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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 2 août 2023

Menaces de chaos (40/54)

39 – Le plan de « Charlotte »
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Officiellement, le samedi 12 août 2000, le Koursk est en exercice en mer de Barents, dans le cadre de grandes manœuvres visant à montrer au peuple russe que la flotte est de nouveau opérationnelle comme l’avait promis Poutine lors de son élection.
Selon la thèse officielle, il devait lancer deux torpilles d’exercice, de type 65-76, plus familièrement baptisées Tolstouchka, « grosse fille », sur le navire amiral de la flotte du Nord, le Pierre le Grand, un croiseur à propulsion nucléaire de classe Kirov.
Le système de propulsion des torpilles 65-76 est basé sur une réaction chimique entre le peroxyde d’hydrogène concentré et l’eau. La réaction chimique pousse les gaz résultants vers la turbine. Le peroxyde d’hydrogène est contenu dans un réservoir en métal à l’intérieur de la torpille. Très corrosif, il impose un entretien très régulier des torpilles, avec le changement du réservoir de peroxyde si nécessaire. Si un feu lèche l’enveloppe de la torpille, le peroxyde d’hydrogène se met à bouillir puis explose. Les mémos de sécurité des arsenaux de la marine donnent un délai maximum de deux minutes d’exposition au feu avant explosion de la torpille !
C’est dire s’il faut rester vigilant !
 
Néanmoins, selon une autre thèse, le peroxyde d’hydrogène ne serait plus utilisé depuis des années en raison des risques qu’il présente, en revanche, le Koursk devait également lancer la dernière version d’un autre type de torpille à « supercavitaion », la fameuse « Chkval », qui se caractérise par une propulsion à la vitesse exceptionnelle de 500 km/h au lieu de 70 km/h pour les torpilles classiques.
La Chine en ayant déjà acheté, la présence de deux officiels chinois accrédite l’hypothèse que ces manœuvres étaient l’occasion de faire une démonstration de la nouvelle version.
Or, deux explosions font sombrer le Koursk à approximativement 135 km de la ville de Severomorsk.
Il s’immobilise sur une zone peu profonde de la mer de Barents, à 108 m de profondeur, une profondeur si faible que si l’on avait fait basculer le Koursk verticalement, les 50 m de l’arrière, car il mesure 154 m de long, auraient été hors de l’eau et les marins qui s’y étaient réfugiés auraient pu en sortir vivants.
 
À 11 h 28 heure locale, peu avant le lancement des torpilles, une première explosion d’une puissance équivalente à 100 kg de TNT provoque une onde de choc mesurée d’une magnitude sismique de 1,5 sur l’échelle de Richter, qui se produit dans le compartiment avant du sous-marin. Selon la version officielle, ce serait une fuite de peroxyde d’hydrogène employé pour amorcer la propulsion des torpilles, qui aurait réagi avec le cuivre et le laiton des compartiments torpille, conduisant à une réaction en chaîne…
La cloison étanche qui sépare la salle des torpilles du reste du bâtiment étant ouverte, peut-être pour éviter une surcompression d’air lors du lancement des torpilles mais selon toute vraisemblance plutôt à cause d’une erreur humaine, l’onde de choc se propage aux deux premiers compartiments avant, tuant probablement sur le coup les sept marins du premier et blessant grièvement les trente-six autres présents dans le second, où se trouve le poste de commandement.
Au cours des deux minutes qui suivent, le commandant du navire, qui officie dans le troisième compartiment, ne lance pas de signal de détresse. Aucune balise de détresse n’est larguée, alors qu’un dispositif automatique réagit normalement à tout feu ou explosion dans le sous-marin.
Un incident survenu l’été précédent en Méditerranée, lors duquel un lancement de balise mal évalué avait risqué de dévoiler la position du sous-marin à la flotte américaine qui croisait à proximité, avait probablement amené l’équipage à désarmer ce dispositif.
Le moteur du Koursk est alors lancé à pleine puissance, sans que l’on connaisse l’intention du commandant, surface ou fuite.
 
