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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 23 avril 2024

L’effet Dunning-Kruger

Vous connaissiez ? Moâ, pas vraiment !
 
Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que, d’une part, j’ai surmonté depuis longtemps mon « syndrome de l’imposteur » et d’autre part qu’à force d’observer mes « vénérés » contemporains, je reste convaincu qu’en pédalant avec vigueur tous les jours, tous autant qu’ils sont, à quelques exceptions près, vers leur niveau d’incompétence (principe de Peter), on se demande encore comment nos sociétés ne se sont pas effondrées depuis longtemps…
Mais le plus frappant, actuellement, ça reste l’étonnante foison de dires et comportements soi-disant « éveillés » qui touchent plus ou moins à une sorte de complotisme exagéré qui mine, en le saturant, en le déroutant, en le piratant avec tant d’influenceurs qui racontent que des konneries, au moins autant que nos « sachants », l’esprit critique de mes contemporains.
Et ça reste assez étonnant…
 
Je vous raconte, pour en revenir à mon syndrome de l’imposteur : Ça m’est tombé dessus très vite en milieu scolaire. J’étais capable, heureusement pas tout le temps, d’énoncer une définition ou un résultat mathématique (ou physique, voire chimique), qui était prétendument juste aux yeux des mes professeurs, sans savoir comment j’avais fait pour mettre le doigt dessus…
Je me souviens même, en cours de comptabilité (où on ne fait que des additions), avoir scotché mon prof sur un calcul de point-mort en deux temps et même pas trois mouvements, en lui affirmant que c’était plus simple « en passant par les Log » !
Infiniment débile…
Mais, javais l’excuse que le cours me faisait caguer !
Et puis ça s’est poursuivi le jour du Bac, où j’ai quand même eu la seconde meilleure note en philo de tout le pays sur une copie que j’estimais assez médiocre. D’ailleurs, je n’avais pas eu une seule note durant toute l’année au-dessus de la moyenne avec « Klara »…
 
Pareil à la fac de droit : C’est chiant au possible, le droit, vu par des juristes qui se gaussent de savoir toutes les vérités de l’Univers.
Des pédants…
Je passais d’année en année avec tout juste la moyenne, jusqu’à ce que mon prof de fiscalité directe m’ait collé direct un 17. Même qu’il se souvenait de moâ des années plus tard, puisque j’étais le seul 17 durant toutes ses propres années d’enseignement.
Il faut dire qu’il avait la réputation justifiée de massacrer les copies…
Et de m’expliquer, « Vous comprenez, 20/20, ça n’existe pas : C’est Dieu ! 19/20, c’est le doyen de la faculté. 18/20, c’est moi. Donc je ne commence à noter qu’à partir de 17… »
Une formule que j’ai resservie à plusieurs reprises à mes propres étudiants !
En rajoutant que si cétait moâ qui faisait les réponses, à l’oral, je divisais la note pas 2 : Ambiance assurée…
Où je doutais encore de ma place entre eux et le paperboard, parce que certains décoiffaient largement plus haut que moâ (pas sur tout, et souvent, je devais remettre de l’ordre dans leur tête)…
 
Et puis, ça a persisté en milieu professionnel, où j’étais porté parfois au pinacle par mes différents patrons, alors que de mon point de vue, j’avais déjà du mal à faire correctement ce qu’on me demandait de faire, même si parfois je glissais « quelques perles » qui me tombaient sous le sens et qui faisaient la différence (et exceptionnellement référence…).
Tout se passait toujours comme je l’avais prédit et je ne savais pas pourquoi.
En me souvenant en particulier de ce banquier qui m’avait dit qu’il signait (pour des dizaines de millions tout de même), parce que quand c’est moâ qui présentais un plan à 5 ans, il se réalisait toujours…
Je ne sais pas d’où il sortait ça, mais à 5 % près, en plus ou en moins, finalement il n’avait pas tort.
Et je n’ai jamais su comment je faisais, mais j’ai modélisé à plusieurs reprises mes schémas prédictifs (dans lesquels j’avais qu’une confiance limitée) et j’ai eu la surprise, en fin de carrière, de découvrir qu’ils étaient encore utilisés 30 ans plus tard, par la crème des banques d’affaires (mais, et probablement à tort, pas par les experts « économistes »).
Avec quelques améliorations…
Bref, j’ai fait des métiers pour lesquels je n’étais ni préparé ni formé, alors que je n’avais aucune qualification ni prédisposition pour en assumer les responsabilités qui m’étaient confiées (jusqu’à encadrer et diriger une équipe pluridisciplinaire de toubibs « Bac + 15 »… je sais, ils m’ont assez reproché mon petit « Bac + 5 »… sauf que j’en collectionnais 3, dont un bac + 7 et un + 6…)
 
Ce n’est pas pour me vanter, parce que franchement, je n’ai jamais su comment je faisais, ni si ce que je faisais avait ou non une base, un fondement de réalité, scientifique, sur laquelle s’appuyer : Si moâ je le faisais, c’est que n’importe qui pouvait le faire, même le dernier des crétins…
Bref, pas à ma place, finalement.
 
