Passionnant !

Et confirmation de mes dires !
 
Hier, on apprenait plusieurs choses autour de « La lettre des généraux ». Je vous avais prévenus qu’il faudrait suivre les réactions et les non-dits.
Et nous avons été servis : Une véritable cacophonie d’où ressortent les tendances déjà identifiées.
 
D’abord le général (2s) André Coustou, signataire de la lettre, est revenu sur cette tribune pour apporter quelques éclaircissements.
Il rappelle, pour mémoire, que ce n’est en aucune manière un quelconque appel à la révolte, au soulèvement ou autre putsch.
Et qu’une des dernières phrases de la lettre comporte le mot « mission », qui ôte toute ambiguïté car la mission émane bien de l’autorité supérieure.

En l’occurrence, et en dernier lieu, le président de la République, comme la Constitution l’y autorise dans des cas très précis.
Même si cette option est elle-même redoutée par les militaires, car s’engager sur le territoire national ne peut enthousiasmer personne.
Par ailleurs, ce texte est adressé à nos gouvernants et rédigée par un ancien capitaine. C’est une sorte de SOS au regard d’un constat quasi unanimement constaté de la gravité de la situation du pays… du point de vue des rédacteurs.
Le seul message, au-delà d’un examen exhaustif de la situation d’ailleurs difficile à exposer en une page, ou de propositions qui sont du ressort de ceux qui sont aux commandes, est de dire « Au secours, il faut faire quelque chose ! »
 
Ceci rappelé, pour la « Sinistre des Armées », cette nouvelle prise de parole « relève d’une grosse machination politique » qui profite au « Air-Haine » : « Cette tribune utilise le ton et les références de l’extrême droite dans le but de fracturer notre Nation ».
C’est la doxa officielle de la « Jupitérie » : Je vous avais prévenus…
Évoquant le risque d’une « guerre civile », « elle relève d’une grossière machination politique d’abord parce que ce matin, un simple lecteur qui lisait cette tribune était comptabilisé comme un signataire, anonyme naturellement », a-t-elle déclaré.
« Alors dans quel but ? Certainement le but de diviser, de fracturer notre nation à un moment où celle-ci plus que jamais a besoin de se réunir, de se retrouver », a poursuivi la « sinistre ». « Nous venons de passer une crise sanitaire très difficile. Rien n’est pire que de vouloir abîmer les valeurs de la République ».
Ceci dit, il convient de vous rappeler que la seconde lettre prévient d’une guerre civile, mais commandée par le pouvoir politique en place, nuance.
Ce n’est pas un appel à la sédition, bien au contraire, même si la « sinistre jupitérienne » enfonce la porte ouverte…
 
D’ailleurs elle l’avoue à demi-mot : « Cette tribune enfonce des portes ouvertes sur des sujets que le gouvernement a pris à bras-le-corps depuis quatre ans, la lutte contre le terrorisme, contre le communautarisme, contre l’islamisme radical, contre les trafics en tous genres, bref tout ce qui abîme notre République », a-t-elle estimé.
« Ce qui abîme notre République c’est aussi de s’en prendre à nos armées, à leur neutralité », a-t-elle jugé. « La neutralité de nos armées c’est ce qui fait que les Français ont confiance dans leurs militaires (…) c’est un élément de cohésion nationale ».
Pouvait-on attendre autre chose d’elle ?
 
Elle est d’ailleurs relayée par le « Sinistre de l’Intérieur et des cultes », « Gégé-dard-à-la-main » qui évoque son scepticisme quant à l’identité et aux intentions des auteurs : « Manifestement, c’est à quelques semaines du premier tour des élections régionales, et à quelques mois du premier tour de la présidentielle, une grossière manœuvre », affirme-t-il, dénonçant l’anonymat du projet. « Quand on veut être courageux, on donne son nom. »
Lui, le premier flic de « Gauloisie-policée » ne sait pas qui signe quoi ?
Tu m’étonnes, tiens…
 
