bien modeste, est de disposer de 4.000 soldats formés d’ici 2028 afin de pouvoir repousser une éventuelle invasion russe. Une première offensive en attendant les renforts de troupes et de matériels venant de plus loin…
2028, nous serons peut-être tous morts à ce moment-là…
Mais selon M. Karlsbergs, cela ne fera que renforcer les défenses du pays : « C’est un excellent moyen d’intégrer les questions de sécurité naturelle dans la société ». « Il n’y a pas de frontière entre la société et l’armée, nous formons une seule et même famille ».
Chacun en est convaincu même en Finlande et encore ailleurs.
Deux significations possibles à ces « dérapages »
de propagandiste :
Le premier est évident. Moscou veut mettre la pression sur l’Otan. Ça fait maintenant de nombreuses années que Moscou désigne l’organisation atlantique comme l’ennemi qui lui veut du mal ; que ses ministres menacent les capitales de ses membres de tsunamis destructeurs, de missiles qui arrivent par surprise en moins de temps qu’il ne faut pour cuire un œuf ; qui sont jugés comme décadents et incapables d’initiatives et d’esprit de paix.
Et dans le même élan, désigner les trois maillons faibles de l’alliance comme les futurs agresseurs de la « Sainte-Russie »…
Le second, naturellement, c’est la vieille tactique du
chien enragé : Qui veut abattre son chien prétend qu’il a la rage.
Là, « Poux-tine » prétend que les pays Baltes s’apprêtent à agresser son pays, exactement comme il a l’a prétendu avec les armes de destructions massives sur le territoire ukrainien, aux mains de néo-nazis qui avait comme objectif d’envahir la Russie et de renverser son gouvernement légitime, alors que les troupes russes ne faisaient que des exercices le long de la frontière…
Ce régime-là est décidément tellement tordu : Il
tue ses opposants sans état d’âme, il ment comme un arracheur de dents en
envoyant des « troupes pas à lui » en Crimée (un peu comme les
mineurs roumains qui sont venus du fond de leurs mines de charbon exécuter Ceausescu…),
il kidnappe des gamins ukrainiens pour mieux les russifier et soi-disant pour
les dénazifier…
Et il est désormais à l’agonie en recrutant une armée de supplétifs Nord-coréens !
Même les Biélorusses n’y vont pas, pas plus que les Kazakhs, les Chinois (qui sont sollicités pour ouvrir un front sur la façade Pacifique) ou les Iraniens (qui font « le boulot » au Moyen-Orient, par terroristes interposés)…
À propos d’iranien, on n’entend plus parler de leur
essai nucléaire du début du mois qui aura tout de même stoppé les « représailles »
promises par « Net-à-Yahoo »…
Ne trouvez-vous pas cela curieux, vous ?
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
(Une bonne chose en soi pour les routiers européens… et « Gauloisiens-olympiques » en particulier obligés de ramer et de bloquer les routes pour survivre face à la concurrence agressive des routiers ukrainiens avec leurs bahuts flambant-neufs).
Un gouvernement provisoire, dirigé par Arseni Iatseniouk, est alors mis en place.
En réaction, des groupes armés russes, « anonymisés » mais détachés des moyens de sécurité des JO d’hiver de Sotchi qui clôture le 23, à qui on ne demandait rien, prennent le contrôle du Parlement de Crimée le 28, Parlement local qui élit un nouveau Premier ministre favorable, bien entendu, à une union avec la Russie.
Un référendum est immédiatement organisé sous le contrôle de la Russie et aboutit nécessairement à un vote favorable au rattachement de la Crimée à la Russie, provoquant une crise diplomatique internationale.
Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte population russophone, notamment le Donbass, connaissent des soulèvements prorusses similaires et organisent à leur tour des référendums d’autodétermination afin de se séparer du gouvernement ukrainien en place.
La Russie soutient d’ailleurs étroitement et militairement les insurgés en y menant une guerre, saignante mais pas très décisive.
