Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 19 avril 2023

On en apprend toujours un peu plus…

Opérations non conventionnelles en Ukraine
 
Un rapport de mars 2023 du Royal United Services Institute tente de faire un inventaire des opérations « non conventionnelles » menées par la Russie en Ukraine depuis les années 2000 et jusqu’à l’invasion de février 2022.
Qu’on finit par se demander comment (et pourquoi) on aura tous été bernés, même chez les hiérarques russes, depuis si longtemps.
 
La guerre en Ukraine est abondamment étudiée du point de vue de la stratégie militaire. L’étude des fausses informations commence aussi à être abordée du point de vue des opérations non conventionnelles.
Dans son rapport, le RUSI analyse à l’aide d’archives de presse et d’interviews avec des sources ukrainiennes, les différents outils non conventionnels utilisés par les services de renseignement russes et l’armée pour mener le conflit.
Des infiltrations au recrutement de hauts fonctionnaires ukrainiens ou encore l’usage de groupes paramilitaires, dont Wagner, tous les procédés informels sont bons.
 
La guerre en Ukraine semble être en fait le fruit d’une longue préparation par la Russie. Avant de mener une lutte armée, « Poux-tine » et le service de renseignement russe, le FSB, se sont attelés à orienter les politiques ukrainiennes vers les intérêts russes, et ce dès les années 2000.
Des services de renseignement ukrainiens aux entreprises de gestion du nucléaire, le FSB a ainsi procédé entre 2000 et 2022 à une stratégie de recrutements massifs en Ukraine à tous les niveaux.
 
Par exemple Andriy Derkach, fils d’un officier du KBG, il se rend en Ukraine en 1993 après ses études et devient député du peuple au parlement de Kiev en 1998.
En parallèle, il gère Energoatom, en charge du nucléaire en Ukraine et fait signer de nombreux contrats favorables à Rosatom, l’équivalent russe d’Energoatom.
Des frangins issus de la même fratrie, quoi…
Dès la fin des années 2000, le SBU, l’agence de renseignement ukrainienne, avertit le président ukrainien de l’époque des activités de l’individu. Il faut attendre juin 2022 pour qu’il soit sérieusement mis en cause par les Américains, qui l’accusent d’être un espion russe.
Une des preuves apportées consiste en des documents révélant qu’il aurait été chargé d’établir un réseau d’entreprises de sécurité privée, destinées à contrôler plusieurs villes en Ukraine dans le but de préparer l’invasion russe.
Rien de moins !
 
L’autre taupe du FSB serait le général Oleg Kulinich, un des chefs régionaux du SBU, également associé à Derkarch chez Energoatom.
Jusque-là, il était chargé de l’affaiblissement des services du SBU et sa capacité à détecter des agents russes.
Il aurait aussi reçu l’ordre d’influencer le pouvoir ukrainien pour qu’il renonce à rejoindre l’OTAN.
Il a été limogé et même détenu par le SBU en juillet 2022.
Le FSB a donc fait preuve d’une haute compétence pour espionner et influencer l’État ukrainien, tout en évitant de s’impliquer directement dans les opérations grâce à son recrutement efficace d’agents.
 
Le système de recrutement du FSB possède néanmoins et curieusement des faiblesses, démontrées dès l’invasion de février 2022.
Au début du conflit, le FSB pensait ainsi qu’il aurait un réseau fidèle à ses ordres et il s’était montré très optimiste sur sa capacité d’influence sur les institutions ukrainiennes.
Toutefois, le maintien en place des institutions ukrainiennes au lendemain de l’invasion russe a démontré l’exagération complète des services du FSB.
 
De plus, nombre d’informateurs ont quitté les services dès le début du conflit, démontrant une autre limite :  L’absence d’idéologie chez les agents ukrainiens.
Motivés avant tout par les rémunérations proposées par le FSB, la volonté de protéger leurs vies et celles de leurs proches a certainement primé sur les promesses de rémunération.
Une fois la situation devenue trop risquée, la mission n’en valait sans doute plus la peine.
« Le criminel qui voyait précédemment peu de problèmes à agir comme un coursier à la frontière russo-ukrainienne pourrait (…) sentir qu’il devrait (plutôt) protéger sa famille si elle était attaquée » analyse le RUSI.
 
