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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 7 août 2023

Menaces de chaos (45/54)

44 – Tournée américaine et retour…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Cette visite d’État de trois jours devait sceller la réconciliation bilatérale malgré quelques remous autour du protectionnisme commercial américain, après une grave crise diplomatique entre les deux proches alliés liés à la création de l’AUKUS et l’éviction des chantiers navals français retenus pour fournir des sous-marins d’attaque aux « kangourous », sous la précédente mandature.
« USA ! Un moment pour célébrer l’amitié entre nos deux pays. Un moment pour progresser ensemble dans une période de grands défis », a tweeté, en anglais, le président Makarond peu après son arrivée mardi vers 19 h 40 (1 h 40 mercredi matin à Paris) à la base militaire d’Andrews, située en banlieue de Washington pour lui éviter de croiser le public des vols civils transatlantiques.
Le président français entendait justement évoquer avec son homologue américain le plan massif de soutien à la transition énergétique ― l’Inflation Reduction Act (IRA) ― qui accorde de généreuses subventions aux véhicules électriques, batteries ou énergies renouvelables à condition nécessaire qu’ils soient « made in America ».
 
Devant des grands patrons des deux pays reçus à déjeuner à l’Élysée juste avant de partir, Manuel Makarond a estimé que cette loi allait « dans la bonne voie, au profit de la transition écologique », mais comportait « des mesures protectionnistes qui posent de forts enjeux aux industriels européens ».
Pour y faire face, il a insisté sur l’importance d’une réponse européenne concertée et l’adoption d’un « Buy European Act », qui donnerait la priorité aux produits fabriqués sur le Vieux Continent, auront rapporté ses services.
Si Paris a évoqué ces derniers jours la possibilité d’arracher des « exemptions » à l’IRA étatsunienne pour quelques industries européennes, on sait déjà que cela ne changera pas l’architecture de ce plan crucial pour le bilan de Joe Biden.
 
D’autant que ces exceptions demeurent très hypothétiques. « Pour l’instant, nous sommes dans une phase d’écoute pour bien comprendre les inquiétudes de nos partenaires européens », aura dit, mardi à des journalistes français, un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, laissant entendre qu’il ne fallait pas s’attendre à des décisions concrètes durant cette visite.
Il a également assuré que ce plan était aussi favorable pour l’économie européenne que pour l’économie américaine. « Les investissements dans l’énergie propre » vont « bénéficier à tous », a-t-il plaidé.
Joe Biden lui-même ne semble pas d’humeur à s’excuser pour ses mesures en faveur de l’industrie des États-Unis qui doivent permettre de « ne plus être pris en otages » par d’autres pays, a-t-il prévenu, mardi, en visitant une usine de puces électroniques dans l’État du Michigan.
 
Ces frictions ne devraient en tout cas pas gâcher la fête de cette visite d’État, la deuxième pour Makarond qui fut déjà l’invité d’honneur de Donald Trump en 2018. « Il s’agit de faire honneur à notre plus vieil allié », a répété John Kirby. Et lui semble savoir de quoi il parle.
« La France est littéralement l’un des fils dont est tissée notre nation », a-t-il ajouté, en multipliant d’ailleurs les superlatifs à l’égard du « leadership », de « l’expérience » et de « la sagesse » de son visiteur (qui n’a rien fait pour mériter autant d’éloges), sauf qu’il a, notamment aux yeux du gouvernement américain, l’avantage de la longévité dans ses fonctions par rapport à un chancelier allemand ou à un premier ministre britannique arrivés plus récemment au pouvoir.
 
Tout cela marque un changement d’ambiance depuis la colère française qui a surgi il y a un peu plus d’un an, en diront les médias sans se douter à aucun moment des raisons profondes de cette attitude envers la « Vieille Europe » et le coup de gueule passé du dernier Premier-ministre du président Rackchi, alors qu’il n’était que ministre des affaires étrangères de « ce fidèle allié », quand il s’agissait d’appuyer la guerre en Irak.
Rappelons qu’en septembre 2021, la nouvelle alliance AUKUS avait suscité l’ire de la France qui se voyait tenue à l’écart de la stratégie américaine pour la région-clé Asie-Pacifique balayant d’un revers de main sa présence pluriséculaire dans les deux océans concernés et perdant, au passage, ce méga-contrat de vente des sous-marins à Canberra.
Depuis, Washington a multiplié les gestes pour apaiser son allié. « Le niveau de coopération, sa profondeur, est assez remarquable quand on pense à l’état des relations il y a environ un an », a estimé John Kirby.
« Au cours de la dernière année, la France a été littéralement au cœur de chacune des questions de sécurité nationale qui comptent pour les Américains et pour nos alliés », a-t-il insisté, évoquant un partenariat « résolument tourné vers l’avenir », sans en dire plus pour appuyer son assertion.
Mercredi, après avoir parlé de coopération spatiale avec la vice-présidente Kamala Harris en présence des astronautes français Thomas Pesquet et Sophie Adenot, d’environnement avec des parlementaires américains et de nucléaire civil avec des acteurs de la filière, le chef de l’État s’est donc adressé à la communauté française puis aura retrouvé, en compagnie de son épouse, Joe et Jill Biden pour un dîner privé.
 
