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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 6 août 2023

Menaces de chaos (44/54)

43 – Détour suivant aux USA…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Après les debriefs, tout le monde rentre chez soi. « Le Loup » fait seulement une halte dans le port de plaisance de San Francisco (mais oui !), pour refaire les niveaux, directement sur le ponton privé des Harrison, mais sans échapper à plusieurs visites des autorités : les portuaires, les douanes, le FBI, les services de la Navy, par délégation à travers les « coast-guards ». On ne sait jamais : y’a-t-il des armes ou des drogues prohibées à bord de ce submersible inattendu ?
C’est que les garde-côtes ont souvent affaires avec des narco-sous-marins, mais plus au Sud et principalement sur la côte Est.
Il reprendra la mer début janvier avec un équipage de relève, une fois la cambuse remplie à ras-bord de provisions pour une course de plusieurs mois.
 
Paul reprend un avion pour Paris sans être retenu par les autorités aéroportuaires ou les services de l’émigration, non sans avoir été préalablement entendu par le consulat en compagnie de Julie, alors que Gustave sera « invité » à San Diego pour participer à faire un rapport détaillé et il s’y rendra volontiers, bombant le torse d’être enfin considéré comme un VIP « very important » qui franchit les contrôles sans vérification de son identité, avec comme une haie d’honneur d’officiers qui le guident jusque vers les locaux des plus hautes instances de la base navale.
Un trop rare moment de gloire comme il sait les apprécier.
Emily Lison aura fait son rapport lors d’un déplacement jusqu’au Fort George G. Meade dans l’État américain du Maryland, à proximité de Washington DC. siège de son employeur officieux.
Shirley sera accompagnée et escortée jusque sur les bords de la Tamise, à Londres, dans les locaux du Secret Intelligence Service (SIS) situés sur la rive droite de la Tamise, au droit de Vauxhall Bridge, également connu sous la dénomination de MI6 (pour Military Intelligence, section 6), qui reste le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni avide de précisions.
Et Alexis ne sera inquiétée d’aucune sorte… presque déçue de ne compter que « pour du beurre » par tous les galonnés de la planète qui ne lui font aucune leçon sur le « Very High Top Secret » des choses dont elle a été témoin et qui n’existent même pas !
En revanche, dès son retour à Paris, Gustave sera alpagué par son ministère en présence de Julie et d’un autre attaché de Matignon, plus d’un autre dépêché en urgence depuis l’Élysée qui quémandent tous des précisions nécessaires pour se faire une idée des décisions éventuellement à prendre… que personne ne prendra.
Et ce, plusieurs fois d’affilée, jusqu’à Noël.
 
Paul ressort de tout ça comme auréolé d’une stature d’intouchable, qu’il détenait déjà pour d’autres raisons[1], mais qui était passablement écornée depuis le 19 septembre dernier[2]. Même Lady Joan, qui ne sait rien de précis, se rend compte que l’atmosphère autour de « son » client aura changé du tout au tout comme jamais et va jusqu’à s’en inquiéter, mais sans percer le mystère qui entoure cette situation inattendue. En tout cas à ce point-là…
Ce que Paul était déjà, à savoir un « héros anonyme » inclassable pour les autorités, d’un coup d’un seul, il est devenu hors de portée de quiconque, comme choyé par lesdites autorités : il devait y avoir une raison impérieuse !
 
Et désormais on prend très au sérieux le moindre de ses dires, jusqu’au SIV, le service de renseignement du Vatican, qui viendra aux nouvelles après les fêtes, et qui comme le Mossad israélien le fera plus tard, savent tout sur tout, à plus ou moins court délai, sans savoir comment son logiciel « BBR 3.0 », même en mode expérimental « bêta », peut fonctionner : dès qu’il sera devenu véritablement opérationnel, tout le monde en voudra l’exclusivité, même à prix d’or !
C’est à tel point que Paul fera l’objet d’une protection rapprochée non-sollicitée mais discrète dès son retour en France, à Paris, en Normandie, femme et enfants compris. Il vaut de l’or et la République peut occuper quelques fantassins pour se rassurer et pas le perdre comme précédemment[3].
Car pour l’heure, il part aux Chagos peaufiner son démonstrateur du « Nivelle 003.1 » : c’est que la prochaine mission est pour avant la mi-janvier et il aura besoin de son prototype pour la mener à bien.
Il faut donc aller vite.
 
Côté russe, on ne comprend toujours rien à ce qui a pu entraver la mission du Belgorod. Les données sont largement insuffisantes, les rapports du commandant de bord et de l’amiral qui l’accompagnait et commandait la mission restent lacunaires, les photos satellitaires demeurent muettes, les interceptions électroniques n’en révèlent pas plus.
Oui, il s’est passé quelque chose d’inattendue et en même temps de prévue à Bali entre les présidents du G7, puisqu’un tremblement de terre en Californie devait être déclenché par la Poséidon. Inattendu, parce que finalement le séisme n’a pas eu lieu, la torpille n’ayant pas fonctionné comme prévu. Pourtant, les G7 se sont réunis dans l’urgence à huis-clos !
Incompréhensible…
 
Et les services de renseignements russes n’ont rien d’autres à se mettre sous la dent que des informations ouvertes qui correspondent bien au déroulé des entretiens, d’autant que les échanges et rapports de presse sont cohérents avec les informations des « sources clandestines ».
Il n’y a même pas eu de renforcement des sécurités étatsuniennes, une pré-alerte quelconque et inhabituelle du SAC (Strategic Air Command), des bases de lancement des missiles intercontinentaux, du « bouclier » anti-missile, d’une mise en alerte inattendue des ambassades, des troupes stationnées sur le territoire où à l’étranger, ni même des échanges de messages cryptés plus que le rythme normal habituel !
Si encore le turc avait pu participer aux réunions de crise, à Moscou on aurait pu en savoir un peu plus par le biais des canaux habituels du renseignement russe, mais ce n’est même pas le cas.
Les agents mobilisés se heurtent à une seule et même version, sans le moindre anachronisme, pas la plus petite incohérence en vue.
 
La conclusion qui s’impose, c’est quela « Poséidon » n’est décidément pas opérationnelle et tout ce qu’on espère en haut lieu, c’est qu’elle n’a pas été récupérée par l’US Navy ou les services spéciaux de la CIA voire des Seals, qui manifestement ne bougent pas.
De plus, il faudra procéder à de nouveaux essais à la mer pour valider sa mise à disposition opérationnelle au sein de la flotte. Et le plus rapidement possible : une arme qui ne fonctionne pas sans qu’on sache pour quelle raison, n’a aucune utilité ni tactique ni encore moins stratégique…
On avait sans doute voulu mettre le charriot devant les bœufs, se précipiter alors que les choses n’étaient pas mûres : un gros ratage, très gros !
Qui ne se rattrapera plus.
 
D’ailleurs, le GRU surveille la zone discrètement mais ne note aucune activité suspecte : les américains ne cherchent rien de particulier au large de San Francisco.
Il sera toujours temps d’envoyer sur place un navire d’exploration scientifique sous un prétexte quelconque pour tenter de récupérer le drone défaillant, mais plus tard et seulement après avoir identifié l’endroit probable où il peut se trouver : pas question de mettre la puce à l’oreille à des autorités américaines toujours plus agressives qui jouent à fond la russophobie ambiante.
La situation est déjà assez compliquée comme ça.
 
Le Belgorod reçoit juste l’instruction de relâcher, dans quelques semaines après avoir patrouillé dans le détroit de Taiwan et alentours histoire de faire l’inventaire des navires qui croisent dans la région, pour une enquête plus poussée à son bord, à Vilioutchinsk, un des sites importants dans la péninsule du Kamtchatka, au Nord de l’archipel nippon, où sont stationnés depuis 2014 les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la flotte Pacifique.
Précisément à Vilkovo.
Par sa configuration, c’est l’équivalent de la base de l’Île Longue dans la rade de Brest, inatteignable par la mer sans se faire immanquablement repérer.
 
Fin novembre, la guerre en Ukraine se poursuit inlassablement et du 29 novembre au 2 décembre, le Président de la République Manuel Makarond se rend aux États-Unis pour la première visite d’État de l’administration Biden, symbole fort de la relation très spéciale qui unit les deux pays.
Le chef de l’État est le premier Président de la Vème République à être invité à une seconde visite d’État, témoignant de la relation de confiance et d’amitié qu’il a tissé avec son homologue américain. Et pour cause : Paul n’y est pas étranger depuis sa dernière intervention au secours de la Californie, sans que personne ne lui demande rien.
Au premier jour de sa visite, mercredi 30 novembre, le Président français se rend à la NASA pour une réunion de travail sur la coopération spatiale en présence de Kamala Harris, la vice-présidente des États-Unis.
Elle et lui savent, à force d’inspection et de visite, les objectifs spatiaux de « Charlotte », lui pour avoir visité son site chagossien[4]. Quant à elle, les responsables de la NASA et l’USAF lui ont déjà rapporté les résumés des visites des inspecteurs de Diego Garcia.
 
