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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 octobre 2024

On en perdrait son latin dans les labos…

Le télescope James-Webb met en tension la compréhension de l’expansion de l’Univers
 
1 – Dans les lentilles du télescope spatial James-Webb, les astronomes ont vu quelque chose d’assez rare : Des images d’une supernova à des stades différents de son évolution sur la même image. Une occasion unique pour eux de mesurer la vitesse à laquelle l’Univers s’étend !
De quoi confirmer aussi que quelque chose ne va pas dans notre modèle cosmologique.
 
Cette histoire commence par une question : «Que sont donc ces trois points qui n’étaient pas là avant» (dans la lunette du télescope) ?
« Avant », c’était en 2015. Lorsque le télescope spatial Hubble s’est tourné vers un amas de galaxies dans la constellation de la Grande Ourse baptisé PLCK G165.7+67.0 (G165, pour faire plus court et pour les intimes qui y envoient leur courrier…).
Les trois points, ce sont des objets lumineux révélés sur une image de la même région renvoyée récemment par le télescope spatial James-Webb.
 
La réponse, bien sûr, les astronomes l’ont trouvé. Ces trois points correspondent à une supernova. Trois points pour une seule supernova? Ça fait beaucoup, non ?
Oui mais c’est parce qu’entre la supernova et nous, il y a un amas de galaxies qui fait « effet de lentille gravitationnelle », car sa masse courbe la lumière de la supernova de manière à nous en proposer trois images à trois moments différents de son explosion (selon le parcours, à la même vitesse, des photons émis au même moment mais qui n’empruntent pas tous le chemin le plus court…, enfin si, la ligne droite, mais dans un espace courbe, comme la surface de la terre ou « froissé » comme l’espace, c’est un peu plus complexe).
Un peu, racontent les « trouveurs », comme si trois miroirs donnaient, pour le premier, l’image d’une personne levant son peigne, pour le deuxième, celle de la personne en train de se peigner et pour le troisième, celle de la personne en train de poser son peigne.
(Moâ, j’aurai été plus poétique pour évoquer les « trois grasses grâces » se dévêtir, mais bon, la cosmologie n’est pas nécessairement romantique ni même poétique…)
 
Par conséquent, dans une série d’articles publiés dans The Astrophysical Journal, les « trouveurs » racontent d’abord comment ils ont localisé cette supernova dans une galaxie située loin derrière l’amas G165 (pour les intimes, rappelle-je). Dans une galaxie qui existait déjà 3,5 milliards d’années seulement après le Big Bang.
Et cela fait de cette supernova, la supernova de type Ia la plus éloignée de la Terre jamais observée.
Bravo pour elle !
 
Parce que c’est une autre des informations livrées par les chercheurs : Cette supernova, qui se situe derrière l’amas G165, est bien de type Ia. Comprenez par-là, qu’elle est le résultat de l’explosion d’une naine blanche.
Et les astronomes qualifient ce type de supernova de «bougie standard».
Tout simplement, parce que la luminosité intrinsèque des supernovæ de type Ia est archi-connue. Et ainsi, les mesures de leur luminosité apparente peuvent donc permettre de déduire la distance à laquelle elles se trouvent.
Tout ceci rend cette supernova débusquée par le télescope spatial James-Webb particulièrement intéressante.
D’autant que les supernovæ à lentille gravitationnelle – à partir du moment où les astronomes disposent d’informations que les décalages temporels entre les images, la distance de la supernova et les propriétés de la lentille gravitationnelle – peuvent donner une mesure précise de la constante de Hubble.
Comprenez, de la vitesse à laquelle l’Univers s’étend.
C’est la raison pour laquelle la supernova a été baptisée SN H0pe (SN pour supernova et H0 pour la constante de Hubble, H0 et H0pe pour l’espoir qu’elle donne d’enfin comprendre ce paramètre fondamental de notre Univers).
 
Sera-ce donc la fin de la «crise» en cosmologie avec la « tension de Hubble » grâce au télescope James-Webb?
Parce que depuis une dizaine d’années, une tension est apparue autour de cette constante. Mais si !
Les astronomes, toujours « inventifs », en parlent comme de la «tension de Hubble».
Elle est née du fait qu’il y a deux façons de calculer la valeur de la constante de Hubble, mais qui donnent des résultats différents.
Facile pour une constante…
En mesurant les fluctuations du fond diffus cosmologique – ce qui reste des premières lumières qui se sont allumées dans l’Univers, quelque 380.000 ans après le Big Bang seulement, vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas vous souvenirs –, les astronomes trouvent une valeur d’environ + ou – 67 kilomètres par seconde par mégaparsec pour H0.
Ça varie 82,4 ± 8,4 en septembre 2019 autour d’un quasar invisible à 69,32 ± 0,8 mesuré par le satellite Planck en décembre 2012.
Autrement dit, plus on s’éloigne du point d’observation (nos télescopes), plus l’expansion accélère.
Et ces mesures, pour imprécises qu’elles soient, sont en accord avec les prédictions du modèle standard de la cosmologie.
Mais en se basant sur des mesures d’étoiles pulsantes, les Céphéides, les chercheurs aboutissent à une valeur d’environ 73 kilomètres par seconde par mégaparsec.
Une différence qui peut sembler faible, mais qui pourrait être suffisante à remettre le modèle standard en question.
 
Et justement, la valeur calculée (ces travaux n’ont pas encore été validés par des pairs) par les chercheurs pour la constante de Hubble à partir de la supernova à lentille gravitationnelle est de 75,4 kilomètres par seconde par mégaparsec.
Une valeur qui correspond donc plus à celle donnée par les mesures réalisées dans l’univers local.
Mais, toujours quelque peu «en tension» avec les valeurs obtenues lorsque notre Univers était plus jeune…
 
Déjà, les astronomes travaillent à obtenir plus de détails concernant SN H0pe. Et ils espèrent pouvoir débusquer, grâce au télescope James-Webb, d’autres supernovæ à lentille gravitationnelle qui leur permettraient de répéter leurs mesures de H0.
C’est important, parce que derrière, l’évolution de notre univers n’est pas le même…
Vous me direz que de toute façon, comme tout le monde sera mort quand notre univers sera froid comme une pierre tombale ou se transformera en torche luciférienne (aux « bons soins de la constante »), ça n’a pas grande importance…
Si, ça permet de claquer du pognon qu’on n’a pas encore… (mais ce sont nos gosses qui paieront, soyez-en sûrs !) : Au moins, ils mourront plus savant que nous…
 
2 – Ce n’est pas tout : Euclid, le télescope de l’ESA en activité dans l’espace (au point de Lagrange L2, alors que James-Webb est situé à proximité immédiate sur la même orbite héliocentrique) dévoile de son côté un incroyable premier morceau de sa carte de l’univers. Là, on cherche à élucider le mystère de la matière noire. Il s’agit d’une image qui montre une carte de tout le ciel (41.000 degrés carrés) visible avec l’emplacement de la mosaïque d’Euclide dans le ciel austral. La mosaïque contient 260 observations réalisées entre le 25 mars et le 8 avril 2024.
Autrement dit, des étoiles plein les yeux !
Au total, cent millions d’étoiles et de galaxies en une seule image et c’est magnifique, mieux que la mosaïque des couleurs du soleil couchant estival sur le maquis de Balagne (et pourtant la barre est placée assez haute…)
 
Sur l’étroite bande d’un noir profond, constellée de points scintillants, s’étirent des vaporeux nuages bleus : Des « cirrus galactiques » en disent les « trouveurs », mélange de poussières et de gaz « à partir duquel vont se former de nouvelles étoiles ».
En zoomant très profondément, on peut voir la structure complexe d’une galaxie en spirale ou deux galaxies interagissant l’une avec l’autre. « Rien que dans cette image, il y a déjà des dizaines de millions de galaxies, grâce auxquelles on va pouvoir faire des statistiques sur où se trouvent certains types de galaxies par rapport à d’autres, comment elles évoluent dans le temps, pourquoi elles ne forment plus d’étoiles depuis quelques milliards d’années… »
 
Cette première image « époustouflante » est le premier morceau (seulement 1 %) d’une carte qui, dans six ans, « révélera plus d’un tiers du ciel », souligne la scientifique responsable du projet Euclid à l’ESA. Une mosaïque de 208 giga-pixels, qui a été réalisée à partir des 260 observations signalées, faites par Euclid en seulement deux semaines, entre le 25 mars et le 8 avril dernier.
Le télescope a couvert 132 degrés carrés du ciel austral, soit 500 fois la surface apparente de la Lune.
 
Lancé en juillet 2023, Euclid peut embrasser une grande scène en une seule image grâce à son large champ de vue en lumière visible et dans l’infrarouge, contrairement au télescope spatial James Webb (son voisin à environ 1,5 million de km de la Terre) qui voit moins large mais plus loin…
Son objectif ultime est d’éclairer l’une des plus grandes énigmes scientifiques, celle de la matière noire et l’énergie sombre, qui constituent 95 % de l’Univers mais dont on ne sait quasiment rien.
La matière noire (25 % de l’Univers) et l’énergie sombre (70 %) ont des effets opposés : Quand la première assure la cohésion des galaxies, l’énergie sombre provoque, elle, l’expansion de l’Univers (qu’on vient de tenter de mesurer ci-avant…)
Et pour la première, la matière noire, on sait qu’elle existe à cause d’un constat mystérieux : Impossible d’expliquer comment une galaxie ou un groupe de galaxies ne se disperse pas en ne prenant en compte que la gravité de leurs éléments visibles (planètes, étoiles…). « Elle ne peut être observée directement, mais on peut voir ses effets gravitationnels », rappelle-t-on.
 
Depuis les années 1990, on sait par ailleurs que l’expansion de l’Univers s’accélère, ce qui implique l’existence sur de très grandes échelles d’une force répulsive : L’énergie sombre. L’accélération de cette expansion aurait démarré il y a seulement six milliards d’années, mais on ne sait pas pourquoi, ni quel est son support hors ce qui vient d’être dit.
Grâce à sa carte en 3D, Euclid permettra des mesures précises sur la distribution des galaxies et l’expansion de l’Univers et d’affiner ainsi les modèles cosmologiques théoriques.
En capturant les formes, les distances et les mouvements de milliards de galaxies jusqu’à 10 milliards d’années-lumière, « on peut en déduire la distance des galaxies par différentes manières, par des images photométriques, spectroscopiques, et regarder comment évoluent les structures dans l’Univers, parce que plus on regarde loin, plus on remonte dans le temps », on regarde le passé… un vaste livre d’Histoire.
Euclid va notamment permettre de regarder une partie de l’Univers entre 10 et 4-5 milliards d’années-lumière, « où toutes ces structures ont beaucoup évolué, et où l’énergie sombre a commencé à entrer en jeu ».  
À votre bon cœur pour en savoir un peu plus à grands coups de subventions bienvenues, n’est-ce pas…
 
3 – Ceci signalé, encore quelques minutes de votre temps pour vous informer qu’il existe une autre série de « futurs-trouveurs » qui explorent la « conscience quantique » (qu’il conviendra d’éveiller probablement avant les prochaines élections, imagine-je…)
 
Il s’agit d’une petite expérience presque banale qui remettrait en question tout ce que l’on sait jusque-là sur le sujet : La « piste quantique » de la conscience émerge à nouveau !
Mais pas dans les ordinateurs dit « quantiques »…
C’est pour répondre à une interrogation : Et si notre conscience n’était pas une simple affaire de chimie cérébrale ? Question existentielle, n’est-ce pas ?
 
Une équipe de chercheurs (ils n’ont encore rien trouvé pour être qualifié de « trouveurs », alors ils cherchent encore) du Wellesley College a découvert que l’anesthésie, au-delà de son action classique, pourrait agir sur des microtubules, structures protéiques présentes dans nos neurones (les chères « petites-cellules grises » d’Hercule Poirot).
Ces microtubules, essentielles à la stabilité des cellules, seraient aussi impliquées dans les processus de conscience.
Tiens donc ! Le citoyen aurait une conscience quantique…
Admettons, mais ce ne serait pas tout.
 
Leur étude montre que lorsque des rats reçoivent un médicament stabilisateur de ces microtubules, leur entrée en anesthésie devient beaucoup plus lente.
En moyenne, il faut 69 secondes de plus pour que ces rongeurs perdent connaissance sous un gaz anesthésiant. Et c’est cette découverte qui alimente une théorie surprenante : Celle de la « conscience quantique ».
Selon cette hypothèse, la conscience pourrait naître des vibrations quantiques des microtubules, remettant en question les modèles classiques de la neuroscience !
Et ces résultats publiés dans eNeuro relancent le débat sur la nature même de la conscience, rien de moins…
 
Certains chercheurs suggèrent que cette piste quantique pourrait expliquer pourquoi certaines substances, comme le lithium, modifient l’humeur. (Chez moâ, c’est le taux de glucose dans le sang). D’autres y voient des réponses potentielles aux questions non résolues sur la maladie d’Alzheimer ou encore du coma.
Mais concernant l’anesthésie, nous savons que cette dernière provoque une perte temporaire de conscience en bloquant certaines fonctions cérébrales. Toutefois les mécanismes exacts de cette action restent mal compris. Sauf que quand c’est loupé, ça fait très mal.
On imagine que cette découverte pourrait aider à mieux cerner ce phénomène.
Par ailleurs, pour les auteurs, ces avancées sont plus qu’un simple éclairage sur l’anesthésie : Elles pourraient profondément transformer notre compréhension de la relation entre le cerveau et l’esprit (saint ou non d’ailleurs…).
 
Pour le Professeur Mike Wiest qui est à l’origine de ces recherches, il convient d’estimer que cette théorie, si elle est confirmée (parce que , hein, il va falloir des subventions nouvelles pour ce faire), ouvrira une nouvelle ère dans les neurosciences, une ère où notre esprit serait vu comme un phénomène quantique.
La théorie de la conscience quantique propose en effet que l’esprit humain n’est pas seulement le résultat de processus chimiques et électriques dans le cerveau : Au lieu de cela, la conscience pourrait émerger de phénomènes quantiques, similaires à ceux observés dans les particules subatomiques !
Rien de moins…
Et ces processus se dérouleraient au sein de structures microscopiques, comme les microtubules… bien entendu !
 
Les microtubules sont des structures en forme de tubes présentes dans toutes les cellules, y compris dans les neurones. Elles jouent un rôle important dans le transport intracellulaire et la stabilité cellulaire comme il est dit ci-avant. Et selon la « théorie quantique de la conscience », elles seraient également capables de vibrer à un niveau quantique, un phénomène qui pourrait générer la conscience.
C’est d’une telle évidence, que je me demande encore comment on n’en avait pas conscience auparavant…
Car si la conscience est effectivement liée à des phénomènes quantiques dans les microtubules, cela pourrait radicalement changer notre compréhension des maladies neurologiques, de l’anesthésie, ou encore de la conscience chez les animaux (voire chez les herbacés et même les virus), ou à l’esprit tortueux d’un « Chiotti » quand il raconte des konneries (voire de quelques autres schizophrènes qui tiennent absolument à nous gouverner en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes…).
Et cette théorie ouvrirait alors la voie à de nouvelles recherches pour explorer la nature de l’esprit.
Je gage qu’elle trouvera les subventions adéquates si par hasard on explique aux « maîtres du monde » qu’on peut ainsi rendre doux comme un agneau n’importe quel humain à lui faire avaler n’importe quelle couleuvre !
 
Notez qu’on n’a pas besoin de ça pour déjà y parvenir sans grandes difficultés…
 
Sur ce, bon début de semaine à toutes et à tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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