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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 13 avril 2023

Les grands malades d’Absurdistan (2)

Ou quand les trisomiques s’occupent de mon bonheur
 
À Paris, la ZTL va être mise en place début 2024 dans certains arrondissements
Les ZTL (Zone à trafic limité) se développent après Nantes ou Grenoble, c’est au tour de la Kapitale d’adopter cette restriction de circulation qui limitera le nombre de voitures dans l’hypercentre.
 
Les Parisiens vivant dans le centre de la capitale vont probablement apprécier de moins voir de véhicules motorisés en bas de leurs fenêtres.
J’avoue que je ne sais pas : J’ai un parking (hors de prix), un des derniers autorisés dans la kapitale avant l’élection de « De-la-Nuée », parce qu’il est déjà impossible de se garer dans mon quartier, ce qui évite la congestion, et quand on peut, on s’organise de petites manifestations de mécontents de tout pour virer les bagnoles et les bus électriques.
Les autres, en revanche, qui venaient dans la capitale ponctuellement avec leur véhicule personnel pour polluer et faire vivre le petit-commerce local, vont certainement détester la ZTL qu’essaie de mettre en place « Sœur-Âne ».
Dans la capitale, ce pourrait être source de discorde : La mairesse tient bon et a confirmé que « la ZTL se fera bien début 2024 », dans les quatre premiers arrondissements en plus des « parties des Vème, VIème et VIIème situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine ».
Ça va, je ne serai concerné que quand je changerai de rive : J’ai toujours mon passeport sur moâ pour aller « rive-droâte ».
 
Évidemment, l’objectif est de limiter fortement le trafic routier en 2024… à l’aube des Jeux Olympiques, le prétexte à toutes les « Âneries », cela va sans dire.
Ce que les Parigots auront de nuisances supplémentaires liées aux JO, ils le perdront en circulation routière.
Certains opposants à ce projet craignent évidemment une récession économique du centre de la ville si la voiture devenait totalement interdite, à l’exception de ceux qui se rendent dans l’hypercentre pour des raisons valables.
Ça commence : On annonce la fermeture du BHV, le Darty de la Madeleine et je me demande ce que deviennent les parkings attenants qui ne serviront plus à rien (selon l’adage « no parking, no business », l’inverse n’étant pas vrai pour être des investissements devenus inutiles…)
 
Évidemment le cas des habitants, mais aussi des services de secours, sont pris en compte : Eux auront le droit d’accéder sans encombrements. À condition d’arriver jusque-là.
Il faudra en effet un justificatif pour accéder en voiture aux ZTL ! Sinon, seuls les piétons, cyclistes, services de police, taxis, véhicules de secours et transports en commun peuvent y accéder librement.
 
Par ailleurs, histoire de bien en rire, de nouvelles règles sur la route pour les Parigots a été annoncé par « Sœur-Âne ». Plus précisément, elle a annoncé son souhait de créer « un code de la rue parisien » à mettre en place dès le mois de juin prochain.
Tant qu’on y est, n’est-ce pas…
Mes « cousins Corsi » veulent un statut spécial, ils n’ont qu’à devenir parigots par fusion de département, et le tour sera joué !
 
Un plan, a-t-elle dit, axé sur « la sécurité routière et la difficile cohabitation entre les piétons, les cyclistes, les trottinettes, les taxis, les véhicules de livraison et les bus » pour ne parler que de circulation sur la voie publique.
Ce projet devra bien entendu se faire « en lien étroit avec les Parisiens », a-t-on appris puisqu’elle veut réunir « habitants, experts, partenaires publics comme privés ».
Si c’est comme pour les travaux de la rue de Rennes, je nous promets que du bonheur : Une claque monumentale telle qu’ils se sont arrêtés de massacrer l’artère à mi-parcours.
Mais ils se sont rattrapés sur l’aménagement du carrefour de la Bastille, voire de la place de la République.
Et ils bouffent les queues de crédits place de la Nation…
 
Elle a en outre précisé qu’une « assemblée citoyenne » planchait déjà sur le sujet et allait lui remettre ses conclusions au printemps.
Question sécurité, « ça ne va pas », a-t-elle reconnu en comptant ses morts et estropiés, et elle envisage de « régler les problèmes » provoqués par ses ingénieurs de ponts et chaussées mettant en œuvre ses diktats.
Ce nouveau « code » n’est pas vraiment une surprise, puisqu’elle l’a déjà évoqué lors de la présentation de son « plan piéton » lors de la campagne pour les municipales.
 