À l’issue de celui-ci, Gustave Morthe-de-l’Argentière et « Charlotte » qui étaient présents, ont reçu chacun la médaille la « Medal of Honor » (médaille d’honneur) qui est la plus haute distinction militaire des États-Unis.
Ils sont 3.500 à l’avoir obtenue et il en existe trois versions différentes : celle de l’US Army, celle de l’US Navy et celle de l’US Air Force.
Même si le ruban de la médaille est identique dans les trois versions.
Une médaille qui récompense des membres de l’armée qui se sont distingués en mettant leur vie en péril au profit de l’intérêt général, en accomplissant un acte d’héroïsme ou de bravoure exceptionnel au combat.
Cet acte doit être tel que son inaccomplissement n’aurait pu être reproché à l’intéressé.
 
Pour respecter le code militaire, Gustave aura été préalablement élevé au grade de « Fleet Admiral » (amiral de la flotte), à titre honoraire.
De même, Paul, aura été élevé au rang d’amiral de l’US Navy, également à titre honoraire…
Alors qu’il n’est que capitaine de frégate de réserve dans « la Royale » tricolore !
Et « Charlotte » de râler : « Vous passez une fois encore devant moi, Gustave ! »
« Normal » lui aura répondu Morthe de l’Argentière : « Vous avez vu la couleur de mes cheveux ? C’est comme aux échecs, les blancs commencent, et les noirs finissent par les battre » faisant une fine allusion à la seule partie qu’ils aient jouée jusque-là l’un contre l’autre[1] !
« Vous avez le temps de leur en faire d’autres… »
Le tout devant le couple présidentiel français, tout sourire, qui n’en demandait pas tant et quelques rares officiels reconnaissants chamarrés de galons et fourragères dorés… qui ne savaient pas tous de quoi il retournait, mais peu importait !
Après tout, Makarond pourrait envisager de faire un geste de son côté : il faudra qu’il en parle à son cabinet…
 
Et jeudi, c’est dans un cadre beaucoup plus solennel, bien que tout aussi festif, que les Makarond ont été reçus à la Maison Blanche, fraîchement parée des décorations et illuminations mises en place pour les fêtes de fin d’année lors d’une cérémonie scandée par vingt et un coups de canon et par les hymnes.
Mais sans les nouveaux galonnés et médaillés… qui pourraient attirer l’attention de personnes hors du cercle du secret imposé par sa nature en novembre dernier.
Après un entretien dans le huis clos du bureau Ovale, une conférence de presse conjointe et une réunion avec les dirigeants du Congrès américain, vient le moment fastueux du dîner d’État.
Sous une tente dressée dans les jardins de la Maison Blanche, il était animé par Jon Batiste, chanteur et compositeur mais aussi personnalité engagée dans la défense des droits des Afro-Américains.
Ce jazzman qui navigue entre la pop et la soul est aussi un des piliers de la scène musicale de la Nouvelle-Orléans.
 
Et on en dira qu’au-delà des questions commerciales, le rendez-vous américain doit permettre aux présidents des deux pays alliés d’afficher leur unité dans le soutien à l’Ukraine et, peut-être, d’esquisser un message commun en faveur de l’idée de négociations, à terme, pour mettre fin à la guerre lancée par la Russie ― un thème cher au chef de l’État français que certains, à Washington, commencent aussi à défendre.
 
Puis Gustave sera rentré chez lui dans le Gers, non sans un détour par le Kremlin-Bicêtre où il aura relaté sa visite à Alexis et à Julie, pour qu’elles consignent, l’une dans « ses petits carnets » de biographe sur Paul les détails de la « tournée américaine », l’autre dans ses rapports à destination de Babeth Brown, la première ministre qui s’apprête à lancer la dernière étape de sa réforme des retraites.
Il aura beaucoup insisté sur le faste de ces réceptions, qu’il trouve parfaitement conforme à sa collection d’étoiles agrafées sur son uniforme de marin…
Quant à Paul, il aura fait sa tournée d’hiver avec ses gamins.
Pour ensuite filer aux Chagos, dans « ses meubles & ses trous ».
Où, quand Alexis demandera à Florence si elle avait été présente, elle répondra, presque dédaigneuse : « Washington ? Je connais… Euh, ce n’est pas ce que je voulais dire. J’y étais sous Obama avec Paul… »
Probablement un peu déçue de n’avoir pas pu faire le déplacement.
Mais elle aura des photos et le diplôme qui sera encadré.
 
Mi-décembre, Paul de Bréveuil réapparaît donc en métropole pour passer les fêtes de fin d’année en famille : plusieurs passages par Paris, un tour en Normandie pour Noël, passé comme un coq-en-pâte, et la Saint Sylvestre dans le Vaucluse, chez sa « belle-famille », les parents de Florence, à faire honneur à la cuisine de Gisèle.
Des grands-parents qui en profitent pour gâter leurs petits-enfants, d’autant que la famille s’est agrandie : le fils cadet, est désormais l’heureux papa d’une petite Yvette, volant la vedette à Annabelle et Louis.
André vieillit, tout comme son épouse, avec une cascade de problèmes « techniques », l’un avec un AVC dont il se remet péniblement, l’autre une phlébite qui se rajoute à ses menaces de métastases sous surveillance, son urémie passée, ses globules insuffisants et ses problèmes récurrents de tension.
Ce n’est décidément pas beau de vieillir, de « s’affiner » comme on dirait pour un camembert ou un bon cru…
 
Entre-temps, Paul passe en Ardèche avec Alexis, sur le site d’Isabelle Nivelle, qui décline également, pour houspiller les ateliers de poudre à céramique ― les dernières livraisons ont posées quelques problèmes de non-conformité ― s’assurer que l’atelier des « poupées » a un plan de charge suffisant, qu’il tient ses délais, et que la dernière machine à imprimer 3D fonctionne correctement selon son cahier des charges prévu pour fabriquer les pièces du Nivelle 003 qui seront produites en mini-séries.
Alexis se rend compte que le personnel semble content de le voir passer dans leurs murs. En tout cas les plus anciens qui ont fini par être tous réembauchés, comme promis.
Sauf ceux que la vie n’aura pas épargné : leurs effectifs ont été éclaircis au fil du temps…
Et ce n’était pourtant pas gagné après le dépeçage des « majoritaires » qui auront fini par être évincés pour recréer « la boutique » sur le site historique et à l’identique, moyennant quelques améliorations substantielles et bienvenues.
 
Ce n’est pas la première fois que Paul tient ses promesses à leur égard. Il y a même une nouvelle génération qui arrivent devant les machines des ateliers et qui, curieusement semble déjà s’en souvenir, elle aussi.
Et le maire local s’en félicite : ça apporte du travail à ses électeurs, même si tous n’habitent pas sa commune pour préférer parfois les faubourgs de la ville voisine, Aubenas et sa communauté de communes, ça valorise le foncier de ses administrés et les caisses de la mairie sont à l’équilibre avec un budget en augmentation.
Même s’il manque quelques sous, qu’il vient quémander accompagné du vicaire paroissial, pour rénover le retable qui fait la fierté de le petite église locale.
 
Le souci du moment de Paul, c’est qu’il est suivi dans tous ses déplacements routiers par au moins un véhicule banalisé rempli de fonctionnaire de la DCRI, ou des gendarmes qui parfois prennent le relai.
Pas facile de faire ses excès de vitesse « habituels » dans ces conditions…
Il est même tenté de leur demander de monter à bord de son auto, « pour éviter de multiplier le niveau de pollution », mais comme son véhicule est souvent chargé, ça pouvait ne pas être une bonne idée.
 
Naturellement, Paul sera passé une nouvelle fois au Kremlin-Bicêtre rencontrer les équipes de Loïc, escorté par Alexis, qui auront fait deux saisons « exceptionnelles » coup sur coup avec leurs ventes d’alcools fort aux étiquettes dédicacées sur tous les campus des grandes écoles de commerce et d’ingénieur du continent européen.
Les effets de la sortie de crise sanitaire, peut-être ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

[1] Cf. épisode « Mains invisibles », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3

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