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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 3 avril 2023

Les byzantins britanniques…

Les « Chinois » de la mer du Nord
 
D’expérience, confirmée par mes ex-potes londoniens expatriés en « Perfide Albion » (qui d’ailleurs sont revenus sur le continent, sauf un parce que son épouse ne voulait pas le suivre), je sais que les britanniques sont comparables à des chinois.
Je ne connais que des chinois « occidentalisés », mais il y a des atavismes qui reviennent régulièrement.
Le chinois est un joueur : Il parie sur tout et n’importe quoi. Des fois ça marche, des fois il se refera une prochaine fois.
Le chinois est un têtu : S’il ne parie pas, il négocie jusqu’à obtenir ce qu’il veut obtenir.
Tu le vires avec des coups de pieds au kul, il revient par la fenêtre avec force amabilités dans sa besace.
Et si tu le jettes par la fenêtre, il est encore capable de revenir par la cheminée tant qu’il n’aura pas ce qu’il convoite.
C’est dans sa nature.
C’est comme ça que, dans le quartier chinois du XIIIème arrondissement de « Paris-Kapitale-mondiale-des-Lumières », ils ont phagocyté tous les « petits-commerces » en pied de trottoir : L’épicerie, la mercerie, le café-bar convoité était encombré de chinois qui restaient là toute la journée à ne rien acheter ni consommer faisant chuter le chiffre d’affaires tel que le patron finit par vendre son droit au bail au prix offert dès le premier jour.
Pas un sou de plus…
Je l’ai vu faire (dans ma lointaine jeunesse…).
Bé les anglais, c’est pareil !
 
Ils ont fait des pieds et des mains pour intégrer l’Europe des six.
Ils y sont parvenus malgré les réticences du Benelux, de la « Ritalie », des « Teutons » et du « Grand-Charles » qui les avait « un peu » pratiqués.
Et pour y rester, ils ont exigé des mesures dérogatoires à tout bout de champ, tout au long de leur séjour dans l’UE, menaçant de sortir de l’Union.
Qu’ils ont obtenu au fil du temps.
Et puis ils ont décidé d’en sortir : Ils ont mis du temps, mais ils y sont parvenus.
Sauf que Belfast, territoire britannique, reste avoir la seule frontière terrestre avec l’UE, un point d’ancrage qu’il n’est pas question de quitter, leur permettant d’être à la fois hors de l’UE tout en ayant un pied dedans…
Il en aura fallu des rounds de négociations pour parvenir à un accord bancal.
Un accord compliqué à mettre en place qui n’a d’ailleurs pas fonctionné, tel qu’il a fallu y revenir et revenir et revenir… usant les négociateurs européens et les « premiers sinistres » de sa très gracieuse majesté…
Pour finir par le « cadre de Windsor »…
 
Mais va-t-il vraiment pouvoir définitivement débloquer la situation ?
J’en doute.
Après des mois de tension, le Premier ministre britannique « Sushi-Sun-hack » et notre présidente de la Commission européenne, « Ursule-la-de-la-Lyres » ont présenté le 27 février ce nouvel accord, baptisé « Cadre de Windsor », modifiant une fois de plus le protocole Nord-Irlandais, sur les dispositions post-Brexit dans la province britannique.
Les deux dirigeants s’étaient alors félicités de la conclusion de cet accord, saluant tous deux « un nouveau chapitre » entre Londres et Bruxelles.
Il est ainsi prévu que « l’accord de Windsor » ira considérablement réduire les contrôles douaniers nécessaires sur les marchandises de Grande-Bretagne arrivant en Irlande du Nord.
Il va aussi réduire l’application de règlementations de l’UE dans la province britannique.
Et le plus important aux yeux de tous, c’est qu’il protège la paix durement obtenue grâce à « l’accord du Vendredi Saint » qui a mis fin au conflit entre unionistes surtout protestants et républicains en majorité catholiques et dont « le 25ème anniversaire sera célébré en avril », a déclaré la présidente de la Commission.
 
Globalement, on se rappelle que s’il y a une frontière « administrative » entre les deux Irlande, il n’y a pas de formalité entravant le passage d’un territoire à un autre pour les personnes et les marchandises.
Et pour rester « cohérent », eh bien on reporte la frontière en mer d’Irlande depuis le Pays de Galles ou d’Ulster.
Sauf que si c’est faisable pour les personnes et les poissons, ça pose des problèmes pour les marchandises qui ne répondent plus aux mêmes normes d’une rive à l’autre et ne subissent plus les mêmes taxes d’un côté et de l’autre de la frontière entre les deux Irlande.
Qu’à cela ne tienne : Les marchandises britanniques importées en Ulster n’iront pas à Dublin.
Du moment que la bière brassée à Dublin, mise en bouteille à Belfast et consommée dans le reste du royaume, peut circuler, tout va pour le mieux chez les sujets du Roy Charles le IIIème.
(Pour ceux qui ne savent pas, il s’agit de la Guinness…)
 
