51 – Escale à San Diego
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de
neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Il est aussi prévu qu’à compter du début des années 2030,
dès que le Congrès américain aura donné son approbation, les USA comptent céder
à l’Australie trois sous-marins usagés de classe Virginia, « avec la
possibilité d’en vendre encore deux si nécessaire », précise le communiqué
commun.
Washington investira de son côté 2,4 milliards
de dollars dans ses sites industriels et 2,2 milliards à la maintenance
des submersibles de la classe Virginia, entre 2023 et 2027, soit un premier
défi industriel redoutable.
Le design américain des prochains et massifs SSN(X),
chargés de remplacer les navires submersibles de la classe Virginia, était en
concurrence avec celui, plus modeste en taille mais encore au stade de la
planche à dessin, d’hypothétiques SSN(R) britanniques, destinés à remplacer les
bâtiments de la classe Astute.
Et c’est la Grande-Bretagne qui devrait tirer les
marrons de ce feu atomique qui couve sous les mers. Ceci provoquant l’ire de la
Chine que le pacte AUKUS vient contrer dans son pré-carré, ainsi que celle de
la France qui a vu les chantiers de Naval Group privés d’un contrat massif
annulé l’année précédente.
Destiné à remplacer les vieillissants submersibles de
la classe Collins, le prochain sous-marin à propulsion nucléaire de la marine
australienne devrait ainsi être un assemblage, une sorte de monstre, de «
Frankensub », le surnom affublé par Bloomberg, parce qu’il adoptera un design
britannique, mais sera en partie composé de pièces conçues et fabriquées aux
États-Unis.
Ceux-ci pourront également être mis à contribution
pour les évolutions futures du navire.
Pour être plus clair, le pacte AUKUS reste finalement
un sacré embrouillamini et, comme pressenti depuis longtemps déjà, l’Australie
n’est pas près de pouvoir mettre à l’eau les huit sous-marins flambant neufs
qu’elle espérait faire construire alors que Naval Group les lui préparait…
Car la Grande-Bretagne comme les États-Unis souffrent
chacun de sérieux problèmes de production avec leurs propres chantiers navals
pour les programmes SSN(X) et SSN(R). L’annonce ne les règlera pas d’un coup de
baguette magique.
Des mesures « provisoires » en jugent la plupart des
analystes et experts.
D’autres estiment plus précisément que l’Australie
envisage d’acquérir cinq de ces navires américains à propulsion nucléaire de la
classe Virginia, afin de remplacer ses Collins conventionnels à propulsion
diesel et attendre l’arrivée de ces « Frankensubs », que l’on voit mal pouvoir
être bâtis et mis à l’eau avant la décennie 2040.
Ce qui est annoncé ce jour-là, qui aura été préparé
depuis plus d’un an et que tout le monde savait déjà, c’est d’abord la
confirmation d’une importante commande australienne de sous-marins américains,
puis le lancement d’un nouveau sous-marin de pointe associant les trois
partenaires au pacte AUKUS.
« Notre projet renforce pour des décennies la
capacité industrielle de nos trois nations à produire et déployer des
sous-marins à propulsion nucléaire, il développe notre présence sous-marine
dans l’Indopacifique et contribue à la sécurité et à la stabilité
mondiales », ont déclaré les trois dirigeants dans leur communiqué commun.
Le programme se déroulera donc en trois phases et
dans le respect du principe de non-prolifération nucléaire, assure l’exécutif
américain.
Tout d’abord une phase de familiarisation pour
l’Australie avec ces engins, via la formation de marins, ingénieurs,
techniciens au sein d’équipages américains et britanniques, ainsi que dans les
chantiers navals et les écoles spécialisées des États-Unis et du Royaume-Uni,
l’Australie ne disposant pas aujourd’hui de sous-marins à propulsion nucléaire
ni de technologie nucléaire, qu’elle soit militaire ou civile…
Dans un deuxième temps, et sous réserve du feu vert
du Congrès américain, l’Australie va acheter trois sous-marins américains à
propulsion nucléaire de la classe « Virginia », avec une option sur
deux navires submersibles supplémentaires. Les sous-marins doivent être livrés
à partir de 2030.