Deux minutes et quinze secondes après le premier choc, une explosion bien plus importante ébranle le Koursk. Les stations de mesure sismique d’Europe du Nord montrent que cette explosion intervient au niveau du fond marin, ce qui tendrait à prouver que le sous-marin a alors heurté le fond. Ce choc additionné à la hausse de température engendrée par la première explosion a déclenché l’explosion d’autres torpilles.
Cette seconde explosion développe une puissance équivalente à 3 à 7 tonnes de TNT, soit l’équivalent d’une demi-douzaine de têtes de torpilles : les mesures montrent une magnitude sismique de 3,5 sur l’échelle de Richter.
La coque, prévue pour résister à des pressions externes de 1.000 m de profondeur, est éventrée sur une surface de 2 m². L’explosion ouvre également des voies d’eau vers les troisième et quatrième compartiments. L’eau s’y engouffre alors à raison de 90.000 litres par seconde, tuant tous les occupants de ces compartiments, dont cinq officiers.
Le cinquième compartiment contient les deux réacteurs nucléaires du sous-marin et il est protégé par une paroi de 13 cm d’alliage de titane et ses cloisons résistent.
Les barres commandant les réacteurs restent donc en place.
 
C’est ce que vont affronter Paul et l’équipage de son sous-marin.
Paul décrit alors devant son aéropage la manœuvre qui va conduire à la capture de la torpille Poséidon russe.
Une prise qui va faire saliver bien des experts occidentaux.
« On va plonger en immersion périscopique de façon à rester en vue du yacht des Harrison convoqué sur place pour nous servir de plastron et qui va suivre la bouée de signalement trainée dans notre sillage au fil de notre avancement.
Officiellement c’est un yacht de loisir qui va faire un peu de bruit et, quand il recevra notre signal, il va faire beaucoup plus de boucan, comme s’il était en train de pêcher un squale ou un espadon : il est équipé pour ça.
Nous, en revanche, après « dilution », on mettra le cap au Nord pour rejoindre le travers de Berkeley au droit de l’entrée de la baie. À pas plus de trois nœuds pour rester discret et surtout à l’écoute des bruits du fond de l’océan. »
« Parce que vous comptez détecter ainsi l’approche du sous-marin nucléaire russe de dernière génération ? » questionne Gustave.
Sûrement pas ! « Il navigue en mode furtif depuis un long moment. Probablement en immersion profonde et à petite allure. Indétectable même au sonar !
Or, on ne va pas lui révéler notre présence en faisant fonctionner le nôtre. Il faut qu’il ne se doute de rien.
En revanche, à un moment on va entendre sa torpille naviguer vers la côte.
Là encore, en mode furtif. Probablement en-deçà de 5 nœuds pour faire le moins de bruit possible.
Notre rôle sera de croiser sa route dans son sillage en descendant sous les 50 mètres. »
Et alors ?
 
« Une minute, je croyais que cette torpille était capable de tracer à plusieurs centaines de kilomètres par heure… » intervient le vice-amiral américain dans un français approximatif pour être certain que tout le monde comprenne son scepticisme soudain.
« En mode « supercavitation », bien sûr. Mais ça c’est pour la phase finale de son lancement, les 10 derniers kilomètres, une fois à proximité de l’entrée de la baie.
Parce que ça fait un tapage épouvantable ! »
« Euh, commandant de Bréveuil, là où nous sommes, elle arrivera sous le « golden Brigde » bien avant nous, surtout si elle accélère. Il nous sera impossible de l’intercepter, vous signale-je, mon petit-vieux ! » intervient Gustave.
Évidemment !
« Nous le ferons avant qu’elle n’y parvienne. »
Et comment ?
En tirant dessus ? Et avec quoi ?
« Mais on ne la détruit pas ! » s’insurge Paul. « Ce serait dommage de priver les experts d’une étude détaillée de ses organes et mécanismes. »
Regards interrogatifs autour de la table à carte, située au milieu du poste de commandement du « Loup » et où Paul pointe du doigt depuis le début les indications géographiques illustrant son propos.
 