Sauf que…
Sauf que comme il s’y était engagé, le principal parti unioniste Nord-Irlandais, le DUP, a voté contre une des mesures clés du « cadre de Windsor ».
Son chef, Jeffrey Donaldson, a ainsi déclaré, à la suite d’une réunion entre les responsables de son parti, que le DUP s’oppose en particulier au mécanisme baptisé « frein de Stormont », du nom du bâtiment qui abrite le Parlement local à Belfast.
Le « frein de Stormont » « n’aborde pas certains des problèmes fondamentaux qui sont au cœur de nos difficultés actuelles », aura indiqué Jeffrey Donaldson dans un communiqué publié sur le site du parti.
Ah, tiens donc !
Encore un canard boiteux de plus ?
 
À Londres, on s’étrangle et le parti travailliste, pour l’heure encore dans l’opposition, a lui déclaré qu’il avait l'intention de voter avec le gouvernement.
Ce qui garantit l’adoption du texte, « malgré » le rejet du DUP.
Même les britishs commencent à en avoir ras-le-bol de ce Brexit dont ils ne voient plus ni le bout ni l’intérêt…
Car, dans les faits, qu’est-ce que le DUP espère obtenir en rejetant le « frein de Stormont » ?
Entre « chinois », on essaye de se comprendre, n’est-ce pas…
La position de ce parti risque-t-elle d’avoir finalement un impact sur l’avenir du partage du pouvoir, entre unionistes et nationalistes en vigueur en Irlande du Nord, se demande-t-on sur les bords de la Tamise ?
 
Il faut reconnaître que l’un des principaux défis de cet accord était de convaincre le DUP, farouchement opposé à l’ancien protocole Nord-Irlandais (ils redoutaient d’être isolés de la « mère-patrie »… contrairement à mes « cousins-natios-corses »), d’adhérer au nouveau compromis et lever leur boycott de l’exécutif local.
En effet, le DUP bloque le fonctionnement de l’exécutif local depuis un an, réclamant un abandon du protocole et refusant toute application de facto du droit européen dans la province britannique.
Ainsi l’annonce récente du DUP de son opposition à certaines mesures clés du « Cadre de Windsor » représente donc une mauvaise nouvelle pour « Sushi-Sun-Hack »
Car le nouvel accord entend notamment permettre des échanges commerciaux plus fluides entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, rendus complexes avec l’ancien protocole négocié à l’arrache en 2020 par « BoJo ».
 
C’est que ce protocole voulait éviter une frontière avec des « check-point » entre l’Irlande et l’Irlande du Nord qui risquerait de fragiliser la paix après des décennies de conflit, tout en protégeant le marché unique européen.
Il n’y en a plus depuis 25 ans, et de toute façon, il y a plein de chemins de contrebandiers qui ne demandent qu’à reprendre du service actif…
L’accord créait de facto une frontière en mer d’Irlande, inacceptable pour les unionistes qui défendent l’appartenance de la province au Royaume-Uni !
Et dans le « cadre de Windsor », le mécanisme du « frein de Stormont » sorti du chapeau de la gamine comme par magie (pas « Tâte-chair » pour le coup) permet au Parlement Nord-Irlandais de bloquer l’application de toute nouvelle législation européenne dans la province britannique, notamment et surtout celles concernant les marchandises.
Bref, on abolit une frontière mais on laisse les unionistes la possibilité de la remettre en place au coup par coup !!!
 
Le gouvernement britannique considère que ce dispositif accorde un « droit de veto sans équivoque » sur les nouvelles règles de l’UE s’appliquant au commerce en Irlande du Nord.
Le mécanisme peut être activé si 30 membres de l’Assemblée d’Irlande du Nord issus d’au moins deux partis soulèvent des objections.
Ce ne sera plus un « corpus législatif & réglementaire » cohérent, mais de la dentelle déchirée, mitée au fil du temps…
Passons.
« Le frein de Stormont est un mécanisme conçu pour tenter de donner aux membres de l’Assemblée d’Irlande du Nord un certain droit de regard sur les nouvelles réglementations de l’UE », explique clairement un maître de conférences en sciences politiques à l’université Queen’s de Belfast.
Ça devrait être suffisant, non ?
 
