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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 20 avril 2023

Avec d’autres…

… j’étais lundi soir sur mon balcon !
 
Et comme au bon vieux temps du 20 heures où nous applaudissions le boulevard déserté pour soutenir les personnels soignants luttant en première ligne contre le « Conard-virus » (souvenez-vous, c’était la guerre…), j’étais avec une casserole dans une main et une cuillère en bois dans l’autre : « Jupiter » causait dans le poste et je ne sais même pas ce qu’il nous en a dit.
Il paraît que je n’ai rien perdu, parce qu’il n’a rien dit : Nous avons seulement rendez-vous le 14 juillet prochain, si par hasard je suis encore en vie.
Je le préviens tout de suite, s’il veut me trouver, je serai en Balagne, au village, dans « un trou » où même la 2G ne passe pas, encore moins la télé et certainement pas la fibre : Chez nous, le seul truc qui fonctionne encore, c’est le vol des corbeaux et des balbuzards !
Un peu les mouflons, les mules et les ânes le long des sentiers, mais guère plus…
 
Donc, après s’être rendu compte que nous étions seuls à soutenir… bé je ne sais même pas qui au juste, et vider quelques chopines, on a bavassé.
Et j’ai été surpris de partager mon avis avec plusieurs personnes qui m’entouraient : Suis-je devenu si gâteux que plus personne n’ose me contrarier, ou, à force de plaider seul dans mon grand désert du bon sens, j’ai désormais des adeptes ?
La conversation aura tourné autour des faits (incontestables : Un fait reste un fait, solide comme un roc, une opinion reste du vent…) économiques du moment.
Et aujourd’hui, au lieu de commenter les dires et les non-dits des uns et des autres qui restent du domaine de l’opinion, je partage avec vous des faits.
 
Comme celui incontournable que, malgré l’émergence de la Chine, malgré les prévisions régulières du « déclin de l’empire américain » et de son dollar, les chiffres restent étonnants.
Pensez donc : Le PIB américain représente 25 % du PIB mondial. Contre 18 % pour la Chine.
En 1990, le PIB américain représentait 40 % du PIB du G7.
Aujourd’hui, il représente 58 %…
Le PIB par habitant des USA, une vraie mesure de richesse d’un pays et de ses habitants, est 30 % supérieur à celui de l’Europe aujourd’hui. Il était 24 % supérieur en 1990…
En PIB par habitant, les États-Unis ne sont dépassés que par les pétromonarchies et quelques petits États.
Pour se rendre compte, il faut savoir que le PIB par habitant de l’État fédéré le plus pauvre des États-Unis, le Mississippi, est simplement supérieur à celui de la « Gauloisie-impertinente ».
 
Les explications (on entre dans le domaine de l’opinion) de cette écrasante domination qui s’est même accentuée depuis 30 ans sont multiples. L’avance technologique (les États-Unis ont plus de brevets que la Chine et l'Allemagne réunies), la recherche et développement dans les entreprises américaines, la population active a continué à progresser et elle travaille plus.
C’est l’effet combiné (les faits) de la taille du marché intérieur américain, de la flexibilité du marché du travail pour une population plus jeune du fait d’un taux de fécondité qui reste élevé et du fait de l’immigration à laquelle nous tournons le dos.
Résultat, la domination du dollar et la puissance de la finance américaine restent incontournables, l’esprit d’entreprise et la culture du travail ne sont jamais contrarié. Les ressources énergétiques et alimentaires restent considérables.
 
Bien sûr, tout n’est pas rose non plus. D’un point de vue purement économique, les États-Unis continuent à accumuler les déficits et l’endettement même si, en pourcentage du PIB, la détérioration n’est pas significative. Même situation pour le déficit commercial depuis des décennies.
Les États-Unis ne sont pas non plus un paradis social. Les inégalités ont explosé. Si la protection sociale s’améliore, elle est encore très médiocre. L’espérance de vie est inférieure à celle de l’Europe, surtout pour les populations les plus défavorisées.
Et voilà comment l’économie américaine domine le monde.
On aura également noté que la guerre en Ukraine aura accéléré cette domination. Les investissements massifs qui vont être consacrés à la transition énergétique et qui vont favoriser les entreprises basées aux États-Unis vont encore accélérer cette domination.
Rien à faire : Quand les USA toussent, le monde entier s’enrhume !
Parfois avec un décalage important, entre 6 et 8 mois à un an.
Mais c’est imparable, quasi-mécanique.
Il faut se faire une raison…
 
Et puis notre conversation s’est orientée vers la cause des crises économiques (qui entrainent des crises financières et in fine sociales) qui détruisent de la valeur et plongent les populations vers la ruine, le désastre et la misère.
Moâ, j’en parle comme des « destructions créatrices » (chères à Schumpeter) qui bouleversent l’ordre établi.
Et j’en situe toujours l’origine autour des changements démographiques qui influencent en profondeur et à bas-bruit les bouleversements économiques qui en découlent et marquent les mémoires.
En fait, jamais rien n’est totalement détruit. Simplement, un schéma majeur est supplanté par un autre plus performant, mais il subsiste encore longtemps avant de disparaître.
Je prends toujours l’image de l’esclavage, seule source d’énergie durant des siècles, qui aura été supplanté par l’élevage animal, puis par la mécanisation des activités, entre exploitation du feu, du charbon puis du pétrole, enfin par l’électricité et après-demain par l’induction… (on n’y est pas encore rassurez-vous).
Toutes ces formes coexistent encore, à des degrés divers mais les uns supplantent les autres.
 
