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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 19 mai 2021

On s’entretue allègrement au Proche-Orient

Cela vous étonne ou vous inquiète ?
 
Moâ, ça me sidère. Pensez donc, sur ce petit-bout du Moyen-Orient, berceau des civilisations Judéo-chrétiennes, ils n’ont même pas la sagesse de se parler afin de vivre décemment au moins côte-à-côte si ce n’est « ensemble ».
 
Il faut vous dire que policiers, nationalistes israéliens et Palestiniens se déchirent depuis plusieurs semaines à Jérusalem avec en toile de fond un conflit de moins en moins larvé et de plus en plus direct dans la Vieille Ville.
L’État hébreu ne parvient pas à s’offrir un gouvernement un peu stable et vogue d’élections en élections qui ne changent rien aux divergences politiques, sauf à la marge.
Ils ont vacciné avec succès.
Ils sont pris en tenaille avec leurs voisins qui entretiennent, pour certains, des liens pour le moins « troubles » avec des puissances étrangères qui alimentent en haine et en armes quantité de terroristes plus ou moins islamistes.
Leur vocation ? Détruire Israël.
Mais Israël est une citadelle, armée jusqu’aux dents.
Ses « ennemis » sont contrôlés à l’intérieur du fortin bordé de murs.
Ou par la mer Méditerranée.
Et fait la partition entre deux Palestine : La bande de Gaza et la Cisjordanie.
 
Tout d’un coup, alors que le calme réside « à peu près » 520 Palestiniens, selon des chiffres du Croissant-Rouge, ont été blessés sur l’esplanade des Mosquées - troisième lieu saint de l’islam, aussi appelé Mont du Temple par les juifs - à Jérusalem par la police israélienne, qui a dénombré quant à elle neuf agents touchés dans ses rangs.
Un bilan qui découle d’un assaut lancé pour déloger les personnes repliées dans la mosquée al-Aqsa à coup de balles de caoutchouc, lacrymogènes et grenades assourdissantes.
Ceci dit, les balles en caoutchouc utilisées par les forces de l’ordre sous le drapeau de l’étoile de David sont en réalité de vraies balles dont la létalité est amoindrie par un enrobage de caoutchouc.
Rien à voir avec les LBD de nos « Gilets-jaunes ».
 
Les Palestiniens - qui ont répondu aux policiers par des jets de projectiles - entendaient prier à la fin du ramadan mais leur mobilisation était de surcroît échauffée par la colère à l’idée de voir arriver une procession de nationalistes israéliens pourtant contenue jusque-là par les forces de l’ordre.
De leur côté, les autorités du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans l’enclave palestinienne, ont d’abord fait état de 22 morts, dans les frappes israéliennes menées en riposte à des salves de roquettes tirées depuis l’enclave palestinienne.
« Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza », a prévenu le mardi matin le porte-la-parole de l’armée israélienne.
L’armée israélienne a alors frappé 130 cibles « militaires », appartenant pour la plupart au Hamas.
Un autre événement pèse lourd dans la montée des tensions, c’est l’actualité du quartier hiérosolymitain de Sheikh Jarrah.
Le 3 mai déjà, des heurts s’y sont produits entre les Palestiniens de ce secteur oriental de la ville et israéliens.
L’endroit est au centre d’un litige profond et vieux de plusieurs décennies et qui semble sur le point de se résoudre au détriment des habitants arabes.
Plusieurs familles de ce quartier historiquement palestinien sont en effet menacées d’éviction de leurs logements après des années de litige avec des familles israéliennes désireuses de s’installer sur place, estimant que ce quartier était habité par des juifs avant 1948 et l’occupation jordanienne.
Pousse-toi de là que je m’y pose, tiens donc !
 
