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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 18 août 2023

Opération Juliette-Siéra (1/33)

Premier chapitre : Journée d’été particulière 
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
En définitive, cette affaire-là a commencé très tôt. L’année où Paul obtient son brevet de pilote amateur. Il a alors à peine 16 ans révolus et passe son bac scientifique l’année suivante, au lycée Louis le Grand à Paris, avant d’intégrer la « prépa » scientifique dans le même établissement à la rentrée de l’année encore suivante : la voie royale des grandes écoles d’ingénieur, licence navigation de pilote en poche. 
Très clairement, Paul de Bréveuil vise déjà « Sup-Aéro », à moins que l’école de l’air ne l’accepte dans ses rangs, « licence moteur » acquise, espère-t-il à ce moment-là. 
Bien avant son permis de conduire une automobile. Il faut rappeler que jeune, il est un peu… précoce comme garçon ! En tout. 
Paul a poursuivi son parcours personnel, pendant que d’autres œuvraient dans l’ombre à d’autres tâches. 
 
C’est le cas de l’agent spécial Charles Almont. À cette même époque, il intègre un peu par hasard la CIA, affecté au « Département Europe occidentale » alors qu’on se bat assez loin de là au Koweït : un département assez mineur au sein de l’agence. Le mur de Berlin est tombé, le pacte de Varsovie vit ses dernières heures, ses collègues du Moyen-Orient sont sur une poudrière, la guerre Iran-Irak s’est tue. Les incidents en Corée deviennent hebdomadaires pour rester mineurs. 
L’Europe occidentale ?
Rien jusqu’à l’arrivée au pouvoir de l’union de la gauche en France, dix ans plus tôt, qui donne des sueurs froides à Washington, mais pas trop à Langley : le Président nouvellement élu d’alors est un atlantiste convaincu, tournant enfin le dos aux politiques gaullistes d’indépendance.
L’agent Almont apprend au fil du temps et de sa montée dans la hiérarchie de l’agence, à s’accommoder des Français, son domaine de spécificité : Pompidou tournait le dos à la politique anti-anglo-saxonne de son prédécesseur pour être lui-même issu du milieu financier après avoir fait « Normal-Sup » dans les brillantes années de ses jeunes années d’étudiant.
Son successeur est devenu un ami personnel du Président Ford et l’armée américaine a sciemment transmis des « savoir-faire » aux chercheurs atomistes français de l’époque, en vue d’obtenir l’arrêt définitif des essais nucléaires. 
C’était un pas de plus vers la réintégration définitive de la France dans l’Otan. 
 
Le nouveau Président a, quant à lui, et dès 1981, un peu avant l’arrivée de Charles à l’agence, « vendu » sa taupe nationale en URSS : un trésor de renseignements qui a permis le démantèlement de plusieurs filières d’espionnage par le FBI, mais tout autant à travers les pays adhérents à l’Organisation Atlantique-Nord. 
 
Les chefs d’Almont n’ont guère confiance dans le chef des gaullistes rassemblés autour du RPR. La première cohabitation leur en donne la preuve avec le retour des « historiques » aux idées courtes, aux convictions indéboulonnables et aux « magouilles » pas très dignes d’une grande démocratie. 
Charles, au fil de son ascension, a le temps de faire plusieurs séjours à Paris, de jauger les gens, de juger les jeunes pousses, de préparer à rythme lent, trop lent peut-être, la « normalisation » définitive de ce pays. 
Il s’agit d’être discret, intimiste presque, savoir « donner du temps au temps » et être économe du denier du contribuable américain. 
 