Côté « cible de la manipulation » de l’opinion, à savoir le « Air-haine », sa présidente file profil bas : « J’ai beaucoup de respect pour notre armée et j’ai surtout une grande confiance en notre armée », avait-elle répété, considérant les militaires « éminemment respectueux de l’organisation institutionnelle de la République ».
Pour la candidate à la présidentielle 2022, il n’y a, dans ces prises de parole de la Grande muette, pas de menace d’un coup d’État mais une action légitime : « Fondamentalement, ils ont eu raison d’alerter ».
Pour elle, « il n’y aucun appel à l’insurrection » dans cette nouvelle lettre ouverte, qu’elle affirme soutenir comme la première.
« Si c’était un appel à l’insurrection, je ne la soutiendrais pas. Il s’agit d’un constat que font des milliers de Français et qui devrait être pris au sérieux par l’exécutif », c’est différent.
Elle sait le « piège » et sa réponse à la première tribune était motivée en ce sens : « Ces projets-là vont se résoudre au travers des urnes ».
 
Mais depuis la mort de ce policier survenue mercredi dans le Vaucluse, la candidate d’extrême « droâte » martèle qu’en cas d'élection, elle serait la présidente « du retour de l’autorité », alors que cette dernière est à ses yeux « à un niveau de délitement jamais atteint » dans le pays et qu’« il n’y a plus un seul endroit en France où on est en sécurité » aujourd’hui.
Elle me fait bien rire : Être capable de mettre en « garde-à-vue », en « résidence-surveillée » pendant 55 jours d’affilée plus de 66 millions de personnes sur simple injonction présidentielle, si ce n’est pas faire preuve « d’autorité », je ne sais pas comment ça s’appelle !
 
À gauche, c’est parfois plus drôle.
« Mes-Luches » qualifie de « factieux et lâches » les militaires s’exprimant anonymement dans cette lettre et promet de « purger l’armée de ses membres factieux ».
Lui, combien de division au juste ?
Un descriptif que condamne un eurodéputé « Les Républicains-Démocrates » : « Je suis révolté de voir que certains décident de s’en prendre aux messagers pour ne pas écouter le message », dit-il.
Un message que ce dernier juge « parfaitement exact » et « nourri par une expérience de terrain » des militaires.
Je ripoline dans le sens du poil, mais sans en faire trop… des fois qu’on me dise que je roule pour « Marinella-tchi-tchi »…
 
Cette nouvelle tribune a également fait réagir l’ancien président de la République « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui voit dans cette prise de parole un abus de la part des signataires : « Quelle est la déontologie ? Comment peut-on laisser penser que l’armée aujourd’hui serait animée par de tels sentiments et par une volonté de mettre en cause les principes mêmes de la République ? », s’est interrogé l’ancien chef de l’État.
Rappelons que d’après un nouveau sondage, au moins 44 % des policiers et militaires envisagent déjà de voter pour « Marinella-tchi-tchi ». Cette enquête électorale révèle un enracinement certain du vote « Air-Haine ».
Au premier tour, le candidat de droâte ne récolterait que 24 % des voix des forces de l’ordre, contre 20 % pour « Jupiter ».
20 % de fayots, ce n’est pas mal après 4 années de massacre…
Selon ce sondage, « Marinella-tchi-tchi » pourrait récolter jusqu’à 60 % des intentions de vote des policiers et des militaires au deuxième tour du scrutin, contre seulement 20 % pour « Jupiter ».
La messe serait-elle dite avant l’heure ?
Si la « manip’ » émane de « Jupiter » comme je le suppose, il décribilise bien son adversaire « choisie » pour le second tour !
Du velours… il suffira d’appuyer sur le bouton « amalgame » et le tour est joué.
 