La Cour suprême devait trancher l’affaire la semaine dépassée mais le rendez-vous a été repoussé dans un espace de « trente jours », au vu des tensions qui se propageaient.
Le danger est d’autant plus palpable et immédiat pour les locaux palestiniens que le Premier ministre, en difficulté à la fois sur le plan politique et judiciaire, s’aligne de plus en plus sur l’extrême droite et se rapproche notamment d’Itamar Ben Gvir.
Ce député et leader du parti « Force juive » est partie prenante du contentieux.
Lundi en huit, il a ainsi rendu visite aux habitants des implantations juives du quartier, avant de se lancer dans de véhémentes diatribes à l’adresse des habitants arabes, à l’abri d’un cordon de policiers armés.
Comme provocation irresponsable, on a du mal à trouver mieux…
 
Le même jour, depuis la bande de Gaza, à l’Ouest, le groupe islamiste, jugé terroriste par l’Union européenne et Israël, a d’abord menacé de viser Israël et Jérusalem (distante de 80 kilomètres) de ses roquettes si les forces israéliennes ne quittaient pas l’esplanade des Mosquées.
Il dénonçait aussi leur présence à Sheikh Jarrah, quartier palestinien de Jérusalem-Est.
Le Hamas a plus tard mis ses menaces à exécution, projetant plus de cent roquettes.
En retour, l’aviation israélienne a mené 130 frappes, évoquant après coup des cibles appartenant « principalement au Hamas ».
Celui-ci a indiqué via son ministère de la Santé que, parmi les 20 morts, se trouvaient neuf enfants.
Le lendemain, le groupe Jihad islamique, seconde milice islamiste de Gaza, a confirmé la mort de deux de ses hauts-gradés.
Et puis ça a continué toute la semaine…
 
Du côté israélien comme palestinien, le climat politique local joue un rôle important dans les calculs des uns et des autres. En effet, à la fin du mois d’avril, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne a officialisé le report d’un scrutin qui devait être le premier en quinze ans pour ses concitoyens.
Il a attribué la responsabilité de ce délai à un désaccord avec les Israéliens autour du dispositif qui aurait permis aux habitants de Jérusalem-Est de voter.
Toutefois, les observateurs de la vie publique ont également noté que la mauvaise passe qu’il traverse avait pu jouer à plein : Mahmoud Abbas est en effet largement décroché dans les sondages !
 
L’avenir immédiat du Proche-Orient paraissait toujours instable dès le début de la semaine dernière. Dans la foulée des tirs de roquettes, Benjamin Netanyahu a pris une pose martiale : « Israël réagira avec force (…), celui qui attaque paiera le prix fort. Je vous le dis, citoyens d’Israël, le conflit actuel pourrait durer un certain temps ».
On veut bien le croire.
« La flambée de violence significative en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu’à Gaza et dans ses environs, doit cesser immédiatement », a déclaré quant à lui Josep Borrell, porte-la-parole du chef de la diplomatie de l’Union européenne. Le secrétariat général de l’ONU a lui plaidé pour qu’Israël cesse « les démolitions et les expulsions ».
Puis les diplomates se seront réunis pour élaborer des solutions pacifiques, d’autres se sont déplacés jusque sur place pour des « entretiens », mais sans succès.
 
Une fois de plus la communauté internationale en est réduite à exercer une sorte de « ministère de la parole », car si le secrétaire d’État du président américain « Baille-Daigne », a appelé lundi à la « désescalade », les « ricains » bloquent pour le moment toute déclaration commune des Nations-Unies.
Et encore, aucun des deux autres poids-lourds du conseil de sécurité, titulaire d’un droit de veto, la Chine et la Russie, n’en auront fait usage…
En fait, derrière ces contingences de politique intérieure, qui existent des deux côtés de la frontière - chacun a besoin de la guerre pour assoir son autorité politique - il y a surtout « les opérations » qui permettent de tester des nouveaux matériels « en situation ».
 
Israël lâche de nouvelles munitions sur Gaza. En plus de nouvelles charges provoquant une série d’explosions multiples et un bruit caractéristique, l’aviation israélienne utilise un nouveau type de missiles ailés.
Il semble de plus que l’attaque contre Gaza ait été décidée depuis des mois et plus précisément depuis les péripéties fort mouvementées de la dernière élection présidentielle « ricaine ».
En effet, un important stock de bombes anti-bunker ont été livrées par Washington à Israël en prévision de cette opération.
La provocation de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem serait donc délibérée et pilotée par l’équipe de Netanyahou afin de sortir de l’impasse politique et judiciaire dans laquelle se débat un premier ministre qui ne veut plus quitter le pouvoir en dépit de ses interminables affaires de corruption.
Et puis le système de défense antibalistique israélien, baptisé « Dôme de Fer » (Iron Dome), qu’Israël a lancé en 2011 représente le pilier de la stratégie de l’armée israélienne pour affronter la menace des missiles palestiniens.
Mais ce système de défense antibalistique israélien est-il vraiment efficace sur le long terme ?
 
L’armée israélienne s’appuie sur le système « Dôme de fer », qui vise à détruire les missiles à courte et moyenne portée, pour protéger les colonies et sites militaires visés par les factions palestiniennes, mais cela ne pourra pas perdurer car ils cherchent à contourner ce système qui tentent d’intercepter certains de ses missiles.
Le « Dôme de Fer », dont les batteries sont également déployées à la frontière avec le Liban et la Syrie, permet à l’armée israélienne d’intercepter des projectiles tirés de la bande de Gaza vers les territoires palestiniens occupés.
 
Ce système de défense antibalistique israélien développé sur place avec l’aide des États-Unis permet de faire exploser des projectiles d’une portée allant jusqu’à 70 kilomètres pendant leur trajectoire dans les airs.
Une série de radars détermine d’où sont tirés les projectiles et de calculer dans quelle zone ils vont aller s’écraser.
Si c’est une zone « stratégique » ou seulement densément peuplée, les batteries d’interception entrent en jeu. Dans le cas contraire, ils laissent tomber dans le désert.
Mais, il n’a pas été capable d’intercepter un projectile tiré en direction de la centrale nucléaire israélienne et de toute façon il ne sait pas intercepter les ballons incendiaires ou autres types de projectiles dont la trajectoire est basse, voire seulement « non balistique ».
 
Les premières batteries du « Dôme de Fer » ont été déployées en mars 2011 dans la région de Beersheba (Bir as-Sabea), située à 40 kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza.
En mars dernier, Israël avait dévoilé une nouvelle version de ce système capable d’intercepter « simultanément des missiles, des roquettes et des drones », selon un communiqué de l’armée israélienne.
Plus tard, d’autres batteries ont été déployées, notamment près des colonies d’Ashkelon et d’Ashdod, au Sud de Tel-Aviv et près de la colonie de Netivot, située à 20 kilomètres de la frontière de Gaza.
Chaque batterie est équipée d’un radar de détection, d’un logiciel de contrôle de lancement et de 3 lance-missiles, chacun équipé de 20 missiles.
 
En plus du système « Dôme de Fer », Israël possède des batteries anti-missiles de type Arrow, comparable aux fameux « Patriot » déployés durant la « Guerre du Golfe » de 90/91 contre l’Irak de l’époque, qui sont capables d’intercepter des missiles balistiques, ainsi que des batteries anti-missiles de moyenne portée baptisé « Fronde de David ».
Seulement voilà, il semble que les palestiniens parviennent à contourner ce système de défense.
Même les responsables du système, développé par Rafael Defence Systems, un groupe d’armement gouvernemental israélien basé à Haïfa et financé en partie par les États-Unis, admettent que son efficacité n’est « pas totale ».
Parce que l’un des points faibles du « Dôme de Fer » est son inefficacité à intercepter à un nombre illimité de missiles, d’autant plus qu’il n’a pas encore été testé sous la pression de centaines de roquettes tirées simultanément de Gaza, du Liban et de la Syrie.
 
Mais ce n’est pas son seul point faible.
En effet, comme je viens de le rappeler, quelques jours avant le déclenchement des affrontements en Palestine, un missile de défense aérienne syrien a réussi à pénétrer dans son espace aérien et à exploser dans une zone qui est située à quelques dizaines de kilomètres du réacteur Dimona dans la région du Néguev.
Cet incident inattendu a semé la confusion non seulement dans les médias israéliens, mais aussi parmi les dirigeants militaires, qui ont été forcés d’admettre l’inefficacité du « Dôme de Fer » au point d’ouvrir une enquête sur les raisons de l’échec de leur système de défense antibalistique à faire face au missile qui s’est approché d’un site nucléaire sensible.
 
Dans la bataille de l’« Épée d’al-Qods », annoncée par les factions palestiniennes, les unités balistiques à Gaza ont élaboré une nouvelle stratégie balistique, traduite sur le terrain par le lancement d’un important nombre de missiles en un temps record.
À ce titre, les médias israéliens ont rapporté que plus de 350 roquettes ont été tirées en moins de 20 minutes vers le Sud et le centre du territoire sioniste.
Ce nombre de missiles signifie que les factions palestiniennes possèdent un nombre de missiles qui dépasse la capacité d’interception du « Dôme de Fer ».
Une autre tactique utilisée par les palestiniens pour tromper le radar du « Dôme de Fer » est de lancer des centaines de roquettes sur les colonies à partir de « différents angles de lancement », rapporte un analyste des affaires militaires dans le journal Yediot Aharonot.
 
De plus le commandant de la 81ème unité technologique de Tsahal, le général Yossi Langotsky, a évoqué d’autres failles du système israélien « Dôme de Fer », notamment l’interception de missiles au-dessus de la zone de ciblage, les restrictions à l’interception des missiles balistiques lancés à moyenne et longue portée, et son incapacité à intercepter des missiles téléguidés à distance et précis.
Ce sont des missiles que les israéliens estiment qu’ils seront largement utilisés dans les guerres à venir.
De toute façon, les morceaux détruits tombent forcément quelle que part…
Et surtout, les responsables israéliens craignent également que les longues guerres n’entraînent l’épuisement de leur stock de missiles « Dôme de Fer », d’autant plus que certains missiles palestiniens nécessitent le lancement de deux missiles du système « Dôme de Fer » pour les détruire, sachant que la production de nouveaux missiles nécessite une longue période de temps, et cela peut ne pas être réalisé en période de guerre.
 
Car enfin, le coût de l’utilisation du « Dôme de Fer » est une autre lacune. Les chiffres montrent l’ampleur des frais que doit couvrir Israël : Chaque tir des batteries du système coûte 50.000 dollars, sans compter celui d’une batterie, qui s’élève à plus de 50 millions de dollars.
Alors que les roquettes palestiniennes ne coûtent que quelques milliers de dollars pour les plus « sophistiquées ».
Et sont fournies par les alliés du Hamas ou fabriquées sur place avec des « bouts de ficelles ».
Et puis une slave d’« orgue de Staline » reste imparable…
 
Et encore il y a une autre guerre. Celle de l’aviation. Des Sam 7 sont déployés côté palestinien. Ce qui oblige l’aviation Israélienne à procéder à des bombardements de « représailles » depuis une haute altitude : Autrement dit, on les voit arriver de loin avec un radar basique en fonction…
Même depuis Chypre.
Ou alors en vol supersonique à très faible altitude, ce qui reste assez casse-gueule même si le pays est relativement plat et se traverse en quelques secondes.
 
Mais ce n’est même pas ça le plus inquiétant : Pour l’heure, on n’a pas entendu parler d’intervention de drone.
Ni côté israélien, qui permet d’épargner la santé des pilotes, ni côté palestinien, qui permet de gruger le « Dôme de Fer ».
C’est d’ailleurs assez extraordinaire, puisque l’Azerbaïdjan en avait fait un usage immodéré en août dernier contre l’Arménie, réduisant son armée à l’impuissance en seulement un mois, jusqu’à accepter une reddition du dernier recours humiliante.
Des machines livrées par la Russie mais qui avaient été utilisées par la Turquie en Lybie contre les batteries antiaériennes russes, les fameux « Buk », de ceux qui ont abattu MH 17 le 17 juillet 2014 en Ukraine…
On surnomme d’ailleurs les drones turcs de « Tueurs de Buk ».
Contre les sites du « Dôme de fer », ça devrait faire un malheur…
 
Aussi, puisque j’en parle dans « L’année Covid de Charlotte », j’attends cette étape-là de l’escalade en cours : Israël pourrait se retrouver sans protection sous une pluie de roquettes.
Comment réagiriez-vous en pareille situation ?
Probablement par une invasion au sol… Ce qui ouvre pour l’été une étape nouvelle !
Charmante perspective, juste pour une prière de ramadan qui aura mal tournée en mars dernier et quelques égos surdimensionnés !
À suivre, n’est-ce pas…
Pour lheure, ce nest quun millième de la population palestinienne qui aura trépassé !

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