« La torpille n’est autonome que sur la fin de son parcours. Elle file tout droit, mais encore faut-il la faire pointer de façon précise vers son objectif, une fois qu’elle aura passé l’entrée de la baie, entre les piliers du Golden Gate Bridge. Et ça c’est le rôle du sous-marin lanceur. »
Ce qui veut dire ?
« Qu’elle est filoguidée ! » comme la plupart de ses congénères modernes.
« On chope la fibre optique qui la guide, on remonte en surface et on l’enroule sur le winch d’amarrage du pont avant.
Ensuite, on coupe la fibre et la torpille devient inerte faute d’instruction. Il n’y aura plus qu’à rembobiner la fibre pour la capturer… »
« Osé ! » sifflent ensemble l’amiral américain et le « candide » du bord.
« Vous voyez un autre moyen d’éviter une troisième guerre mondiale meurtrière, vous ? »
On n’y est pas encore, loin de là !
« Sorry, mais le Belgorod ne se doutera-t-il pas que son drone a été intercepté quand il perdra le contact avec ce… cette torpille ? » intervient le lieutenant de vaisseau de la Navy.
Bien sûr que si : « Il le saura immédiatement ! »
 
Mais avant qu’il ne comprenne ce qui se passe, « on aura piqué un sprint jusqu’à se mettre sous la protection des garde-côtes, aidé par le tintamarre que fera le yacht des Harrison à ce moment-là. »
« Ils pourraient tirer une seconde torpille… »
Ils n’en ont qu’une… « Et la première étant défaillante, la mission ayant échoué, le commandant de bord préférera prendre le large pour rendre compte de l’état défectueux du matériel qu’on lui a confié sans avoir pu faire des essais à la mer, attendre les ordres et faire procéder à une enquête.
C’est qu’en ce moment même, la délégation russe arrive à Bali pour participer au G 20. La position de son pays deviendrait extrêmement délicate : une attaque surprise et unique, suivie d’un « Big One » qui ravagerait la région, les diplomates du Kremlin peuvent encore nier toute implication avec ferveur et conviction dans le désordre qui va suivre comme ils savent si bien le faire depuis des mois, mais deux projectiles, ce n’est plus une surprise, c’est un acte de guerre délibéré !
Ce qui change tout.
Ce n’est plus de la compétence du commandant du Belgorod… »
 
Et nous ? « On ne risque pas une attaque ? », s’inquiète Emily pas très courageuse face à cette perspective…
« Mais non ! Je ne vous aurai pas tous embarqués dans cette galère si nous y risquerions notre matricule.
Comment veux-tu que le Belgorod sache ce qui se passe en surface avec son matériel expérimental alors qu’il est en plongée profonde en-deçà du plateau continental qui forme un écran entre lui, sa torpille et nous ?
Il nous entend, ça c’est certain, il peut suivre son engin tant qu’il est relié à lui grâce à sa fibre optique qui le renseigne, mais une fois coupée, il ne sait plus ce qui se passe sur le plateau continental. Il va juste attendre et espérer que sa torpille suive sa trajectoire programmée et arrive à destination.
Ce n’est que quand il ne détectera aucune explosion qu’il comprendra que son assaut aura échoué ! »
Oui, mais… « s’il perd le contact avec sa Poséidon, il va savoir que celle-ci rencontre un problème. »
Bien sûr ! « Mais lequel ? 
Ce n’est que quand il ne l’entendra plus qu’il en déduira qu’elle n’avance pas selon la trajectoire prévue. D’ailleurs, là où il est, il ne l’entend peut-être déjà plus alors qu’elle navigue au-dessus du rebord du plateau continental, en mode furtif.
Lui peut naviguer entre 500 à 1.000 mètres en dessous, et tout est normal tant que la fibre de guidage continue de se dérouler. Or, nous allons amarrer le brin sur la poupée de winch à l’arrière pour qu’elle continue de se dérouler en tractant l’avant pour choper l’engin en appuyant un peu au moteur, couvert par les bruits du yacht des Harrison.
En réalité, il perd le contrôle de la Poséidon, mais ne sait plus rien de ce qui se passe clairement en approche de l’entrée de la baie tant qu’il ne refera pas surface pour un coup de radar ou de périscope.
Or, il ne le fera pas pour éviter de se signaler au destroyer qui descend en ce moment du port d’Anchorage, en Alaska où il était en patrouille, alors qu’il navigue vers San Diego. »
 
« Des questions ? »
On l’arrête comment ce drone nucléaire ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

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