Mal informée sur la véritable situation en Ukraine, affaiblie par les désertions d’une partie de ses informateurs, l’armée russe est alors prise de court à son arrivée.
Le lieutenant général Reshetnikov du SVR (services de renseignement extérieurs russes), résume bien la situation : « Les erreurs de calcul furent essentiellement politiques et militaires : sous-estimation de l’ennemi, mécompréhension de l’état d’esprit et du fonctionnement de ce pays.
Il y avait très certainement des espérances injustifiées : nous allions entrer dans Kiev et Kharkov, pour porter au pouvoir des représentants ukrainiens raisonnables.
Mais ce n’est pas cela qui s’est produit. »
 
Dans les territoires que l’armée russe est parvenue à conquérir, un régime d’occupation efficace devait être mis en place, toujours grâce à l’usage d’agents recrutés par le FSB.
Car, comme les Russes l’ont montré en Crimée en 2014, leur capacité à s’implanter durablement dans un territoire et à le contrôler reste remarquable.
Dès leur arrivée dans les villes conquises, ils se sont assurés qu’ils auraient des hommes fidèles à Moscou pour les administrer.
Une procédure menée par exemple dans l’oblast de Kharkiv : Interrogatoires, fouilles de maisons, remplacement des maires ou encore coupure des communications avec Kiev, tout est mis en œuvre pour permettre une « russification » intensive des populations de l’oblast.
En complément de cela, le FSB se constitue un bon réseau d’informateurs parmi la population.
Dans l’oblast de Kharkiv, 800 agents russes furent par la suite identifiés.
Et l’objectif premier du FSB n’est pas tant d’obtenir un soutien de la population, mais plutôt de s’en assurer le contrôle, comme elle le fit durant la guerre de Tchétchénie de 1994, où 8 % de la population en moyenne collaborait avec les services de renseignement du Kremlin.
Plus d’une personne sur 12…
Presqu’aussi bien que le régime de la RDA… les « Teutons de l’Est ».
 
L’usage des pratiques « non conventionnelles » s’étend aussi à l’armée, ou pour contrôler les territoires ou pour assurer des interventions. Les nombreuses pertes au sein de l’armée régulière russe et l’installation de plusieurs de ses membres dans les villes ou oblasts conquis en Ukraine pour en assurer l’administration ont causé une pénurie d’hommes ces derniers mois.
Et pour pallier ce phénomène, les Russes ont accru le recours aux mercenaires, dont le groupe Wagner et le régiment tchétchène du colonel général Ramzan Kadyrov.
Le groupe Wagner, fondé en 2014 par l’influent Yevgeny Prigozhin, dit le cuisinier de « Pous-tine », est dépendant officiellement de la direction générale des renseignements russes, le GRU, mais recevrait ses ordres directement de Poutine.
Au départ absente d’Ukraine, du fait de sa présence en Syrie et au Mali, elle a vu son rôle s’accroître ces derniers mois.
Son action est venue s’ajouter à celle des hommes de Kadyrov, chargés d’assister le FSB du contrôle des territoires conquis.
Fournie en armements et en hommes par le GRU, sans faire partie pour autant de l’organigramme de l’armée russe, la participation de Wagner au conflit devrait donc s’accroître dans les mois à venir contrairement à ce qu’on annonce régulièrement, tout comme le développement d’autres armées privées.
L’utilisation de l’armée privée PWC Redut, fondée par des anciens du GRU en est un exemple. 
 
L’échec des Russes durant les premiers mois de la guerre en Ukraine a souligné les problèmes de culture de travail au sein du FSB, hérités de la période soviétique, en particulier la communication déficiente entre les autorités et les agents sur le terrain.
Les « services spéciaux russes », souligne le rapport, « avaient reçu l’ordre de faciliter une occupation avec un calendrier précis et non pas d’évaluer sa viabilité ».
L’armée russe en a subi les conséquences…
L’obéissance aux ordres plutôt que la fourniture de « conseils honnêtes aux services spéciaux russes à l’exécutif » et la peur de déplaire au chef et à « Vlad-Poux-tine » empêche ainsi le système de fonctionner efficacement, malgré le dynamisme incontestable des services.
 
L’autre problème est l’incapacité des services russes à se renouveler dans leurs méthodes, restées identiques depuis la période soviétique, quels que soient les terrains d’action.
« Bien que cela permette aux opérations russes de réagir rapidement face à une cible qui ne se doute de rien, il y a aussi une véritable vulnérabilité lorsque la cible est en état d’alerte, parce que les opérations risquent de s’exposer mutuellement. »
L’exemple ukrainien est relativement parlant : Face à une situation imprévue, la capacité d’adaptation des services de renseignement a fait défaut.
 
Le FSB dispose pourtant et encore de nombreux atouts, dont sa capacité à récolter des informations, grâce à son réseau d’agents, qui lui a permis de situer et de détruire plusieurs sites stratégiques en Ukraine, notamment énergétiques et militaires.
La compétence technique des services russes demeure donc, malgré des défauts aux lourdes conséquences dans ce type de conflit.
 
