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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 12 août 2023

Menaces de chaos (50/54)

49 – De nombreuses retombées…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Et, à l’arrière, Paul explique à Alexis et Anton, que là, en réalité, on est à une allure d’un avion normal, un peu rapide mais normal au sens où il réagit aux fluides gazeux qu’il traverse.
« Alors que tout-à-l’heure, en très haute altitude et à grande vitesse, l’aérodynamique n’est pas du tout la même.
On est comme une « brique volante » qui tombe et qui génère une onde de choc qui forme une demi sphère devant l’avion ce qui permet à celui-ci de ne pas entrer en contact avec le plasma généré par la traversée atmosphérique.
De toute façon, quand on rentrera sur le dos protégé par le « gel Birgit » et les céramiques d’Aubenas de retour de l’espace à des vitesses bien plus élevées, alors qu’un avion se sert de la différence de pression entre l’extrados et intrados de ses ailes pour assurer sa sustentation, le « 003.1 » se servait et se servira de sa vitesse pour maintenir sa trajectoire.
Normalement, la température aux bords d’attaque est égale à la puissance 4 du nombre de Mach, facteur de la température ambiante comptée en degré Kelvin.
De quoi vaporiser en plasma n’importe quel matériau.
Mais grâce à l’onde de choc à l’avant la température tombera donc à moins 2.000° C.
Ce que le « gel Birgit » peut largement supporter en en rajoutant son effet de thermopile.
Et au pire, les céramiques sont capables de supporter plus ou moins longtemps sans se dégrader…
Mais j’aimerai à ne pas avoir à les remplacer après chaque vol, comme cela avait été envisagé au moment des premiers calculs.
Ce qui fait que lorsqu'on augmente l’angle d’incidence, on augmente son « drag atmosphérique » ou l’onde de choc est plus volumineuse et, en conséquence, l’appareil ralentit davantage.
Donc, pour allonger une trajectoire, on réduit l’angle d’incidence, et pour la réduire la longueur de la route, on l’augmente afin de présenter plus de résistance. Par conséquent, pour « tirer » plus loin.
D’autant que plus l’incidence est élevée, plus la portance est forte, ce qui fait remonter l’engin. On a donc, à ce moment-là, un double effet de transformation de l’énergie cinétique en énergie calorique et en énergie potentielle et réciproquement. »
Ce qui explique les manœuvres de Serge, tout au long du retour…
 
« Mais il faut bien distinguer l’effet de portance par différence de pression de l’aéronautique avec la variation du « drag atmosphérique » par changement d’angle d’incidence.
Pour un avion, l’air s’écoule le long de ses structures, alors que pour une navette l’air s’écoule autour de l’onde de choc qui n’a pas du tout la forme de l’avion.
La variation de cet angle entre un avion normal et le même en mode « brique qui tombe » n’a donc pas du tout le même impact, en tout cas lorsqu’on est en phase de conversion de l’énergie cinétique en énergie calorifique.
Une fois revenu à moins de Mach 3, on s’est remis en mode standard comme un avion ou un planeur avec un angle assez inférieur à 10° d’incidence et le basculement est immédiat : en une fois, on sort de l’attitude « rentrée » d’atmosphère à l'attitude planeur.
C’est ce que nous avons testé sur notre vol retour sans vous le dire. »
Voilà l’explication de ce vol haché…
 
Le « 003.1 » franchit le mur du son alors qu’il se trouve à une altitude de 15 km et est encore éloigné de 60 km du lagon d’amerrissage.
À environ 10 km de la piste, il entame la descente finale en utilisant l’autopilote avec une pente d’environ 20°, trois fois plus accentuée que celle d’un avion commercial normal, et en ayant recours aux aérofreins pour contrôler sa vitesse.
À 500 mètres d’altitude, Serge redresse pour réduire la pente à 1,5° et le foil principal est sorti à une altitude de 100 mètres.
Par précaution il avait relancé les turboréacteurs au cas où il louperait sa première approche.
Et il touche l’eau dans un souffle… et plein d’éclaboussures.
 