C’est que depuis la pandémie de « Conard-virus », la ville a connu une transformation avec les 45 km de pistes cyclables (ou les « coronapistes », le bon prétexte) et un slogan martelé : « Moins de voitures pour un air plus pur ».
Mais comme la presse le résume, avec ces pistes, les deux-roues comme les vélos, trottinettes ou encore mono-roues ont déferlé dans les rues : L’étroite piste du boulevard de Sébastopol, par exemple, compte jusqu’à 18.000 passages par jour !
Incivilités, accidents… les incidents se sont aussi multipliés depuis, raison pour laquelle la mairie engage enfin cette réflexion.
Le premier adjoint « à la transformation de l’espace public » met en avant la nécessite d’une « bonne cohabitation » tout en « protégeant les plus vulnérables, donc en donnant la priorité aux piétons ».
C’est pourtant simple : Les trottoirs exclusivement aux piétons, la chaussée à tous les véhicules à roue !
Mais ils ont dû oublier ce que le bon sens commande depuis des lustres. Normal, ce sont des « soces-dogmatiques », nés probablement « autiste-trisomique » pour escagasser leurs électeurs.
 
Et en vue des JO 2024, « Sœur-Âne » veut aussi augmenter le nombre de zones piétonnes et 1.000 agents municipaux vont venir renforcer la sécurité des piétons dans la capitale.
On en fait quoi quand il n’y aura plus de bagnole dans l’hypercentre ?
Ils se promèneront à ne rien faire avec mes impôts-locaux ?
 
Mais il n’y a pas qu’à « Paris-sur-la-Seine » qu’on marche sur la tête : Question de te pourrir l’existence, ils sont assez doués, finalement.
Dans le temps, tu plantais des fonctionnaires, il poussait des impôts.
Puis on a inventé « l’EN » et il a poussé en plus des règlements et des lignes de codes répressifs et liberticides.
On a eu l’Europe et il a poussé des normes, parfois absurdes (j’y reviendrai une autre fois).
On a élu des « soces-écololos-bobos » et il pousse des absurdités hors sol !
 
Par exemple la fin du ticket de caisse imprimé automatiquement pose la question épineuse de la déconnexion entre les « autistes-trisomiques » de décideurs et les citoyens, et de l’impact réel de mesures absurdes imposées à tous par la potestas.
Un très bon exemple que celui de la fin de l’impression automatique du ticket de caisse qui entrera en vigueur à l’été 2023 après avoir été repoussé plusieurs fois tellement « ils » ne savaient pas comment s’y prendre, ce dernier devant finalement être remplacé par un « ticket électronique ».
 
Après avoir scanné mes achats puis payé, on me demande désormais si je veux ou non mon ticket.
Y’a pas à demander : Je le veux dans tous les cas, tellement habitué à contrôler mon banquier dans son dos.
C’est que j’ai la chance d’avoir des banquiers qui se trompent en ma faveur.
Je me souviens que pour avoir préparé mon roman « Ultime récit – suite » (cf. I-Cube (l'exilé): Ultime récit - suite : Chapitre zéro (flibustier20260.blogspot.com)), la moitié de mes achats en Hongrie et en Islande ne m’ont jamais été débités…
Ça arrive encore aujourd’hui : Je « gagne » ainsi entre 150 et 250 euros par an que je « rapproche » toutes les semaines… et annule en fin d’année.
 