Enfin, la troisième phase, la plus ambitieuse étape
de ce programme, prévoit que les trois pays vont s’associer pour une nouvelle
génération de sous-marins d’attaque, baptisée SSN-AUKUS !
Des sous-marins, à propulsion nucléaire et à armement
conventionnel.
C’est ce qui est prévu…
Confirmation de l’embrouillamini industriel annoncé
par les « politiques »…
Ce nouveau partenariat militaire, très étroit et très
ambitieux, ne fait d’ailleurs pas que des heureux. La conclusion de l’alliance
AUKUS, avec pour corollaire l’annulation par Canberra du contrat d’acquisition
de 12 sous-marins français, avait donné lieu en 2021 à une crise diplomatique
avec la France, qui avait crié « à la trahison ». Depuis, la tension
est retombée entre les deux parties. Le Président Makarond ayant même été reçu
en grande pompe d’un dîner d’État à Washington.
L’indignation de la France a surtout fait place aux
critiques de la Chine, engagée avec les États-Unis dans une guerre économique
et stratégique acharnée. « Nous appelons les États-Unis, la
Grande-Bretagne et l’Australie à abandonner la mentalité digne de la guerre
froide » et à « faire davantage de choses pour encourager la paix et
la stabilité régionales », aura déclaré Mao Ning, une porte-parole du
ministère des Affaires étrangères chinois, avant les annonces du lundi.
Et puis dès le lendemain de cette réunion
« historique », on apprend la perte d’un drone US MQ-9 Reaper
au-dessus de la mer Noire.
Naturellement comme à son habitude, Moscou dément
toutes les accusations de responsabilité dans « cet accident », tout
en dénonçant les vols « hostiles » américains près des frontières
russes.
Dans cette zone très surveillée par l’Otan depuis le
début de la guerre en Ukraine, un avion de chasse russe a en réalité percuté un
drone américain.
Les USA ont dénoncé dans la foulée un acte
« irréfléchi » et « unique », tandis que le département
d’État américain a convoqué l’ambassadeur russe.
De son côté, Moscou a confirmé avoir intercepté
l’appareil, mais a démenti être à l’origine de sa chute.
Or, les images prises par la caméra du bord sont
impitoyables : deux chasseurs russes, l’un après l’autre sont en approche
par l’arrière tribord, dans le soleil. Et les deux tentent d’inonder de
kérosène l’entrée d’air du drone en vidangeant leur réservoir dessus.
Le drone poursuit son vol sans difficulté après la
première passe, puis le second prend la même trajectoire d’interception et
percute une des trois pales de l’hélice du drone américain.
Aucun doute : au moment de l’impact les images
sont totalement brouillées, puis les suivantes montrent un bout d’hélice
tournant au ralenti et passablement écornée !
Pas culoté pour un sou, l’ambassadeur russe aux
États-Unis a demandé le mercredi à Washington de cesser les vols
« hostiles » près des frontières de son pays alors que la chute du
drone aura lieu dans l’espace international.
Tout comme l’interception.
Kiev accuse, comme à son habitude, Vladimir Poutine
de chercher à « étendre » la guerre en Ukraine à d’autres parties.
Pour les États-Unis, pas de doute : un avion de
chasse russe Su-27 a percuté, mardi 14 mars, son drone au-dessus de la mer
Noire, alors que celui-ci « effectuait des opérations de routine dans
l’espace aérien international ».
La « routine » de l’espionnage
électronique…
L’accident a « entraîné le crash et la perte du
MQ-9 », aura précisé le général James Hecker, commandant des forces armées
américaines en Europe et en Afrique.
« Cet acte dangereux et non professionnel des
Russes a failli provoquer le crash des deux avions », a dénoncé le
responsable militaire.
Et il s’est voulu ferme : « Les drones des
États-Unis et des alliés continueront à opérer dans l’espace aérien
international ». Il appelle les Russes à « se comporter de manière
professionnelle ».
Un oxymore, parce que pour réaliser ce type
d’interception, sans ouvrir délibérément le feu sur la cible, il faut vraiment
être un excellent pilote. D’autant que l’avion percuteur sera rentré à sa base,
sans dégât important…
Dans les faits, le drone était suivi depuis « trente
à quarante minutes » par deux appareils russes, affirme le général
français Jérôme Pellistrandi. Selon le rédacteur en chef de Revue Défense
nationale, il s’agit donc d’une « action délibérée de la part des
Russes ».
Le MQ-9 Reaper est un aéronef d’environ 20 mètres
d’envergure et piloté à distance, rappelait-on alors que lors du défilé du 14
Juillet 2022 il avait fait une apparition inédite au-dessus des Champs Élysées.
Il s’agit d’un drone « Male » (moyenne altitude longue endurance) équipé
de capteurs embarqués qui dispose d’un rayon d’action de 2.500 kilomètres et
peut voler durant 24 heures en conditions opérationnelles.
Après cet incident, le drone était devenu
« incapable de voler et incontrôlable », selon le porte-parole du
Pentagone qui explique l’avoir abattu.
Il n’est pas rare que des avions de l’Otan,
américains, français ou britanniques par exemple surveillent la zone.
« Visiblement, le drone est tombé donc au milieu de la mer Noire,
c’est-à-dire dans une zone qui n’est pas sous une juridiction russe. Mais, on
le sait, c’est un espace aérien qui peut être disputé. »
C’est aussi un incident grave qui pourrait déboucher
sur plus de tensions, conclut un spécialiste.
John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche, a
donc dénoncé un « acte irréfléchi » de la part des Russes. Tout en
rappelant que d’autres interceptions de drones américains par des avions russes
ont eu lieu par le passé.
L’ambassadrice des États-Unis à Moscou a de plus
adressé un message au ministère russe des Affaires étrangères.
« Les actions agressives des équipages russes
pourraient aboutir à des malentendus et une escalade involontaire », avait
prévenu l’armée américaine dans son communiqué initial. « Nous sommes en
contact directement avec les Russes, au niveau des hauts responsables, afin de
leur transmettre notre forte objection face à cette interception », a
également déclaré à la presse le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned
Price.
Moscou aura continué de démentir avoir provoqué la
chute de l’appareil, tout en reconnaissant que deux de ses chasseurs avaient
intercepté le drone américain mardi. « À la suite d’une manœuvre brutale
vers 09 h 30, heure de Moscou, le drone MQ-9 a commencé un vol non contrôlé
avec une perte d’altitude et a heurté la surface de l’eau », a assuré le
ministère russe de la Défense. Il a affirmé que ses deux chasseurs n’avaient
pas fait feu, n’avaient pas eu de « contact » avec le drone et
« sont rentrés sans encombre à leur base ».
Le ministère russe a aussi argué que le drone a été détecté
« dans la zone de la péninsule de Crimée », et qu’il avançait
« en direction » de ses frontières.
« Nous réfutons le démenti de la Russie »,
a déclaré de son côté et un peu plus tard sur CNN John Kirby, ajoutant que les
États-Unis avaient « pris des mesures » pour récupérer leur appareil.
Pour rajouter à ses « tensions », le
Kremlin annoncera son intention d’installer des missiles nucléaires tactiques
en Biélorussie, à la grande satisfaction de l’autocrate Loukachenko de Minsk
qui poursuit son agenda personnel.
Une manœuvre qui s’accompagnera de la fabrication
d’installation idoine sur le sol de la Biélorussie, Moscou annonçant rester
maître d’œuvre de leur utilisation ultérieur.
Encore une prédiction du « BBR 3.0 »
toujours en mode béta…
« Ah mais non, je n’ai rien dit sur le drone
abattu. En revanche pour les missiles, c’était parfaitement logique pour le
« BBR ».
L’Otan a pris l’habitude d’en faire
autant, en Turquie en Pologne et durant des années en Allemagne de l’Ouest » notamment avec ses fameux
SS 20 qui avait fait polémique dans les années 80.
Et ce n’est en aucun cas contraire aux engagements
internationaux de limitation des armes nucléaires.
« Mais le BBR ne savait pas situer dans le
temps cette décision… »
Alexis regarde son patron, pour une fois incrédule.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : «
LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN
LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN
AGENT « NON RUSSE » !
Éditions I3
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