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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 avril 2023

Les nouveaux Plans Épargne Retraite

Pièges à kon en préparation ?
 
Le gouvernement tente une nouvelle mise à jour des nombreux dispositifs d’épargne, avec une enveloppe commune pour les produits retraites : Le PER.
Votre pognon les intéresse au plus haut point, figurez-vous !
Ce « nouveau » nom est censé mettre à jour les produits existants jusqu’alors comme l’article 83, le contrat Madelin, le PERP, le PERCO… qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020.
 
Le PER individuel remplace désormais le PERP et le contrat Madelin. Il est alimenté par des versements volontaires. Ce dispositif s’adresse à l’ensemble des salariés et indépendants qui souhaitent se constituer une épargne retraite individuelle (article 82).
Le PER collectif (PERCOL) est mis en place par l’entreprise et s’adresse à tous ses salariés. Il est alimenté par l’épargne salariale (participation, intéressement, compte épargne temps, abondement).
Vous pouvez aussi y faire des versements volontaires individuels.
L’employeur peut abonder le PERCOL (à travers un accord d’entreprise) sans dépasser trois fois les sommes que le salarié y a versé avec une limite de 6.581 €/an.
Le dernier pilier est constitué du PER d’entreprise obligatoire (PERCAT). Il remplace très clairement le contrat article 83 et s’adresse par conséquent à tout ou partie des salariés d’une entreprise.
C’est l’employeur qui choisit la catégorie de salariés pouvant souscrire, qui n’ont alors pas d’autre choix que d’adhérer.
Le PERCAT reçoit les cotisations obligatoires du salarié et celles de l’employeur. Il peut aussi être alimenté par des versements volontaires du salarié, ainsi que par le compte épargne temps.
 
Dans le détail, le gouvernement a effectué 4 changements par rapport aux produits précédents : Le transfert d’un PER à un autre est facilité. Les contraintes pour les versements sont assouplies.
Pour ce qui est du PERCOL ou du PER individuel, il n’y a plus de plafonds de versements volontaires, ce qui n’était pas le cas avec l’ancien PERCO et le contrat Madelin.
Les conditions strictes de déblocage anticipé de l’épargne sont mises à jour (invalidité, décès du conjoint, achat résidence principale, fin des droits au chômage, surendettement, et autres).
Arrivée à l’âge de la retraite, reporté récemment pour les générations les plus jeunes, le PER permet de récupérer son capital en une seule ou en plusieurs fois, alors que seule la sortie en rente viagère était auparavant autorisée sur les anciens produits.
Pour le reste, c’est la même chose que ce que vous connaissiez avant.
 
Mais il s’agit d’être très prudent avec ces PER, au moins pour 4 raisons.
Vous allez voir qu’en réalité, c’est exactement comme si vous placiez vous-même votre argent en actions, avec quelques différences embarrassantes :
Raison n° 1 : Des frais exorbitants partout !
Pour des placements que vous pourriez faire vous-même, les intermédiaires vous prennent de 0 % à 5 % de frais sur chaque versement !
Juste en laissant votre argent chez un intermédiaire qui va s’enrichir avec, vous perdez immédiatement 5 %…
Les gérants jouent à fond sur l’opacité du nouveau produit PER, bien qu’il n’ait pas grand-chose de neuf, comme vous l’avez vu.
Les frais potentiels sont donc encore plus élevés que l’assurance-vie, qui est pourtant l’un des produits les plus chers avec ses 0,50 % à 2 % par versement.
Mais ce n’est pas tout !
 
Il y a aussi les frais de gestion énormes, entre 0,6 et 1,5 % par an sur votre capital, plus les frais d’adhésion, les frais d’arbitrage dès que vous changez le type de placement à l’intérieur de votre PER, les frais de transfert si vous faites passer l’argent entre vos produits retraite.
Et comme si cela ne suffisait pas… des frais variables ajoutés librement à cette liste par votre banquier.
Pour résumer, si vous ne faites rien, vous perdez dès le départ, puis chaque année des pourcentages colossaux de votre capital.
Or, dans une période de taux d’intérêt très faibles, les frais élevés sont vraiment la première chose qu’il faut éviter !
Et alors, si vous bougez le petit doigt, vous perdez instantanément jusqu’à plusieurs années de rendement, prélevés sans raison par la banque…
Il faut bien faire les payes de fin de mois chez votre banquier, n’est-ce pas ?
 
Raison n° 2 : Une fiscalité opaque ! La fiscalité est le seul avantage théorique du PER.
Pourtant, il faut faire attention : La déduction des sommes versées du revenu imposable, n’est plus une règle, mais seulement une option.
Cela veut dire que sauf mention expresse à votre gestionnaire, vous ne pouvez pas choisir entre une fiscalité accommodante pendant la durée du PER, ou bien à la sortie du PER.
 