Là, on vivrait le commencement d’une énième crise dévastatrice !
Nous savions qu’il pouvait y avoir des attentats d’un point de vue théorique ou encore même une pandémie, de la même manière que nous pouvons prévoir qu’un astéroïde ravagera la terre un jour ou qu’un méga tsunami nous inondera, sans oublier le méga tremblement de terre ou le super volcan qui tueront l’agriculture et notre civilisation.
Ces évènements déclencheurs sont impossibles à prévoir, et nous ne pouvons pas vivre comme si nous allions mourir chaque seconde.
Ces évènements sont des « cygnes noirs », imprévisibles et aux conséquences majeures.
J’en conviens.
Les attentats du 11 septembre, la guerre en Ukraine, ou encore le « Conard-virus » restaient imprévisibles.
Mais il en est d’autres que nous créons sciemment.
Par exemple le « Brexit » a été une décision prise par un vote, dans le cadre d’un processus démocratique et il n’y a là rien de soudain, ni d’indépendant de notre volonté. La guerre en Ukraine en est un autre.
Et pour presque tout le reste, nos « crises » sont le fait de nos banquiers centraux !
 
Par exemple, le krach de 29, la plus forte baisse des marchés jamais enregistrée, qui a duré 33 mois, faisant chuter la performance de l’indice Dow Jones de 86 % par rapport à son niveau le plus élevé : La facilité du crédit, les niveaux élevés d’endettement des particuliers et les valorisations exagérément élevées ont été les éléments déclencheurs qui ont conduit à des ventes massives.
Un scénario qui, en une semaine, a précipité l’appauvrissement de milliers de familles et le resserrement des facilités de crédit, auparavant laxistes, entraînant la faillite d’un grand nombre d’entreprises incapables de faire face à leurs besoins de trésorerie.
La chute la plus importante en une seule séance a eu lieu le mardi 29 octobre 1929, lorsque le marché boursier a chuté de 12,8 %.
 
Autre exemple : Avec l’avènement du World Wide Web, de nombreux investisseurs ont vu une grande opportunité d’investissement et des entreprises ont émergé, dans certains cas des entreprises traditionnelles, qui, avec l’essor d’Internet et du commerce électronique, ont présenté des modèles d’entreprise qui utilisaient le World Wide Web comme base.
L’indice Nasdaq, qui dépassait les 4.800 points au plus fort de la bulle, a commencé à souffrir de la chute de certaines actions, semant la peur parmi les investisseurs, ce qui a déclenché ce que l’on appelle l’effet du « passage à l’an 2000 » des sociétés de la tech.
En l’espace de deux ans, le marché a perdu près de cinq mille milliards de dollars.
Le Nasdaq a atteint son niveau le plus bas en octobre, après avoir chuté de 78 % pour atteindre 1.114 points. Les sociétés de capital-investissement ont introduit en bourse ces entreprises issues du boom de l’internet et ont inclus dans leur évaluation des prévisions de ventes élevées qui n’ont pas été atteintes, ce qui a entraîné une sortie massive de ces entreprises et la faillite de bon nombre d’entre elles.
 
En 2008, l’économie mondiale connaissait une bonne croissance et rien ne laissait présager la chute des marchés boursiers de près de 54 % qui a duré 17 mois.
Cette crise s’est propagée à l’échelle mondiale, bien qu’elle ait pris naissance sur le marché hypothécaire américain, ce qui explique qu’elle soit également connue sous le nom de « crise des subprimes ».
Avant que la crise n’éclate, les banques offraient une fois encore des facilités de crédit extrêmes pour financer l’achat d’hypothèques pour des personnes sans ressources (subprime).
Cette situation, associée à un processus de déréglementation financière mené aux États-Unis au cours des années précédentes, a permis la commercialisation déguisée de ces prêts hypothécaires de faible qualité, ce qui a entraîné une crise de liquidité qui a provoqué une panique boursière et une profonde récession.
 
Pour en arriver à la conclusion qui s’impose et d’en dire que les effets beaucoup plus dévastateurs sur les marchés que d’autres événements ayant un impact plus important sur le plan politique et humain, tels que les attentats du 11 septembre 2001 ou le déclenchement de la guerre en Ukraine, dont les chutes boursières n’ont pas été aussi brutales.
L’effet de ces événements financiers est beaucoup plus durable : Les chutes boursières se sont accumulées sur une période beaucoup plus longue (33 mois dans le cas du krach de 29 ou 31 mois dans la crise des « dotcoms » de 2000, contre deux sessions de chutes après le Brexit ou deux mois dans la crise « Conard-virus »), seulement quelques semaines pour la guerre en Ukraine.
 
