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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 1 août 2023

Menaces de chaos (39/54)

38 – La « supercavitation »
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est que le K-329 est un sous-marin nucléaire monstrueux.
Construit sur la base d’un bâtiment de la classe « Oscar II », il fait partie des systèmes d’armes présentés comme « invincibles » par le président russe au cours de son discours annuel du 1er mars 2018.
Ses capacités opérationnelles et sa destination aux missions spéciales font qu’il est confié aux spécialistes des plongées en eaux profondes du GUGI, la direction principale de la recherche en haute mer du ministère de la Défense de la fédération de Russie de la 29ème Brigade autonome des sous-marins de la flotte du Nord, stationnée en baie de la base navale de Gadjievo située au Nord de Mourmansk. Une unité qui dépend directement du ministère de la Défense russe, et non de la flotte militaire de Russie…
Opérationnel depuis seulement avril 2021, parce que retardé par un accident sur un autre bâtiment et un changement d’objectif plus tard, il a finalement été déployé dans la zone Pacifique.
Ce passage au second plan des objectifs en Arctique aura été mis sur le compte de l’accident à bord du Losharik en juillet 2019[1], comme de la montée des tensions en mer de Chine dans le cadre du partenariat militaire régulier entre la Russie et la Chine dans cette zone maritime, d’après les services de renseignements occidentaux.
Sa première mission est en réalité toute autre…
 
Des aléas rencontrés durant ces essais en mer ont entrainé de nouveaux retards de plusieurs mois, l’agence de presse Tass annonce le 26 janvier 2021 que sa mise en service a été repoussée en été 2022, avec une cérémonie qui aura eu lieu le 31 juillet.
Le 8 juillet 2022, en pleine « opération spéciale » en Ukraine, il est enfin livré officiellement à la marine russe par le chantier naval Sevmash.
C’est un engin de 184 m de long pour un maître-bau de 15 m, déplaçant 14.700 t en surface
Et probablement entre 24.000 à 30.000 t en immersion, propulsé par 2 réacteurs nucléaires totalisant une puissance de 190 MW. Il pourrait plonger entre 500 à 520 m, donc sous le niveau du plateau continental californien, pendant environ 120 jours et filer à la vitesse de 32 nœuds, soit plus de quatre fois le tour de la planète sans refaire surface !
Et ce qui en fait un vecteur redoutable, c’est qu’il est équipé de 6 torpilles nucléaires Poséidon.
 
Or, les caractéristiques opérationnelles précises du drone sous-marin Poséidon, bien plus qu’une simple torpille, sont en principe maintenues comme « classifiées ». Mais on suppose que chacune d’elle fait 24 mètres de long pour 2 mètres de diamètre et pèse autour de 60/70 tonnes. Ce qui nécessite des ouvertures de lancement inhabituelles, la plupart des torpilles en service dans le monde entier étant au standard des 553 millimètres. Ou 533 mm.
Sa vitesse pourrait varier entre une trentaine de nœuds en mode furtif, et jusqu’à 70 à 200 nœuds sur une distance de 10 kilomètres et à faible profondeur grâce à l’emploi de techniques de « supercavitation » pour un rayon d’action total de plus de 10.000 kilomètres à plus de 1.000 mètres de profondeur. Car sa source d’énergie serait nucléaire !
Sa charge militaire potentielle serait 2 Mt à 100 Mt…  En fait, il s’agit plus d’un drone sous-marin et pas d’une torpille, en principe équipé de capteurs pour s’orienter seul vers sa cible.
Quant à la technologie de « supercavitation », elle n’est pas en soi nouvelle dans l’arsenal russe, puisqu’elle est déjà utilisée par les torpilles à grande vitesse dites Shkval et leurs remplaçantes à venir.
Mais le principe de leur utilisation reste controversé dans les marines du monde.
 
C’est une technique de propulsion sous-marine permettant à un objet de produire un gaz assez chaud pour vaporiser l’eau autour du nez de la torpille qui l’enveloppe ensuite totalement afin de réduire le frottement de l’eau. Un gaz comme la vapeur d’eau est en effet environ 800 fois moins dense que l’eau de mer. Le pouvoir de pénétration, autrement dit la résistance à l’avancement, le « Rx », est le résultat du carré de la vitesse, de la moitié de la densité du fluide traversé et d’un coefficient « cx » propre à la forme de l’objet en mouvement, en est alors radicalement réduit.
Or, la cavitation est un phénomène qui se produit quand un liquide est accéléré à grande vitesse, par exemple au niveau des parois des pales d’une hélice, un phénomène qui dégrade la puissance délivrée et abîme les matériaux. La pression du fluide baisse à cause de sa grande vitesse selon les théorèmes de Bernoulli, et, quand la pression du liquide chute en-dessous de la pression de vaporisation, l’eau se vaporise effectivement en formant de petites bulles de vapeur d’eau qui prend alors une forme gazeuse.
 
En hydrodynamique ordinaire, la cavitation est un phénomène qui, la plupart du temps, est fortuit et indésirable : habituellement, les bulles ne sont pas soutenues mais implosent à cause du ralentissement soudain du fluide et de l’élévation soudaine de la pression ambiante. Ces petites implosions mènent à des dommages physiques, par exemple à la détérioration d’une hélice mal conçue.
La création d’une « supercavitation » simplement par l’exercice d’une force plus grande sur l’eau n’est en principe pas réaliste étant donné que la friction devient proportionnellement plus grande. Sauf qu’elle peut être engendrée en injectant un gaz chaud à l’avant de la torpille qui va ébouillanter l’eau de mer. Dès lors, la torpille pénétrera continuellement dans ce gaz et cela formera un « enduit gazeux » autour d’elle, réduisant le frottement de l’eau.
 
Il se trouve que dans les années 1960, les ingénieurs soviétiques ont développé le premier projectile à employer la « supercavitation » : la torpille VA-111 Chkval. Celle-ci voyage à 100 m/s, 360 km/h ou 194 nœuds dans l’eau, soit 3 à 5 fois plus vite que des torpilles conventionnelles !
Des vitesses encore plus rapides, d’environ 140 m/s, 504 km/h ou 272 nœuds, ont été également rapportées. Cependant si le projectile gagne en vitesse, ce genre de torpille perd en maniabilité, du coup elles obligent à un tir direct, tout droit sur la cible, car elles ne peuvent pas virer comme les torpilles traditionnelles parce que cela romprait le courant des bulles autour du projectile.
Il convient également de préciser qu’hormis la Russie, l’Iran, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni possèdent de telles torpilles contre lesquelles aucun sous-marin à propulsion classique ne peut plus rivaliser en vitesse.
En 2004, le fabricant d’armes allemand DIEHL BGT a même annoncé sa propre torpille à « supercavitation » appelée « Barracuda » qui atteindrait une vitesse de 800 km/h, la vitesse d’un avion de ligne volant à 10.000 mètres et non pas sous l’eau, mais qui s’avèrera finalement être une torpille limitée à la vitesse de 370 km/h.
Ce qui est déjà énorme…
 
Néanmoins, l’usage de ces torpilles semble poser de nombreux problèmes techniques.
On reste très méfiant dans les marines de guerre occidentale, notamment depuis, l’accident du HMS Sidon, qui n’a pourtant rien à voir avec cette technologie.
Le sous-marin de la Royal Navy, lancé en septembre 1944, appartient au troisième groupe de sous-marins de « classe S » construit au chantier naval de Cammell Laird & Co Limited, à Birkenhead, aura été la première victime d’une explosion causée par une torpille défectueuse qui aura provoqué sa perte dans le port de Portland, donc sans être tirée, entraînant la mort de 13 marins.
Ce qui reste rare, car la porte intérieure du tube lance-torpille est conçue pour être trois fois plus résistante que la trappe extérieure, de telle sorte qu’une explosion à l’intérieur du tube aurait été principalement dirigée vers la mer.
En effet, les submersibles sont armés de torpilles, lancées par des tubes fixes, à l’avant et à l’arrière du navire.
 
Dans la matinée du 16 juin 1955, le Sidon était à quai à côté du navire-dépôt HMS Maidstone dans le port de Portland. Deux torpilles Mark 12 de 21 pouces, propulsées au « High test peroxyde » et ayant pour nom de code « Fancy », avaient été chargées à bord pour procéder à des essais.
Cinquante-six officiers et hommes d’équipage se trouvaient à bord.
À 8 h 25, l’explosion de l’une des torpilles « Fancy » a lieu à l’intérieur du tube lance-torpilles n° 3 dans lequel elle avait été chargée et entraîne la rupture des deux compartiments avant.
Un incendie et l’émission de gaz toxiques et de fumée accompagnent l’explosion. Douze hommes présents dans les compartiments avant meurent instantanément et sept autres sont grièvement blessés.
 
Le sous-marin commence à pencher vers l’avant en raison de la voie d’eau avec une inclinaison à tribord et, son officier supérieur, le Lieutenant Commander Verry, ordonne l’évacuation du sous-marin à partir de la salle des machines et du sas d’évacuation situé à la poupe.
Grâce aux secours apportés par l’équipage du Maidstone, tous ceux qui n’avaient pas été tués immédiatement par l’explosion parviennent à s’échapper à l’exception de l’officier médical du Maidstone, le Temporary Surgeon Lieutenant Charles Eric Rhodes. Il se rend à bord du Sidon pour porter assistance à plusieurs survivants avant de mourir asphyxié car il n’avait pas été entraîné à revêtir la combinaison DSEA qu’il avait enfilée.
Vers 8 h 50, le Sidon sombre au fond du port.
Le 1er novembre 1955, Rhodes est décoré à titre posthume de la Médaille Albert pour avoir sacrifié sa vie pour venir en secours aux marins du Sidon.
La semaine suivante, l’épave est renflouée et remorquée dans une cale sur Chesil Beach. Les dépouilles des 12 marins et de Rhodes sont retirées et enterrées avec les honneurs au Royal Naval Cemetery de Portland, qui surplombe le port.
 
Une commission d’enquête dégage ensuite toute responsabilité pour la perte du Sidon. La cause de l’accident est analysée comme étant le dysfonctionnement de la torpille « Fancy ». Une torpille qui avait été préparée pour le tir d’essai prévu dans la matinée avait commencé à chauffer ― son moteur s’était déclenché alors que la torpille était encore à l’intérieur du sous-marin et était en excès de vitesse, créant une pression très élevée dans son système de carburant similaire à celui du mécanisme de la « supercavitation ».
La torpille « Fancy » utilisait du « high test peroxyde » comme oxydant.
Quand une ligne d’oxydant éclate, l’HTP est pulvérisée sur les parois en cuivre à l’intérieur de la torpille, la décomposition produisant de l’oxygène et de la vapeur d’eau. La tête de la torpille n’a pas explosé, mais sa coque éclate violemment rompant les parois du tube lance-torpilles et causant une voie d’eau qui mènera au naufrage du bâtiment.
Ce programme de torpille a cessé d’être utilisé et les torpilles du même type sont retirées du service en 1959 : Trop dangereuse, cette technologie-là…
 
Parmi les accidents similaires de sous-marin, plutôt rares, et bien plus tard, on peut aussi signaler que, selon une information du quotidien « The Sun », confirmée par le ministère britannique de la Défense auprès du « Telegraph », le HMS Victorious a également été contraint de faire surface après un début d’incendie à son bord. Et cela, au risque de se faire repérer par les satellites russes.
Le SNLE devait se rendre aux États-Unis « pour une série d’exercices ». Depuis, il est retourné à la base de Faslane en Écosse, où il devrait être immobilisé pendant quelques temps.
Les torpilles semblent n’y être pour rien, car selon les explications données au Telegraph, le feu aurait été causé par un court-circuit au niveau d’un module onduleur, qui convertit un courant continu en courant alternatif. Tous les membres de l’équipage, y compris ceux qui étaient au repos, ont été mobilisés pour combattre l’incendie et, surtout, pour s’assurer qu’aucun autre n’était sur le point de se déclarer.
Pour rappel, un SNLE de classe Vanguard affiche un déplacement de 15.900 tonnes pour une longueur de 149,90 mètres et un maître-bau de 12,80 mètres. Mis en œuvre par un équipage de 135 sous-mariniers, il emporte jusqu’à seize missiles nucléaires Trident 2D5 et douze torpilles de 533 mm.
Admis au service en 1995, le HMS Victorious est le second de la série.
 
En revanche, dans le même ordre d’idée, on suppute dans les états-majors occidentaux que la perte du Koursk russe, le K 141, serait probablement dû à l’instabilité des torpilles à « supercavitation ».
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

[1] Un grave incendie se produit le 1er juillet 2019 à bord du Losharik, et le ministère russe de la Défense annonce que 14 officiers sous-mariniers – tous ultérieurement identifiés comme membres de l'élite des hydronautes de l’unité militaire russe 45707 – dont sept « capitaines de premier rang » (équivalent au grade français de capitaine de vaisseau) et deux « Héros de la fédération de Russie », sont morts en mer de Barents dans les eaux territoriales russes du fait de l’inhalation de produits de combustion à bord d’un véhicule submersible de recherche destiné à étudier les fonds marins.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov annonce que les informations détaillées – dont le nom du sous-marin victime de l’accident – ne sont pas rendues totalement publiques car « elles se trouvent dans la catégorie du Secret d’État ».
L’incendie a été éteint grâce au « comportement héroïque » de l’équipage. Les cinq survivants ont maîtrisé le feu et fait remonter le sous-marin à la surface. Le sous-marin est par la suite rapidement convoyé par le BS-64 Podmoskovye jusqu’au port de Severomorsk, puis amené au centre confidentiel des réparations navales Zvezdochka.
Si l’incendie a officiellement démarré dans le compartiment des batteries, sans toucher son réacteur nucléaire, les dégâts seraient néanmoins très importants selon des sources confidentielles, puisque seraient touchés les équipements radio-électroniques, les systèmes acoustiques et de navigation, le système de survie de l’équipage, et certaines parties en titane pour la partie structurelle.

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