C’est que l’interdiction de l’impression automatique du ticket de caisse fait partie de ces myriades de décisions qui rythment désormais ma vie. On vit dans un monde ou quand tu te réveilles le matin tu découvres qu’une nouvelle interdiction (ou obligation) concoctée dans un ministère par quelqu’un, quelque part, va te pourrir un peu plus la vie.
Ce sont souvent des petites choses mais comme souvent une petite chose peut avoir un grand impact et pas forcément celui qui était souhaité ou affiché, ça devient kafkaïen.
Ici, cette décision est emblématique d’une tendance lourde et elle est problématique à au moins quatre égards.
 
Il s’agirait de lutter contre le gaspillage et les substances dangereuses pour la santé. Lutter contre le gaspillage ? Gageons que l’impact sera négligeable. Il y a deux cents autres façons de réduire le gaspillage de papier. Interdire le ticket de caisse dans ce but c’est comme faire pipi dans la mer en prétendant qu’elle va devenir jaune.
La Ratp a bien retiré ses tickets en carton (ou te les fais payer plus cher) pour les remplacer par un bout de plastique issu de la pétrochimie dans lequel est insérée une puce fabriquée en Chine avec des « terres rares » indispensables à notre « souveraineté » technologique arrivent par avions-cargos que naturellement, c’est meilleur pour la planète que de découper des arbres qui repoussent et absorbent du CO2, tout le monde l’imagine bien…
 
Lutter contre les substances dangereuses ? Encore plus ridicule. On est tellement terrorisée par les substances dites dangereuses que nos autistes interdisent même celles qui ne le sont pas. L’argument peut désormais être utilisé pour interdire n’importe quel produit, c’est pratique.
Que du coup, on ne peut même plus exporter notre blé et autres céréales aux pays qui en ont besoin et qui exigent des traitements visant à détruire les parasites inconnus chez eux mais pas chez nous.
Ils vont crever de faim et nous nous devrons composter nos grains… contaminés de bestioles qui nous rendront malades : C’est bon pour les régimes de retraite que de précipiter les décès !
 
Au fond, il ne s’agit pas du tout de lutter contre le gaspillage et les substances dangereuses. Il s’agit de faire quelque chose sur le sujet, ou mieux encore, de bien signifier au peuple que quelque chose est fait en la matière.
Dès lors, ce qui compte, ce n’est pas l’impact, c’est que la mesure soit bien visible.
Et pour cela rien de plus efficace qu’une mesure qui fait bien mal ?
Si ça frotte, si ça a mauvais goût, disent les médecins, c’est que ça marche.
Nous sommes désormais dans une conception expiatoire de la politique. Il faut que ça fasse mal pour que nous puissions expier nos péchés. On va donc nous pourrir la vie, c’est la condition de notre salut.
 
Mais la mesure est d’abord injuste pour les personnes peu au fait des nouvelles technologies, notamment les personnes âgées comme moâ qui seront les moins à même d’avoir l’équipement et la dextérité nécessaire pour jongler avec les SMS, les QR-code, les comptes clients et autres tickets électroniques.
De toute façon j’ai une appétence prononcée pour le sourire charmeur de la caissière, de la vendeuse, de la commerçante, de la pharmacienne, de l’épicière, de boulangère, de la… de la… que les NITC ne me fournissent pas !
C’est donc définitivement réglé une bonne fois pour toutes en ce qui me concerne.
 
Elle est injuste aussi parce qu’elle pénalise les ménages modestes : Rendre plus difficile la vérification de son ticket c’est en effet pénaliser avant tout ceux qui ont du mal à boucler leurs fins de mois et qui sont parfois à l’euro près.
Enfin, cette décision est injuste pour les commerçants.
Les plus grandes enseignes n’auront aucun mal à mettre en place la bonne infrastructure permettant de recevoir un ticket électronique, ce qu’elles font déjà. Mais pour les petits commerçants, cela va représenter un coût très important.
On va donc favoriser les grands aux dépens des petits.
C’est tellement habituel !
 
