C’était la phase « représailles »… des
représailles !
Qui aura commencé avec des assassinats ciblés de personnels
iraniens, en réponse au soutien et financement du « Aise-Beau-là »
après les attentats du 7 octobre du « Ramasse » à Gaza qui aura provoqué
l’épisode de représailles génocidaires de Tsahal… qui lui-même résulte, etc.
Un monde de fous qui ne parviennent pas à vivre, si ce n’est « tous ensemble » (comme nos « syndicats unifiés » de lutte contre le patronat et notre démocratie élective), en tout cas côte-à-côte comme des êtres civilisés.
Pour ma part, j’aurai noté que ces « frappes »,
étalonnées à la hauteur du dernier assaut « massif » de drones &
missiles iraniens, aura mis un temps certain à être déclenché, voire un certain
temps… et paraît bien limité. Très même…
Le temps des « évaluations » des risques justifiant de cette réaction tardive ne résiste pas à la lecture des événements et de leur « timing », parce que ce faux nez du « choix des cibles » préférentielles, aura été fait depuis la nuit des temps (peut-être pas, mais très en amont), naturellement.
On « évaluait » autre chose dans les états-majors, bien entendu.
Mais quoi donc dont personne ne veut parler ?
C’est que le 5 octobre dernier, on aura détecté un tremblement de terre à la « signature inhabituelle » en Iran (cf. I-Cube (l'exilé): Information à confirmer…) qui en compte pourtant beaucoup…
Depuis, il y a comme une chape de plomb sur l’événement :
Même sur « Gogol » et d’une façon générale, il est difficile de
trouver des informations pertinentes sur le sujet un mois plus tard.
On en dit, dans les colonnes du « Figue-à-rôts » (cetorchon… J’ai la rancune tenace !) que : « Un séisme de
magnitude de près de 5 a fait mardi au moins quatre morts et 120 blessés dans
le nord-est de l’Iran, a rapporté un média officiel. Le tremblement de terre d’une
magnitude de près de 5 a secoué à 13 h 24 (09 h 54 GMT) la ville de Kashmar
(nord-est) faisant quatre morts et 120 blessés, a annoncé à la télévision
d'État le gouverneur local, Hojatollah Shariatmadari.
L'Institut sismologique américain (USGS) a de son côté
estimé la magnitude à 4,9, précisant que le tremblement de terre s’était
produit dans une profondeur de 10 km. Le séisme a surtout endommagé des
bâtiments vétustes dans des zones urbaines et rurales, a ajouté Hojatollah
Shariatmadari. »
Point-barre, tiret à la ligne…
Ce qui reste inquiétant c’est la suite connue :
Deux jours après l’annonce du tremblement de terre dans la province de Semnan
(qui n’est déjà plus Kashmar, ville située plus à l’Est), des rumeurs sur les
réseaux sociaux imputent l’impulsion ressentie jusqu’à certains quartiers de
Téhéran au premier essai nucléaire iranien.
Et le samedi 14 octobre à 22 h 45, le site du centre de sismographie de l’université de Téhéran aura même annoncé qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 4,4 sur l’échelle de Richter a frappé Aradan (à deux cents kilomètres de Téhéran) dans la province de Semnan.
La secousse souterraine a également été ressentie dans certaines parties de l’Est de la province de Téhéran.
Les coordonnées de ce tremblement de terre, qui s’est produit à une profondeur de 12 km de la Terre (et non pas 10), ont été enregistrées à 35° 42’ de latitude Nord et 52° 78’ de longitude Est.
Quelques heures après l’annonce de cette info, une
vague de spéculations s’est répandue sur les réseaux sociaux selon laquelle la
République islamique aurait tenté de réaliser son premier essai atomique sous
terre, dans le but de dissuader Israël d’attaquer son territoire en
représailles aux récentes frappes.
Ces spéculations sont apparues alors que certains responsables de la République islamique et des commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique ont menacé l’Occident, et en particulier Israël, ces derniers mois. Selon ces dires, la doctrine de défense militaire de la République islamique devra évoluer si les pressions économiques, politiques et militaires sur le pays s’intensifiaient. Ceci pourrait aboutir à la modification de la fatwa du leader iranien sur l’illégalité des armes nucléaires.
Néanmoins, la base d’information NorNews, qui
fonctionne de manière informelle en tant que base d’information du Conseil
national de sécurité de la République islamique, a réagi aux spéculations
lundi, les qualifiant de « rumeurs » et soulignant une fois de plus que l’essai
nucléaire contredit la doctrine nucléaire et de défense de l’Iran.
