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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 5 août 2023

Menaces de chaos (43/54)

42 – Une agression qui n’a jamais eu lieu.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Reste à définir la bonne attitude : une riposte est malvenue sans préparation préalable de l’opinion publique et surtout sans victime, pas même le bruit du moindre pétard !
Et Biden ne veut pas devenir celui qui appuiera le premier sur « le bouton » alors même qu’on ne déplore justement aucune victime américaine : ce serait indécent, illogique et catastrophique !
On peut comprendre…
 
Varsovie, non-tenu au courant de l’agression manquée contre San Francisco ― il n’y a que le canadien, le britannique et par la force des choses le français qui sont au courant, plus le japonais qui aura été informé à cause d’une erreur de communication, tellement il insistait à comprendre tout d’un coup le changement d’humeur de ses collègues ― affirme que l’engin ayant frappé pour la première fois le sol de l’Otan depuis le début du conflit est de fabrication russe, mais tente encore d’identifier son origine.
Voilà la belle opportunité d’embrouiller définitivement la presse et les observateurs, laissant libres les autorités pour écrire au mieux une « story » qui préserve leurs intérêts et embarrasse les russes par la même occasion !
Car quelle leçon infligée aux russes, dont désormais chacun mesure toute la nocivité flagrante, létale et absurde, la dangerosité, la toxicité infernale et l’impérialisme sans limite qui les anime, mais qui ne savent pas encore ce que tous les dirigeants du G7 savent déjà tous !
Une fois passée la première heure de stupéfaction teinte d’incrédulité bien normale…
Le drame qui se joue sous les projecteurs en Pologne, a failli se jouer sur un tout autre registre sur côte Ouest des USA, et après quelques réflexions, peut très bien être dissimulé par la crise « polonaise », qui expliquerait ainsi presque trop facilement le changement d’ambiance des membres du G7 au sein du G20… si tout le monde tient sa langue !
La décision de bon sens est donc vite prise : on va offrir ce « faux-nez » à la presse mondiale sans affoler le public et l’opinion publique mondiale.
 
L’autre solution, celle de dévoiler l’attentat russe, l’agression pour tout dire, même en montrant la torpille Poséidon capturée, pourrait peut-être mettre en difficulté Moscou qui de toute façon niera toute implication, comme d’habitude, parlera d’un « fake » monté par la CIA, et le doute subsistera définitivement.
De plus, ça révélerait aux russes que les spécialistes américains sont en train de démonter ce bijou de la technologie russe, révélant tous ses secrets. Déjà qu’ils ne font pas voler leur dernier chasseur multi-rôle de cinquième génération, le Soukhoï Su-57, pour éviter d’en perdre un au-dessus de l’Ukraine, ça serait dévoiler inutilement une « avance tactique » qui pourrait s’avérer importante par la suite.
En synthèse, ce n’est peut-être pas le bon schéma, d’autant qu’il obligerait à une escalade que tout le monde veut éviter actuellement…
Aussi, le secret le plus absolu doit être retenu pour cette affaire d’autant que le missile polonais peut facilement servir de plastron à expliquer le début de panique, tous qu’ils sont coincés dans des hôtels étrangers.
 
C’est facilement jouable et pour tout le monde, passé le temps de l’incertitude, puis le temps de la confirmation des faits par plusieurs voies, la réponse sera claire et même à double tranchant.
« Nous offrons notre plein soutien et notre assistance à l’enquête en cours en Pologne », ont déclaré les dirigeants de l’Otan et du G7 auxquels se sont joints Charles Michel, le président du Conseil de l’UE, ainsi qu’Ursula von der Leyden, la présidente de la Commission, tenus à l’écart du développement du volet californien de ce début de semaine… pour faire plus crédible. Ils n’ont pas, en principe, accès au « secret défense ».
Et Biden devenu « cynique » sous sa casquette assumée de « chef de guerre », de présenter ses condoléances aux victimes de l’incident survenu alors que la Russie menait des frappes massives contre le territoire Ukrainien.
Invité, le président Turc Recyep Erdogan ne s’est pas déplacé à ce rassemblement d’urgence des dirigeants de l’alliance atlantique après une courte nuit d’intenses échanges téléphoniques avec les capitales européennes et c’est presque tant mieux : le secret de l’échec des russes ne pourra qu’en être mieux gardé !
 
La France en rajoute même en réclamant également du temps pour qu’une enquête établisse la réalité des faits. « Il faut regarder les faits de manière très précise », explique-t-on à l'Élysée. « C’est une affaire sur laquelle on ne peut pas se tromper (…) Compte tenu des enjeux, il est logique que l’on aborde la question avec la plus grande prudence », a déclaré un conseiller diplomatique à Nusa Dua, la péninsule barricadée au Sud de Bali où se déroule ce sommet des vingt premières économies mondiales. Un langage maîtrisé qui sonne juste quelle que soient les options ultérieures.
Ou de l’utilité de quelques « idiots de Lénine »…
La « vérité officielle » prend racine dans les esprits et sera que ces missiles anti-aériens de conception russe ont été tirés par les Ukrainiens et auront raté leur cible pour aller s’écraser en Pologne : pas question de parler de l’interception d’une torpille nucléaire russe en direction de la baie de San Francisco, ni même d’une agression russe de la Pologne, même par inadvertance !
Ça aurait bien entendu affolé inutilement les populations, aurait peut-être précipité une escalade que tout le monde redoute, puisque tous ces tirs visent délibérément à faire surréagir les dirigeants occidentaux qui ne tombent pas dans le piège tendu par Moscou.
 
Au grand désespoir de Poutine qui, sur le coup, ne comprend pas pourquoi son plan d’escalade sous fausse bannière s’est effondré dans la pacifique ni pourquoi on ne parle que de ce missile qui aura été dévié dans le ciel ukrainien par la DCA locale…
Pas plus que son compère, le ministre de la défense, toujours en attente d’un message du Belgorod qui ne vient pas.
Ni même le chef de la diplomatie russe, qui du coup s’en rejette une rasade derrière la cravate : mais lui, il tient bien l’alcool… qu’il a un peu plus triste que de coutume.
Il sort d’un « piège impossible » dans lequel son président l’aura entraîné contre son gré, sans rien avoir fait pour ça, alors qu’il s’apprêtait à rentrer en urgence dans ses meubles après sa conférence de presse…
Ce qu’il fait rapidement, de toute façon, mais sans avoir délivré son message préparé à l’avance.
 
Et puis comment cette interception du drone russe pourrait être accueillie par la presse et l’opinion publique nationale américaine ?
Elle ressort du rocambolesque : comment expliquer que cette interception ce n’est même pas du fait de l’action de l’US Navy aux aguets, laissant supposer de larges trous dans la raquette de la défense du territoire, comme en 2001 ?
Une catastrophe après les élections aux résultats jugés mitigés des « midterms » !
On aurait revu les « néo-cons » surréagir et exiger bruyamment de profondes réformes de l’appareil militaire : un désastre politique !
 
En surjouant le discours officiel pour enfoncer le clou des « certitudes officielles », Paris appelle de son côté à replacer l’incident du missile polonais dans le contexte d’une vague de frappes russes contre l’Ukraine après le retrait des troupes de Kherson : « Nous nous prononcerons sur l’objet, sur son origine, sur les modalités de la frappe une fois que nous aurons les résultats de l’enquête », ajoute-t-on alors depuis l’Élysée.
Il ne sait rien passé d’autre : si une révélation sur l’interception d’une torpille Poséidon, qui d’ailleurs était armée d’une munition « H » dont la puissance sera évaluée entre 50 et 60 mégatonnes de TNT, une « fourchette » large car un doute subsiste sur la qualité du matériel russe pour les experts US, au large de San Francisco devait un jour sortir, devait « fuiter », il serait assez simple de la taxer de « fake-news » et tout le monde la considérerait comme une « nouvelle théorie du complot ».
Les « fuitards » seraient désignés immanquablement comme de grossiers « complotistes », même si l’information venait des autorités russes.
Parfait, en l’occurrence.
 
Ce missile « polonais » est une véritable aubaine, avec désormais deux scénarios principaux clairement envisagés aux conséquences fondamentalement différentes : une frappe Russe « débordant » sur le territoire de l’Otan, avec à la clé une possible escalade, mais on saura se montrer intelligent et l’iviter, ou un engin tiré d’Ukraine qui aurait atteint le territoire Polonais, à la suite d’une manœuvre accidentelle. « On n’imagine pas que l’Ukraine tire sur la Pologne » délibérément, pointe alors le palais de l’Élysée.
 