Commence alors la guerre du Donbass qui verra le vol MH17 être pulvérisé au-dessus du Donbass le 17 juillet 2014 par le shoot d’une batterie anti-aérienne russe Buk300 stationnée dans le Donbass et tout aura été fait pour en faire retomber les responsabilités sur les Ukrainiens.
Cela m’amuse énormément : Dans les années 80/90 (ou si tôt !), j’avais déjà des jeux qui simulaient un conflit en Crimée sur mon PC, où je pilotais des Sukoï contre les Russes, ou encore des frégates Aegis en Mer Noire… D’ailleurs, c’est la seule fois où j’ai été coulé… Parce qu’autour des Malouines ou de Cuba, j’étais champion…
Passons
On comprend bien qu’en réalité, derrière cette « story », il s’agit pour Moscou d’empêcher un élargissement de l’Otan au Sud du pays, après ceux de 1999 et surtout le cinquième de 2004 qui aura vu naître une frontière directe avec l’Otan au Nord de la « mère-patrie » avec l’adhésion des États Baltes (hors la frontière commune autour de Kaliningrad, avec la Pologne).
La schizophrénie de dirigeants, qui se sentent assiégés, partis pour perdre leur pouvoir sur tous les peuples slaves s’amplifie et aliment leur paranoïa, celle de tout un peuple, finalement…
Ils s’agitent en tous sens et s’interrogent désormais sur « le nouveau bellicisme des petits pays baltes et scandinaves », qui parlent désormais ouvertement d’une attaque « préventive » contre la Russie ?
Où ont-ils vu ça ?
Quelles provocations sinon d’envoyer des Mirage ou des Rafale pour faire la police du ciel au-dessus des côtes des pays Baltes ?
Qui donc au juste fait des « manœuvres pas professionnelles » ou abat des drones dans l’espace aérien international ?
Dans l’ombre des exactions au Moyen-Orient, l’Otan devrait-il vraiment ajouter des « provocations », là où même « Poux-tine » et la seconde puissance militaire du monde font désormais profil bas pour se contenter d’observer depuis la Syrie les assauts de l’État hébreu contre son voisin qui abrite les terroristes du « Aise-Beau-là » soutenu par l’Iran (dont les guides spirituels s’enterrent au plus profond possible) ?
Les pays Baltes, un enjeu tactique pour soulager Israël, peut-être ?
Ou seulement l’Ukraine…
N’importe-quoi, naturellement.
Fermer la Baltique, oui, probablement et c’est assez facile à mettre en œuvre mais seulement si cela « s’avérait nécessaire ».
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, ne vient-elle pas de déclarer que les alliés de Kiev devraient autoriser l’utilisation d’armes occidentales pour des attaques à l’intérieur du territoire russe ?
Elle n’est pas la seule à le suggérer…
Copenhague, c’est loin d’Helsinki, mais c’est vrai que c’est aussi facile, au cas où… « cela s’évérait nécessaire » de contrôler l’entrée et la sortie en Mer du Nord depuis les verrous des détroits danois…
Pour autant, il n’y a pas de bruit de bottes au Danemark.
Mais quand on est paranoïaque, on en rajoute…
Surtout maintenant que l’inévitabilité d’une défaite de l’Ukraine devient évidente pour tous, ce qui devrait automatiquement mettre fin au bellicisme de pays beaucoup plus petits et plus faibles. »
Quel intérêt au juste ?
(Et quand on voit la haine qui traverse les générations dans des pays qui ont vécu une guerre civile, je me dis que les « frères russes » vont au-devant de bien des désillusions…)
« Par conséquent, les dirigeants russes s’imposent délibérément des restrictions à la conduite de l’opération militaire spéciale. » pour ne pas passer pour des salopards qu’ils ne sont naturellement pas…
Face à d’autres pays hostiles, Moscou n’a pas eu de barrières morales similaires et n’hésite pas à utiliser toute la gamme des moyens et des méthodes autorisés par les coutumes et les lois de la guerre.
