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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 mai 2021

Voilà bien une question essentielle !

Combien de bulles contient une chope de bière ?
 
Combien de temps vous faudrait-il pour compter les bulles dans votre verre de bière ? Plus d’une semaine sans dormir et encore, en allant vite.
Fort heureusement que vous payez des impôts, des taxes, des redevances, des contributions, des cotisations et moults prélèvements obligatoires pour assumer les fins de mois à des scientifiques du CNRS qui ont effectué le travail à votre place et établi une méthode de calcul… plus ou moins fiable !
Bénis soit les « chercheurs qui trouvent »…
 
La science a cela de bien que parfois il s’agit de l’art de répondre à des questions que personne ne se pose : Pourquoi les petites cuillères disparaissent plus vite que les fourchettes ?
Comment casser un spaghetti en deux ?
Combien de coups de langue faut-il pour finir une sucette ?
Combien de bébés naissent dans les avions ?
Voici une nouvelle preuve de l’immense utilité de nos chercheurs : On sait désormais qu’un verre de bière contient entre 200.000 et 2 millions de bulles, mais aussi que la bière contient plus de bulles que le champagne !
Je sens que vous sentez mieux après avoir lu cette introduction…
Moâ, je suis soulagé d’être moins ignorant qu’avant !
 
Cette question, longuement débattue par quelques esprits « pointus » de ce que notre civilisation peut produire de mieux, a fait l’objet d’une étude très sérieuse de deux chercheurs de l’université de Reims (…logique ?) affiliés au CNRS et publiée dans la revue ACS Omega.
Car en plus, le phénomène des bulles est en réalité beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
La formation des bulles dépend non seulement de la nature du liquide, mais aussi de sa température, de la forme du verre, de la quantité de liquide et de la pression ambiante.
« 100 ml de champagne versés directement au milieu d’une flûte orientée verticalement vont contenir environ un million de bulles. Mais du champagne servi plus doucement en versant le long de la paroi d’une flûte inclinée (une technique qui préserve mieux le CO2 dissous) donnera des dizaines de milliers de bulles de plus », indique le principal auteur de l’étude.
Notez que je n’ai pas vraiment fait d’études scientifiques « poussées », mais il me semble que j’ai toujours su que, quel que soit le breuvage, eau minérale, bière, cidre, poiré, mousseux ou champagne, que quand tu le secoues à en faire sortir le maximum de bulles, ça devient imbuvable !
Le lait, je n’ai pas encore essayé : C’est réservé aux alcooliques en cure de désintoxication…
 
Comme quoi, chacun sait que les bulles apparaissent lors du processus de fermentation alcoolique durant lequel les sucres se transforment en alcool sous l’action de levures.
Ce processus produit du dioxyde de carbone (CO2), qui va donner le pétillant à la boisson.
Les bières blondes en bouteille ou en canette sont également soumises à une pression de CO2 en phase gazeuse afin d’augmenter la concentration de CO2 dissous dans le liquide.
C’est ce qui explique pourquoi les canettes de bière « sifflent » lorsqu’elles sont ouvertes et que les bouchons de champagne sautent tout seul quand ils sont libérés.
 
Or, « la présence de CO2 dissous est un paramètre sensoriel essentiel dans la dégustation de bière, car les bulles transportent des composés aromatiques et parfumés », souligne le scientifique.
« Nous avions précédemment montré qu’une concentration minimale de 1,2 gramme par litre de CO2 dissous est requise dans les vins mousseux pour subir une sensation de gazéification en bouche ».
Je rappelle que, pour la plupart des « scienteux » de cet univers, le CO2 est réputé être gaz à effet de serre, très-très dangereux pour la planète !
Que je n’ai toujours pas pigé pourquoi aucun « écololo » n’ait jusque-là pas penser à interdire la vente et la fabrication de boisson pétillante…
Naturellement, c’est une épouvantable ânerie, puisque le CO2, non seulement c’est bon pour la végétation et le plancton, mais en plus il est plus lourd que l’air…
Sans lui, il n’y aurait pas de vie sur la planète…
Mais passons…
 
En combien de temps ma bière va-t-elle devenir dégueulasse à boire pour avoir perdu toutes ses bulles ?
Bé, là, c’est qu’il s’agit de compter les bulles.
Le chercheur du CNRS de chez les « Rinces-doigts » et sa collègue ont d’abord mesuré la quantité de CO2 dissous dans une bière blonde (Heineken) en versant la bière dans un verre incliné (afin de préserver le CO2 dissous), et pour une température de dégustation de 7,22 °C.
Ils ont ensuite modélisé comment le gaz dissous s’agrège spontanément pour former des flux de bulles dans les anfractuosités du verre.
Enfin, à l’aide d’un appareil photo ultra perfectionné, à très grande vitesse (high speed photography) qui coûte plus qu’un bras, ils ont observé comment les bulles grossissent et transportent des gaz dissous vers la surface, jusqu'à ce qu’il ne reste plus aucun gaz dissous dans la bière.
Résultat : Entre 200.000 et 2 millions de bulles sont libérées avant qu’une demi-pinte de bière blonde (25 cl : le fameux « demi ») ne soit totalement « vidée » de son gaz.
Vous aurez noté qu’il s’agit d’une estimation pas vraiment très précise, mais, avancent-ils, toujours plus fiable que de compter soi-même les bulles une par une.
 
À noter également, et ils se rassurent, que cette estimation n’est pas valable pour le champagne.
Étonnamment, les défauts du verre influencent différemment les deux boissons, davantage de bulles se formant dans la bière lorsque les anfractuosités du verre sont plus grandes, relèvent les chercheurs, ce qui explique peut-être pourquoi la bière est souvent servie dans des chopes.
Il faut dire que de la bière dans une flûte, ça perd un peu de son charme avec un col à rallonge.
Pareillement, du champagne dans une chope de bière, ce n’est pas vraiment le panard au palais.
Et ils en ont sorti une belle équation impossible à piger pour le crétin des Alpes que je suis qui fait intervenir le volume de boisson dans le verre, la distance entre les sites de nucléation des bulles et l’interface liquide/air, la constante d’Henry, la température en Kelvins, et la concentration en CO2 dans le liquide.
 
Personnellement, je confirme que l’idée de comprimer du gaz de fermentation dans une bouteille bouchée avec un bouchon plus gros que le goulot et ficelé avec du fil de fer, c’était la seule façon de faire apprécier du picrate de raisin blanc sec cultivé sur des terrains acides.
Une « méthode champenoise » qu’on doit au moine Dom Pérignon.
À l’époque, les bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies d’étoupe imbibée d’huile, un « truc » parfaitement dégueulasse.
À la recherche d’un procédé plus propre et plus esthétique, la légende affirme que Dom Pérignon aurait eu l’idée de couler de la cire d’abeille dans le goulot des bouteilles, leur assurant ainsi une parfaite étanchéité.
Mais au bout de quelques semaines, la plupart des bouteilles auraient explosé, incapables de résister à la pression.
Car le sucre contenu dans la cire, en tombant dans la bouteille provoquait une seconde fermentation, transformant l’acide malique en acide lactique encore plus carbonique.
Un heureux hasard aurait ainsi permis à Dom Pérignon de découvrir la fermentation en bouteille. La « méthode champenoise » ou, plus simplement le champagne, serait ainsi née.
 
Ceci dit, essayez donc d’éventer une canette de bière, juste pour le plaisir.
Bé même avec des glaçons, c’est infect.
Avec du Picon, c’est un peu meilleur, mais autant boire le Picon au goulot…
En plus, un glaçon fait déborder la mousse de la bibine et personne ne m’a jamais expliqué pourquoi…
On ose même, contre toutes les expérimentations que j’ai pu effectuer durant ma petite-vie, de me faire croire que mes yeux me trompent car le fait de plonger des glaçons dans une boisson gazeuse fait diminuer la température de ladite boisson et la solubilité du gaz carbonique augmente à ce moment-là !
Ce qui est vrai avec des glaçons sans eau (les cubes en plastique que je sors du congélateur).
 
Mais il paraît que la bière est pleine de bons nutriments pour les cheveux !
Le champagne, je ne sais pas…
Que même si vous avez une bière beaucoup trop plate pour être honnêtement bue, versez-la dans un flacon pulvérisateur. Puis aspergez vos cheveux avant la nuit, cela les rend plus brillants et surtout plus forts grâce aux levures.
Évidemment, vous aurez comme l’impression toute la nuit suivante de sortir d’une cuve de brasseur où vous auriez pris un bain de jouvence.
On m’a d’ailleurs assuré que la levure de bière est aussi très bonne pour la pousse des ongles…
Bref, c’est du gâchis.
 
Bref, voilà des chercheurs-trouveurs qui mériteraient bien les impôts qu’on leur verse tous.
Il était temps qu’il y en ait de ce « calibre-là », n’est-ce pas ?
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

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