Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 août 2023

Opération Juliette-Siéra (13/33)

Treizième chapitre : D’AZF au Koweït
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le 9 juillet 2007, peu avant sa nomination à la Cour d’Appel de Monaco, le magistrat instructeur Thierry Perriquet, ordonnait le renvoi devant le tribunal correctionnel de la société Grande Paroisse et du directeur de l’usine Serge Biechlin pour « homicides et blessures involontaires », car les infractions de « mise en danger de la vie d’autrui » et d’« entraves à l’enquête » ne sont pas retenues. 
Plusieurs fois reporté, le procès de l’usine AZF s’ouvre lundi 23 février 2009 et dure 4 mois[1]. 
  
D’une part, la thèse d’un attentat ne tient pas la route, même si la catastrophe s’est produite dix jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001.
Cette piste n’a été suivie que quelques jours, les recherches menées par une équipe de la police judiciaire de Toulouse et par les Renseignements généraux (RG) ayant été interrompues sur ordre de leur hiérarchie dix jours après les faits. 
La perquisition effectuée au domicile du principal suspect – un ouvrier intérimaire retrouvé mort près du cratère de l’explosion dans une tenue qui évoque certains kamikazes islamistes – n’est menée qu’après que son logement eût été vidé de tous ses effets personnels. 
Les policiers n’obtiennent l’autorisation d’auditionner le médecin légiste qui avait attiré leur attention sur la tenue extravagante de cet homme (cinq slips et caleçons superposés) et sur l’étrange propreté de son corps. « Cet homme s’était préparé à avoir une relation avec Dieu » confie un enquêteur de la PJ. 
Même si des revendications, au nom du « Djihad Islamique » (« Jihad islamique » est le nom de nombreux groupes terroristes, mais aucun d’entre eux n’est connu pour opérer en France) et de « Alpha Bravo » (groupe inconnu), ont été envoyées à la gendarmerie, à la police ainsi qu’à la presse et à la télévision locale, ces revendications sont considérées comme trop peu sérieuses pour que les autorités judiciaires modifient leur attitude. Qui est de considérer l’absence de revendication crédible comme un argument majeur pour écarter la thèse de l’attentat. 
Dans leur ordonnance de renvoi du 9 juillet 2007, les juges d’instruction ont repris l’explication donnée par les proches du défunt, à savoir qu’il s’habillait ainsi pour masquer sa maigreur dont il faisait un complexe. Or, le rapport d’autopsie a établi qu’au moment de son décès, le suspect avait une corpulence normale.
Par ailleurs, dans leur « note blanche » du 3 octobre 2001, les RG ont précisé qu’il avait été recruté quelques mois auparavant par un groupe islamiste toulousain.
Enfin, les photos prises, lorsqu’il est extrait de sa housse mortuaire, juste avant l’examen de corps, montrent qu’il était vêtu d’un tee-shirt et d’un pantalon quasiment intacts, alors qu’au-dessous, son thorax et son abdomen étaient profondément brûlés. Ce qui conduit à penser que ses vêtements ont été changés après son décès.
Une hypothèse plus vraisemblable est que les vêtements n’ont pas été changés, mais que les profondes brûlures seraient dues à une électrocution, le courant ayant circulé dans les chairs et non dans les vêtements de la victime. Ces brûlures seraient concomitantes des dommages subis par le réseau électrique AZF lors de l’explosion précédant celle du hangar 221 et excluraient par conséquent toute participation de la victime à une action kamikaze. 
  
Et d’autre part, effectivement, l’analyse des ondes produites par la catastrophe a donné lieu à la publication de deux articles scientifiques.
Dans le premier article, une équipe de sismologues toulousains présente les sismogrammes enregistrés par les stations pyrénéennes du réseau « ReNass » ainsi que le sismogramme fourni par un sismomètre au rebut posé dans un bureau au rez-de-chaussée de l’Observatoire Midi-Pyrénées (A. Souriau et al. C.R.A.S., 2002).
Sur ce dernier enregistrement, on distingue les diverses composantes de l’onde sismique engendrée par l’explosion (onde P directe et convertie, onde dite de Rayleigh) ainsi que l’onde de choc (aérienne) venant d’AZF. 
Les auteurs reprennent, sans prendre parti, l’hypothèse d’un double bang produit par une explosion unique. Cette hypothèse sera réfutée dans le second article (A. Joets, C.R.A.S., 2009).
  
