50 – Visite aux Chagos…
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone
garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
En effet, plus tard encore, le 10 février 2023, un «
objet cylindrique et gris argenté de la taille d’une petite voiture » est
abattu au large de la côte Nord de l’Alaska dans la mer de Beaufort à environ
12.000 m d’altitude par un F-22 de la base aérienne d’Elmendorf tirant un
missile AIM-9X, après avoir vérifié qu’il n’était pas habité !
Mais si…
Le 11 février 2023, un autre « objet cylindrique non
identifié » est également abattu à 12.000 m d’altitude par un F-22 dans le
Yukon au Canada, à environ 160 km de la frontière entre le Canada et l’Alaska.
Et ce n’est pas fini !
Le 12 février 2023, un objet volant non identifié «
octogonal sans nacelle visible » volant à 6.000 m d’altitude est abattu
au-dessus du lac Huron, situé dans le Michigan, par un missile Sidewinder tiré
par un F-16 de la garde nationale aérienne du 148ème Fighter Wing
basé à Duluth dans le Minnesota.
Que des « UFO » (Ovni en français),
naturellement, tel qu’on en ressort des cartons toute une série de reportages
et d’images, de ragots et de racontars, de spéculations et d’archives laissant
supposer la réalité des soucoupes volantes et d’un grand secret qui les entoure
en forme de complotisme aigu autour des « petits hommes verts »
!
Mais ça n’agite finalement que les têtes étoilées qui
paradent devant les caméras de télévision avec des airs sérieux d’expert en la
matière : l’opinion publique assimile l’information, la digère et la
métabolise sans aucune réaction particulière…
Le même jour, le 12 février, les autorités chinoises
ont envoyé dans l’après-midi un message d’avertissement aux navires opérants
près des coordonnées 35° 22′ N, 120° 31′ E, une position au Sud de Qingdao en
mer Jaune, au large de la province de Shandong, demandant à ces derniers
d’éviter la chute de débris d’un objet volant non identifié que l’Armée
populaire de libération s’apprête à abattre.
Encore un Ovni ?
Et puis la série s’arrête : les chinois ont mis
provisoirement en pause leur programme d’espionnage par ballon qui avait
tendance à déborder lamentablement en provoquant des tensions diplomatiques
inutiles entre les deux rives de l’océan Pacifique.
Une fois encore, les choses se précipitent après
quatre semaines de calme relatif, celles du court mois de février, dans
l’attente infructueuse d’une offensive « décisive » russe dans le
Donbass, à l’initiative des voyous du groupe Wagner qui s’épuisent le long de
la ligne de front, ou d’une contre-offensive des Ukrainiens qui reçoivent des
promesses de chars lourds, avec leurs munitions, qui arriveront plus tard,
comme il se doit.
Pour l’heure, les ukrainiens se contentent de
pilonner des cibles faciles à longue distance, affaiblissant encore et toujours
les lignes d’intendance de l’agresseur russe.
Le staff de la CISA est convoqué aux Chagos par le
maître des lieux avant le second week-end de mars 2023 et Julie, Alexis et
Gustave arrivent par le vol de ravitaillement du vendredi soir avec escale à
Djibouti.
Le temps de se remettre du décalage horaire et de
s’acclimater aux alizées, débarquent les jours suivants toute une escouade des
services secrets, qui assure la sécurité de la vice-présidente US attendue sur
la piste de « Paradize-city-airport ».
À peine ont-ils posé leurs bagages et leurs armes de
service, ils se mettent à arpenter l’îlot en tous sens, étonnés qu’ils sont
d’être accompagnés par des « numéros 13 » qui ne cachent pas leur
côté « cyborg » et s’expriment parfaitement en anglais, avec un
accent américain dans le texte.
Les batteries anti-aériennes leur plaisent bien, la
centrale électrique et les chantiers de la ville et du tunnel également, les
chambres mises à leur disposition tout autant.
Quant aux poupées, passé le moment d’incrédulité…
Ils restent un long moment autour du hangar qui
abrite « le Loup », la vedette de Cherbourg vendue par Israël et
surtout le prototype de « 003.1 » qui est inspecté une fois de
plus sous toute ses coutures par quelques ingénieurs spécialistes détachés de
la NASA, sous la surveillance de Gustave qui mord son frein.
Mais ils ne demandent pas de participer à un petit
vol de démonstration…
Probablement un peu inquiet du design si particulier
du démonstrateur.
En plus il leur manque les explications techniques de
Paul qui reste sur le chantier du tunnel. Et les ingénieurs qui ont participé à
la fabrication du prototype sont repartis à Aubenas pour peaufiner leurs
calculs de l’orbiter, le « 003 » final.
Les officiers de sécurité apprécient l’équipement
radar de l’îlot. Non pas seulement celui de l’aéroport, mais surtout celui qui
est déjà déployé au-dessus de l’île, au Nord au-dessus de l’usine de
désalinisation, qui consiste en un ballon captif qui supporte une antenne
rotative. Avec ça, on peut surveiller le trafic maritime et aérien sur une
distance de plus de 600 kilomètres, pratiquement de La Réunion aux côtes de
l’Australie, de l’Indonésie et du Sri Lanka aux Îles Kerguelen au Sud de
l’océan Indien, englobant les Maldives voisines, les Seychelles et
naturellement Diego Garcia…
De quoi les rassurer pleinement : 600 km, ça
laisse plus de 10 minutes pour qu’un missile hypersonique progressant au ras
des flots percute sa cible sur l’île depuis le moment de sa détection.
Autrement dit largement le temps de se mettre à
l’abri dans le blockhaus qui passe sous la piste d’envol de l’aéroport de
« Paradize-city ».
C’est le premier ministre britannique qui arrivent le
premier, après une escale technique à l’Île Maurice, suivi de près par Kamala
Harris qui aura fait une discrète escale à Henderson Field, situé sur l’atoll
de Midway au milieu du Pacifique, pour éviter de voler au-dessus du territoire
russe par la route directe depuis les USA.
Un voyage un peu long et fatigant.
Et ils se retrouvent tous pour un déjeuner dans le
restaurant de la maison de maître de « l’actionnaire », qui aura fait
dresser les petits plats dans les grands, cuisine de Mylène importée
l’avant-veille.
Autrement dit fraîche.
Ou presque.
L’ambiance est excellente : la vice-présidente
américaine élève à leurs grades respectifs et à titre honoraire Gustave et Paul
et leur remet leurs décorations… promises pour actes de bravoure.
Il en va tout autant pour Serge et même Alexis qui
elle, n’en revient pas : ce sont leurs premières !
Pas trop habitués à faire un petit discours de
remerciement devant un tel parterre de galonnés ceinturés de garde-du-corps à
la mine patibulaire et en présence de deux hauts-dignitaires des USA et du
Royaume-Uni.
Dont la plupart transpire dans leurs costumes mal
adaptés aux conditions météorologiques locales.
Le britannique et l’américaine posent beaucoup de
question, notamment sur les détails des « plans de Paul » pour son
« spatioport ».
Et ils s’inquiètent des collaborations avenirs avec
les entreprises anglo-saxonnes.
À table et ensuite, Julie et Paul les rassurent :
des contacts fructueux avaient déjà été pris dans les mois qui précèdent.
« Sauf que Virgin Galactic en jettera
l’éponge dans ses propres projets à la fin du mois, faute de financements
pérennes et Musk va essuyer une mauvaise passe… une de plus ! »
Mais il s’en remettra rassure-t-il.
Paul détaille alors le schéma de contrôle de la
future fondation qui pilotera l’ensemble des installations ultérieurement.
« J’investis pour les futures générations et
n’envisage pas d’en toucher les dividendes : c’est cadeau à
l’humanité ! »
Mais ce qui les étonne le plus, ça reste les cyborgs.
D’autant mieux que Paul leur fait son cinéma sur le
fonctionnement de ses machines.
Et puis il décrit les « poupées » qui font
le service avec les cyborgs : « En fait, la technologie a été mise
au point pour fabriquer des « poupées » qui naviguent sur les navires
de ma compagnie de croisière.
J’en ai actuellement deux qui
circulent. L’un au large du Japon et l’autre en mer Rouge. Le troisième ira aux
caraïbes ! »
Et à quoi servent les poupées ?
« À contenter sexuellement mes clients ! »
Leur tête, tout d’un coup…
« Mais elles font aussi le service ici
même ! »
Les yeux des convives…
Même ceux de Gustave alors que Julie n’a pas l’air
surprise devant la révélation.
« Sur mes navires, les séjours sont limités à
trois jours, le temps d’épuiser les passagers, mais la rentabilité est assurée
par la vente de poupées dédiées…
Un bon business qui garantit la
pérennité financière de la fondation… et surtout les rentes futures de ma famille…
ce qui vous explique que je n’ai pas besoin des dividendes de nos futures
activités spatiales qui peuvent être transférées à une fondation quand ce sera
au point. »
Et aucun ne s’offusque tellement les
« poupées » qui font leur service font tourner de l’œil les invités
et de leurs troupes de sécurité !
Il n’y a que Kamala Harris qui affichera un sourire
de connivence : « Au moins, les détraqués sexuels n’auront plus
d’intérêt à agresser les femmes isolées ! »
« Vous avez tout compris, Madame… »
Si tout le monde s’est intéressé au tunnel et à sa
fronde ainsi qu’au démonstrateur « 003.1 », personne n’aura posé la
moindre question sur le soi-disant « BBR 3.0 », le logiciel prédictif
de Paul qui, même en mode bêta lui aurait tout de même permis d’éviter eux
épisodes catastrophiques pour la paix dans le monde !
Ça ne viendra que dans l’avion qui ramène les
américains et le britannique à San Diego.
Kama Harris poursuivra jusqu’à Washington en croisant
dans les airs Air Force One.
Julie et Gustave en rapportent ce qu’ils en savent,
c’est-à-dire pas grand-chose, mais portent surtout le message que Paul n’aura
pas pu délivrer lui-même.
À savoir qu’il ne faut pas compter sur la technologie
pour faire des miracles. Là, c’est un peu un double « coup de
chance », même si c’est assez peu crédible.
« Désormais, il faudra se débrouiller avec
l’accroissement des moyens humains traditionnels : alors l’intelligence
artificielle pourra être bien plus efficace. »
Rappelons qu’on est au commencement des débats et
essais autour des premiers « ChatGPT » de la tech…
Et que Paul n’aura pas mentionné le séisme du début
du mois de février qui aura secoué la Turquie et la Syrie en faisant de
nombreuses victimes.
Pour Alexis, il ne pouvait pas ignorer, mais
subtilement il en fera un argument assez crédible : « Quand je
vous dis que le logiciel prédictif n’est pas au point…
Il aurait pourtant dû détecter une
forte probabilité dans la région, vu l’ampleur du cisaillement des plaques en
surface, mais bon, ça n’a pas été le cas…
Même pas une alerte ! »
Car dans la soirée, les deux dirigeants décollent,
très satisfaits de ce qu’ils ont découvert, escale à Diégo Garcia, puis Midway.
Le surlendemain, le britannique se retrouve en
compagnie du nouveau premier ministre australien, Anthony Albanese et du
Président Biden à San Diego, pour une première réunion de l’AUKUS qui n’avait
rien d’urgente et faire ainsi un tour du monde en moins de 60 heures : une
performance physique que les charges de premier ministre de la couronne.
Gustave sera également présent à San Diego alors que
Paul, resté aux Chagos sera reparti dans l’autre sens à courir après le soleil
pour passer la fin de semaine en famille en Normandie.
Avec l’alliance AUKUS, depuis plusieurs mois, les
États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni veulent contrer les ambitions
militaires de la Chine. Ces trois pays ont signé un partenariat pour produire
des sous-marins à propulsion nucléaire. Un plan gigantesque, qui va s’étaler
sur des décennies et qui se veut la concrétisation de l’accord annoncé en
septembre 2021.
Un accord qui est présenté comme un effort industriel
immense, un partenariat inédit et une préoccupation commune : la Chine.
« Un jour historique », a salué le
président américain.
Les trois pays vont notamment s’associer pour fabriquer
une nouvelle génération de submersibles d’attaque, baptisés
« SSN-Aukus ».
Une « usine à gaz » en perspective…
Dès cette année, à des fins de formation, des
effectifs australiens seront embarqués dans des sous-marins américains et
britanniques, qui feront aussi davantage de rotations en Australie.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Éditions I3
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