Bé non ! Sur les 90 sièges de l’assemblée d’Irlande du Nord, le DUP ne dispose que de 25 sièges. Le parti aurait donc besoin du soutien de seulement cinq autres députés pour déclencher le frein.
12 élus unionistes pro-britanniques, issus d’autres formations, siègent également à Belfast. Ce qui devrait suffire pour faire l’appoint.
Si le frein est effectivement déclenché, la mise en œuvre de la nouvelle législation de l’UE incriminée serait alors automatiquement suspendue le temps que le Royaume-Uni et Bruxelles en discutent.
En outre, si l’UE conteste le déclenchement du frein, la question sera soumise à un arbitrage indépendant, plutôt qu’à la Cour européenne de justice reconnue incompétente.
Flopée de garanties pour séduire les unionistes…
 
Sauf que malgré tout ça et « un réel progrès », le DUP considère que le cadre de Windsor « ne traite pas de la question fondamentale, à savoir l’imposition de la loi européenne » en Irlande du Nord.
Allons bon : Ils ne se sont pas compris !
Ils parlent pourtant la même langue, mais avec des accents différents… ça doit être ça !
Ainsi le parti unioniste considère que, « le frein n’est pas conçu pour, et ne peut donc pas s’appliquer, à la législation de l’UE qui est déjà en place et pour laquelle aucun consentement n’a été donné en vue de son application ».
Tu leur donnes la main, ils veulent le bras…
Le beurre, l’argent du beurre, la crémière et même son sourire et ses remerciements !
 
« De son point de vue, le DUP semble craindre qu’en réalité, il appartiendra toujours au gouvernement britannique de décider de la marche à suivre quand le frein est activé.
En d’autres termes, le frein lancera une alarme activée par 30 députés de l’Assemblée d’Irlande du Nord, mais le dernier mot reviendrait toujours au gouvernement britannique pour l’entendre ou non » analyse un politologue local.
Bon, ok, mais tu veux rester sous la loi britannique ou non, au juste ?
Parce que si je me souviens bien, tu as voté « Remain », non ?
 
En effet, de nouveaux détails de ce mécanisme révèlent que même si les unionistes activent le frein, le Royaume-Uni et Bruxelles pourraient décider qu’une nouvelle réglementation européenne ne fasse pas l’objet d’un veto du gouvernement britannique.
En principe, si le Royaume-Uni et l’Union européenne décident de procéder à la mise en œuvre d’une nouvelle législation européenne, celle-ci fera l’objet d’un vote formel à l’Assemblée d’Irlande du Nord.
Toutefois, le gouvernement britannique pourra toujours passer outre les objections des unionistes en invoquant des « circonstances exceptionnelles » ou en affirmant que la législation européenne « ne créera pas de nouvelle frontière réglementaire entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord » sans autre explication ou en justifier.
 
« C’est intéressant, car ce que l’on pourrait qualifier de préoccupations du DUP est surtout dû à un manque de confiance entre ce parti et le gouvernement britannique » peut-on en conclure.
Or, avec seulement huit siège sur les 650 de la Chambre des communes, le DUP ne pourra pas empêcher la loi d’être promulguée.
En signe de protestation contre le protocole sur l’Irlande du Nord, le DUP a refusé de participer aux institutions de partage du pouvoir au cours des dix derniers mois, arguant que « ses préoccupations n’avaient toujours pas été prises en compte ».
D’autant que le parti nationaliste irlandais Sinn Féin a remporté une victoire historique lors des élections de mai 2022, devenant le plus grand parti pour la première fois dans l’histoire de l’Irlande du Nord.
Et eux votent pour une réunion des deux Irlande…
C’est là que la vice-présidente du Sinn Féin a déclaré que le refus du DUP de relancer le partage du pouvoir « revenait à refuser aux gens le changement pour lequel ils ont voté ».
Elle a donc naturellement exhorté les unionistes à accepter le « cadre de Windsor » et à « faire bouger Stormont ».
 
En conclusion, on croyait que les problèmes d’épicier seraient réglés là où le monde s’enflamme dans des conflits régionaux insolubles et incandescents, eh bien les britanniques restent finalement incapables de régler leurs problèmes de « microrégion ».
Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir.
Et pour ma part, respectueux des opinions reflétées par des élections régulières et « loyales », je n’irai pas critiquer les unionistes irlandais.
Mais franchement, ils donnent l’impression d’avoir loupé un train de l’Histoire.
Plusieurs même…
Rappelons qu’ils ont voté à l’inverse du pays, à 55,8 % pour un maintien dans l’UE.
Et que déjà, la réaction n’avait pas tardé : Le Sinn Fein avait aussitôt plaidé pour la tenue d’un nouveau référendum portant, cette fois, sur l’unification des deux Irlande…
Il faudra bien qu’ils y viennent tôt ou tard, notamment sous la poussée des écossais, tout pareillement pro-européens…
 
Une affaire à suivre que ces dégâts provoqués par les « Brexiters »…
Des « chinois » qui font des paris stupides, finalement, tout étonnés d’en gagner un de temps-en-temps !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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