Mais la Foundation for Defense of Democracies (FDD), un groupe de réflexion américain basé à Washington, avait déjà publié un rapport en 2019 affirmant que l’Iran avait lancé un programme de construction de sites d’essais nucléaires souterrains, connu sous le nom de « Field Project ».
Cette fondation, sanctionnée par le ministère iranien des Affaires étrangères il y a cinq ans pour « production et diffusion de mensonges, encouragement, conseil, lobbying et campagne de propagande négative contre la République islamique dans le but de jouer un rôle efficace dans l’imposition et l’intensification des sanctions économiques », a affirmé dans son rapport de 2019 : « Nous avons identifié un site souterrain où des matériaux explosifs non nucléaires semblent avoir été testés ».
De plus, un groupe d’experts (bien que confirmant que
les essais nucléaires souterrains, notamment à une échelle pouvant être
enregistrée par des sismographes, sont techniquement possibles) souligne que la
profondeur et l’ampleur du mouvement sismique indiquent qu’il n’a pas pu être
déclenché par des essais nucléaires en raison de la complexité à contenir les
explosions à une telle profondeur sans affecter la surface.
Selon ces experts qui se veulent rassurant, la réalisation d’un tel essai nucléaire nécessiterait, si possible, une préparation importante, qui ne relève probablement pas des connaissances techniques des coordinateurs iraniens.
Bien sûr, t’as qu’à croire…
Les analystes du domaine de la défense nucléaire
rappellent également qu’un essai d’un tel niveau, étant donné qu’il montre des
signes de lui-même à la surface de la Terre, devait être détecté par les
puissances occidentales et par le biais de satellites de renseignement et de
surveillance, et des déclarations le condamnant auraient été publiées par les
puissances mondiales et Israël.
Bien sûr, c’est même comme ça que le Pakistan et l’Inde auront surpris tous les services de renseignement du monde à l’occasion de leurs propres essais en 1998…
Mais les spéculations de cyniques persistent sur les
réseaux sociaux, dont un groupe soupçonnant que l’Iran possède peut-être une
installation nucléaire souterraine non déclarée dans la province de Semnan et aurait
préféré utiliser cette installation non déclarée plutôt que d’effectuer des
essais sur un site connu tel que Natanz, qui est souterrain.
Bien entendu, l’Iran est un pays sujet aux tremblements de terre capables de créer la confusion, et de tels tremblements de terre ne sont ni rares ni étranges, mais les conditions politiques et militaires au Moyen-Orient et la montée sans précédent des tensions entre l’Iran et Israël ont donné lieu à de telles spéculations avant la publication de toute nouvelle officielle.
En effet, le début du conflit entre l’Iran et Israël semble avoir modifié la stratégie d’un Iran opposé au projet d’armement nucléaire, alors qu’Israël s’apprête à frapper après la riposte de Téhéran par deux attaques majeures de drones et de missiles balistiques et de croisière.
Or, l’Iran a fait au moins trois déclarations officielles depuis le mois d’avril qui ont ouvert la porte à une éventuelle levée des édits religieux interdisant à l’Iran de se doter d’armes nucléaires.
Les conditions qui, selon l’Iran, doivent être réunies pour justifier ce revirement semblent l’être aujourd’hui.
Il ne s’agit pas de simples menaces, mais de
déclarations de Téhéran indiquant que l’Iran a déjà pris la décision de se
doter de l’arme nucléaire, que les moyens de le faire sont déjà en place et que
cette décision peut être mise en œuvre en l’espace de quelques jours, une fois
que l’ordre politique ultime aura été donné.
La fatwa religieuse contre la fabrication d’armes nucléaires a été émise en octobre 2003 par le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Elle se lit comme suit : « Nous pensons que la multiplication des armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive, telles que les armes chimiques et biologiques, constitue une grave menace pour l’humanité… [nous] considérons que l’utilisation de ces armes est haram (impure, interdite), et qu’il est du devoir de chacun de protéger l’humanité de ce grand désastre ».
Toutefois, la foi chiite considère que les fatwas ne sont pas intrinsèquement éternelles et que les juristes islamiques peuvent réinterpréter les écritures en fonction des besoins du moment.