Pas mécontents d’être tous en un seul morceau, ils sont accueillis par Gustave, ravi de retrouver son « meilleur pilote » et Julie qui va pouvoir faire un rapport de plus à son « autorité ».
L’américain en fait de même à peine sorti du cockpit, dès qu’il foule le ponton sous le hangar à la rencontre de ses ordonnances à qui il raconte, presque avec enthousiasme et en « américain », ce qui s’est passé depuis deux jours.
Et alors, content ?
« Impeccable ! »
À part son « sea-leg » qui va s’estomper rapidement.
Parce qu’il a été copieusement secoué, lui aussi…
 
Dans les jours qui suivent, chacun rentre chez soi. Le « 003.1 » aura été ausculté sous tous ses aspects, coutures et paramètres par les équipes de Paul qui en feront un épais rapport relevant des anomalies mineures qu’il conviendra de prendre en compte ultérieurement pour affiner les réglages avenirs.
« Le Loup » aura fait une navigation « pépère » entre la mer du Japon, la mer de Chine Orientale, le contournement de Bornéo par la mer des Philippines, de Banda et de Timor afin de rejoindre l’océan Indien sans être inquiété. En plongée périscopique le jour et à faible allure, directement en surface la nuit à plus vive allure pour refaire les pleins de ses batteries.
Et les comptes-rendus auront circulé discrètement dans toutes les hiérarchies de l’Otan.
Peut-être même que les services de renseignement de la Russie en auront eu vent. Mais ils seront restés très secrets sur le sujet, confortant ainsi l’idée que le bloc occidental fait tout pour éviter un embrasement nucléaire de la planète.
Un point d’appui pour leurs futures menaces ?
 
Ce qui, d’après les analyses ultimes de Paul, poussera peut-être Poutine à stationner des munitions nucléaires prêtes à l’emploi en Biélorussie, tant qu’il a encore tout sa tête.
« Comprenez » en dira-t-il bien plus tard, courant mars, quand on le questionnera sur le sujet, « que de cette façon-là, Poutine se donne la possibilité d’utiliser ses armes atomiques tactiques si par hasard son armée ne peut pas réduire la résistance ukrainienne et soit obligée d’abandonner le Donbass et la Crimée.
Dans cette hypothèse, ce n’est pas lui qui tire, mais son allié de Minsk qui rentre en guerre contre son voisin, malgré ce qu’il a toujours affirmé. Et Poutine resterait irréprochable. »
Improbable !
Si ce type d’agression arrivait, tout le monde saurait que c’est lui qui aura appuyé sur le bouton et il serait la cible de représailles stratégiques, lui rétorquera-t-on.
 
« Probablement ! Mais il n’y a que façon pour lui de sortir quelques unités du giron de son état-major qui se refuse de modifier d’un iota la doctrine de dissuasion nucléaire russe pour ne pas la décrédibiliser totalement, qui veut, je vous le rappelle, que les munitions nucléaires ne soient utilisées qu’en dernier recours face à une invasion qui mettrait en péril le pays et ses institutions…
Et on sait ses généraux inflexibles sur le sujet : c’est leur ultime rempart et ils se feraient fusiller par leurs propres troupes, ce qui reste à voir, plutôt que de lâcher les missiles en dérogeant de la doctrine qu’ils ont apprise » voire consolidée au fil du temps et des générations.
Oui mais tout de même…
« Et Minsk peut très bien envisager de tenter un coup de force pour s’emparer de ces munitions et en faire usage… sous faux-drapeaux !
Mais ne vous en faites pas. Normalement elles seront neutralisées par des commandos avant même de sortir de leur silo. »
Alors pourquoi en parler ?
« Pour prévenir de la suite, pardi ! »
 
La suite immédiate, c’est d’abord, et de façon totalement étonnante la paranoïa qui est née aux USA à l’occasion de survol de ballons chinois.
Dès le 28 janvier, un peu plus de deux semaines après l’exploit de Paul au grand large de Vladivostok, le Norad suit ainsi un ballon stratosphérique en provenance de l’Ouest qui survole les Îles Aléoutiennes de l’Alaska.
Manifestement il dérive et serait parti de l’Ouest de la Chine, aurait survolé la Corée du Sud et le Japon avant de se perdre au-dessus de l’océan Pacifique en remontant vers le pôle Nord et le détroit de Béring sous l’impulsion des vents de la haute atmosphère.
Il apparaît donc au-dessus des Aléoutiennes, pénètre au-dessus de l’Alaska, pique vers le Sud et poursuit sa route au-dessus du Canada, porté par le Jet-stream.
Pour finir par traverser les États-Unis de part en part jusqu’à la côte Est.
Le 2 février 2023, le Département de la Défense des États-Unis (DoD) a annoncé qu’il suivait depuis plusieurs jours, ce ballon de surveillance à haute altitude se déplaçant vers l’Est à une altitude de 60.000 pieds au-dessus du Nord des États-Unis, et qui appartenait à la Chine.
C’est à ce moment-là que l’affaire est rendue publique…
 