Je m’en suis sorti comme le sage : En ne disant plus rien (encore un sujet d’écrit de culture générale d’un des concours que j’ai pu passer… en reculant ! Là encore, ils m’ont pris et c’est moâ qui a décidé de faire autre chose : Un diplôme de « chef de bord » sur voilier, par exemple au lieu d’un parcours de plus en ékole supérieure…)
Ce n’est pas parce que j’avais tout dit, loin de là, mais parce que c’est tout simplement plus reposant pour mon neurone.
Je ne dis plus rien, sauf quand on m’interpelle en énonçant une konnerie quelconque, ou quand je blogue, parce que là, je cause à des anonymes qui resteront des inconnus (que je ne croiserai jamais à deux ou trois exceptions près) et qui en feront que ce qu’ils veulent bien en faire : La connaissance appartient à tout le monde et il suffit parfois de se baisser pour la ramasser… ou décider de passer à côté !
Ça ne change le destin de personne.
 
L’effet Dunning-Kruger, aussi appelé « effet de sur-confiance », est un mécanisme cognitif par lequel les personnes les moins qualifiées d’un groupe tendent à surestimer leur compétence dans un domaine.
Ce phénomène est mis en évidence par les psychologues américains David Dunning et Justin Kruger en 1999. Ils attribuent ce biais à une « difficulté métacognitive » des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître exactement leur incompétence et d’évaluer leurs réelles capacités.
Leur étude suggère aussi des effets corollaires : Les personnes les plus qualifiées ont tendance à sous-estimer leur niveau de compétence et pensent à tort que des tâches faciles pour elles le sont aussi pour les autres (ce qui est bien vrai…).
Car, j’en reste d’ailleurs persuadé…
 
Pour en revenir au sujet de ce billet, c’est en 1995, aux États-Unis, qu’un individu attaque deux banques le visage enduit de jus de citron !
Arrêté, il explique avec aplomb qu’il avait pensé devenir invisible pour les caméras de surveillance, selon le même principe que l’encre sympathique : Mais si !!!
Et les psychologues David Dunning et Justin Kruger Spar, qui travaillaient sur son cas, essayèrent de comprendre la raison de cette assurance qui aura débouché sur un éclairage complet des effets collatéraux de la confiance en soi, voire du sujet connexe du syndrome de l’imposteur…
 
Leur hypothèse fut qu’en observant une compétence présente en chacun à des degrés divers, la personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence alors que la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui la possèdent véritablement. Du coup, la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte de son propre degré d’incompétence !
Ce qui ne l’empêche évidemment pas d’avoir un avis d’expert sur un sujet qui parfois entraine des catastrophes…
Sauf que comme disait mon « papa-à-moâ » (celui qui me fait toujours frémir, la larme à l’œil, quand je l’évoque) « ça marche quand même ».
Et vous connaissez la blague : On demande à un polytechnicien de construire un pont à tel endroit. Il sait faire. Il le construit et si le pont s’effondre, il sait pourquoi.
On demande de construire le même pont à un centralien. Il sait faire et si le pont s’effondre, il ne sait pas pourquoi.
On demande à un ingénieur Ponts et chaussées de faire le même pont. Il sait faire. Mais si son pont ne s’effondre pas, il ne sait pas pourquoi…
Voilà trois niveaux de compétence qui parsèment le paysage de ma planète…
 
Les hypothèses de nos « trouveurs » ont d’abord été testées sur de jeunes étudiants en psychologie de l’université Cornell au travers d’auto-évaluations dans les domaines de la logique et du raisonnement, en grammaire et en humour.
Une fois les tests achevés et les réponses révélées, on a demandé aux sujets d’estimer leurs rangs par rapport au nombre total de participants. Il en est résulté une estimation correcte, voire légèrement sous-évaluée, de la part des plus compétents et une surévaluation de la part des moins compétents !
Classique, en somme…
 
Et cet effet se vérifierait également auprès des politiciens. Quant à ceux qui ne le sont pas, mais restent des professionnels du journalisme, de l’information, des « influenceurs » et autres « faiseurs d’opinion », voire seulement des critiques des premiers, à voir le nombre de théories du complot autour, par exemple, du « conard-virus » (mais il y a bien d’autres sujet), on peut dire que la théorie est vérifiée tous les jours, jusqu’au café du commerce : Plus tu es incompétent, plus tu as un avis tranché qui sidère parfois jusqu’au bon sens.
On se demande même pourquoi certains ont encore le droit de voter…
Et il paraît que cet effet pourrait par ailleurs être la cause principale (jusqu’à 30 % tout de même) d’erreur de diagnostics médicaux !
On en tremble…
D’autant que je suis toujours un « survivant » après 5 tentatives de m’occire !
 
L’effet établit seulement que les personnes incompétentes s’estiment plus compétentes qu’elles ne le sont réellement, sans pour autant s’estimer forcément plus compétentes que celles qui font autorité sur un sujet : « Leurs études n’ont catégoriquement pas montré que les personnes incompétentes sont plus confiantes ou arrogantes que les personnes compétentes. Ce qu’ils ont montré, c’est que les personnes du quartile supérieur pour les performances réelles pensent qu’elles obtiennent de meilleurs résultats que les personnes du deuxième quartile, qui à leur tour pensent qu’elles réussissent mieux que les personnes du troisième quartile, et ainsi de suite.
Donc, le parti pris n’est certainement pas que les personnes incompétentes pensent qu’elles sont meilleures que les personnes compétentes.
C’est plutôt que les personnes incompétentes pensent qu’elles sont bien meilleures qu’elles ne le sont en réalité.
Mais généralement, ils ne pensent toujours pas qu’ils sont aussi bons que les gens qui, vous savez, sont en fait bons. »
Admettons…
 
Mathématiquement, l’effet repose sur la quantification de mesures appariées consistant en la mesure de la compétence que les personnes peuvent démontrer lorsqu’elles sont mises à l’épreuve (compétence réelle) et la mesure de la compétence que les personnes croient posséder (compétence auto-évaluée).
Les chercheurs analysent alors les différences entre les deux mesures en tant que compétence auto-évaluée moins les compétences réelles. Dans cette convention, les résultats négatifs signifient une erreur de manque de confiance, les résultats positifs signifient une erreur de confiance excessive et zéro signifie une auto-évaluation précise (égale à la compétence réelle), rien de plus…
 
En 2008 Joyce Ehrlinger aura alors de son côté résumé les principales affirmations de l’effet qui sont apparues pour la première fois dans l’article fondateur de 1999 et qui ont continué à être soutenues par de nombreuses études après neuf ans de recherche : « Les gens sont généralement trop optimistes lorsqu’ils évaluent la qualité de leurs performances sur les tâches sociales et intellectuelles. En particulier, les mauvais élèves surestiment grossièrement leurs performances ».
L’inverse est-il vrai ?
(C’est un de mes « trucs », ça : Tu inventes un schéma quelconque pour atteindre tel résultat à partir d’une situation donnée. Si tu le renverses, l’inverses, et que tu retombes exactement sur la situation de départ, c’est qu’il est valable et tient la route… J’ai découvert ça à Barcelone dans les sous-sols de la « Sagrada Familia », où la basilique était « à l’envers », en suspend, pour simuler la répartition des charges à supporter…)
L’effet affirme que la plupart des gens ont trop confiance en leurs capacités et que les personnes les moins compétentes sont les plus confiantes, ce que nous pouvons tous remarquer, finalement.
 
Quel rapport avec le syndrome de l’imposteur ?
Celui-ci se caractérise par trois constantes : L’impression de duper son entourage, l’attribution de la réussite à des causes externes, l’attribution de l’échec à des causes internes et la peur d’être démasqué…
 
Une personne qui souffre du syndrome de l’imposteur doute presque toujours de ses compétences et de son intelligence : Normal, le doute est le moteur de la recherche de la vérité.
Elle estime que ses capacités sont bien moins bonnes qu’elles ne le sont en réalité ou que ne le pensent ses collègues (l’effet Dunning-Kruger inversé).
En tout cas, elle est persuadée qu’il y a toujours meilleur qu’elle.
Le sentiment de légitimité lui fait défaut et elle pourra penser que son poste lui a été attribué à la suite d’une erreur dans le processus de recrutement. D’où l’impression de constamment cacher à son entourage son « vrai niveau » de compétence (que la personne perçoit plus bas qu’il n’est réellement).
 
Une personne atteinte de ce phénomène aurait paradoxalement une peur bleue de la réussite mais aussi une peur blême de l’échec. Elle aura tendance à attribuer un résultat positif à la chance ou à une sur-préparation du travail et elle aura du mal à entendre les feedbacks positifs, les satisfécits et les éloges.
Une forme de dénigrement également présente en cas d’échec, à la différence que ce dernier est attribué à des causes internes qui seraient le fait d’une intelligence moindre, d’un travail mal effectué, d’un manque de compétences…
Je pourrai en parler durant des jours et des jours…
 
Mais une des peurs caractéristiques du syndrome de l’imposteur est celle de se faire démasquer par son entourage qui finira par le démasquer et constater son incompétence.
Il s’agit en réalité d’une peur qu’autrui voit finalement les choses telles qu’elles apparaissent, avec le même prisme déformant, et finisse par le reconnaitre tel qu’il se ressent : Un simple usurpateur !
Mais comme je vous l’ai dit, au fil du temps (et c’est un long travail sur soi), ça passe et on finit par se dire qu’après tout, ce n’est pas sa faute, mais celle d’autrui qui n’aura pas été assez vigilant…
Fastoche et pas vraiment rassurant, finalement…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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