Raison n° 3 : Des rendements au tapis et de toute façon inférieurs à l’inflation.
Comme pour les autres placements bancaires, les rendements sont devenus totalement insignifiants : entre 2 et 2,5 %.
D’un côté, la faiblesse des taux d’intérêt empêche les banques de gagner de l’argent facilement avec les placements « sûrs », comme les obligations.
D’un autre côté, les frais énormes des banques, eux, ne bougent pas.
Pour la plupart, ils ne s’affichent pas sur votre compte, ni ne sont annoncés par votre banquier : Ils sont cachés directement dans le calcul des rendements !
C’est la loi.
Avant de vous verser les bénéfices réalisés avec votre argent sur les marchés financiers, la banque en prélève donc la majeure partie !
 
Quand les banques arrivent à gagner 10 % avec votre argent, elles vous en versent par exemple 4 %.
Mais quand elles arrivent à gagner seulement 6 %, elles ne vous versent plus qu’1 %.
Vous comprenez le mécanisme ? En dehors des frais affichés par la banque, cette proportion de frais cachés continue à vous être prélevée quel que soit le contexte. Et vous êtes beaucoup plus perdant dans une période où les rendements sont faibles.
Avec de tels taux de rendement inférieurs à l’inflation, vous perdez du pouvoir d’achat chaque année, tous les ans et votre niveau de vie baisse.
 
Raison n° 4 : Votre argent est bloqué, et bien bloqué ! Vous ne récupérez les montants versés qu’au moment de votre départ en retraite, ou bien à l’occasion de l’achat d’une résidence principale.
Comparé à toutes les autres options disponibles pour placer votre argent, ce placement n’a donc aucune liquidité.
Et il ne faut vraiment y placer que l’argent que vous êtes prêt à ne plus jamais voir avant des années et des années.
 
Ce dispositif n’est pas non plus stimulant pour la banque, qui sait que vous ne pouvez pas retirer cet argent quels que soient ses rendements (sauf à imaginer un transfert vers un concurrent, complexe et très coûteux).
La banque n’est donc pas incitée à bien performer sur la durée.
Au final, tout se passe avec le PER comme si votre banquier voulait vous dire : « On ne veut pas vous faire gagner d’argent, mais on vous propose juste de payer moins d’impôts quand vous serez à la retraite ».
Si vous y arrivez… la vie réserve tellement de surprise entre-temps, si vous saviez !
Car il y a très peu de chance que la déduction fiscale à la retraite compense votre manque-à-gagner, d’autant que la loi peut encore changer d’ici-là, et seulement une fois que vous aurez coincé de larges sommes d’argent dans un PER.
 
Perdre de l’argent à coup sûr pour ne pas « s’embêter » est la logique rationnelle que vous adoptez en faisant le choix d’un PER aujourd’hui ou d’abonder votre PER.
Après tout, c’est une logique qui peut s’entendre si vous n’êtes pas adepte de la gestion d’épargne !
Mais attention : Elle ne fonctionne que si vous avez un portefeuille actif et diversifié à côté, ou un très gros salaire qui vous rapporte assez.
(66 K€/an pour vivre confortablement « SDF », sans difficulté financière d’après les enquête sur le sujet).
Car on parle ici de bloquer à 100 % votre argent pour de longues années, quoi qu’il arrive dans votre vie et dans l’économie !
 
Peut-être vous dites-vous en secret qu’il existe une certaine bienveillance dans la façon dont le gouvernement façonne les produits d’épargne ?
C’est une idée qui pourrait se débattre si l’on parlait de l’épargne des années 1960 ou 1970, qui favorisait la classe moyenne.
Et c’est vrai que parmi tous les produits d’épargne, on pourrait espérer en tant que citoyen une certaine bienveillance dans le PER, qui concerne la retraite de tous les « Gauloisiens-patriotiques ».
Mais quand on additionne les caractéristiques de ces nouveaux produits, mis au point après de longues discussions entre les lobbys bancaires et le gouvernement, on comprend qu’aucune bienveillance n’est prévue, nulle part.
 
Au final, ce « nouveau » placement comporte tous les facteurs du piège à kon d’épargnant classique : Un placement très « marketé » pour impressionner le grand public, mais au rendement réel négatif (à moins de 3 % de rendement, il fait perdre du pouvoir d’achat chaque année).
Avec des frais très élevés et sur tous les mouvements possibles.
Bloqué pour toute la vie active dans les caisses de la banque ou de l’assurance !
Le tout justifié par un privilège fiscal généreusement offert par l’État (mais à qui ?), dont rien ne dit qu’il sera encore là dans 5 ans.
Comme l’assurance-vie, le PER ressemble à une aubaine pour les banques et assurances qui leur permet de maintenir plus longtemps leur train de vie régalien.
À charge pour ces institutions de mobiliser le cash disponible pour souscrire aux appels de fonds de l’agence « Gauloisie-Trésor » et financer ainsi les déficits de fonctionnement de la fonction publique et de refinancer son endettement massif.
Un juste retour des choses, en somme.
 