C’est probablement là que Kamala Harris suggère à Biden de l’autoriser à aller faire un tour sur l’île concédée par la couronne britannique à Paul. Ils sont maintenant nombreux à avoir fait le détour et de plus, il est en train de remonter des bulletins d’information indiquant que « Charlotte » a eu, ces derniers temps, des entretiens avec des milliardaires de la tech qui sont aussi engagés dans la course à l’espace.
Mais pas tous.
D’après le FBI, il aurait fait un topo sur l’avancée de ses travaux, ses projets, mais surtout sur les menaces qui pesaient sur la région.
Pas très discret : heureusement, pas très crédible non plus à ce moment-là !
C’est que précédemment Paul aurait pris contact avec les dirigeants de la société SpinLaunch, celle qui teste une fronde spatiale. Située à Long-Beach, dans le comté de Los Angeles, il aura pris une participation par l’intermédiaire de sa fondation luxembourgeoise, afin de faire partie du tour de table de janvier 2020 et il est possible qu’il ait rendu une « visite de courtoisie » au siège social : personne n’en sait trop rien pour l’heure, le FBI restant en panne d’information sur le sujet, pour le moment.
 
Pour rappel[5], SpinLaunch est cette entreprise de développement de technologies de vol spatial qui développe un nouveau concept de lancement spatial partiellement sans fusée, assez similaire dans son principe à celle de Paul : une catapulte électromagnétique formée d’une centrifugeuse électrique à grande vitesse !
En janvier 2020, l’entreprise avait levé 80 millions de dollars de financement auprès d’investisseurs tels que Kleiner Perkins, Google Ventures, Airbus Ventures, ATW Partners, Catapult Ventures, Lauder Partners, John Doerr et Byers Family.
SpinLaunch a été fondé en 2014. En 2020, elle poursuit le développement de son siège social de 13.000 m² à Long Beach et de son installation d’essais à Spaceport America au Nouveau-Mexique, louée depuis 2019.
Et consécration, en avril 2022, elle a reçu un contrat de la NASA pour lancer une charge utile en utilisant son système de lancement plus tard dans l’année.
 
Mais la technologie diffère d’avec celle de Paul : la fronde fait monter une fusée jusqu’à une altitude d’environ 61 km qui ensuite allume ses moteurs pour atteindre une vitesse orbitale de 28.200 km/h. C’est donc une « hybride ».
L’accélération maximale de départ serait d’environ 10.000 G.
Au Spaceport America au Nouveau-Mexique, le 22 octobre 2021, SpinLaunch aura effectué le premier test vertical de son accélérateur à 20 % de sa puissance maximale, lançant un projectile passif de 3,0 m de long à une altitude de « dizaines de milliers de pieds ».
Ce prototype mesure 33 m de diamètre, soit un tiers de la taille du système opérationnel en cours de validation. Le dispositif de Paul sera une toute autre dimension : 30 tonnes en orbite basse, une fronde, à plat de 30 km de circonférence, un tir toutes les 90 minutes pour une capacité de plus de 172.000 tonnes de mises en orbite par an, au maximum, avec deux tranches de centrale nucléaire dédiées…
 
Le président français se rendra ensuite à la Bibliothèque du Congrès pour un déjeuner de travail à l’occasion du dialogue franco-américain sur la préservation de la biodiversité, les possibilités offertes par les transitions énergétique et climatique ainsi que les nouveaux modes de financement innovants.
En fin de journée, il s’est ensuite adressé à la communauté française de Washington. À cette occasion, il a une nouvelle fois salué l’entrée de la baguette française au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO !
Au deuxième jour de sa visite d’État, le couple Makarond aura été accueillis par le Président Joe Biden et son épouse à la Maison Blanche.
Après un entretien, les deux Présidents ont tenu une conférence de presse commune dans laquelle ils sont revenus sur de nombreux sujets internationaux dont la guerre en Ukraine.
Au troisième et dernier jour de sa visite, le Président français s’est rendu en Louisiane, à la Nouvelle-Orléans, la ville jadis française, pour une visite dédiée à la francophonie, en présence du cinéaste Claude Lelouch et du danseur et chorégraphe Benjamin Millepied. Une ville terreau de culture et de francophonie dans le pays et témoin de premier ordre des conséquences du dérèglement climatique.
Il n’y aura pas eu que cela…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

[1] Cf. épisode « Parcours olympiques », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. chapitre précédent…
[3] Cf. épisode « Mains invisibles – Tome II », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[4] Cf. épisode « Dans le sillage de Charlotte », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[5] Cf. chapitre précédent…

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