Ainsi, peu après le lancement par l’Iran de
l’opération True Promise contre Israël en avril, Ahmad Haghtalab, un commandant
du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) chargé de la sécurité
des sites nucléaires iraniens, a déclaré : « Si [Israël] veut
exploiter la menace d’une attaque contre les centres nucléaires de notre pays
pour faire pression sur l’Iran, il serait envisageable de réviser la doctrine
et les politiques nucléaires de la République islamique d’Iran afin de
s’écarter des principes préalablement énoncés ».
En mai, Kamal Kharrazi, un ancien ministre des Affaires étrangères qui conseille le Guide suprême, avait déclaré : « Nous [l’Iran] n’avons pas pris la décision de fabriquer une bombe nucléaire, mais si l’existence de l’Iran est menacée, nous n’aurons pas d’autre choix que de revoir notre doctrine militaire ».
Et au début du mois, les législateurs iraniens ont appelé à une révision de la doctrine de défense de l’Iran afin d’envisager de se doter d’armes nucléaires, alors que le risque d’escalade avec Israël ne cesse de croître.
Car les législateurs ont noté que le Guide suprême peut reconsidérer la fatwa contre les armes nucléaires au motif que le contexte a évolué.
Ces déclarations, considérées dans leur ensemble, constituent une forme de politique officielle qui, compte tenu des sources concernées, implique que la décision politique de fabriquer une bombe nucléaire a déjà été prise une fois que le critère de sécurité nationale a été rempli.
Or, chacun sait que l’Iran dispose depuis un certain
temps déjà de la capacité à fabriquer des engins explosifs nucléaires et d’en
faire des armes. En utilisant de l’uranium hautement enrichi, l’Iran peut
élaborer en quelques jours une arme simple de type « canon »
susceptible d’être incorporée à l’ogive d’un missile balistique.
En juin, l’Iran a informé l’AIEA qu’il installait quelque 1.400 centrifugeuses avancées dans ses installations de Fordow. D’après les calculs effectués à partir du stock d’hexafluorure d’uranium enrichi à 60 % (matière première utilisée pour l’enrichissement par centrifugation), l’Iran peut produire suffisamment d’uranium hautement enrichi (c’est-à-dire supérieur à 90 %) pour fabriquer 3 à 5 armes à l’uranium bêta en quelques jours.
La volonté politique suffit pour y parvenir. Il semble que l’Iran ait franchi ce pas, signifiant que tout le raisonnement qui sous-tend une attaque israélienne et/ou américaine contre l’Iran a été modifié à jamais.
Et l’Iran ne s’est pas caché de cette nouvelle
réalité. En février, l’ancien chef de l’Organisation de l’énergie atomique,
Ali-Akbar Salehi, a déclaré que l’Iran a franchi « tous les stades
scientifiques et technologiques nucléaires » pour construire une bombe
nucléaire, notant que l’Iran a rassemblé tous les composants nécessaires à une
arme nucléaire, à l’exception de l’uranium hautement enrichi.
Deux semaines plus tard, Javad Karimi Ghodousi, membre de la Commission de sécurité nationale du Parlement iranien, a déclaré que si le guide suprême « en accorde l’autorisation, nous serons à une semaine de pouvoir tester la première [bombe nucléaire] », ajoutant plus tard que l’Iran « n’a besoin que d’une demi-journée ou d’une semaine au maximum pour élaborer une ogive nucléaire ».
Une simple arme nucléaire de type canon n’a pas besoin d’être testée – la bombe « Little Boy » largué sur Hiroshima par les États-Unis le 6 août 1945 était un engin de type canon qui a été jugé à ce point fiable qu’il a pu être utilisé de manière effective sans aucun test préalable.
L’Iran aurait besoin de 75 à 120 livres d’uranium
hautement enrichi par dispositif de type canon (plus la conception est
sophistiquée, moins il faut de matière). Quoi qu’il en soit, la charge utile du
missile hypersonique Fatah-1 à carburant solide, utilisé lors de l’attaque du 1er
octobre contre Israël, est d’environ 450 kg, soit une capacité plus que
suffisante pour transporter une arme de type canon à uranium.
Étant donné que le bouclier antimissile balistique couvrant Israël n’a pas été en mesure d’intercepter le missile Fatah-1, si l’Iran devait construire, déployer et utiliser un missile Fatah-1 à charge nucléaire contre Israël, il est pratiquement certain à 100 % qu’il atteindrait sa cible.