Les Occidentaux jouent sciemment la prudence, analysera-t-on postérieurement, alors même qu’une réunion des ambassadeurs de l’Otan examine la situation à Bruxelles.
Le recours à l’article 4 du Traité de l’Otan exigeant des « consultations » entre alliés, où le 5 obligeant à venir en défense d’un état agressé n’a rien « d’automatique » pointe même un diplomate, et nécessite une demande formelle d’un État membre.
On ne va tout de même pas entrer dans une guerre mondiale nucléaire et globale pour deux morts polonais alors qu’il n’y a aucun dégât sur la côte Ouest des USA…
Une fois suffit avec l’assassinat de l’Archiduc à Sarajevo : on aura retenu les leçons de l’Histoire dans les états-majors et chancelleries !
 
À aucun moment il ne sera fait mention de l’action de « Charlotte », jamais, même à l’occasion de la visite du Président Makarond chez son homologue américain en janvier 2023 et plus tard encore lors d’une discrète rencontre qui aura lieu à San Diego au mois de mars suivant.
Pourtant Paul était présent dans la délégation française, invité par les deux présidents…
En réalité, on aura dissimulé une vraie attaque nucléaire sous une fausse agression au missile anti-aérien et tout le monde s’en contente !
 
De retour de Kherson, ville du Sud de l’Ukraine tout juste reprise par son armée, Volodymyr Zelensky aura été l’un des premiers à s’exprimer par visioconférence devant ce qu’il appelé le « G19 », excluant la Russie.
Lui n’est pas tenu au courant de l’agression avortée en Californie. Il n’a pas à savoir !
Dans la salle était pourtant présent le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, par lequel Vladimir Poutine s’est fait représenter : « Je suis convaincu qu’il est temps à présent que la guerre destructrice de la Russie s’arrête », aura déclaré le président ukrainien, dans son désormais familier t-shirt kaki.
Elle « doit et peut être arrêtée », selon la traduction en anglais consultée par l’AFP, ou l’art de la nuance…
 
Les responsables occidentaux s’accordent depuis à dire que les missiles S-300 de fabrication russe ont été lancés par les forces ukrainiennes dans le cadre des opérations qu’elles déploient pour contrer les attaques de la Russie contre leurs infrastructures et leurs épaves sont tombés malencontreusement en territoire polonais.
Mais cette conclusion n’est intervenue qu’après une longue journée d’accusations, où de nombreux dirigeants politiques et médiatiques ont profité de l’explosion pour condamner Moscou et appeler à une réponse rapide, pouvant aller jusqu’à demander l’application de la clause de défense collective de l’OTAN : pile dans ce qu’on attendait d’eux !
Pour dire les choses plus crûment, beaucoup de gens ont passé leur journée du 15 novembre 2022 à appeler à une guerre entre les deux plus grandes puissances nucléaires du monde.
Et il y avait de bonnes et sérieuses raisons pour ça, mais à part une poignée, personne ne savait rien de la véritable raison !
 
L’incident donne toutefois un aperçu unique de la façon dont les moments de crise, qui sont souvent marqués par des informations peu nombreuses et des réactions émotionnelles fortes, peuvent créer les conditions d’une escalade fulgurante.
« Nous vivons tous à deux doigts d’un désastre, et les États-Unis ne devraient pas être aussi convaincus que des forces que nous ne pouvons pas contrôler ne les feront pas basculer », a déclaré Beebe, qui a précédemment dirigé le groupe d’analyse Russie de la CIA.
Il rapporte qu’on eut la première indication que quelque chose n’allait pas en Pologne, lorsque Reuters a rapporté que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait convoqué une réunion d’urgence de son équipe de sécurité nationale. Peu après 13 heures, heure locale, un grand nombre de médias polonais ont révélé que des missiles étaient à l’origine de cette réunion d’urgence.
On a rapidement vu les premières images de l’explosion, ce qui a amené certains analystes à faire remarquer que les débris ressemblaient beaucoup à un missile S-300, qui fait partie d’un système de défense antimissiles de l’ère soviétique et que Kiev continue d’utiliser aujourd’hui…
 
Après la crise du sabotage des gazoducs Nord-Stream en mer Baltique, c’est au tour des dirigeants de l’Otan de montrer qu’ils ne s’alignent pas au premier prétexte venu sur la pente d’une soudaine escalade nucléaire.
La leçon aura probablement des conséquences à moyen terme.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

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