Parce qu’en plus, les résultats de cette étude électorale surviennent alors que l’exécutif a érigé la lutte contre les trafics en priorité et que l’insécurité s’annonce comme un thème majeur de la campagne présidentielle de 2022.
Rappelons que mercredi dernier, un policier de 36 ans a été tué par balle mercredi près d’un point de deal à Avignon.
« On voit incontestablement qu’il y a, dans l’opinion, une forte préoccupation pour les questions de sécurité », analyse un « chercheur » au CNRS rattaché au Cevipof.
Ce sondage montre que dans le contexte actuel, les professions qui se trouvent en première ligne sont davantage sensibles à « la proposition politique du Rassemblement national (…). Il y a une combinaison à laquelle ils sont assez sensibles » à savoir par exemple « la question du rétablissement de l’autorité ou encore la thématique d’un faible libéralisme culturel ».
Mais, selon lui, d’importantes disparités de sensibilité politique sont identifiables au sein de ces corps de métier, notamment en fonction du grade des personnes interrogées, selon s’ils sont retraités ou actifs, etc.
Je vais lui dire que tout cela n’est pas bien nouveau et c’est à chaque échéance une thématique majeure depuis plusieurs décennies.
Et ce n’est pas fini : Depuis que l’ékole se refuse à tout exercice « autoritaire », jusqu’à imposer le « distanciel », clairement, plus personne ne sait ce que c’est que l’autorité.
 
Signalons qu’il reste toutefois quelques esprit « éclairés ».
Par exemple, le général Bentégeat, qui fut chef d’état-major des armées et chef de l’état-major particulier de « Mythe-errant » et du « Chi », appelle lui à revenir aux « principes fondamentaux du métier ».
« Ils sont manipulés ! » s’exclame-t-il…
Et pas qu’un peu : « Ins-tru-ment-talisés » !
D’ailleurs du côté de l’état-major des armées, on assure prendre cette nouvelle tribune avec le recul nécessaire, et l’on rappelle fermement que le devoir de réserve des militaires construit la crédibilité des armées.
« Si un militaire ne se sent pas capable d’assumer ce devoir de réserve, il faut qu’il parte », martèle l’état-major, ajoutant : « On ne peut pas signer une telle tribune et appartenir à une armée fidèle à la République ».
« L’apolitisme fait notre crédibilité et la cohésion est ce qui fait notre force ».
Et de préciser : « On peut avoir des convictions personnelles mais les armées sont d’une fidélité absolue au président élu, elles sont subordonnées au chef des armées. Si on a des états d’âme, il faut quitter l’armée. »
Clairement, oui : C’est même pour cette raison qu’on aura aboli le « service militaire » sous le « Chi »…
Mais en énonçant ces vérités-là, est-il lui-même « aux ordres » ?
 
Curieusement, pour faire un tour aussi complet que possible de ce mélodrame ubuesque, je signale que le service de renseignement interne des armées, la DRSD, a sans succès tenté d’identifier les auteurs du texte.
Ils te vous font rire, eux-aussi ?
Dans les hautes sphères militaires l’on suppute que ce pourrait être une manipulation venue de l’extérieur.
La « sinistre des Armées » aura d’ailleurs dénoncé « grossière machination politique » qui « utilise toute la rhétorique, le vocabulaire, le ton, les références qui sont celles de l’extrême droite » vous rappelle-je.
« Poux-tine » derrière les frangins-trois-points en soutien de l’armée Gauloisienne ?
Non mais, on te vous prend pour qui au juste à vouloir te faire avaler de pareilles couleuvres ?
 
En revanche, ils sont assez peu nombreux à avoir relevé les références maçonniques que je vous signalais depuis la semaine dernière.
Il faut dire qu’ils gardent ça pour eux, dans les médias, puisqu’ils en sont…
Pour l’heure, nous sommes deux à vous le dire sur la blogosphère.
Plus quelques relais.
Discrètes, mais bien présentes, ces références vous signalent que la fronde ne vient pas forcément des officiers les plus conservateurs, mais qu’elle procède visiblement, pour une part substantielle en tout cas, de cadres ayant d’autres références philosophiques que l’extrême-droâte.
C’est un premier aspect.
 
La tribune des militaires (la deuxième, que nous avons republiée hier) enfonce d’ailleurs un clou déjà bien planté la semaine précédente.
On aura remarqué la référence aux élus « en leurs grades et qualités ». La formule est celle employée dans les loges maçonniques aux débuts des travaux collectifs à l’occasion des « tables ».
Cette particularité est forcément interprétée par tous les initiés comme un signal « symbolique » envoyé quant à l’origine même du texte.
Et puis d’autres signalent une symbolique renforcée par l’allusion immédiate au 7^ème couplet de la Marseillaise comme argument principal du texte.
D’une part, on se souvient du caractère infiniment maçonnique de notre hymne national, et la proximité de son compositeur avec les loges militaires.
On l’a oublié aujourd’hui, mais l’armée révolutionnaire, puis impériale, fut une pépinière maçonnique, et Rouget de l’Isle lui-même était un initié.
Et les adeptes de la maçonnerie savent que le chiffre 7 revêt un caractère symbolique spécial, celui de la lumière et de la justice, qui donne le sentiment que cette fameuse tribune est aussi un texte à clés qui envoie un message aux initiés passé « sous le bandeau ».
 
Si l’on admet l’hypothèse que la porosité entre la maçonnerie et les milieux catholiques traditionnels est faible, alors on en déduira assez naturellement que ce texte ne doit pas émaner uniquement de « l’extrême droâte ».
Bien au contraire : Le « Air-Haine », tout comme les « papistes », nourrissent depuis toujours une sainte haine contre la franc-maçonerie.
En tout cas c’est ce que m’aura fait comprendre mon « ex-imprimeur » de fly, ex-commandant de CRS devenu lieutenant-colonel de gendarmerie et Grand-maître de sa propre loge.
Pour lui, ce texte exprime plutôt, dans ses racines profondes, la vision historique du creuset « Gauloisien-éternel » qui procède par assimilation culturelle, telle que l’armée a pu l’incarner et la mettre en pratique.
 
Nous devons comprendre qu’aujourd’hui, pour ce noyau de la « grande-muette » attaché à une vision laïque du pays telle qu’elle existait déjà dans la Grande Armée de Bonaparte, une ligne rouge a été atteinte : Celle d’un renoncement à l’affirmation nationale par les élites perverties pour qui l’État-Nation est un concept obsolète et que l’avenir est à une dilution du pays dans un grand tout européen.
Qu’il faut donc en conclure que la contestation de l’armée ne vient pas d’une frange extrémiste, mais d’une réalité plus profonde, plus fédératrice, et probablement majoritaire dans la troupe, quoiqu’en disent les chiens de garde soudoyés pour réduire le phénomène à une manifestation de l’extrême-droâte proche de « Marinella-tchi-tchi » (car ça existe aussi…).
 
D’autres en disent aussi que le gouvernement s’est contenté de stigmatiser le texte, avec ce réflexe propre à la caste de gérer toute critique ou toute divergence d’opinion par le bannissement : Ceux qui nous critiquent sont forcément des populistes complotistes d’extrême droâte.
Presqu’un réflexe pavlovien.
Et ce faisant, ils contribuaient à cimenter une opposition grandissante à leur règne, et ils scieraient progressivement la branche sur laquelle ils sont assis.
Je n’en suis pas d’accord et on s’est fait une « petite controverse doctrinale » sur le sujet devant des canettes de bière sorties de son frigo.
Je lui confirme donc « haut & fort » qu’il s’agit bien d’une « opération » à « multi-bandes » avec pour objectif de servir « Jupiter » en usant des réseaux de « frères-trois-points ».
Je dis « multi-bandes » et non pas « trois » seulement, parce que le coup de billard semble beaucoup plus vaste qu’un simple « trois-coups-en-un ».
 
Et c’est la « conjonction des calendriers » qui me fait prétendre ça : Hier, avant-hier, jeudi, et mercredi dernier, ça fait beaucoup pour être un hasard hasardeux.
Je vous annonçais un faisceau de « fils rouges » finement tressés : Vous êtes servis !