Et personnellement, je reste persuadé que les civils ukrainiens et les victimes des boucheries de Boutcha apprécieront ces prévenances…
Et les russes se retiendraient de ne pas « faire un malheur », tellement ils restent respectueux de la vie humaine, c’est ça ?
D’autant plus que la propagande russophobe y est largement alimentée pour assurer un soutien suffisant aux aventures antirusses les plus folles. »
Exact : Cette « opération militaire spéciale » est une occasion unique offerte par « Poux-tine » à tous ses adversaires (et ils sont nombreux) pour affaiblir durablement la « Saint-Russie ».
S’en est même au point que le maître du Kremlin réuni ses « alliés » en sommet économiques (le sommet des Brics) dès que l’occasion se présente pour affirmer qu’il a encore des alliés…
Qui se comptent désormais sur les doigts d’une paire de mains…
Forcément, cela signifie que la sécurité et l’autodéfense sont devenues la question numéro un pour le pays et le principal sujet de discussion lors de la conférence de Riga de cette année.
D’ailleurs, Jānis Karlsbergs, président de l’ONG Latvian Transatlantic Organisation, spécialisée dans la défense, a déclaré, en marge du forum annuel consacré à la politique étrangère et à la sécurité, que la Russie essayait de « nous diviser (en tant que) société, de nous diviser entre politiciens ».
« Je pense que c’est là le plus grand danger pour nous tous », a-t-il ajouté.
Un affreux « va-t’en-guerre » aux ordres de Londres ou de Washington ?
« Si nous comprenons à quel point nous sommes grands et forts, ils n’ont aucune chance », insiste-t-il.
Cependant, le gouvernement a réintroduit le service militaire l’année dernière. Une loterie détermine désormais les hommes lettons âgés de 18 à 27 ans qui doivent s’engager pour une période de 11 mois. L’objectif, bien modeste, est de disposer de 4.000 soldats formés d’ici 2028 afin de pouvoir repousser une éventuelle invasion russe. Une première offensive en attendant les renforts de troupes et de matériels venant de plus loin…
2028, nous serons peut-être tous morts à ce moment-là…
Mais selon M. Karlsbergs, cela ne fera que renforcer les défenses du pays : « C’est un excellent moyen d’intégrer les questions de sécurité naturelle dans la société ». « Il n’y a pas de frontière entre la société et l’armée, nous formons une seule et même famille ».
Chacun en est convaincu même en Finlande et encore ailleurs.
Le premier est évident. Moscou veut mettre la pression sur l’Otan. Ça fait maintenant de nombreuses années que Moscou désigne l’organisation atlantique comme l’ennemi qui lui veut du mal ; que ses ministres menacent les capitales de ses membres de tsunamis destructeurs, de missiles qui arrivent par surprise en moins de temps qu’il ne faut pour cuire un œuf ; qui sont jugés comme décadents et incapables d’initiatives et d’esprit de paix.
Et dans le même élan, désigner les trois maillons faibles de l’alliance comme les futurs agresseurs de la « Sainte-Russie »…
Là, « Poux-tine » prétend que les pays Baltes s’apprêtent à agresser son pays, exactement comme il a l’a prétendu avec les armes de destructions massives sur le territoire ukrainien, aux mains de néo-nazis qui avait comme objectif d’envahir la Russie et de renverser son gouvernement légitime, alors que les troupes russes ne faisaient que des exercices le long de la frontière…
Et il est désormais à l’agonie en recrutant une armée de supplétifs Nord-coréens !
Même les Biélorusses n’y vont pas, pas plus que les Kazakhs, les Chinois (qui sont sollicités pour ouvrir un front sur la façade Pacifique) ou les Iraniens (qui font « le boulot » au Moyen-Orient, par terroristes interposés)…
Ne trouvez-vous pas cela curieux, vous ?
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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