Le
télescope James-Webb met en tension la compréhension de l’expansion de l’Univers
Un peu, racontent les « trouveurs », comme si trois miroirs donnaient, pour le premier, l’image d’une personne levant son peigne, pour le deuxième, celle de la personne en train de se peigner et pour le troisième, celle de la personne en train de poser son peigne.
(Moâ, j’aurai été plus poétique pour évoquer les « trois
Et cela fait de cette supernova, la supernova de type Ia la plus éloignée de la Terre jamais observée.
Bravo pour elle !
Et les astronomes qualifient ce type de supernova de « bougie standard ».
D’autant que les supernovæ à lentille gravitationnelle – à partir du moment où les astronomes disposent d’informations que les décalages temporels entre les images, la distance de la supernova et les propriétés de la lentille gravitationnelle – peuvent donner une mesure précise de la constante de Hubble.
Comprenez, de la vitesse à laquelle l’Univers s’étend.
C’est la raison pour laquelle la supernova a été baptisée SN H0pe (SN pour supernova et H0 pour la constante de Hubble, H0 et H0pe pour l’espoir qu’elle donne d’enfin comprendre ce paramètre fondamental de notre Univers).
Les astronomes, toujours « inventifs », en parlent comme de la « tension de Hubble ».
En mesurant les fluctuations du fond diffus cosmologique – ce qui reste des premières lumières qui se sont allumées dans l’Univers, quelque 380.000 ans après le Big Bang seulement, vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas vous souvenirs –, les astronomes trouvent une valeur d’environ + ou – 67 kilomètres par seconde par mégaparsec pour H0.
Autrement dit, plus on s’éloigne du point d’observation (nos télescopes), plus l’expansion accélère.
Et ces mesures, pour imprécises qu’elles soient, sont en accord avec les prédictions du modèle standard de la cosmologie.
Mais en se basant sur des mesures d’étoiles pulsantes, les Céphéides, les chercheurs aboutissent à une valeur d’environ 73 kilomètres par seconde par mégaparsec.
Une différence qui peut sembler faible, mais qui pourrait être suffisante à remettre le modèle standard en question.
Une valeur qui correspond donc plus à celle donnée par les mesures réalisées dans l’univers local.
Mais, toujours quelque peu « en tension » avec les valeurs obtenues lorsque notre Univers était plus jeune…
C’est important, parce que derrière, l’évolution de notre univers n’est pas le même…
Vous me direz que de toute façon, comme tout le monde sera mort quand notre univers sera froid comme une pierre tombale ou se transformera en torche luciférienne (aux « bons soins de la constante »), ça n’a pas grande importance…
Si, ça permet de claquer du pognon qu’on n’a pas encore… (mais ce sont nos gosses qui paieront, soyez-en sûrs !) : Au moins, ils mourront plus savant que nous…
Au total, cent millions d’étoiles et de galaxies en une seule image et c’est magnifique, mieux que la mosaïque des couleurs du soleil couchant estival sur le maquis de Balagne (et pourtant la barre est placée assez haute…)
En zoomant très profondément, on peut voir la structure complexe d’une galaxie en spirale ou deux galaxies interagissant l’une avec l’autre. « Rien que dans cette image, il y a déjà des dizaines de millions de galaxies, grâce auxquelles on va pouvoir faire des statistiques sur où se trouvent certains types de galaxies par rapport à d’autres, comment elles évoluent dans le temps, pourquoi elles ne forment plus d’étoiles depuis quelques milliards d’années… »
Le télescope a couvert 132 degrés carrés du ciel austral, soit 500 fois la surface apparente de la Lune.
Son objectif ultime est d’éclairer l’une des plus grandes énigmes scientifiques, celle de la matière noire et l’énergie sombre, qui constituent 95 % de l’Univers mais dont on ne sait quasiment rien.