Sauf qu’il est prévu, à terme (ce n’est pas pour tout de suite) que les « fonds vautours » qui fonctionnent exactement de la sorte en pays anglo-saxons, viennent faire leur marché sur vos cotisations générales.
Leur logique de financement, c’est de capter les cotisations rendues obligatoires, et volontaires, à charge de placer ces sommes sur les marchés financiers, voire plus récemment sur des biens immobiliers (avoir plutôt des bâtis que des hypothèques : les leçons de la crise des « subprimes »), accroissant les bulles financières, en vue d’assurer le service des pensions pour les retraités actuels et futurs…
Ça fonctionne tant qu’il y a assez de collecte et pas trop de réversion.
Or, je me suis laissé dire qu’à « Paris-sur-la-plage », Blackrock et Blackstone ont accéléré leurs achats dans les plus beaux quartiers de la capitale depuis 2 ans.
 
En conséquence, les prix flambent par effet de ricochet partout ailleurs : + 11 % entre janvier et août. Et pourtant les sociétés immobilières cotées s’enfoncent en bourse.
Ce qui est très étonnant, car l’immobilier résidentiel n’est traditionnellement pas très rentable. Et c’est devenu l’option la moins rentable pour investir en immobilier.
Si les fonds sont en passe de s’offrir un monopole immobilier, c’est donc pour d’autres raisons.
 
Avec cette stratégie, ces fonds préparent déjà la phase d’inflation énorme à venir, en maîtrisant totalement les prix des produits de base.
Rappelons que Blackrock a été choisi par la banque centrale américaine (Fed) pour piloter les programmes d’aide aux entreprises. Voici donc le type d’informations auxquelles ils ont accès : La masse monétaire en circulation aux USA est passée de 4.000 à 18.000 milliards de dollars depuis 2020. C’est une hausse des prix terrible dont on parle pour les années à venir.
Le cash circule à ne plus que savoir en faire : Votre PER, en comparaison, c’est le filet d’huile sur vos brochettes…
 
Tout l’investissement immobilier est en train de muter. C’est le mode de vie de la classe moyenne occidentale qui est en pleine mutation, et la crise du « Conard-virus » aura précipité ce changement.
La digitalisation des emplois et du commerce a commencé. Elle nous permet de travailler davantage chez soi, et de ne plus se déplacer pour consommer.
Auto (Métro)-boulot-dodo, c’est fini : La vie est vécue derrière un écran à domicile.
Attention à vos kilos en trop : Ça aurait tendance à peser sur votre palpitant, raccourcissant votre espérance de vie… et le nombre de mensualités de vos retraites !
C’est tout cela qui n’a pas été pris en compte dans la dernière réforme de « Jupiter », parce que ça n’a même pas été évoqué par qui que ce soit !!!
 
Cette très forte tendance à la sédentarité, c’est aussi une nouvelle chaîne de valeur qui concerne les investissements immobiliers.
Il y aura une kyrielle de conséquences, que l’on commence à peine à voir : Les modes de vie pendulaire favorisent l’apparition de bureaux « co-working », de résidences « co-living », les murs commerciaux ont entamé leur mue avec les solutions de livraison ou de click and collect (supermarchés, restaurants, « dark-store », etc.), en Europe du Nord, le nombre limité d’EHPAD pousse à la construction de résidences « senior » avec services intégrés.
En revanche les locaux commerciaux, les centres commerciaux, les immeubles de bureaux, souffrent pour éviter de perdre des locataires et à devoir éponger le service de leur dette.
Alors qu’on manque de foncier pour des activités d’usinage et de stockage !
Demain de terres agricoles pour donner à bouffer à tout le monde et aux bestiaux dont vous vous nourrissez, même sans le savoir.
 
Et puis il y a aussi tout ce qu’on ne voit pas au quotidien, comme par exemple des centaines d’hectares vendus à prix d’or pour bâtir des champs de serveurs, la priorité du moment, derrière l’énergie. Ces transformations sont les investissements directs de la « smart money », c’est-à-dire des bailleurs de fonds institutionnels qui placent aujourd’hui à la tête de ces projets les meilleurs profils, pour s’assurer d’être gagnant à terme.
Car il n’y a pas que les maisons.
Il y a aussi des promoteurs, des agences de location (Fundrise, Roofstock), et des « instant buyers » (sociétés qui rachètent votre logement en 48 heures sans condition de financement puisqu’elles n’ont pas besoin d’emprunter), et des tas de nouveaux acteurs qui permettent les projets à « bas coût ».
Voilà tout ce qui se passe en dehors du radar de la « dumb money » (l’argent stupide), c’est-à-dire… votre épargne !
Celle du grand public, qui a toujours un temps de retard sur les opportunités moyennes et jamais accès aux meilleurs investissements.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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