Par ailleurs, si l’hypothèse de l’attentat ne tient pas la route et si l’accident n’est pas d’origine endogène aux conditions de stockage du nitrate d’ammonium, Jean-Marie Arnaudies, professeur réputé de mathématiques en classes préparatoires au Lycée Pierre de Fermat de Toulouse, remet au juge d’instruction Perriquet un mémoire intitulé « Certitudes sur la catastrophe de Toulouse ». Il y recueille plusieurs dizaines de témoignages qui sont consignés sur des attestations judiciaires et qui font état de deux explosions. 
À partir de ces témoignages et de sa réflexion de scientifique, il parvient à la conclusion que l’on ne peut pas interpréter une explosion comme un simple écho de la seconde.
Par ailleurs, il pense que « si l’épicentre de l’explosion 2, celle qui a ravagé Toulouse, se trouve bien dans le hangar 221 d’AZF, il paraît mathématiquement impossible que l’épicentre de l’explosion 1 soit situé au même endroit.
L’ensemble des points susceptibles d’avoir été l'épicentre de cette explosion 1 forme une branche d’hyperbole qui ne s’approche jamais à moins de 500 mètres de l’usine AZF mais la traverse de part en part, à environ 800 mètres à l’Est, la SNPE : une société d’État aux activités civiles et militaires stratégiques couvertes par le « secret-défense », et qui fabriquait notamment les carburants de la fusée Ariane V et du futur missile balistique M51 ! 
Corollaire : l’explosion 1, perçue à des kilomètres à la ronde comme très brève, très sèche et très courte (plusieurs témoins parlent d’un « pneu géant qui éclate » et ont ressenti une secousse, sans dégâts matériels apparents) a été très probablement souterraine ». 
Il établit même la chronologie suivante : 
10 h 17 min 47 sec : au moins un éclair rectiligne ; 10 h 17 min 56,5 sec : éclairs, explosion 1, formation nuageuse, etc.… ; 10 h 18 min 01 sec : formation d’une immense colonne gazeuse bleue ; 10 h 18 min 05 sec : explosion du hangar 221 d’AZF. 
Pour le magazine Valeurs Actuelles, qui a publié plusieurs articles sur cette enquête, quatre enregistrements réalisés le 21 septembre montrent qu’il y a eu en réalité deux explosions, et qu’elles n’ont pas pu se produire au même endroit, parce que le délai entre les deux sons (qui dépend de la distance aux points d’explosion) varie suivant l’emplacement des enregistrements. 
Pour l’hebdomadaire, si la seconde explosion est identifiée à celle d’AZF, une première explosion s’est produite sur le site de la SNPE.
  
