Des ukrainiens impatients de lancer leur contre-offensive !
Un imbroglio illustrant la confusion sur une ligne de front gelée où les soldats ukrainiens font le dos rond en attendant avec impatience l’ordre de la grande contre-offensive.
Si le front est gelé, les annonces et démentis fusent dans le Donbass. L’armée russe n’a fait état, dans son point quotidien de lundi dernier, d’aucune avancée dans la ville de Bakhmout, malgré la revendication la veille par le patron du groupe de mercenaires barbares Wagner de la prise de la mairie.
Et Kiev a affirmé que ses troupes « tenaient bon » en dépit d’une « situation difficile » après trois mois de combats intenses autour de cette ville devenue un symbole au même titre que Verdun en 1916…
Nous, on connaît la suite !
Pourtant, l’ISW (Institute for the Study of War) a calculé que les forces russes ont conquis seulement 70 km² au mois de mars !
C’est peu mais c’est déjà beaucoup.
Je repose la question depuis le mois de mars 2022 : « Poux-tine » veut-il vraiment gagner son « opération militaire spéciale » qu’il a déclenchée après avoir menti honteusement à toute la communauté internationale durant plusieurs mois (ses troupes faisaient juste des manœuvres à la frontière Sud du pays…) ?
C’est à croire qu’il n’est jamais qu’un pantin d’opérette qui se prend pour un Tsar !
Il a beau empoisonner ses opposants ou les interner, il n’en a décidément pas l’étoffe.
Même pas à la cheville de Staline, d’ailleurs.
Leur (nouveau) « sinistre de la Défense » (l’autre s’est fait jeter pour corruption…) a ainsi récemment indiqué que celle-ci commencerait probablement « en avril ou en mai », en fonction des conditions météorologiques.
Personnellement, mes « potes » russes m’avaient assuré que l’offensive de leur pays pour finir de « dénazifier » leur voisin devait avoir lieu en mars.
Mars est passé et je n’ai rien vu : « C’est tactique, Infree ! Tu ne comprends décidément rien à rien ! » m’assurent-ils.
Côté Ukrainien (je n’ai qu’une potesse mariée à un russe, qui m’avait prévenu que la Crimée n’était pas suffisante, puisque l’eau potable indispensable à la péninsule est pompée dans le Dniepr côté ukrainien et qu’ils avaient fermé le canal d’acheminement depuis 2014 rendant la situation intenable pour les autochtones obligés de faire fonctionner un aqueduc depuis Temriouk et le Kouban), ce n’est pas mieux.
On manque de tout, d’armes lourdes, de munitions, de chars, d’avion et de violentes pluies se sont abattues au cours des derniers jours sur le Donbass.
« Les derniers jours ont été plutôt calmes », confirme un vétéran de la guerre du Donbass. Seuls les aboiements des chiens errants et de rares détonations troublent la quiétude de la tranchée.
Pour autant, les soldats sont sur leur garde : Les Russes sont à moins de deux kilomètres, leurs positions retranchées visibles à l’horizon, serpentant entre les terrils et les villages dévastés par les bombardements.
Quelques jours auparavant, des combattants de l’autoproclamée « République populaire de Donetsk » ont tenté, sans succès, de prendre d’assaut les fortifications ukrainiennes.
Mais eux-mêmes semblent ne plus y croire…
Les armes à la disposition des ukrainiens sont pourtant anciennes, pour la plupart des mitrailleuses et lance-roquettes de fabrication soviétique, et les fantassins sont tenus d’improviser : Sur une caisse de munition, un obus de mortier modifié pour être tiré par un lance-roquette témoigne des trésors d’ingéniosité déployés pour compenser les moyens limités dont les ukrainiens disposent.
« C’est plus efficace contre l’infanterie », explique un ex-manager au sein d’une entreprise de transport à Tchernihiv.
Lui aussi appelle de ses vœux la contre-offensive, mais estime que celle-ci pourrait être rendue difficile par une nouvelle vague de mobilisation en Russie : « Nous pouvons les repousser, mais je ne sais pas à quel point. »
Selon le président Volodymyr Zelensky, la contre-offensive serait conditionnée à l’envoi de nouvelles armes à l’Ukraine par ses alliés : « Nous ne pouvons pas commencer tout de suite, nous ne pouvons pas envoyer nos braves soldats sur la ligne de front sans chars, artillerie et roquettes à longue portée », a-t-il ainsi déclaré lors d’une interview accordée à un journal japonais.
J’en pleurerai presque…
Quel cinéma !
C’est là que « Poux-tine » aura perdu cette guerre-là sans le savoir, comme les « Viêt-Cong » avaient gagné la leur sous le martyr des tapis de bombes « ricains » au phosphore lâchées sur des palanquées de civils.
Les États-Unis et leurs alliés, par la mise en place de sanctions, visent à affaiblir à long terme l’importance de la Russie dans l’économie mondiale et à entraver sa puissance militaire, à épuiser la Russie et pas seulement militairement.
Et les difficultés sont désormais bien réelles telles qu’ils ne s’en remettront jamais sans un « plan Marshall » massif…
Encore faut-il délimiter précisément l’objectif principal des sanctions occidentales contre la Russie pour en évaluer leur pertinence.
Les sanctions visent à combler le vide entre les déclarations diplomatiques qui n’ont guère d’impact et les opérations militaires qui s’avèrent coûteuses.
Tel est le constat du centre de recherche indépendant du magazine « The Economist ».
Jeudi dernier, on a été mis en garde contre toute confusion des dirigeants politiques. « Ce n’est ni l’effondrement de l’économie ni un changement de régime qui sont recherchés avec les sanctions. L’idée est de peser sur la capacité de la Russie à mener sa guerre contre l’Ukraine ».
Et sur ce plan, l’efficacité semble être au rendez-vous.
Selon la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’année 2022 s’est bien révélée mauvaise pour l’économie russe.
Le produit intérieur brut (PIB) du pays a chuté d'au moins 2,2 % dans le meilleur des cas et jusqu'à 3,9 % dans le pire des cas.
Des données cachées aux Russes, mais ils doivent bien s’en rendre compte sur place, et surtout à mes « trolls » qui poursuivent leur musique d’un marche triomphale vers un « ordre de justice et de paix » de portée mondiale, tous continents confondus, sous les couleurs de leur Tsar…
Le fait est qu’il est difficile d’évaluer précisément l’ampleur des dégâts économiques doit-on préciser. « Les statistiques sont un outil de désinformation et les chiffres les moins flatteurs sont dissimulés ».
Forcément…
Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, « les sceptiques crient que les sanctions occidentales n’ont pas réussi à arrêter la machine de guerre du Kremlin. C'est vrai », indiquait en février un chercheur à la Yale School of Management.
Avant d’ajouter : « Plus de 1.000 multinationales occidentales se sont retirées de Russie (…). Pour un pays qui dépend des importations et du transfert de technologie, les sanctions occidentales ont enterré les rêves de tout développement économique pendant des années, voire des décennies. »
Une évidence, même s’il reste encore beaucoup d’entreprises occidentales sur place et que désormais les « fuites » seront taxées…
Parce que bon, les chinois ne peuvent pas tout reprendre non plus et que les oligarques ne sont pas un puits sans fond de financement non plus…
Quand ils soutiennent toujours le régime.
Au niveau global, les États-Unis ont notifié des sanctions sur plus d’une dizaine de milliers de produits. « Ils ont pris plus de sanctions en vingt ans que les Nations unies, l’Union européenne et le Canada réunis », observe-t-on.
Et outre les entraves au développement des capacités militaires russes, l’énergie est tout particulièrement visée. « Washington cherche à asphyxier le secteur énergétique russe et ramener sa part mondiale de 30 % à 15 % à long terme. Ils veulent par exemple entraver toute nouvelle exploitation de champs d’hydrocarbures dans de nouvelles régions russes du grand Nord qui nécessiteront des technologies de pointe dont seuls les États-Unis disposent. »
Et pour l’heure, la Chine ne peut pas être une alternative à la technologie américaine.
Sauf à aller la voler à Taïwan, n’est-ce pas.
Mais que produira au juste une ruine de plus ?
« Les tentatives russes de mettre en place des programmes de substitution des importations pour remplacer les composants occidentaux par des composants fabriqués en Russie coûteraient des centaines de milliards de dollars » qu’ils n’ont pas, juge le chercheur de Yale.
Résultat : La Russie ne peut espérer retrouver son niveau de PIB d’avant-guerre avant 2027, dans le meilleur des cas.
Or, les sanctions sont bien une affaire de long terme.
Et ça fonctionne, lentement mais sûrement.
S’il l’avait voulu, ça aurait dû être fait depuis très longtemps.
Au contraire désormais, ce sont des terroristes ukrainiens qui sont capables de réaliser des attentats à Saint Pétersbourg, qui tirent leurs drones sur des dépôts d’essence et de matériels installés loin des frontières, quasiment en toute impunité, des drones marins ont attaqué Sébastopol, le viaduc de Crimée reste toujours fragile et personne ne m’a précisé si des trains pouvaient ou non l’emprunter…
Le armes « invincibles » russes coûtent une blinde à chaque tir (on parle de 10 de millions de dollar l’unité) pour des gains « stratégiques » nuls.
Elles ne servent à rien.
Mais mes « trolls » affirment que plusieurs centaines d’officiers US travaillant en Ukraine auraient péri dans la destruction de leur bunker enterrés à plus de 130 mètres dans le sol.
C’est marrant, ils m’auraient dit qu’ils étaient britanniques, ça aurait eu l’air plus sérieux. Mais même pas.
La situation en est arrivée à un tel point que Moscou s’hérisse de batteries anti-aériennes : On est où au juste ?
C’est qui l’agressé, c’est qui l’agresseur ?
Je rappelle tout simplement que la coalition avait mis seulement 7 mois pour écraser la 4ème puissance militaire du monde de l’époque au Koweït.
Or, la seconde puissance mondiale ne parvient pas à avoir le dessus sur un lilliputien local après 13 mois d’âpres combats.
Il y a tout de même quelque chose qui cloche là-dedans.
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