La matière noire (25 % de l’Univers) et l’énergie sombre (70 %) ont des effets opposés : Quand la première assure la cohésion des galaxies, l’énergie sombre provoque, elle, l’expansion de l’Univers (qu’on vient de tenter de mesurer ci-avant…)
Et pour la première, la matière noire, on sait qu’elle existe à cause d’un constat mystérieux : Impossible d’expliquer comment une galaxie ou un groupe de galaxies ne se disperse pas en ne prenant en compte que la gravité de leurs éléments visibles (planètes, étoiles…). « Elle ne peut être observée directement, mais on peut voir ses effets gravitationnels », rappelle-t-on.
Grâce à sa carte en 3D, Euclid permettra des mesures précises sur la distribution des galaxies et l’expansion de l’Univers et d’affiner ainsi les modèles cosmologiques théoriques.
En capturant les formes, les distances et les mouvements de milliards de galaxies jusqu’à 10 milliards d’années-lumière, « on peut en déduire la distance des galaxies par différentes manières, par des images photométriques, spectroscopiques, et regarder comment évoluent les structures dans l’Univers, parce que plus on regarde loin, plus on remonte dans le temps », on regarde le passé… un vaste livre d’Histoire.
Euclid va notamment permettre de regarder une partie de l’Univers entre 10 et 4-5 milliards d’années-lumière, « où toutes ces structures ont beaucoup évolué, et où l’énergie sombre a commencé à entrer en jeu ».
À votre bon cœur pour en savoir un peu plus à grands coups de subventions bienvenues, n’est-ce pas…
Mais pas dans les ordinateurs dit « quantiques »…
C’est pour répondre à une interrogation : Et si notre conscience n’était pas une simple affaire de chimie cérébrale ? Question existentielle, n’est-ce pas ?
Ces microtubules, essentielles à la stabilité des cellules, seraient aussi impliquées dans les processus de conscience.
Tiens donc ! Le citoyen aurait une conscience quantique…
Admettons, mais ce ne serait pas tout.
En moyenne, il faut 69 secondes de plus pour que ces rongeurs perdent connaissance sous un gaz anesthésiant. Et c’est cette découverte qui alimente une théorie surprenante : Celle de la « conscience quantique ».
Selon cette hypothèse, la conscience pourrait naître des vibrations quantiques des microtubules, remettant en question les modèles classiques de la neuroscience !
Et ces résultats publiés dans eNeuro relancent le débat sur la nature même de la conscience, rien de moins…
Mais concernant l’anesthésie, nous savons que cette dernière provoque une perte temporaire de conscience en bloquant certaines fonctions cérébrales. Toutefois les mécanismes exacts de cette action restent mal compris. Sauf que quand c’est loupé, ça fait très mal.
On imagine que cette découverte pourrait aider à mieux cerner ce phénomène.
Par ailleurs, pour les auteurs, ces avancées sont plus qu’un simple éclairage sur l’anesthésie : Elles pourraient profondément transformer notre compréhension de la relation entre le cerveau et l’esprit (saint ou non d’ailleurs…).
La théorie de la conscience quantique propose en effet que l’esprit humain n’est pas seulement le résultat de processus chimiques et électriques dans le cerveau : Au lieu de cela, la conscience pourrait émerger de phénomènes quantiques, similaires à ceux observés dans les particules subatomiques !
Rien de moins…
Et ces processus se dérouleraient au sein de structures microscopiques, comme les microtubules… bien entendu !
C’est d’une telle évidence, que je me demande encore comment on n’en avait pas conscience auparavant…
Car si la conscience est effectivement liée à des phénomènes quantiques dans les microtubules, cela pourrait radicalement changer notre compréhension des maladies neurologiques, de l’anesthésie, ou encore de la conscience chez les animaux (voire chez les herbacés et même les virus), ou à l’esprit tortueux d’un « Chiotti » quand il raconte des konneries (voire de quelques autres schizophrènes qui tiennent absolument à nous gouverner en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes…).
Et cette théorie ouvrirait alors la voie à de nouvelles recherches pour explorer la nature de l’esprit.
Je gage qu’elle trouvera les subventions adéquates si par hasard on explique aux « maîtres du monde » qu’on peut ainsi rendre doux comme un agneau n’importe quel humain à lui faire avaler n’importe quelle couleuvre !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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