Ce qui ne satisfait pas Paul non plus. Comment la première explosion, par la seule onde de choc peut déclencher la seconde en milieu ouvert et à température ambiante à 800 mètres de là ?
Plus vraisemblable, en juillet 2006, on évoque alors une nouvelle piste en partie soutenue par un ancien ingénieur d’EDF, celle de l’hypothèse d’une explosion de nappes de vapeurs dérivées de l’hydrazine. 
De telles substances, comme le MMH (monométhylhydrazine), l’UDMH (diméthylhydrazine asymétrique, dont on se sert dans les booster de la navette américaine) ou le FDMH (formaldéhyde diméthylhydrazone) sont fabriquées à la SNPE jouxtant l’usine AZF.
La MAPAE de Paul en manipule pour la fabrication des chambres de combustion de missiles de l’armée sous licence. Même mélangé à du perchlorate d’ammonium en poudre fine avec un adjuvant à base d’alumine pour donner un peu d’élasticité aux blocs fabriqués (les « brisures » et « fêlures » lors des manipulations, lors du transport ou sur le champ de bataille, modifient sensiblement le comportement du missile et de sa poussée, pas toujours corrigée par la tête du guidage qui oriente la tuyère d’éjection des gaz) l’ensemble fournit 2.500 m/s de vitesse d’éjection. Il faut un gros détonateur pour allumer la charge qui brûle à raison d’un kilo seconde et fournit une poussée de 2,5 tonnes. Avec 30 kilos de propergol/ergol auto-inflammable, un engin de 50 kg, charge explosive incluse, fournit une vitesse finale de 1.000 m/s en une demie-minute, soit mach 4 en haute altitude, auquel aucun avion ne peut échapper !
Pour les missiles surface/surface, ou air/surface, on se contente de tailler le mélange solide en cône hyperbolique, de façon à avoir une poussée relativement constante. Il met plus de temps, jusqu’à 2 minutes pour les missiles courte portée, à parcourir les 15 milles nautiques qu’on lui demande jusqu’à la cible…
Ces substances sont également indispensables à la production de carburants pour fusées et missiles, des propergols.
En ce qui concerne l’UDMH, le site de fabrication de ce produit était en arrêt pour maintenance le jour de l’explosion mais environ 17 tonnes d’UDMH étaient stockées sur place.
Ces produits ont une forte odeur d’ammoniac et de poisson pourri, une odeur caractéristique, inhabituelle et particulièrement forte qui a incommodé de nombreux témoins situés sous le vent de la SNPE le matin de la catastrophe.
Mêlées à l’air, ces vapeurs forment un mélange asphyxiant, et explosif quand il est saturé d’oxygène ou mis au contact de métaux oxydés. Aucun obstacle n’aurait pu entraver la progression des vapeurs, poussées en ligne droite par le vent d’Autan qui soufflait ce jour-là à 30 km/h environ de la SNPE vers AZF.
Sur son chemin, se trouvait la tour verte de prilling des nitrates et le hangar 221 de l’usine AZF. Au niveau de la tour de prilling, le mélange gazeux aurait pu être aspiré et remonter dans la tour. Normalement cette circulation d’air sert à refroidir le nitrate fondu pour en faire des granulés. De là, l’air chaud est évacué à l’extérieur via deux gros ventilateurs.
Le mélange air chaud-UDMH évacué ce 21 septembre 2001, en s’enflammant, a très bien pu prendre l’aspect d’un éclair frappant la tour, tandis que l’explosion de ce mélange à l’intérieur aurait suffi pour faire décoller la partie supérieure du bâtiment et amorcer la seconde explosion qui a ravagé les environs de Toulouse.
Logique, pense Paul. 
  
Reste une énième hypothèse : les deux explosions ont coïncidé avec des perturbations électriques, qui ont été enregistrées par EDF.
L’hypothèse de l’impulsion électromagnétique a été initiée à la suite de témoignages sur des « faisceaux lumineux géants » aperçus quelques secondes avant l’explosion du hangar 221 ainsi que sur des phénomènes locaux comme des coups de foudre, des tétanisations pendant plusieurs secondes et autres perturbations électromagnétiques inhabituelles.
En juin 2002, les sociétés Géoid et Fugro sont chargées par la justice de réaliser les relevés électromagnétiques et magnétiques. Cette expertise fut réduite au simple site d’AZF et à la SEMVAT (des bus), parce que le survol de la SNPE avait été interdit par le préfet.
L’association « AZF Mémoire et Solidarité », partie civile dans le dossier, qui regroupe plusieurs centaines d’anciens salariés de l’usine sinistrée, a insisté auprès de la justice pour que les phénomènes précurseurs d’origine électromagnétique et magnétique mentionnés soient étudiés et pris en compte. Ces témoignages sont restés définitivement inexpliqués depuis la fermeture du dossier avant procès.
Jean-Pierre Petit (le physicien) évoque rapidement sur son site internet les liens qu’il établit entre l’explosion et l’effet qu’il attribue à une impulsion électromagnétique, plus connue sous l’acronyme anglais EMP.
Jean-Paul Serbera, dans son premier ouvrage « AZF Toulouse : un mensonge d’État » affirme que l’explosion a produit de nombreuses EMP. Mais dans son second ouvrage « Attentat à la SNPE ? La face cachée de l’affaire AZF » il avance qu’une bombe EMP utilisée sur Toulouse aurait pu provoquer la catastrophe.
En 2006, dans son livre « AZF-Toulouse : Quelle vérité ? », Daniel Dissy prétend qu’il existe des bombes EMP américaines et franco-allemandes et propose qu’une telle bombe aurait été utilisée ou testée à Toulouse en milieu aérien ou souterrain.
Cette hypothèse est confortée par les témoignages des personnels AZF décrivant des électrocutions alors qu’ils n’étaient au contact que de matériels reliés à la terre. Les témoignages des phénomènes lumineux auraient quant à eux, deux origines : l’amorçage d’un poste électrique de distribution du site pour les observations de faisceaux lumineux, l’émission de boules de plasma pour les observations de foudre en boule. 
La première explosion aurait été la cause ou la conséquence des premières perturbations électriques relevées par EDF et ce serait le courant de retour créé par ce premier défaut électrique qui aurait (peut-être suite à la formation d’un arc électrique) provoqué la seconde explosion, celle d’AZF, huit secondes plus tard.
  
Mais alors quid d’AZF, « pas l’usine, le groupe terroriste » avait dit le « Capitaine Haddock » à Malaga ?
Et là, il s’agit bien de menaces d’attentat contre les voies ferrées du réseau de la SNCF.
Un « truc » hallucinant qui commence le 11 décembre 2003 : 
 
« Présidence de la République 
Ministère de l’Intérieur 
  
Mesdames, Messieurs, 
 
Afin d’éviter toute surprise et une dangereuse incrédulité de la part des services concernés lors du début effectif de notre campagne, par la présente nous vous informons de la prochaine entrée en scène du groupe d’action AZF, sommairement présenté ci-dessous. 
Nous vous conseillons vivement de vous convaincre du caractère particulièrement sérieux des injonctions qui vous seront bientôt faites sous le nom d’AZF et de prendre dès aujourd’hui toutes les mesures nécessaires pour que nos courriers soient transmis sans délai à des responsables que vous voudrez bien désigner. 
  
Qui sommes-nous ? 
AZF est un groupe de pression à caractère terroriste secrètement créé au sein d’une confrérie laïque à spécificité éthique et politique, cela par les membres les plus déterminés, les plus compétents et les plus audacieux de celle-ci – bien évidemment à l’insu des militants ordinaires. 
L’existence même de notre groupe n’est donc connu que de ses seuls membres et celui-ci est appelé à être dissous sitôt satisfaites les exigences financières circonstanciées que nous formulerons en temps utile. 
  
Que voulons-nous dans l’immédiat ? 
Nous sommes déterminés à augmenter fortement les moyens et l’efficacité de la petite confrérie à laquelle nous appartenons, nous désirons aussi soutenir le travail de personnalités militantes extérieures qui le mérite et, incidemment, récupérer des sommes importantes avancées par plusieurs d’entre nous. 
  
À quel but final voulons-nous contribuer ? 
Quelles que soient les contraintes et les motivations des responsables gouvernementaux, souvent compréhensibles pour le court terme, les citoyens conscients se désespèrent de la manière catastrophique dont est géré le monde et notre propre pays, plus que tout autre état moderne gouverné par de simples réflexes primaires et privé d’authentiques dirigeants. Nous, membres d’AZF, sommes déterminés à combattre sans merci : 
-         Un système économique dévoyé, voué à son propre service plutôt qu’à celui de l’homme. 
-         Des politiciens plus occupés à parvenir aux commandes et à s’y maintenir qu’à accomplir leurs tâches véritables. 
-         Des états hypocrites et fortement totalitaires qui dissimulent et combattent des progrès majeurs potentiels (énergies libres, médecines nouvelles) et par ailleurs protègent des techniques archaïques et destructrices afin de prolonger l’existence des pouvoirs en place. 
-         La collusion de fait entre organismes médico-sociaux, agroalimentaires, et culturels destinés à baisser la santé physique, intellectuelle et spirituelle de la population. 
-         Un enseignement réducteur destiné à former des êtres soumis plutôt que créatif. 
-         Un appareil médiatique complice conçu pour abaisser plutôt que développer la conscience individuelle et collective. 
-         Etc.… 
 
En résumé, nous voulons plus que jamais accomplir ou soutenir toutes actions susceptibles de remettre les systèmes socio-économiques au service de l’individu responsable et souverain, cela afin de relancer le progrès et permettre la survie même de la planète. 
  
Quels sont nos moyens ? 
Ce sont ceux des minorités agissantes : l’action pacifique ordinaire qui préfère la bonne parole quand celle-ci porte et, pour cette fois, une détermination totale et sans interdit qui retourne à son propre service les tactiques ennemies les mieux rodées. 
Aujourd’hui, face à l’urgence, le chantage le plus machiavélique et le plus implacable qui dégagera les moyens matériels de la démarche pacifique, sinon, en compensation, le rejet de nos demandes nous fera indirectement bénéficier d’une terreur et d’une déstabilisation sociale sans commune mesure avec les diverses formes de diversions et autres profits que, par l’intermédiaire de ses membres les plus pervers, un gouvernement pourrait lui-même obtenir en feignant une fermeté impuissante. Tout cela sans compter l’imitation et l’émulation qui ne manqueront pas s’ensuivre.    
 
Pourquoi nous attaquons-nous directement à l’état ? 
Parce que, par exemple, le rançonnement d’une famille ou d’une société fortunée serait combattu par les mêmes services de police et quasiment avec les mêmes moyens que ceux qui seront effectivement mis en œuvre contre nous ; par contre, et à notre bénéfice, la méthode terroriste nouvelle que nous avons mise au point, selon le cas inoffensive ou terriblement meurtrière, fera des responsables gouvernementaux de véritables coupables et d’authentiques criminels aux yeux de tous en cas d’hécatombe. Juste retour de bâton… 
 
Ne craignons-nous pas de mettre la vie d’innocents en danger ? 
Pour notre confort moral primaire, nous préférerions évidemment qu’il y ait peu ou pas du tout de victimes, c’est pourquoi notre tactique vous délègue entièrement la responsabilité du choix ; cependant, que représentent les quelques centaines de vies menacées par rapports aux millions de morts, infirmes, malades et idiots causés annuellement par les comportements politiques, économiques, médicaux et culturels de notre époque ? 
Que dira t’on de Mr Ben Laden (?) dans quelques décennies. 
  
A très bientôt. 
Le porte-parole d’AZF, avec l’assentiment de chacun. » 
 
Le logo choisi par ce groupe inconnu rappelle indéniablement le carreau d’une arbalète. 
La méthode quasi-militaire de l’exécution de la menace qui se précise un peu plus tard évoque une organisation hautement entraînée aux méthodes d’espionnage et de contre-espionnage. 
Ce qui fait conclure au « Capitaine Haddock » que le « Groupe AZF » est « patriote » et que la cause de son action est à rechercher ailleurs que dans la simple extorsion de fonds. 
Il s’agirait tout simplement de faire restituer l’argent détourné de la « Division Daguet », le prix du sang et de la mort, le contingent français engagé dans la première guerre du Golfe, au Koweït. 
 
Quel rapport entre le groupe qui se choisit un pseudonyme identique à celui de l’usine de la catastrophe de Toulouse datant alors d’un peu plus de 2 ans ? 
Le nitrate d’ammonium peut-être, dont sont faites leurs bombes sophistiquées que l’on découvrira plus tard, car il y a 8 courriers au total, des 24 et 29 janvier 2004, 17, 21 et 27 février de la même année, et les 11 et 17 mars qui réclament une dernière fois « le montant de votre contribution à 8 Meuros environ, soit 1 ME + 5 M$ en coupures usagées de 100, plus 2 ME en coupures de 500 E », et enfin un courrier du 24 mars indiquant la fin des opérations.
Paul ne voit pas le rapport immédiatement, mais suit dans le courant du mois d’août, cette piste en notant les dates et les montants.
 
Après que la deuxième bombe soit retrouvée près de Troyes, le groupe annonce sa « trêve unilatérale » (24 mars 2004). Paul note la date. Et le « Capitaine Haddock » annoncera plus tard sur son site, le retour du groupe en décembre 2009[2]. 
Un homme-clé, le bonhomme rencontré à Malaga ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
[1] Comme précédemment précisé, le 19 novembre 2009, le verdict prononcera une relaxe générale.
Le 24 septembre 2012, la Cour d’appel de Toulouse infirme ce jugement en considérant que l’explosion était due à un mélange accidentel de produits chimiques.
Le 13 janvier 2015, la Cour de Cassation prononce l’annulation intégrale de l’arrêt de la Cour toulousaine au motif qu’il existait un doute quant à l’impartialité de cette juridiction.
[2] Qui n’aura pas eu lieu…



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire