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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 août 2023

Menaces de chaos (46/54)

45 – Programme prévisionnel
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Il y a surtout que les gens ont de l’argent… »
Qu’ils en profitent, parce que ça pourrait ne pas durer avec l’inflation qui va enfler, sans pour autant pouvoir affecter les stocks précommandés.
Loïc en est conscient et s’y prépare.
Il se désole seulement que le « Big boss » ne partage pas, cette fois-ci, la fiesta de fin d’année avec ses équipes ― c’était si sympa l’année dernière ―, qui elles aussi se sont étoffées et internationalisées, même si l’essentiel reste constitué de stagiaires recrutés sur les campus visités, « stages ouvriers » obligeant la plupart du temps.
On est assez loin du côté artisanal des premières cuvées, même si finalement ça reste, au moins sur le final avant livraison, un travail de collage des étiquettes dédiées.
 
Il se fait faire un « topo » par Gustave sur l’évolution de l’activité de la CISA et de sa « sphère de sécurité » assise sur l’exploitation du logiciel « BBR » sous licence de Pamentir.
Et sur le développement du logiciel « BBR 2.0 » qui reste, pour l’heure, une exclusivité-maison.
« Avec le retour des touristes, on a été obligé d’embaucher. » L’effectif de la « sphère de sécurité » est passé de 6 à 9, puis à 12, et encore après, elle sera portée à 48 !
Il envisage de former jusqu’à une trentaine d’équipes de trois, peut-être même 40 d’ici fin 2023.
« Pensez que c’est une activité très dépendante de l’environnement politique, diplomatique et même économique et climatique… »
Ce qui veut dire ?
« Qu’il faut pouvoir replier les gaules rapidement…
Mais vous avez raison : en 2023, le pays accueille la coupe du monde de rugby et ensuite Paris les jeux olympiques en 2024. Il ne faut pas se laisser déborder, parce que les recrutements seront plus difficiles à ces moments-là…
Et puis il faut le temps de former vos gars aux alertes du « BBR ». »
L’affaire va devenir rentable : on peut investir, se rassure Gustave !
« Avec tout ce qu’on a déjà mis dedans, elle peut… »
 
« À propos, pourriez-vous vous connecter avec Julie. J’aimerai bien vous avoir tous les trois autour de le la première mission opérationnelle du « Nivelle 003.1 » ? »
Et de quoi s’agit-il cette fois-ci ?
Et curieusement, note Alexis, Paul ne botte pas en touche comme à son habitude avec sa formule fétiche « vous verrez bien ». Il répond avec précision et quelques détails qui montrent qu’il se souvient de comment ça va se passer.
« Je vous l’ai déjà dit l’été dernier. Vous avez oublié ? On va défendre Vladivostok contre des chenapans qui rêvent de déclencher une escalade nucléaire… »
Ils disposent d’une munition nucléaire ?
Parce que bon, la dernière fois, au large de San Francisco, elle était finalement bien réelle et même nucléaire…
« Non, c’est seulement d’une grosse munition thermobarique. Ça peut faire des dégâts sur la ville et son port ! »
Et qui la fournit ?
 
« C’est compliqué. Notre rôle sera d’abattre un ballon captif qui la porte dans la stratosphère au-dessus de sa cible.
Le ballon stratosphérique est fourni par Pékin. Le navire remorqueur et japonais et partira de Corée du Nord, le port de Unggi situé au Nord du pays où il aura fait escale, mais la munition elle-même, soit elle est russe, parce qu’ils maîtrisent la technique, soit américaine, parce que ce sont eux qui ont utilisé les premiers ce type de munitions contre les Talibans afghans, soit c’est un bricolage des Coréens. Je ne sais pas vraiment. »
On est bien avancé avec ça…
Et c’est financé par qui ? Par Pékin ou Pyongyang ?
« Ça non plus, je ne le sais pas avec certitude. Je pense qu’il s’agit de l’héritier un peu beaucoup écolo-radical un peu dérangé du neurone sur les bords, issu de l’empire des Van Steynsburg, un magna du coprah qui a fait fortune dans la savonnette pour les chaînes internationales d’hôtel.
Pour en savoir plus, il faut demander à Alexis. Elle a enquêté sur le sujet. Sur mes indications… si je ne m’abuse. »
Gustave ne comprend pas tout de suite l’imbrication qui se présente…
Quant à Alexis, elle pressent qu’elle va se retrouver sur la sellette une fois de plus.
 
Parce qu’une fois interrogée par Gustave, à bord de l’avion qui les emmènera aux Chagos, elle restera vague sur ce « prince du savon » quand il la soumettra à la question.
Elle lui expliquera qu’elle aura effectivement suivi plusieurs pistes à travers ses recherches au détriment de ses phases d’écriture, et principalement autour des mouvements radicaux et extrémistes de « réduction de la population » humaines pour sauver la planète, pas forcément et pas à proprement parler tous de fanatiques écologistes.
Après l’exposé fait à Gustave durant ce vol, il faut en retenir que dans ces milieux il y a manifestement d’un côté les « idéologues & prophètes », de l’autre les « militants convaincus » dans lesquels se recrutent les plus radicaux dogmatiques, et entre les deux des « financeurs occultes » qui poursuivent chacun des buts différents. Si les uns cherchent clairement à générer le chaos, à détruire une civilisation qu’ils ne comprennent pas, d’autres poursuivent plus ou moins une politique de puissance de blocs…
De plus, il y a également quelques « religieux » qui appellent à la fin du monde, quand ils ne l’annoncent pas directement comme imminente, pour que leur Dieu puisse enfin régner sur le genre humain et le sort de la planète en imposant sa loi : mais on les retrouve plutôt et en général chez les islamistes et quelques illuminés réunis en sectes diverses et avariées.
Ou bien encore des nostalgiques de la guerre froide qui désespèrent qu’elle ait disparu sans avoir été jamais « chaude-écarlate » et…
« …Et qui s’imaginent pouvoir la réchauffer avec la guerre en Ukraine ! » complète Gustave.
« Exactement ! »
 
Si Alexis aura fait le tour des deux premières catégories en documentant ses recherches sur sa tablette, la troisième est pour elle nettement plus floue. Peut-être s’agit-il de quelques « milliardaires » étatsuniens, voire d’une poignée d’oligarques qui soutiennent Moscou, ou même leurs équivalents ukrainiens. Peut-être seulement le dictateur de Corée du Nord ou encore des islamistes radicaux financés par quelques princes des pétromonarchies sunnites radicales, elle ne sait pas bien et n’aura pas plus enquêté sur les empires du coprah, qui reste tout de même de la culture du cocotier particulièrement éparpillée à travers le monde duquel on extrait souvent l’huile nécessaire à la saponification des savonnettes… l’hypothèse avancée par Paul quelques jours auparavant.
Car elle penche personnellement pour quelques milliardaires d’Amérique du Sud regroupés dans une sorte de cartel qu’elle n’a pas pu ni percer et ni vraiment identifier malgré ses efforts, qui n’est pas celui des narcotrafiquants, car ils perdraient leurs clients les plus solvables dans la manœuvre et du coup leur « empire », sauf peut-être quelques reconvertis entre-temps dans le monde des affaires.
Ceux-là sont géographiquement à l’abri de retombées radioactives… C’est par là qu’inclinerait son intime appétence, si on lui demandait son avis.
Mais Paul n’en a cure : lui seul sait déjà et il n’en dit que ce qu’il veut bien en laisser fuiter.
 
« Et ils sont convaincus qu’il faut sauver la planète ? » rajoute Gustave sur le mode ironique…
« C’est ça… »
Ça éviterait que la justice de leur pays puisse les rattraper, plaisante-t-elle.
On peut aussi « une nouvelle fois ne pas nous croire » avertit Paul lors de cette réunion au siège de la CISA. « C’est tellement aberrant ! »
Et Gustave de surenchérir à ce moment-là : « Moi, pour une fois, je vous crois, sans poser de question : votre logiciel expérimental m’aura définitivement bluffé ! »
Surtout et également apporté la gloire des étoiles et le respect des autorités civiles…
« Une question toutefois, mon petit-vieux : pourquoi vous me parlez de votre avion expérimental ? Je croyais qu’il était destiné à vous envoyer en l’air en orbite avec Florence[1] ?
Ce n’est pas plus facile de faire le coup de feu sur le navire tracteur avec le « Loup » ? »
Pour tirer un missile antiaérien ? 
« Non, franchement je préfère tirer au canon en haute altitude. « Le Loup » nous servira de navire support : il n’est pas équipé pour l’interception anti-aérienne… »
Et encore moins pour envoyer un navire civil par le fond, même si ça peut s’arranger avec quelques bricoleurs capables d’adapter du matériel de récupération.
Alors, pourquoi pas le premier prototype, le « 001 », stationné à l’heure actuelle sur la base de Fauville, dans la banlieue d’Évreux, après le raid contre les « factieux » du commando « Sergent Guy Proudhon »[2] ?
Il suffirait d’y monter au moins un missile ou des roquettes.
« Parce qu’il n’est pas amphibie ! »
Ah ?...
« Et puis au large de la frontière entre la Corée du Nord et la Russie, franchement, sans soutien, il vaut mieux pouvoir se dissimuler sous l’océan ou voler très vite au-dessus. »
S’il le dit…
 
« Vous pouvez nous organiser tout ça ? Moi, je pars chez les « Rantanplan » pour les fêtes et ensuite je fignole le zinc.
Rendez-vous aux Chagos début janvier…
Ah… et à propos, vous noterez déjà d’y être également à avant le 15 mars prochain, double-amiral… »
Double ?
Ah oui double ! C’est vrai : une fois sous le pavillon de la Royale, son arme d’origine, et une fois aux USA. Comme c’est récent et qu’il n’a pas officiellement reçu ses nouvelles étoiles de l’US Navy, il n’a pas eu le temps de s’y faire…
« Qu’est-ce qui se passe après le 15 mars ? »
Le 15, les dirigeants des pays membres du pacte AUKUS seront présents à San Diego…
« Mais auparavant la vice-Présidente, Kamala Harris, rejoindra le britannique pour l’emmener à Diego Garcia faire une visite de nos installations en compagnie d’officiels australiens. »
Ah oui ! Tout de même.
C’est vrai qu’on peut se poser la question : pourquoi un voyage si long et si loin au milieu de rien ?
« Parce que l’AUKUS, ce ne sont pas que des mots et des contrats juteux qui auront du mal à prendre forme, mais c’est bien pour notre protection… »
Or comme personne ne saura vraiment, personne ne posera la question, comme si c’était naturel pour un pacte militaire sur deux océans, sans même la présence ni des nippons ni des français, ni aucun autre riverain…
Comme quoi, on peut faire avaler n’importe quoi à n’importe qui en toute discrétion !
« Et elle repasse par Londres pour éviter la route orthodromique qui survole le détroit de Béring et une bonne partie de la Sibérie depuis la côte Ouest. »
 
Effectivement, dès le lundi 13, Joe Biden se rendra sur la base navale de San Diego, où il accueillera le Premier ministre australien Anthony Albanese le lendemain, le Premier ministre britannique Rishi Sunak l’accompagnant, arrivant tout droit de Diégo Garcia.
« Aux Chagos, vous y recevrez officiellement vos étoiles… »
Comment sait-il ça ? Il n’en a eu aucun écho, jusque-là…
« BBR 3.0 », mode bêta… »
Oui, c’est ça : si ce n’est pas du lard, c’est au moins du cochon !
Néanmoins il y sera.
 
« Ah, prévoyez que dans le « double zéro 3.1 », au mois de janvier, nous serons quatre. Il y a moi aux commandes, Serge, mon copilote d’essai qui prend actuellement en main le prototype pour le valider, et Alexis. Il reste donc une place pour un témoin.
C’est soit vous si vous vous sentez capable de supporter mes acrobaties, soit un autre de votre choix. »
Et pourquoi pas Julie ?
Alexis est-elle indispensable ?
« Oui, vous le savez bien : elle me surveille. Le copilote me contrôle et le témoin surveille les deux autres, des fois qu’Alexis veuille me harceler sexuellement, j’espère bien qu’ils sauront l’en empêcher, figurez-vous ! »
Qu’est-ce qu’il va inventer, là ? Alexis c’est un « ange », asexuée, comme tous les anges : jamais un geste déplacé, toujours silencieuse, jamais la moindre allusion suspecte…
« Quant à Julie, je ne suis pas sûr qu’elle soit payée pour se faire retourner l’estomac… Et puis ça pourrait salir la sellerie du cockpit ! »
Charmante perspective, se dit pour elle-même Alexis.
 
Probablement que Gustave à la même réaction : « On en revient ou on va encore se retrouver face à une munition nucléaire ? »
Elle n’est pas nucléaire, il l’a déjà dit…
« Mais je crois savoir qu’il va nous falloir faire quelques manœuvres d’évitement de la mauvaise humeur des russes.
Vous verrez, pas de problème pour le prototype : il est bien meilleur que leurs missiles ! »
Ça, ça reste à voir, s’il sert de cible d’entrainement aux Popovs…
Ce sera finalement et comme prévu par Paul, le colonel Anton Riverside, l’officier traitant de la chanteuse Emily Lison, accessoirement agent « dormant » de la NSA, qui prend le risque rien que pour jauger « Charlotte », comme feu Charles Almont, de la CIA, l’avait fait à une autre époque[3].
Il faut dire que lors du premier vol d’essai, à quatre, pour une prise en main auquel participe Alexis, Gustave est embarqué, probablement rien que pour le dégoûter définitivement.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3


[1] Cf. chapitre précédent.
[2] Cf. épisode « Mains invisibles », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[3] Cf. épisode « Opération Juliette- Siéra », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », en réédition aux éditions I3

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