L’élection de 1988 est ressentie comme un échec. On s’est trompé de tactique et en même temps on n’a pas su utiliser, motiver les bons chevaux. Il faut dire qu’aux USA, l’administration est mobilisée toute entière pour l’élection de Bush. Le premier… 
La même erreur, un peu aidé par les circonstances, n’est pas commise en 1993 : on peut imaginer désormais faire avec… 
On compte alors, très secrètement, beaucoup sur le premier ministre de la deuxième cohabitation pour « déverrouiller » les errements du Président de l’époque. Un type pas mal, pour avoir l’esprit d’un pragmatique, introduit dans les milieux industriels et même financiers. Et on aime ça, le pragmatisme, outre-Atlantique.
Il faut aussi reconnaître que, vue de l’intérieur, l’administration Clinton reste un peu « vaseuse » en pariant sur ce premier ministre français-là, ce qui, contre toute attente de l’attente des français a finalement jeté « un froid » sur les relations du successeur du président socialiste, dès son premier mandat et ce, durant des années. 
La « dissolution surprise » n’a guère arrangé les choses : le premier ministre suivant est quant à lui très au fait des manipulations en tout genre, presque hermétique pour être lui-même un pur produit de la politique crypto-underground… mais pas du bon bord ! 
Il aura fallu les attentats du 11 septembre pour que les choses bougent en France, que le président d’alors s’engage à changer d’attitude, soit plus conciliant à l’égard des « poulains » de l’agence et de la seconde administration Bush, celle de Junior. 
 
Le temps passe, et contrairement aux espérances, il y a eu l’horrible affaire « Pindevil », appuyé depuis l’Élysée par le Président « Rackchi », narguant les alliés jusque sous la coupole de l’Assemblée Générale de l’Onu à New-York et enfin l’élection « du bon cheval » en 2007, pour lequel l’agence n’a pas ménagé son soutien, appuyé en cela par la « Maison Blanche ». À lui de faire le ménage et de revenir dans le rang. 
Il aura fallu plus de quarante ans d’efforts et presque deux générations d’agents pour laver l’affront du déménagement honteux de la porte Dauphine vers la banlieue de Bruxelles ! 
Plus que pour abattre le mur de Berlin, finalement. 
Et c’est lui, le sous-directeur Almont, qui en est le fer de lance final. Il se donne un an pour finaliser la résolution « du problème », juste avant les élections de novembre 2008 : peu importe leur résultat, il ne peut que passer directeur « Europe » avec l’administration du successeur de Bush, à l’occasion du jeu de chaises musicales qui en découlera automatiquement : le « spoil-system ». 
Une belle fin de carrière en perspective, finalement : on ne peut guère espérer mieux. 
 
Pour « Krasosky », le nouvel élu des français, les choses sont en effet simples et claires. Il faut de toute façon et discrètement finaliser les accords passés en 2002 comme d’une forme d’allégeance, discrète mais bien réelle. 
Il fait savoir à qui de droit, sitôt arrivé à la magistrature suprême issue des élections, qu’il souhaite faire une « visite privée », dans le courant de l’été, au Président Bush, qui lui impose la côte-est au lieu de la résidence d’été espérée de Camp-David. 
En remerciement, mais sans rien dire de ses véritables ambitions, naturellement, sauf ce qui est connu autour de l’Union Pour la Méditerranée…
Une idée jugée « un peu loufoque », mais il faut donner des gages au dictateur libyen en retour de ses propres efforts à soutenir dans la discrétion son soutien à la candidature du nouvel élu : lui cherche « un parapluie » à travers un pays majeur qui va redevenir membre de l’OTAN. Il se souvient encore amèrement du bombardement du 15 avril 1986 effectué par les Américains depuis ses bases anglaises en représailles d’un attentat dans une discothèque de Berlin…
Le sort de Kadhafi n’est pas vraiment un projet d’hostilité, surtout s’il venait en renfort et au service d’une Europe des anglo-saxons.
 
L’été 2007, démarré sur les chapeaux de roue pour le nouveau président français, après la controverse relative à la présence du dictateur libyen sur le sol de la « patrie des droits de l’Homme » à l’occasion des festivités du 14 juillet, vire par ailleurs au cauchemar sur le plan personnel depuis quelques temps. Même s’il en a vu d’autres, finalement.
Le soir même de son élection, il réunit quelques amis dans un restaurant-café-brasserie célèbre de la plus célèbre des avenues du monde : ça fait bondir la presse et l’opinion publique qui oublient déjà que la campagne électorale vient de se clore définitivement et que la suivante ne concerne que les élections législatives. 
Son voyage au large de la Sicile fait tout autant scandale : il lui faut faire taire la presse de caniveau au plus vite avant de prendre rapidement une « dimension international ». Pour lui, c’est l’occasion de plaider le retour définitif de son épouse au foyer conjugal et surtout dans son lit. 
Un président ouvertement cocu, ça la fiche mal. 
Rien n’y fait. Cette garce, qui a été « l’amour de sa vie », lui a donné, à chacun d’eux, leur unique troisième enfant commun, mais n’en pince définitivement que pour celui qui fait porter les cornes au président.
Inadmissible pour une première dame : la risée de toute la planète. 
 
D’accord, il n’est pas non plus « blanc-bleu », dans le fond : une vieille habitude prise chacun au moment de leurs double-vies réciproques ! Il fallait bien assumer et donner le change à leur conjoint respectif. Une fois le pli pris, pas facile de s’en défaire, ni pour elle, ni pour lui faut-il reconnaître. 
Pourtant, il éprouve à ce moment-là toujours de l’attirance pour cette femme-là. À en subir l’affront, que dire, l’humiliation perpétuellement renouvelée de la « porte close », même sur un espace clos comme celui d’un yacht, errant au large de loin de tout. 
Invraisemblable de la part de celle qu’il a fait reine du pays ! 
Aussi pour son voyage « privé » aux États-Unis où il compte la séduire « à nouveau » en revisitant les lieux de ses stages d’étudiant, il prend néanmoins la précaution de pouvoir la rendre jalouse et de partir en imposant la présence de « sa poupée à galipettes » fétiche, celle qu’il vient de faire princesse en la plaçant dans un ministère pas très loin du Palais de la République. 
Au moins, celle-là n’est pas farouche et a la reconnaissance du ventre bien chevillée au corps, elle… Corps qu’elle a de feu quand elle s’en donne la peine : les journées n’en seront que moins pénibles à passer si ça « ne fonctionne » pas comme sur le Paloma. 
 
Pour le nouveau président français, et de son point de vue, ce voyage sur la côte-est est très important : c’est évidemment l’occasion d’aller remercier le patron de ce grand pays qui a si bien favorisé et son ascension au sein du parti, devenue irrésistible à force de « coups-bas », et son accession dans le fauteuil du « Calife », muselant adroitement celui qui part, mis sur la touche en décembre 2006, dès que ce dernier comprend qu’il n’y arrivera pas. 
Et de rassurer pour la suite. 
Le président français se fait renseigner par les services entre-temps, afin de contrôler ce qu’il faut savoir et ce qu’on sait ou non de leurs rôles respectifs. 
Il a même poussé le « vice » jusqu’à aller faire un détour discret au mois de juin dernier (2007), quai Voltaire à Paris, pour faire le point de ce que son prédécesseur sait ou non, et de ce qu’il veut bien dire, confortant ainsi sa propre synthèse des choses avant cette rencontre « privée » aux USA. 
 
Le « deal » a été noué douze ans auparavant, quand l’ex-ami de trente ans a été poussé sur les devants de la scène, mais pour louper son « coming-back » définitif, avec confirmation un peu plus tard. 
Jeté comme un malpropre, « l’ami » et son équipe – dont l’actuel Président est – pour cause de scrutin impopulaire en 1995, il leur a fallu presque 7 ans pour revenir dans les couloirs du pouvoir. La pression exercée par l’allié américain ayant dû être très forte tout en restant très discrète, pour y parvenir. D’autant que l’administration Clinton ne s’est pas immédiatement ralliée à cette idée : l’objectif affiché étant uniquement de faire revenir le pays dans le commandement intégré de l’Otan, même si les histoires d’argent restent toujours importantes. 
Les alliés ont vraiment trop souffert de ne pas avoir de port en eaux profondes durant la dernière guerre mondiale. Et, malgré la « guerre des étoiles » lancée par Reagan qui a fait éclater le pacte de Varsovie « sans tirer un coup de feu », Brest, Nantes et Bordeaux, avec en appui en profondeur le dense réseau routier et ferroviaire de la France, doivent permettre à tout moment de débarquer du matériel lourd jusqu’en Oural, à l’est. Sans passer par le goulet de la Manche ou de la mer du nord, ou jusqu’au Moyen-Orient et au Maghreb en passant par Marseille et en évitant le passage plus qu’incertain de Gibraltar… 
Chacun n’en doute pas une seule seconde. 
 
Et pour y parvenir, il faut éliminer toute la « clique gaulliste » en France, les uns après les autres. Il en reste encore dans « les couloirs » et aux aguets : d’abord lors de la première cohabitation française qui ne fait que les ramener dans les ministères en 1986.
1988 ayant permis de les mettre un peu sur la touche et de renvoyer l’ascenseur au président d’alors, qui, s’il a été obligé de faire entrer des communistes dans son gouvernement après la « trahison » des gaullistes à l’égard de « l’homme de Ford » sept ans plus tôt, a quand même su faire faire le ménage grâce à sa taupe inattendue en URSS. 
Entre la peste et le choléra, parfois les choix sont difficiles… 
Le président des français jusqu’en 1995 étant plutôt un atlantiste, les travaux d’approche de la réintégration de la France et de ses ports atlantiques, clé d’ogive du dispositif militaire de l’Otan face à un déferlement des soviétiques, a suivi un calendrier lent, parsemé d’embûches, mais précis. 
   
Notamment et par malchance, en 1991, lui et son gouvernement n’ont pas « joué le jeu » en toute transparence, malgré l’unité de façade lors de la première guerre en Irak. De plus, non seulement son ministre de la guerre s’est publiquement opposé à l’opération « tempête du désert », mais des fonds en quantité ont été détournés, alors qu’ils devaient alimenter la caisse de garantie du commandement intégré de l’Otan. Pire, il a fallu mobiliser ladite caisse de garantie pour éviter un scandale international avec les pays du Golfe : c’est une des conditions à l’adhésion complète, celle-là et l’arrêt définitif des essais nucléaires qui ont, de leur côté, été suspendus en 1992 contre mauvaise fortune bon cœur. 
Les équipes de la CIA et du Département d’État ne sont jamais arrivées à leur fin jusque-là. Les Français leur opposent systématiquement le motif que le pays n’est pas encore inclus dans le commandement intégré pour tenir parole et payer leur obole, malgré l’accord « pétrole contre nourriture » convenu et mis en place par l’Onu pour faciliter les choses, accord dont les banques françaises nationalisées auront fait leurs choux gras pour se gaver plus que de mesure. 
Idem pour les indemnités du Koweït pour l’extinction des puits en feu… 
Des sommes colossales versées pour rien ont disparu ! Il en a fallu même le prix d’un effort financier au moins aussi énorme, passant par l’OTAN, pour dédommager le Koweït après que la démarche du ministre du pétrole de ce pays auprès du premier ministre français d’alors, mais plus tard, soit restée vaine. 
Tout le monde sait ça à la CIA, et Clinton en sera convaincu, l’impérieuse idée de poursuivre l’effort consenti pour faire revenir le « vilain petit canard » dans le rang. 
D’où la montée en puissance de « l’ami de trente ans » et de son équipe lors de la deuxième cohabitation se terminant par le véritable hold-up populaire des « enfants gaullistes » en 1995. 
Inacceptable ! 
Facile a alors été de se convaincre de prendre la décision d’œuvrer à une alternance rapide en jouant la carte de l’opposition au président nouvellement élu d’alors, d’autant mieux que le parti d’opposition français est noyauté depuis des années par les services.
Au nouveau pouvoir de faire le ménage. 
 
Ce qu’il n’a pas fait. Au contraire. Si le premier ministre d’alternance donne des signes encourageants en annonçant un « devoir d’inventaire » au début de la troisième cohabitation, les deux têtes de l’exécutif se neutralisent avec constance durant toute cette période, et la seconde condition pour une normalisation totale n’est toujours pas remplie à la fin du dernier septennat français. 
Et puis, le monde change le 11 septembre 2001. Il faut passer à la vitesse supérieure et réagir sur tous les fronts à la fois. 
Les manœuvres de la compagnie sont alors tournées vers la lutte contre Al-Qaïda et les nations terroristes. Laissant peut-être un peu trop dans le flou la poursuite de ses activités en France. 
Le résultat que tout le monde croit acquis est en fait une catastrophe, rendant difficile la « normalisation » de la politique française : les élections de 2002 consolident le contraire des vœux de l’administration Bush, repoussant d’au moins 5 ans l’intégration de la France dans l’Otan ! 
 
Un comble… 
La cellule spécialisée de la compagnie est renforcée dès avant le discours du ministre des affaires étrangères français de l’époque. Cet homme-là, le cornac, le coach même, du président finissant, qui fait l’effort de faire revenir les « punis » de son premier septennat, pourrait au moins rester dans une neutralité prudente : il fait l’inverse et s’oppose violemment à Colin Pauwels à New-York, refusant d’entrer dans le second conflit d’Irak. 
Mais curieusement, la France, et ce couple infernal, accepte de participer aux opérations en Afghanistan, dans la lutte anti-terroriste mondiale. 
Il faut dire que l’aventure espagnole à Madrid, la veille de la réélection loupée d’Aznar, renforce la conviction de chacun que tout peut basculer d’un moment à un autre.  
Le président français d’alors fait lui-même l’expérience de l’aventure du groupe AZF et comprend, peut-être dès ce moment-là – mais surtout après l’opération de minage des voies ferrées du pays – que son éventuelle réélection n’est même pas envisageable : il lui faut bien passer le flambeau. Il est averti de ne pas répéter l’aventure de 1981, au cours de laquelle son parti n’a pas assumé ses responsabilités pour des questions de querelles d’homme. 
On le lui a assez reproché durant 14 ans pour qu’il s’en souvienne. 
Tout cela, le nouveau président français le sait avant de partir en vacances américaines. 
 
Pour revenir à ce jour-là, Cécilia s’est une nouvelle fois faite portée pâle. Et ce n’est pas seulement « junior », qui le reçoit dans le bureau ovale pour une photo devenue célèbre quelques mois plus tôt, où le futur président français toise d’une bonne tête le président américain qui le dépasse de la tête et des épaules, mais aussi son père assis à la barre du petit bateau qui quitte le môle pour le large, loin des photographes, que le président rencontre : pas question que quiconque puisse lire sur les lèvres d’autres choses que des amabilités de circonstance. 
Au large attend une corvette des garde-côtes, équipée pour l’occasion de lourds moyens de contre-mesure électronique. 
Il y a là, dans la cage faraday du bord, les trois présidents, une interprète, plutôt mignonne dans son uniforme de la marine, pense pour lui-même le Président français, et une cinquième personne en civil qui se révèle être un officier supérieur du renseignement : le patron d’Almont, Ivan Niwe. 
Passé les présentations et le petit laïus du Président remerciant son hôte et pair, l’entretien débouche assez vite sur l’unique objet de cette rencontre. 
« Nic ! Tu sais ce qu’on attend de toi maintenant ! », commence junior en anglais, sitôt retraduit par l’interprète au joli visage à mot doux, en français. Le Président maîtrise la langue de William Shakespeare depuis ses nombreux séjours aux USA chez son père remarié avec l’ex-épouse d’un directeur du FBI, mais il en profite pour passer très rapidement au français et répondre en un langage plus riche que son propre anglais.
Bien sûr qu’il sait : 1 – Retour dans le commandement intégré de l’Otan. 2 – La tête de tous les barons du gaullisme au bout d’un « croc de boucher ». 3 – Le soutien de la politique proche et moyen-Oriental des USA. 
 
L’Otan, c’est facile, insiste-t-il : son prédécesseur a fait le nécessaire ! L’arrêt des essais nucléaires, c’est réglé, et le rapprochement des commandements opérationnels des unités est en cours. 
« Ah non, pas tout ! ». 
« Ah bon ? » Contrariant. 
Consternant, même ! 
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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