L’Iran aurait alors besoin de 3 à 5 armes nucléaires de ce type pour détruire complètement la capacité d’Israël à fonctionner comme une nation industrielle moderne.
Et cette situation est survenue après que le président
« McDo-Trompe » a retiré en 2017 les États-Unis du Plan global
d’action conjoint – le JCPOA, mieux connu sous le nom d’accord sur le nucléaire
iranien.
Le facteur moteur de la négociation du JCPOA, conduite sous la présidence de « Baraque-Haut-Bas-Mât », était d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Ainsi qu’il l’avait déclaré : « Pour faire simple, cet accord prévoit une interdiction permanente pour l’Iran d’avoir un jour un programme d’armes nucléaires et un régime d’inspection permanent allant au-delà de tout autre précédent schéma d’inspection en Iran. Cet accord donne à l’AIEA les moyens de s’assurer que l’Iran ne poursuit pas ce programme, à la fois par le biais de mesures de vérification spécifiques au JCPOA, dont certaines peuvent durer jusqu’à 25 ans, et par le biais du protocole additionnel, d’une durée de vie indéfinie.
En outre, l’Iran a pris des engagements dans le cadre
de cet accord, notamment l’interdiction des principales activités de recherche
et de développement dont il aurait besoin pour concevoir et fabriquer une arme
nucléaire. Ces engagements n’ont pas de date limite ».
Mais au début de son administration, en juin 2021,
alors que « Trompe » avait déjà sorti les États-Unis de l’accord, le
président « Bail-Dan » a déclaré que l’Iran « n’obtiendra jamais
d’arme nucléaire sous ma surveillance ».
Le prétentieux que voilà !
Et depuis, le directeur du renseignement national américain a déclaré dans un communiqué publié ce 11 octobre : « Nous estimons que le Guide suprême n’a pas pris la décision de reprendre le programme d’armement nucléaire que l’Iran a suspendu en 2003 ».
Or, au lendemain de la décision précipitée de « Trompe » de se retirer du JCPOA, l’Iran a pris des mesures indiquant qu’il ne se sentait plus contraint par quelque limite que ce soit par le JCPOA.
Le pays a ainsi développé son programme nucléaire en installant des séries de centrifugeuses de pointe utilisées pour enrichir l’uranium, et a réduit la surveillance de son programme nucléaire par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En bref, l’Iran s’est mis en position de produire une arme nucléaire à brève échéance.
Alors que l’ODNI [directeur du renseignement national américain] estime actuellement que le Guide suprême n’a pas pris la décision politique de le faire, une évaluation publiée en juillet contient pourtant une omission révélatrice vis-à-vis des évaluations antérieures des capacités nucléaires de l’Iran : L’évaluation de l’ODNI de février 2024 indiquait que « l’Iran n’entreprend actuellement pas d’activités clés de développement d’armes nucléaires nécessaires à la production d’un dispositif nucléaire vérifiable ».
Cependant, cette déclaration a disparu de l’évaluation de juillet 2024, montrant clairement que la communauté du renseignement américaine, en grande partie à cause de la réduction des activités d’inspection de l’AIEA, manque d’informations sur les aspects techniques essentiels des industries nucléaires iraniennes.
Après avoir pris connaissance de la version classifiée
du rapport de l’ODNI de juillet 2024 sur l’Iran, la sénatrice Lindsey Graham
s’est dite « très inquiète » à l’idée que « l’Iran se dote d’une arme
nucléaire dans les semaines ou les mois à venir ».
Telle est la situation à laquelle Israël et les États-Unis sont confrontés au moment où ils décident d’une riposte israélienne qui aura traîné plus de trois semaines contre l’Iran pour l’attaque au missile du 1er octobre : Ceci expliquant cela.
Car l’Iran a indiqué que toute attaque contre ses
capacités nucléaires ou de production de pétrole et de gaz serait considérée
comme existentielle par nature : Les avions de Tsahal se sont donc
attaqués à des cibles strictement militaires, essentiellement des dépôts d’armes
et de munitions.
Car au-delà, cela pourrait déclencher l’annulation de la fatwa et le déploiement d’armes nucléaires dans les jours qui suivent une telle décision.
Et vendredi dernier, le président « Bail-Dan » a déclaré à la presse qu’il savait quand et où Israël frappera, mais il a refusé de le préciser : C’était donc validé !