Pire encore : Pour avoir un ticket, il va désormais falloir donner ses coordonnées (adresse courrielle, numéro de téléphone) à tous les commerçants de la Terre.
Quelle aubaine pour les pirates et pour les spammeurs !
Tout autant que pour les « marketeurs » qui s’en donnent déjà à cœur-joie !
Car c’esr surtout, c’est la fin des achats anonymes.
Tu veux une bouteille de lait ? Montre-moi ton passeport !
L’air de rien, la fin du ticket est un remarquable cheval de Troie pour le traçage systématique de vos achats et donc de votre vie privée.
 
Bien sûr il s’agit de l’interdiction de l’impression automatique. Les bonnes âmes argueront qu’on peut toujours le demander. Oui, mais on embête tout le monde, c’est-à-dire qu’il y a désormais un coût psychologique important précisément fait pour nous dissuader de le demander.
Ce que je ne me gêne pas de faire… surtout si on ne me gratifie pas d’un sourire de faire mes achats ici plutôt qu’ailleurs.
Et qui peut douter que très bientôt, une fois la pilule avalée, la loi ne sera pas modifiée afin que l’interdiction devienne totale ?
Ne soyons pas dupes : Il s’agit simplement de procéder en deux temps, de couper le morceau en deux pour que nous puissions l’avaler plus facilement.
 
Plus généralement cette décision, encore une fois d’apparence anodine mais si révélatrice, traduit la déliquescence politique que nous vivons.
Elle est prise par ceux qui n’auront pas à en subir les conséquences, que ce soit « Sœur-Âne » et son « plan piéton » elle qui dispose d’une bagnole hybride à gyrophare, d’un chauffeur et d’un « garde-se-son-corps » en toutes circonstances.
Ceux qui nous gouvernent sont bien équipés en téléphones mobiles et gagnent bien leur vie. Ils vérifient rarement leurs tickets de caisse car ils s’en fichent.
Dix euros par-ci, cinq euros par-là, la vie continue, ils ont les moyens de se montrer irrespectueux de l’argent qu’on leur octroie par nos impôts en rémunération des konneries qu’ils nous inventent : Ils peuvent afficher leur dédain et leur vertu par des décisions arbitraires bien visibles, évangéliquement irréprochables, car c’est ce qui compte, envoyer le bon signal de vertu à son groupe de référence.
Les conséquences de leurs décisions seront de toute façon subies par d’autres, les gueux, les sans-dent, la piétaille.
 
Ces gens interdisent le nucléaire sans se préoccuper de savoir comment on produira de l’électricité puis lorsque celle-ci devient rare, ils décident que les coupures auront lieu dans les campagnes et pas dans les villes car c’est là qu’ils vivent et travaillent.
Pourquoi se gêner ? Personne ne dira rien.
Les « politiques » ont depuis longtemps cessé de défendre les gens modestes.
 
Ce monde vit avec des concepts et des idées totalement déconnectés de la vie réelle des « gens d’en bas », ces « sans-dents » dont ils se fichent éperdument.
Cette vie réelle des tracas quotidiens à surmonter les ennuie profondément.
Un problème de ticket de caisse ? Mais madame, nous défendons l’environnement, nous avons de nobles ambitions alors vos histoires de choux et de carottes, vous pensez bien…
 
L’objet ici est simplement de souligner à quel point notre modèle de pensée de la décision publique est vicié. Sans une réforme profonde, notamment des mentalités, non seulement nous ne résoudrons pas les grandes questions du temps mais nous continuerons de créer nous-mêmes les problèmes que nous prétendons ensuite vouloir résoudre, et nous décrédibiliserons les causes que nous défendons ou prétendons défendre.
Il faudrait mettre un terme à cet idéalisme teinté de cynisme, cesser de penser en termes de principes absolus pour penser en termes de conséquences.
Ce serait une révolution et ce n’est hélas probablement pas pour demain.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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