Le ministère de la Défense nationale du Canada aura déclaré plus tard et de son côté que le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord américano-canadien suivait un ballon de surveillance, confirmant ainsi l’information du viol des espaces aériens à des fins qu’on peut supposer d’espionnage.
Le ballon, volant bien au-dessus de l’altitude maximale des vols commerciaux, typique des 39.000 pieds, a alors été jugé par l’armée comme ne constituant pas une menace pour l’aviation civile ou les personnes au sol.
Sauf qu’il est décrit comme ayant la taille de trois autobus et qu’il est équipé d’une nacelle technologique. Un peu plus petit que la taille du ballon abattu par Paul au large des côtes russes quelques jours auparavant.
Mais probablement d’une constitution assez similaire.
 
C’est à ce moment-là qu’un haut responsable de la défense déclare que le ballon avait voyagé de la Chine aux îles Aléoutiennes et à travers le Nord-Ouest du Canada avant d’arriver au Montana le 1er février, lorsqu’il a été visuellement repéré au-dessus de la ville de Billings, dans la vallée du Yellowstone.
Un itinéraire effectivement possible le long de cette trajectoire en suivant les vents d’Ouest dominants à cette altitude-là.
Or, le Montana est l’emplacement de plusieurs installations de missiles nucléaires, dont la base aérienne de Malmstrom, sur les bords du Missouri, l’une des trois bases de l’United States Air Force qui exploitent des missiles balistiques intercontinentaux.
Le 3 février, le ballon est ensuite observé plus loin au-dessus du Nord-Ouest du Missouri, près de Kansas City.
Le même jour le DoD déclare qu’un deuxième ballon de surveillance chinois survolerait l’Amérique latine. D’autres rapports indiquent enfin qu’un ballon survole le Costa Rica, la Colombie et le Venezuela…
Beaucoup trop loin et pas vraiment dans les vents dominants, ce qui fait trop pour être honnête !
La question reste alors de savoir s’il faut l’abattre ou non.
 
Sauf qu’on se rappelle tout de même au Pentagone du rapport de l’agent de la NSA, de l’histoire du ballon retenu par un navire qui s’avançait vers Vladivostok et qui aura provoqué une explosion meurtrière en mer du Japon, évaluée à une puissance de plusieurs dizaines de tonne de TNT.
Sur le territoire des USA, ça peut faire d’énorme dégâts…
On décide d’abord d’envoyer un U2, l’avion espion mis au point par Lockheed Martin, capable de voler encore plus haut, pour ausculter et examiner l’intru sous toutes les coutures.
Et, dans le doute et par précaution, il est décidé de ne l’abattre qu’au-dessus d’une zone inhabitée, de préférence au large de la côte Atlantique, le laissant traverser en paix tout le continent.
Ce qui sera chose faite le 4 février avec un missile AIM-9 Sidewinder tiré depuis un Lockheed Martin F-22 Raptor du First Fighter Wing décollant de la base aérienne de Langley, à une altitude de 17,8 km alors qu’il se trouve au large du Comté de Horry en Caroline du Nord.
 
L’espace aérien autour du ballon volant a préalablement été temporairement restreint par des NOTAM, les mêmes qui étaient tombées en panne subitement le 11 janvier.
Plusieurs aéroports à proximité ont été fermés par sécurité et des restrictions ont été mises en place en mer par les garde-côtes.
Les débris sont tombés à environ 10 km de la côte dans environ 15 m d’eau.
La Navy déploie alors le destroyer USS Oscar Austin, le croiseur USS Philippine Sea, le Landing Ship Dock USS Carter Hall de la classe des Harpers Ferry pour les opérations de repêchage et les débris sont transférés au laboratoire du FBI de la base du Corps des Marines de Quantico dans le Maryland, situé au Sud de Washington.
La charge utile est estimée à 900 kg, loin des 10 tonnes estimées de la thermobombe de Vladivostok…
 
Et c’est là le début d’une paranoïa amusante.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

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