Les États-Unis et Israël, puissances nucléaires, ont
longtemps affirmé qu’un Iran doté de l’arme nucléaire constitue une ligne rouge
qui ne peut être franchie sans conséquences graves, à savoir une intervention
militaire massive destinée à détruire l’infrastructure nucléaire iranienne. Or,
cette ligne a été franchie : L’Iran est de facto une puissance
nucléaire, même s’il n’a pas encore franchi les dernières étapes de la
fabrication d’une bombe nucléaire, car ce n’est pas si simple…
Et les conséquences d’une attaque contre l’Iran pourraient s’avérer fatales pour les agresseurs, voire pour l’ensemble de la région.
Naturellement, j’ai une autre version de la situation,
vue la limitation inédite des représailles de l’aviation israélienne et des
propos la précédent…
Certes, le tremblement de terre incriminé est manifestement le résultat d’un essai souterrain : Il en porte la signature sismique et les kazakhs n’auraient pas tiré la sonnette d’alarme s’ils n’étaient pas certains que cette information ne pouvait pas être démentie (sauf par Moscou, comme d’habitude… quand il s’agit d’un « allié »).
Sauf que depuis, l’escalade aura tardé et s’est subitement arrêtée.
Ce qui veut dire que la « bombe canon » (un simple dépassement de la masse critique d’uranium assez enrichi, par réunion « au canon » [de poche] de deux demi-sous-masses critiques) n’est pas vraiment opérationnelle…
Il s’agit plus d’un « accident » qui aggrave la situation de l’Iran hypothéquant jusqu’à la levée de la fatwah des Mollahs !
Ce qui change tout…
Mais vous découvrirez les détails cet été dans le roman « Tome II » l’été prochain…
Car ça relève, pour l’heure, du « secret militaire absolu » !
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Un monde de fous qui ne parviennent pas à vivre, si ce n’est « tous ensemble » (comme nos « syndicats unifiés » de lutte contre le patronat et notre démocratie élective), en tout cas côte-à-côte comme des êtres civilisés.
Le temps des « évaluations » des risques justifiant de cette réaction tardive ne résiste pas à la lecture des événements et de leur « timing », parce que ce faux nez du « choix des cibles » préférentielles, aura été fait depuis la nuit des temps (peut-être pas, mais très en amont), naturellement.
On « évaluait » autre chose dans les états-majors, bien entendu.
Mais quoi donc dont personne ne veut parler ?
C’est que le 5 octobre dernier, on aura détecté un tremblement de terre à la « signature inhabituelle » en Iran (cf. I-Cube (l'exilé): Information à confirmer…) qui en compte pourtant beaucoup…
On en dit, dans les colonnes du « Figue-à-rôts » (ce
Et le samedi 14 octobre à 22 h 45, le site du centre de sismographie de l’université de Téhéran aura même annoncé qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 4,4 sur l’échelle de Richter a frappé Aradan (à deux cents kilomètres de Téhéran) dans la province de Semnan.
La secousse souterraine a également été ressentie dans certaines parties de l’Est de la province de Téhéran.
Les coordonnées de ce tremblement de terre, qui s’est produit à une profondeur de 12 km de la Terre (et non pas 10), ont été enregistrées à 35° 42’ de latitude Nord et 52° 78’ de longitude Est.
Ces spéculations sont apparues alors que certains responsables de la République islamique et des commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique ont menacé l’Occident, et en particulier Israël, ces derniers mois. Selon ces dires, la doctrine de défense militaire de la République islamique devra évoluer si les pressions économiques, politiques et militaires sur le pays s’intensifiaient. Ceci pourrait aboutir à la modification de la fatwa du leader iranien sur l’illégalité des armes nucléaires.
Mais la Foundation for Defense of Democracies (FDD), un groupe de réflexion américain basé à Washington, avait déjà publié un rapport en 2019 affirmant que l’Iran avait lancé un programme de construction de sites d’essais nucléaires souterrains, connu sous le nom de « Field Project ».
Cette fondation, sanctionnée par le ministère iranien des Affaires étrangères il y a cinq ans pour « production et diffusion de mensonges, encouragement, conseil, lobbying et campagne de propagande négative contre la République islamique dans le but de jouer un rôle efficace dans l’imposition et l’intensification des sanctions économiques », a affirmé dans son rapport de 2019 : « Nous avons identifié un site souterrain où des matériaux explosifs non nucléaires semblent avoir été testés ».
Selon ces experts qui se veulent rassurant, la réalisation d’un tel essai nucléaire nécessiterait, si possible, une préparation importante, qui ne relève probablement pas des connaissances techniques des coordinateurs iraniens.
Bien sûr, t’as qu’à croire…
Bien sûr, c’est même comme ça que le Pakistan et l’Inde auront surpris tous les services de renseignement du monde à l’occasion de leurs propres essais en 1998…
Bien entendu, l’Iran est un pays sujet aux tremblements de terre capables de créer la confusion, et de tels tremblements de terre ne sont ni rares ni étranges, mais les conditions politiques et militaires au Moyen-Orient et la montée sans précédent des tensions entre l’Iran et Israël ont donné lieu à de telles spéculations avant la publication de toute nouvelle officielle.
En effet, le début du conflit entre l’Iran et Israël semble avoir modifié la stratégie d’un Iran opposé au projet d’armement nucléaire, alors qu’Israël s’apprête à frapper après la riposte de Téhéran par deux attaques majeures de drones et de missiles balistiques et de croisière.
Or, l’Iran a fait au moins trois déclarations officielles depuis le mois d’avril qui ont ouvert la porte à une éventuelle levée des édits religieux interdisant à l’Iran de se doter d’armes nucléaires.
Les conditions qui, selon l’Iran, doivent être réunies pour justifier ce revirement semblent l’être aujourd’hui.
La fatwa religieuse contre la fabrication d’armes nucléaires a été émise en octobre 2003 par le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Elle se lit comme suit : « Nous pensons que la multiplication des armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive, telles que les armes chimiques et biologiques, constitue une grave menace pour l’humanité… [nous] considérons que l’utilisation de ces armes est haram (impure, interdite), et qu’il est du devoir de chacun de protéger l’humanité de ce grand désastre ».
Toutefois, la foi chiite considère que les fatwas ne sont pas intrinsèquement éternelles et que les juristes islamiques peuvent réinterpréter les écritures en fonction des besoins du moment.
En mai, Kamal Kharrazi, un ancien ministre des Affaires étrangères qui conseille le Guide suprême, avait déclaré : « Nous [l’Iran] n’avons pas pris la décision de fabriquer une bombe nucléaire, mais si l’existence de l’Iran est menacée, nous n’aurons pas d’autre choix que de revoir notre doctrine militaire ».
Et au début du mois, les législateurs iraniens ont appelé à une révision de la doctrine de défense de l’Iran afin d’envisager de se doter d’armes nucléaires, alors que le risque d’escalade avec Israël ne cesse de croître.
Car les législateurs ont noté que le Guide suprême peut reconsidérer la fatwa contre les armes nucléaires au motif que le contexte a évolué.
Ces déclarations, considérées dans leur ensemble, constituent une forme de politique officielle qui, compte tenu des sources concernées, implique que la décision politique de fabriquer une bombe nucléaire a déjà été prise une fois que le critère de sécurité nationale a été rempli.
En juin, l’Iran a informé l’AIEA qu’il installait quelque 1.400 centrifugeuses avancées dans ses installations de Fordow. D’après les calculs effectués à partir du stock d’hexafluorure d’uranium enrichi à 60 % (matière première utilisée pour l’enrichissement par centrifugation), l’Iran peut produire suffisamment d’uranium hautement enrichi (c’est-à-dire supérieur à 90 %) pour fabriquer 3 à 5 armes à l’uranium bêta en quelques jours.
La volonté politique suffit pour y parvenir. Il semble que l’Iran ait franchi ce pas, signifiant que tout le raisonnement qui sous-tend une attaque israélienne et/ou américaine contre l’Iran a été modifié à jamais.
Deux semaines plus tard, Javad Karimi Ghodousi, membre de la Commission de sécurité nationale du Parlement iranien, a déclaré que si le guide suprême « en accorde l’autorisation, nous serons à une semaine de pouvoir tester la première [bombe nucléaire] », ajoutant plus tard que l’Iran « n’a besoin que d’une demi-journée ou d’une semaine au maximum pour élaborer une ogive nucléaire ».
Une simple arme nucléaire de type canon n’a pas besoin d’être testée – la bombe « Little Boy » largué sur Hiroshima par les États-Unis le 6 août 1945 était un engin de type canon qui a été jugé à ce point fiable qu’il a pu être utilisé de manière effective sans aucun test préalable.
Étant donné que le bouclier antimissile balistique couvrant Israël n’a pas été en mesure d’intercepter le missile Fatah-1, si l’Iran devait construire, déployer et utiliser un missile Fatah-1 à charge nucléaire contre Israël, il est pratiquement certain à 100 % qu’il atteindrait sa cible.
L’Iran aurait alors besoin de 3 à 5 armes nucléaires de ce type pour détruire complètement la capacité d’Israël à fonctionner comme une nation industrielle moderne.
Le facteur moteur de la négociation du JCPOA, conduite sous la présidence de « Baraque-Haut-Bas-Mât », était d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Ainsi qu’il l’avait déclaré : « Pour faire simple, cet accord prévoit une interdiction permanente pour l’Iran d’avoir un jour un programme d’armes nucléaires et un régime d’inspection permanent allant au-delà de tout autre précédent schéma d’inspection en Iran. Cet accord donne à l’AIEA les moyens de s’assurer que l’Iran ne poursuit pas ce programme, à la fois par le biais de mesures de vérification spécifiques au JCPOA, dont certaines peuvent durer jusqu’à 25 ans, et par le biais du protocole additionnel, d’une durée de vie indéfinie.
Le prétentieux que voilà !
Et depuis, le directeur du renseignement national américain a déclaré dans un communiqué publié ce 11 octobre : « Nous estimons que le Guide suprême n’a pas pris la décision de reprendre le programme d’armement nucléaire que l’Iran a suspendu en 2003 ».
Or, au lendemain de la décision précipitée de « Trompe » de se retirer du JCPOA, l’Iran a pris des mesures indiquant qu’il ne se sentait plus contraint par quelque limite que ce soit par le JCPOA.
Le pays a ainsi développé son programme nucléaire en installant des séries de centrifugeuses de pointe utilisées pour enrichir l’uranium, et a réduit la surveillance de son programme nucléaire par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En bref, l’Iran s’est mis en position de produire une arme nucléaire à brève échéance.
Alors que l’ODNI [directeur du renseignement national américain] estime actuellement que le Guide suprême n’a pas pris la décision politique de le faire, une évaluation publiée en juillet contient pourtant une omission révélatrice vis-à-vis des évaluations antérieures des capacités nucléaires de l’Iran : L’évaluation de l’ODNI de février 2024 indiquait que « l’Iran n’entreprend actuellement pas d’activités clés de développement d’armes nucléaires nécessaires à la production d’un dispositif nucléaire vérifiable ».
Cependant, cette déclaration a disparu de l’évaluation de juillet 2024, montrant clairement que la communauté du renseignement américaine, en grande partie à cause de la réduction des activités d’inspection de l’AIEA, manque d’informations sur les aspects techniques essentiels des industries nucléaires iraniennes.
Telle est la situation à laquelle Israël et les États-Unis sont confrontés au moment où ils décident d’une riposte israélienne qui aura traîné plus de trois semaines contre l’Iran pour l’attaque au missile du 1er octobre : Ceci expliquant cela.
Car au-delà, cela pourrait déclencher l’annulation de la fatwa et le déploiement d’armes nucléaires dans les jours qui suivent une telle décision.
Et vendredi dernier, le président « Bail-Dan » a déclaré à la presse qu’il savait quand et où Israël frappera, mais il a refusé de le préciser : C’était donc validé !
Et les conséquences d’une attaque contre l’Iran pourraient s’avérer fatales pour les agresseurs, voire pour l’ensemble de la région.
Certes, le tremblement de terre incriminé est manifestement le résultat d’un essai souterrain : Il en porte la signature sismique et les kazakhs n’auraient pas tiré la sonnette d’alarme s’ils n’étaient pas certains que cette information ne pouvait pas être démentie (sauf par Moscou, comme d’habitude… quand il s’agit d’un « allié »).
Sauf que depuis, l’escalade aura tardé et s’est subitement arrêtée.
Ce qui veut dire que la « bombe canon » (un simple dépassement de la masse critique d’uranium assez enrichi, par réunion « au canon » [de poche] de deux demi-sous-masses critiques) n’est pas vraiment opérationnelle…
Il s’agit plus d’un « accident » qui aggrave la situation de l’Iran hypothéquant jusqu’à la levée de la fatwah des Mollahs !
Ce qui change tout…
Mais vous découvrirez les détails cet été dans le roman « Tome II » l’été prochain…
Car ça relève, pour l’heure, du « secret militaire absolu » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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