Eh oui, la pandémie mondiale causée par ce « Conard-virus » a frappé le monde en 2020, provoquant des confinements et des fermetures à l’échelle mondiale, et ses conséquences, tant en termes de pertes humaines qu’économiques, ont été dévastatrices.
En deux mois seulement, les marchés ont chuté de 40 %.
Deux des cinq plus grandes chutes boursières de l’histoire ont été subies presque consécutivement durant les premiers jours de la crise sanitaire, le 12/03/20 (― 9,9 %) et le 16/03/20 (― 12,9 %).
Les conséquences de cette crise mondiale sont d’ailleurs considérées comme les plus importantes depuis la Seconde Guerre mondiale.
 
Le 19 octobre 1987, l’indice américain Dow Jones a dévissé de 22,6 % en une seule séance, près d’un quart de sa capitalisation boursière s’étant volatilisé.
Les raisons d’une correction aussi brutale sont dues à une surévaluation des actifs, à la hausse du pétrole et à une forte inflation, qui ont entraîné des ventes massives de la part des investisseurs individuels et institutionnels.
Les baisses qui ont suivi dans les jours suivants n’ont pas été aussi marquées. Des baisses maximales cumulées sur trois mois de 28 % ont été enregistrées.
Même l’indice Dow Jones a terminé l’année 1987 en territoire positif (2,26 %).
 
Malgré les tensions politiques et l’annexion de la Crimée quelques années plus tôt n’aura pas eu d’effet négatif sur les marché et l’économie d’une façon générale. Et il faut bien reconnaître qu’on ne s’attendait pas vraiment à une invasion militaire de grande envergure de la part de la Russie l’année dernière.
L’impact sur les marchés boursiers du déclenchement d’une guerre du XXIème siècle au cœur de l’Europe n’a pas été aussi grave que son influence géopolitique, bien que les baisses des marchés aient atteint seulement 18 % au cours des sept mois qui ont suivi le déclenchement de la guerre.
Le jour de l’invasion, l’indice Euro Stoxx a chuté de seulement 3,7 %.
Toutefois, l’impact direct le plus important a été observé dans les coûts élevés du carburant et de l’énergie, en raison de la nature exportatrice de matières premières de la Russie.
 
Au début du millénaire, les attentats terroristes du 11 septembre à New-York, ont également fait basculer les marchés dans le rouge, avec des baisses de 7,1 % ce jour-là, et une chute maximale cumulée de près de 17 % en un mois.
Par effet de contagion, les principaux indices européens ont également ouvert en baisse, avec une chute de 6,6 % pour l’Euro-Stoxx.
Le revers de la médaille est que le S&P 500 VIX, qui a connu une hausse de 26,6 %, ce qui explique amplement pourquoi il est connu sous le nom d’indice de la peur.
 
Enfin revenons au « Brexit » : Le résultat inattendu du référendum organisé par le gouvernement britannique sur la sortie éventuelle du pays de l’Union européenne a provoqué un véritable tremblement de terre au niveau politique, social et économique.
Le soutien de 52 % à la sortie de l’UE a généré une première réaction sur les marchés des actions et des devises qui a entraîné une chute de plus de 7 % de la bourse de Londres au cours de la séance suivante, soit une chute totale de 14 % en deux jours.
Elle a également entraîné la plus forte dévaluation de la Livre jamais enregistrée en une seule journée. Les baisses ont été de 10 % par rapport au dollar et de 7 % par rapport à l’euro.
Et puis les choses se sont remises à fonctionner à leurs niveaux antérieurs, hors la circulation des marchandises et même des hommes (et des femmes) entre les deux rives de la Manche…
 
En réalité, avec le recul, on se rend compte que les effets des hausses des taux sont bien plus dévastateurs pour les économies car cela casse la croissance tant que les taux ne baissent pas durablement pour relancer la mécanique et il faut en moyenne entre 12 et 24 mois pour que les effets des hausses de taux soient transmis à l’économie et que les effets se matérialisent.
On peut en casser du matériel (des entreprises) laissé en roue-libre sur l’erre de leur lancée en deux ans !!!
 
C’est pourquoi je pense et prévoie que nous allons commencer à voir aux États-Unis le ralentissement des investissements, de la croissance, de l’emploi en un mot de l’activité et cela durera tant que les taux de la FED seront élevés.
Mais il n’y a là rien de soudain, d’imprévisible et d’indépendant de notre volonté dans cette énième crise qui se prépare.
Et là, ils sont tous d’accord avec moâ (par politesse ou pour préserver mon palpitant devenu fragile, je ne sais pas vraiment) au moment d’attaquer les digestifs.
J’en conclue qu’on essaie simplement de nous cacher le fait que ce sont les banques centrales qui décident des crises et des périodes de croissance.
Reste à savoir sur quels critères au juste…
Mais là, je me suis retrouvé tout seul à exprimer cette conclusion de bon sens !
J’en rigole encore, figurez-vous…
Et je partage avec joie ces « bon moments » !

Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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