Le rapport n’en dit rien, mais on peut en conclure que la « Russie moderne » n’a rien appris depuis sa retraite d’Afghanistan.
Remarquez, c’était le fait de l’invincible « armée rouge », celle qui a bouté les nazis-teutons hors des frontières et jusqu’au-delà de Berlin.
Celle-ci a disparu avec l’éclatement de l’URSS intervenu plus tard.
Mais c’était déjà un signe annonciateur.
Qui se répète…
Les difficultés de l’armée russe, héritière de « l’armée rouge », à vaincre et occuper les oblasts ukrainiens de la mer d’Azov, me laissent pantois.
Va-t-elle pouvoir tenir longtemps la Crimée ?
 
La réponse tient dans le devenir de la rive gauche du Dniepr. Tout le monde le pressent : Sans eau douce, le territoire va devenir invivable sur le long terme.
Et l’occupation fragile qui ne tiendra que par un pont, peut-être quelques ports.
D’ici là, il y aura forcément des changements politiques à la tête de la Russie.
Le pouvoir en place ne tient que par la répression.
La nuit inonde l’autocratie : Ainsi l’opposant russe Vladimir Kara-Mourza vient d’être condamné à 25 ans de prison.
Son crime ?
Accrochez-vous…
 
Être proche de l’opposant de premier plan Boris Nemtsov assassiné en 2015, être l’un des derniers critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilé à l’étranger.
Ça s’est passé cette semaine, à l’issue d’un procès à huis clos où il a été reconnu coupable de « haute trahison », de diffusion de « fausses informations » sur l’armée russe et de travail illégal pour une organisation « indésirable ».
Tout moâ, ça…
Une de ses avocates, Maria Eismont, a annoncé qu’il allait faire appel, dénonçant des « violations grossières de procédure » lors du procès.
« Je sais aussi qu’un jour viendra où les ténèbres qui recouvrent notre pays se dissiperont (…) quand ceux qui ont instigué et déclenché cette guerre (en Ukraine) seront qualifiés de criminels, et non ceux qui ont essayé de l’arrêter », a-t-il dit.
Ce ne sont plus des ténèbres, c’est la nuit polaire…
Zébrée d’insuffisances hélas létales.
Mais qu’est-ce qu’une vie qui s’éteint quand tout est devenu obscure ?
 
En détention provisoire depuis avril 2022, M. Kara-Mourza a failli mourir après avoir été, selon lui, empoisonné à deux reprises, en 2015 et 2017, des tentatives d’assassinat qu’il attribue au pouvoir russe.
Décidément, ils ne sont pas doués dans le maniement de leur Novitchok (qui n’existe officiellement pas).
Depuis, il souffre de polyneuropathie et de pathologie neuromusculaire, conséquence des deux empoisonnements.
Et il va partir dans un des camps les plus durs du pays (et du régime).
 
Je note pour ma part que ces dernières années, la quasi-totalité des opposants russes ont été condamnés à de lourdes peines de prison ou ont dû fuir le pays.
Le plus connu en occident, Alexeï Navalny, purge une peine de neuf ans de privation de liberté pour fraude, une affaire largement vue comme étant politique.
Il avait été arrêté en 2021 à son retour en Russie, après s’être remis d’un empoisonnement dont il accuse le Kremlin.
Son avocat s’est inquiété début avril car il souffre d’une « maladie inconnue » de la faculté des sciences de Moscou pour laquelle il est laissé « sans soins » par les autorités pénitentiaires.
Forcément puisqu’il n’y a pas de traitement pour ce qu’on ne connaît pas…
 
Régime féroce, services incompétents, armée brutale et sous-équipée ou mal préparée, comment voulez-vous que ça tienne ?
Chez nous on fait tout un cinéma parce que tel ou tel vient boxer de la flicaille sous des prétextes parfois aberrants et que nos forces de l’ordre sont incapables d’assurer la sécurité des personnels soignants venus ramasser les estropiés.
Chez « Poux-tine » on ne soigne même pas parce qu’on ne sait pas ce que c’est, et on laisse crever la bouche ouverte avec bonne conscience…
Mais avec l’assentiment de quelques suppôts bien à l’abri de nos lois jusque chez nous, qui ne se cachent même pas derrière leur petit-doigt d’avoir « des amitiés », parfois de l’admiration pour le Tsar, mais qui sont les premiers à dénoncer les écarts de conduite de nos « sachants » autour de nos bassines !
J’admire, j’admire…
Heureusement que j’en suis au crépuscule de ma vie : J’aurai du mal à en supporter plus… plus longtemps !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire