Des bonnes choses de la vie…
On s’écharpe en PACA, mais l’important du moment, c’est
que personnellement, je n’aime pas cette boisson qui sent le médicament que je
détestais quand j’étais « tout-petit ». Je n’en bois donc pas…
Même si j’avoue que j’ai plaisir à retrouver en linéaire, voire voir sur les tables de bistrots tout plein de boissons « Corses » diverses et variées quand je suis sur place.
On cultive et élève sur l’Île-de-Beauté quantité de
cépages pratiquement introuvables ailleurs qui donnent des vins blancs, gris,
rosés, rouges qui vont du sec au moelleux avec mille saveurs et arômes ainsi
que des muscats qui n’ont rien à envier aux productions du monde entier !
Ainsi que du « vin-bleu » (qui a un petit goût d’iode inattendu).
Je l’affirme « haut & fort », les meilleurs pinards sont Corses, sauf qu’il s’agit de productions « confidentielles » qui finalement restent consommées sur place, donc tout cela est si peu connu.
Il n’y a que les « pieds-noirs » qui ont
parfois pu exporter sur le continent leurs productions.
C’est aussi parce que leurs vins ne correspondent pas vraiment aux attentes locales. Le Sidi-Brahim corse… bé… Peut-être dans le Sud-Ouest pour concurrencer les vins hispaniques, mais pas en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Et qu’il fallait de toute façon bien vivre de la vigne, notamment dans La Plaine (du côté d’Aléria), parce qu’ils ne savaient pas faire autre chose.
Vous vous souvîntes d’ailleurs des difficultés de leur exode : Les pôves « rapatriés » qui ont fait le choix de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » se sont rapidement heurtés à une génération, voire deux, qui n’ont pas compris pour quelle raison eux qui tiraient la langue alors que les subventions pleuvaient sur la communauté des « rapatriés »…
Mais c’est une autre histoire qui sera la très racine profonde des mouvements séparatistes et autonomistes îliens contemporains.
Passons.
Donc, outre le pinard corse, les Corses sont capables
de distiller des eaux-de-vie fabuleuses (que si tu les secoues trop fort, il
faut en changer les cartes d’état-major), des liqueurs qu’on ne trouve nulle
part ailleurs : Cédratine, herbes-du-maquis, caroubier, liqueur de figue,
de clémentine, de châtaigne et parmi d’autres productions enchanteresses le
fameux Cap-Corse au quinquina.
J’attends avec impatience du rhum-Corse (je crois que ça existe, mais je n’en ai pas encore bu) et surtout de la liqueur de café.
Les caféiers font déjà de belles récoltes…
Et plus récemment, du whisky-Corse, de la vodka-Corse et surtout une série de bières. Blondes, ambrées, brunes avec ou sans un arrière-goût de châtaigne.
On trouve aussi du Cola-Corse, sous licence, et quantité de sodas aromatisés Corses aux agrumes.
Bref, un panel des plus complets quand on compte également les eaux.
L’Orezza naturellement gazéifiée est réputée depuis l’époque romaine, mais on est aussi capable de puiser jusqu’à 800 mètres de profondeur des eaux « 0-nitrate » sous les montagnes !
C’est que les bovins, ovins et mouflons, ça pollue les nappes « de surface ».
En revanche, jusque-là j’ignorais l’existence du « vin
Mariani » qui est une boisson tonifiante créée en 1863 par le pharmacien
Angelo Mariani, à l’origine, à partir de feuilles de coca macérées dans du vin
de Bordeaux blanc.
Cette boisson, était très consommée à la Belle Époque et sa publicité se fondait sur des témoignages enthousiastes de personnalités, parmi lesquelles le pape Léon XIII.
Or, ce vin est parfois considéré comme la préfiguration du Coca-Cola (son concepteur John Pemberton l’aurait d’abord copiée avant d’en enlever le vin, dans le cadre de la Prohibition, pour concevoir sa boisson).
Avant la Première Guerre mondiale, il s’en vendait dix millions de bouteilles par an.
N’ayant pas été brevetée, elle fut tout d’abord imitée, puis interdite dans certains États des États-Unis (justement à cause de la prohibition de l’alcool) puis en « Gauloisie-sectaire » et ailleurs pour cause d’interdiction de la cocaïne, principe actif de la feuille de coca.
Et en 2014, un Corse nommé Mariani en accord avec la
famille d’Angelo Mariani (qui ne sont pas de sa parentèle), le créateur du
breuvage récent, a relancé la production du vin Mariani, mais avec une formulation
décocaïnisée.
Et pan, c’est un affrontement la multinationale Coca-Cola !
Une bataille dans une guerre juridique, économique et historique.
Le géant américain des sodas Coca-Cola est en conflit avec cette petite entreprise de vin Corse qui a décidé de relancer une boisson plus que centenaire répondant au nom de « Coca Mariani » : Logique.
La Coca-Cola Company, qui pèse à peu près 33 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, a décidé de s’attaquer au vin insulaire au motif que cette appellation pourrait instiller « de la confusion dans l’esprit des consommateurs ».
Je veux, tiens…
Un vin là, une merde de soda ailleurs, aux
étiquettes rouges, il faut être né taré pour confondre…
L’erreur est histoire puisque le « vin tonique Mariani
» à la cocaïne se nomme le « Coca Mariani » en 1863, dans le laboratoire
parisien d’un apothicaire de Bastia, Angelo Mariani, qui comme il est dit
ci-avant, met au point un produit spiritueux à base d’infusion de feuilles de
cocaïer et de vin de Bordeaux puis le met en vente.
En trois ans, c’est le succès.
En 1885, le fondateur installe même une usine ultramoderne et ses serres à coca à Neuilly-sur-la-Seine.
Car ce pharmacien est surtout publicitaire né : Il fait expédier des flacons de son vin aux célébrités du moment, chefs d’État, généraux, papes… qui lui renvoient des lettres de remerciement et dédicaces.
Émile Zola, Jules Verne ou Colette ont ainsi vanté les mérites pour la santé de cet élixir miraculeux, le rendant encore plus populaire.
Et les imitations se multiplient à travers le monde.
D’ailleurs, comme tout le monde le sait, en 1885, aux États-Unis, le fameux docteur Pemberton, lance ainsi le « French Wine Coca », qui deviendra le Coca-Cola à l’époque.
L’histoire est bête puisqu’en 2014, Christophe
Mariani, restaurateur pas encore confiné d’Ajaccio, en quête de produire son
propre vin, découvre qu’il a déjà existé un vin Mariani dans l’histoire et que
ce dernier a eu un destin incroyable.
Cette boisson c’est justement le « Coca Mariani ».
Christophe Mariani décide alors de la remettre au goût du jour et de relancer cette marque tombée dans les oubliettes de l’Histoire.
L’entrepreneur veut redonner une identité corse forte à son produit.
Comme plus personne ne se souvient du goût du vin Mariani originel, il met plusieurs mois, entouré de spécialistes, à recréer son nouveau produit.
La base est donc constituée de vin rouge issu du
Vermantinu, un cépage produit près d’Aleria (Haute-Corse). Alors qu’à l’origine-extrême,
il était fabriqué à partir de vin blanc corse avant de se reporter sur du
Bordeaux.
Il y ajoute le précieux alcool de feuille de coca, décocaïnisé, qui arrive directement de Bolivie, et quelques extraits de noix de kola, des herbes et des notes locales de myrte.
Et voilà, le « Coca Mariani » est de retour !
Le tout embouteillé dans un flacon de 50 cl, au look vintage.
Et il dépose la marque en « Gauloisie-éternelle » en 2014 et met près de deux ans à la développer complètement, sans la moindre intervention de la marque américaine.
« Coca-Cola a commencé à nous attaquer en 2019, à
la suite de la demande d’enregistrement de notre marque au niveau européen, ils
ont alors demandé la nullité de notre marque Coca Mariani », explique le
gérant de la marque.
« Coca-Cola considère qu’il y a un risque de confusion, alors que ce projet est inscrit dans l’histoire depuis 1863 », abonde « le baveux » de la marque insulaire.
« Le géant américain est sacrément embêté par ce qu’il voudrait en réalité essayer de rayer de l’histoire ce produit qui a existé avant eux », ajoute le conseil, en ironisant : « C’est comme si on voulait ne plus faire état de ce que Napoléon a fait à son époque ».
« D’un point de vue juridique, l’objet du conflit repose sur la coexistence de deux marques potentiellement similaires pour des produits et services similaires », explique-t-il.
C’est que Coca-Cola est coutumier de ce genre de
procédure et attaque systématiquement toutes marques dont le nom se
rapprocherait trop du sien.
« The Coca-Cola Company a à cœur de protéger ses droits de propriété intellectuelle, notamment lorsque des tiers souhaitent tirer parti de ses marques et de leur notoriété », aura fait savoir la marque aux couleurs rouge et blanche.
« La marque Coca-Cola, désignée également par le diminutif Coca en France et dans d’autres pays est notoire et a été utilisée sans interruption depuis plus de 100 ans », a ajouté la firme tout en refusant de s’exprimer sur le fond du dossier en cours.
Rappelons que le leader mondial reste « Pepsi », 64,661 milliards de USD de chiffre d’affaires en 2018, presque le double…
Pour l’Office européen de la propriété intellectuelle,
« l’existence d’un risque de confusion dépend de l’appréciation, lors d’une
évaluation globale, de plusieurs facteurs interdépendants.
Ces facteurs incluent la similitude des signes, la
similitude des produits et services, le caractère distinctif de la marque
antérieure, les éléments distinctifs et dominants des signes en conflit, et le
public pertinent. ».
« Pour notre part, le risque de confusion n’est pas
justifié. D’autant plus qu’il ne faut pas oublier que Coca-Cola a toujours
affirmé s’être inspiré de la formule du vin Mariani pour créer le Coca que l’on
connaît aujourd’hui », se défend le « baveux ».
« Également, la marque corse possède une antériorité du XIXème siècle par rapport à la marque Coca-Cola », ajoute-t-il.
D’ici qu’il décide de faire une action contre l’américain pour plagiat et concurrence déloyale… j’en rigole par avance !
« Nous, on parle d’un patrimoine, d’une boisson
connue dans le monde entier en son temps. Je ne suis pas là pour faire du mal à
la maison Coca-Cola », rappelle Christophe Mariani.
« On n’est plus un produit vertueux comme à l’époque. Mais un produit fini à 16 degrés ! C’est un produit qui reste à base de feuilles de coca, qui est un produit générique, mais qui n’a rien à voir avec un soda sucré », prêche le gérant de la marque corse.
« On ne s’est jamais levé un matin en voulant faire un plagiat de Coca-Cola. J’espérais qu’ils fassent machine arrière mais ils ne lâchent pas l’affaire », s’émeut presque celui qui s’est donné corps et âme dans ce projet depuis 7 ans.
« On est sereins malgré la pression de Coca-Cola », confie-t-il.
Sauf que, rappelons que le « Coca Mariani » avait déjà
été débouté par l’Office européen de la propriété intellectuelle en 2016, lors
d’une première tentative d’enregistrement. Le délibéré de la décision de
l’instance interviendra dans les quatre prochains mois.
Est-il possible de confondre du vin avec du Coca-Cola ? Non !
Le géant américain estime que si.
Coca-Cola a donc décidé d’engager une bataille de propriété intellectuelle contre un petit vin Corse.
Presqu’une farce…
La démarche de Coca-Cola est « une injustice »,
estime Christophe Mariani. Il fait remarquer que « la feuille de coca
est une plante, le mot est générique ».
Il estime même que le vin Mariani est à l’origine du Coca-Cola : « On était là 25 ans avant eux (…). Le premier nom de Coca-Cola est d'ailleurs « French wine cola ». »
« Comment aujourd’hui peut-on nous demander d’enlever notre histoire, le mot le plus important, coca, sur notre bouteille ? », demande-t-il, dans Corse-Matin.
C’est à l’office européen de la propriété
intellectuelle de trancher.
En attendant, il faut que je trouve quelques boutanches pour pouvoir y goûter avant que ça ne disparaisse.
Je vais demander à « mon Gardien » de m’en réserver quelques-unes que je boirai cet été.
Et l’été n’est pas loin…
Mais je trouve tout cela très drôle.
Des « histoires Corsi » fabuleuses.
Qui méritaient bien d’être reprises jusque sur ce blog, puisqu’il y a une rubrique prévue.
On reparlera de l’actualité nationale et globale un peu plus tard, parce que « ça chauffe » aussi par ailleurs : Les élections, ça les rend fous.
Juste le temps que cela se décante un peu.
Même si j’avoue que j’ai plaisir à retrouver en linéaire, voire voir sur les tables de bistrots tout plein de boissons « Corses » diverses et variées quand je suis sur place.
Ainsi que du « vin-bleu » (qui a un petit goût d’iode inattendu).
Je l’affirme « haut & fort », les meilleurs pinards sont Corses, sauf qu’il s’agit de productions « confidentielles » qui finalement restent consommées sur place, donc tout cela est si peu connu.
C’est aussi parce que leurs vins ne correspondent pas vraiment aux attentes locales. Le Sidi-Brahim corse… bé… Peut-être dans le Sud-Ouest pour concurrencer les vins hispaniques, mais pas en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Et qu’il fallait de toute façon bien vivre de la vigne, notamment dans La Plaine (du côté d’Aléria), parce qu’ils ne savaient pas faire autre chose.
Vous vous souvîntes d’ailleurs des difficultés de leur exode : Les pôves « rapatriés » qui ont fait le choix de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » se sont rapidement heurtés à une génération, voire deux, qui n’ont pas compris pour quelle raison eux qui tiraient la langue alors que les subventions pleuvaient sur la communauté des « rapatriés »…
Mais c’est une autre histoire qui sera la très racine profonde des mouvements séparatistes et autonomistes îliens contemporains.
Passons.
J’attends avec impatience du rhum-Corse (je crois que ça existe, mais je n’en ai pas encore bu) et surtout de la liqueur de café.
Les caféiers font déjà de belles récoltes…
Et plus récemment, du whisky-Corse, de la vodka-Corse et surtout une série de bières. Blondes, ambrées, brunes avec ou sans un arrière-goût de châtaigne.
On trouve aussi du Cola-Corse, sous licence, et quantité de sodas aromatisés Corses aux agrumes.
Bref, un panel des plus complets quand on compte également les eaux.
L’Orezza naturellement gazéifiée est réputée depuis l’époque romaine, mais on est aussi capable de puiser jusqu’à 800 mètres de profondeur des eaux « 0-nitrate » sous les montagnes !
C’est que les bovins, ovins et mouflons, ça pollue les nappes « de surface ».
Cette boisson, était très consommée à la Belle Époque et sa publicité se fondait sur des témoignages enthousiastes de personnalités, parmi lesquelles le pape Léon XIII.
Or, ce vin est parfois considéré comme la préfiguration du Coca-Cola (son concepteur John Pemberton l’aurait d’abord copiée avant d’en enlever le vin, dans le cadre de la Prohibition, pour concevoir sa boisson).
Avant la Première Guerre mondiale, il s’en vendait dix millions de bouteilles par an.
N’ayant pas été brevetée, elle fut tout d’abord imitée, puis interdite dans certains États des États-Unis (justement à cause de la prohibition de l’alcool) puis en « Gauloisie-sectaire » et ailleurs pour cause d’interdiction de la cocaïne, principe actif de la feuille de coca.
Et pan, c’est un affrontement la multinationale Coca-Cola !
Une bataille dans une guerre juridique, économique et historique.
Le géant américain des sodas Coca-Cola est en conflit avec cette petite entreprise de vin Corse qui a décidé de relancer une boisson plus que centenaire répondant au nom de « Coca Mariani » : Logique.
La Coca-Cola Company, qui pèse à peu près 33 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, a décidé de s’attaquer au vin insulaire au motif que cette appellation pourrait instiller « de la confusion dans l’esprit des consommateurs ».
Je veux, tiens…
Un vin là, un
En trois ans, c’est le succès.
En 1885, le fondateur installe même une usine ultramoderne et ses serres à coca à Neuilly-sur-la-Seine.
Car ce pharmacien est surtout publicitaire né : Il fait expédier des flacons de son vin aux célébrités du moment, chefs d’État, généraux, papes… qui lui renvoient des lettres de remerciement et dédicaces.
Émile Zola, Jules Verne ou Colette ont ainsi vanté les mérites pour la santé de cet élixir miraculeux, le rendant encore plus populaire.
Et les imitations se multiplient à travers le monde.
D’ailleurs, comme tout le monde le sait, en 1885, aux États-Unis, le fameux docteur Pemberton, lance ainsi le « French Wine Coca », qui deviendra le Coca-Cola à l’époque.
Cette boisson c’est justement le « Coca Mariani ».
Christophe Mariani décide alors de la remettre au goût du jour et de relancer cette marque tombée dans les oubliettes de l’Histoire.
L’entrepreneur veut redonner une identité corse forte à son produit.
Comme plus personne ne se souvient du goût du vin Mariani originel, il met plusieurs mois, entouré de spécialistes, à recréer son nouveau produit.
Il y ajoute le précieux alcool de feuille de coca, décocaïnisé, qui arrive directement de Bolivie, et quelques extraits de noix de kola, des herbes et des notes locales de myrte.
Et voilà, le « Coca Mariani » est de retour !
Le tout embouteillé dans un flacon de 50 cl, au look vintage.
Et il dépose la marque en « Gauloisie-éternelle » en 2014 et met près de deux ans à la développer complètement, sans la moindre intervention de la marque américaine.
« Coca-Cola considère qu’il y a un risque de confusion, alors que ce projet est inscrit dans l’histoire depuis 1863 », abonde « le baveux » de la marque insulaire.
« Le géant américain est sacrément embêté par ce qu’il voudrait en réalité essayer de rayer de l’histoire ce produit qui a existé avant eux », ajoute le conseil, en ironisant : « C’est comme si on voulait ne plus faire état de ce que Napoléon a fait à son époque ».
« D’un point de vue juridique, l’objet du conflit repose sur la coexistence de deux marques potentiellement similaires pour des produits et services similaires », explique-t-il.
« The Coca-Cola Company a à cœur de protéger ses droits de propriété intellectuelle, notamment lorsque des tiers souhaitent tirer parti de ses marques et de leur notoriété », aura fait savoir la marque aux couleurs rouge et blanche.
« La marque Coca-Cola, désignée également par le diminutif Coca en France et dans d’autres pays est notoire et a été utilisée sans interruption depuis plus de 100 ans », a ajouté la firme tout en refusant de s’exprimer sur le fond du dossier en cours.
Rappelons que le leader mondial reste « Pepsi », 64,661 milliards de USD de chiffre d’affaires en 2018, presque le double…
« Également, la marque corse possède une antériorité du XIXème siècle par rapport à la marque Coca-Cola », ajoute-t-il.
D’ici qu’il décide de faire une action contre l’américain pour plagiat et concurrence déloyale… j’en rigole par avance !
« On n’est plus un produit vertueux comme à l’époque. Mais un produit fini à 16 degrés ! C’est un produit qui reste à base de feuilles de coca, qui est un produit générique, mais qui n’a rien à voir avec un soda sucré », prêche le gérant de la marque corse.
« On ne s’est jamais levé un matin en voulant faire un plagiat de Coca-Cola. J’espérais qu’ils fassent machine arrière mais ils ne lâchent pas l’affaire », s’émeut presque celui qui s’est donné corps et âme dans ce projet depuis 7 ans.
« On est sereins malgré la pression de Coca-Cola », confie-t-il.
Est-il possible de confondre du vin avec du Coca-Cola ? Non !
Le géant américain estime que si.
Coca-Cola a donc décidé d’engager une bataille de propriété intellectuelle contre un petit vin Corse.
Presqu’une farce…
Il estime même que le vin Mariani est à l’origine du Coca-Cola : « On était là 25 ans avant eux (…). Le premier nom de Coca-Cola est d'ailleurs « French wine cola ». »
« Comment aujourd’hui peut-on nous demander d’enlever notre histoire, le mot le plus important, coca, sur notre bouteille ? », demande-t-il, dans Corse-Matin.
En attendant, il faut que je trouve quelques boutanches pour pouvoir y goûter avant que ça ne disparaisse.
Je vais demander à « mon Gardien » de m’en réserver quelques-unes que je boirai cet été.
Et l’été n’est pas loin…
Mais je trouve tout cela très drôle.
Des « histoires Corsi » fabuleuses.
Qui méritaient bien d’être reprises jusque sur ce blog, puisqu’il y a une rubrique prévue.
On reparlera de l’actualité nationale et globale un peu plus tard, parce que « ça chauffe » aussi par ailleurs : Les élections, ça les rend fous.
Juste le temps que cela se décante un peu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire