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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 10 mai 2021

Encore un hasard du calendrier ?

Pensez-vous !
 
Mes « cousins-natios » ont aussi des lettres et de la mémoire… mémorielle !
« Jupiter » faisait du « en même temps » autour du bicentenaire de la mort du « Cousin Napoléon » (celui qui a réussi… mais échoué à faire l’UE impériale).
Dans « le même temps », d’autres se rappelaient qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » naissait, il y a 45 ans le FLNC, le 5 mai 1976… date pas vraiment choisie par hasard.
Et de nouveau, la même date est choisie pour mieux annoncer la création d’un nouveau groupe armé baptisé « FLNC Magjhu 21 », FLNC Mai 21 !
Hein, toutes ces coïncidences… volontaires.
 
Pour vous éclairer au mieux sur tous ces « symboles historiques » qui traversent et retraversent depuis quelques jours notre horizon « politique », je vous rappelle que Pascal Paoli, auteur de la première constitution écrite d’un pays libre et indépendant, le 18 novembre 1955 - texte qui aura inspiré les « ricains » une génération plus tard, puis les Révolutionnaires continentaux se copiant mutuellement - était un patriote franc-maçon reconnu et « dévoilé » !
 
Il faut d’ailleurs que vous sachiez qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », si on aime bien les réseaux « secrets » depuis cette époque-là et le culte de l’omerta depuis bien avant, il y a eu jusqu’à 19 loges actives de différentes obédiences rien que sur l’île.
Globalement, autant que de listes électorales, ou à peu-près selon les circonstances.
C’est d’ailleurs assez drolatique : Dans une même ville, elles ne sont pas nombreuses et en général ils ne sont pas très nombreux à y vivre en permanence, tout le monde connaît tout le monde.
Ils sont même capables de refaire la généalogie de n’importe quel natif sur plusieurs générations, se sachant « cousins » les uns des autres, au moins par alliance (et mésalliance).
Eh bien, ils sont parfois capables de se croiser dans la rue ou sur « le » boulevard en faisant mine de ne pas se connaître, sans même se saluer !
C’est vous dire…
 
Pour en revenir à nos mouflons du moment, en fait, c’était « dans les tuyaux » depuis le mois d’octobre dernier avec « la conférence de presse muette » des membres de ce « nouveau FLNC » annoncé, ce qui avait beaucoup fait « bruisser » sur l’Île-de-Beauté.
Des militants, qui se revendiquaient du « nouveau FLNC » avaient alors déposé des tracts sur la commune d’Erbalonga, dans le Cap Corse, au Nord de Bastia.
Un joli petit-port de pêche gardée par une tour Génoise en partie en ruine.
Par beau temps on peut y voir l’île d’Elbe et sa cousine, l’Île de Capraia.
Mais posez donc votre voiture au parking municipal (payant) et allez boire un pot de ma part sous les arbres de la grève : La maison en ruine, un peu en retrait et qui fait face au soleil levant, quand je serai riche, je la retaperai !
 
Cinq individus cagoulés avaient convoqué un journaliste du quotidien corse pour lui remettre un communiqué. Silencieusement, donc. Dans celui-ci, ils prônaient déjà la mise en place d’un « quota touristique » (600.000 touristes par an), « l’interdiction pour des non-Corses d’acheter des biens fonciers ou immobiliers » ou l’apprentissage obligatoire de la langue corse de la maternelle au CM2, à raison d’une heure par jour.
Et leur communiqué se terminait par la divise « A libertà o a morte » (La liberté ou la mort), celle du FLNC de la fin des années 1970.
On ne pouvait être plus clair…
Selon Corse-Matin, qui révélait cette information, le parquet national antiterroriste s’était saisi et ouvrait une enquête pour « association de malfaiteurs terroristes et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste. »
Depuis, plus rien.
 
Selon les habituelles habitudes des « clandestins », ce sont vraisemblablement ceux de Corti qui ont monté cette opération-là.
En effet, pour se coordonner et se fabriquer des alibis, le principe c’est que ce sont ceux de Corti ou d’Ajacciu qui vont à Bastia et inversement, avec parfois l’appui des Balanéens, qui vont également porter le fer et le feu jusqu’aux alentours de de Sartène voire Portu-Vecchiu ou la plaine orientale.
En principe, selon le même procédé, ce sont ceux de l’extrême-Sud qui viennent en Balagne ou sur la plaine orientale : Une véritable escapade.
Mais ça n’a pas toujours été vrai, notamment dans les vallées de Portu, Évisa ou Calacuccia (qui votait cette semaine pour un nouveau conseil municipal), un peu isolées avec des routes plus « difficiles » parce que facilement bouclées par les forces de l’ordre.
En revanche, quand ils se retrouvent en Castagniccia, c’est tout le monde, sauf ceux de Corti qui ne font qu’assurer l’intendance des réunions clandestines…
 
Donc, quarante-cinq ans après la création du Front de libération nationale de la Corse (FLNC, ou « fée Hélène sait », la copine de la « Fée-car-à-bosses »), un nouveau groupe armé, baptisé « FLNC Magjhu 21 » (mai 2021), a annoncé sa création mercredi dernier.
Se présentant comme rassemblant des « militants de toutes les composantes du FLNC » actuellement en sommeil, autrement dit « unitaire », ce nouveau groupe armé a annoncé avoir décidé un « redéploiement tactique, dans l’attente de force par l’État français d’un véritable processus politique de règlement de la question nationale corse », lors d’une conférence de presse clandestine diffusée en partie par « Transe 3 Corse ».
Huit personnes cagoulées et vêtues de noir étaient présentes, armées de fusils-mitrailleurs et d’armes de poing.
On est assez loin du rassemblement de Tralonca (même microrégion) de janvier 1996 qui comptait plusieurs centaines de voitures et probablement un bon millier de « militants » parfois lourdement armés.
Durant cette conférence, tenue « dans un lieu indéterminé », un communiqué de trois pages a été remis au journaliste qui l’a rendu public sur le site internet de son canard.
 
En réalité, c’est un seul journaliste qui a rencontré le groupe, de nuit dans un sous-bois, dans la région de Castagniccia (Haute-Corse, au-dessus de Corti et de la vallée du Golu), qui a remis le communiqué au quotidien Corse-Matin.
« Nous, patriotes corses, avons décidé de nous unir pour reconstituer le FLNC », peut-on lire sur le document.
Lors de cette rencontre, dont la date n’aura pas été précisée, « pas de dialogue, simplement un document proposé », explique Corse-Matin, qui a publié une vidéo de 34 secondes de cette rencontre tournée par ledit journaliste, information reprise par la télé-locale, TF3-Corse.
Le quotidien explique que le journaliste a reçu « un coup de téléphone une heure avant, pour donner un lieu et une heure », avant d’être « pris en charge dans une voiture sombre par deux individus encagoulés ». Le groupe, équipé « de vestes de treillis et de cagoules sur des masques empêchant toute reconnaissance des individus » et « d’armes légères (…), des carabines de grande chasse », a reçu le journaliste devant « une banderole où s’impriment les lettres FLNC ».
La méthode « habituelle » des clandestins…
 
Ces militants dénoncent le fait que depuis le dépôt des armes annoncé par le FLNC en juin 2014, « l’État français n’a nullement envisagé un véritable transfert de souveraineté pour la Corse », à la suite de l’accession au pouvoir des nationalistes en 2015.
Ce nouveau FLNC s’en prend également à l’union des partis nationalistes, « Pè a Corsica », rassemblant « Femu a Corsica » (Faisons la Corse), le Parti de la nation Corse (PNC) et « Corsica Libera », qu’il accuse d’avoir été incapables « de créer un rapport de force politique face à l’État » et de « mettre plus d’énergie dans la campagne permanente et l’électoralisme ».
Le groupe appelle néanmoins les électeurs à « voter en conscience pour les listes de candidats se réclamant du nationalisme » aux prochaines territoriales.
Forcément, s’ils représentent toutes les mouvances devenues « unitaires » dans le maquis, les menaces ne concernent pas vraiment leurs élus dissociés dans « le civil » !
 
« La Corse est aujourd’hui en danger. Elle s’apparente à un bateau à la dérive, livrée aux appétits financiers de quelques-uns (…) qui s’approprient les secteurs stratégiques avec l’aval de l’État et dans l’indifférence des élus », accuse le groupe qui dénonce également une « gangrène mafieuse » et la généralisation de la « vente et de la consommation de drogue », « lit de la mafia ».
Ce qui n’est pas totalement faux : La « farine » circule en roue libre et fait la fortune des mafieux.
Pourtant le pays est relativement pôvre et a été marqué par une saison touristique catastrophique l’année dernière.
 
Mais pas seulement : Confortées par les dernières municipales et les « petites-valises » de billets, les grues et bétonneuses ont repris les chemins des chantiers.
Et naturellement, c’est vendu à prix « parigots » aux touristes qui ne savent pas ce que sont les contraintes d’une île : Vent & dévents, grèves des personnels des transports et isolement qui en découle, prix délirants, etc.
Le seul avantage « Corse », c’est le prix du tabac…
Et le beau temps en période estivale.
Le reste, tout le reste, même quand il s’agit de se faire soigner à peu-près correctement, ça se passe sur le continent…
 
Et tout le monde note que cette annonce intervient dans un contexte électoral un peu particulier.
Alors que les listes « nationalistes » avaient réussi à s’emparer de l’Assemblée Territorial Corse et de l’exécutif, et de se partager les rôles, les quatre partis nationalistes de l’île ne sont pas parvenus à s’entendre et se présentent séparément aux élections territoriales de juin, histoire de se compter.
Alors à quoi rime la reconstitution d’un « nouveau FLNC » qui est forcément porté par une nouvelle génération ?
 
Dans ce communiqué de presse remis à Corse-Matin, et comme par hasard, le groupe a listé neuf « d’interdictions et de préconisations » pour « sauver le peuple corse ».
Si le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’affaire et a ouvert une énième enquête pour « association de malfaiteurs terroristes » et « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste », c’est parce que les « clandés » revendiquent une fois de plus « l’interdiction d’achat immobilier pour les « Non-Corses », la « corsisation » des emplois, la limitation du tourisme et apprentissage de la langue dès l’école… »
Les biens acquis au cours des dix dernières années doivent être revendus « à leur prix d’achat d’origine ».
Et seuls les Corses – communes ou Collectivité de Corse – pourront les acheter pour en faire « principalement » des logements sociaux.
Il en manque, mais pas partout…
 
Le groupe appelle à remplacer les « étrangers » par des Corses dans tous les emplois. « Il appartiendra aux organisations politiques et syndicales du mouvement syndical du mouvement national de créer et de gérer un Office du retour », détaille le communiqué.
Rien de bien nouveau.
Sauf que l’organisation réclame aussi l’interdiction de l’implantation de toute nouvelle enseigne de grande distribution, demandant « au patronat et aux actionnaires de diminuer leurs dividendes et d’augmenter les salaires des employés ».
C’est vrai que c’est déductible de l’assiette imposable, pas les dividendes…
Concernant le tourisme, le FLNC veut donc également limiter le nombre à 600.000 personnes par mois pour juillet et août.
Et pour finir, comme indiqué, le groupe exige la mise en place d’un enseignement obligatoire de la langue corse une heure par jour de la maternelle au CM2.
Les revendications habituelles.
 
Mais dans son communiqué, ce groupe annonce qu’il veillera « par la force si nécessaire, à ce que ces interdictions et préconisations soient appliquées ».
« On imagine des attentats », décryptent les types de Corse-Matin.
Des menaces qui ont donc logiquement poussé le parquet national antiterroriste (PNAT) à se saisir de l’affaire.
Si le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) avait annoncé en 2014 qu’il déposait les armes, après quatre décennies marquées par plus de 4.500 attentats revendiqués, de nombreux actes de violence et des règlements de comptes ont eu lieu ces derniers mois en Corse.
Des résidences secondaires et des trésoreries avaient été visées par des attentats.
La semaine dernière, des élus et des personnalités de la société civile ont dénoncé une « emprise mafieuse » sur l’île. « Cette action a été prise au sérieux, même s’il est possible qu’on ait affaire à des “petits”, même si on n’a pas d’armes de guerre apparentes sur les images », a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
 
Pour un politologue et maître de conférences en science politique à l’université de Corse à Corti, cette action n’a rien de « significative ».
« On ne sait encore rien de ce groupe », explique-t-il.
« Des groupes clandestins qui apparaissent et qui disparaissent immédiatement, il y en a beaucoup. »
« Il y a une récurrence de ce type de conférence de presse donnée par des groupes qui ont manifestement des velléités de passer à l’action. Il y a des tentations de retour à la violence, mais qui ne se concrétisent pas ».
Pour lui, cette annonce est à prendre avec « une certaine mesure ».
Et il considère que si les « autorités » de droit, flics ou parquet, se saisissent de ce dossier, c’est bien normal.
 
Reste à connaître des intentions des pouvoir publics « politiques ».
Il y a encore peu, « Jupiter » avait envoyé sa « sinistre de la décolonisation Corse » sur place, où elle avait reçu un accueil plutôt glacial, les leaders « natio-élus » ayant refusé de la rencontrer.
Dès lors, deux facteurs vont décider de la suite.
 
D’abord le scrutin de juin : Les différentes formations vont pouvoir « se compter ».
Comptera aussi l’abstention, normalement un peu moins massive que sur le continent.
Ensuite les « actions violentes » à venir.
Si elles commencent « avant » le scrutin de juin, c’est que les clandestins, qui ne sont jamais que les « bras armés » des formations ayant vitrine politique officielle, useront de leur capacité de nuisance pour influer le sort des urnes.
Je n’y crois pas : Le communiqué appelle à « voter en conscience ».
Soit, plus probablement seulement après, après la saison touristique (il faut bien que tous ces gars-là croûtent toute l’année avec les ventes aux touristes durent 2 mois), et ça aura une autre signification.
En signalant d’ailleurs qu’avec seulement 600.000 touristes par an, soit ils attirent du « haut pouvoir d’achat » (qui pétoche assez vite pour sa sécurité) même s’il y a assez peu d’équipement de luxe et de haut de gamme pour ça (d’autant que même la réserve de la Scandola risque d’être fermée), soit ils vont définitivement fermer avec une année « sinistrée » déjà dans les dents (la saison 2020).
Si la poudre parle, ce sera donc pour « régler des comptes »…
 
La bonne idée, serait d’éliminer et de chasser les mafieux, mais comme ils sont plus ou moins liés avec les « clandés », ça sera pour entrer dans un cycle infernal de violence comme au meilleur des « années Pasqua ».
Et tout le monde en a souffert.
D’autant qu’on se souvient encore des « années Bling-bling » et de la chasse aux assassins du Préfet Érignac qui avaient bouleversé assez brutalement bien des habitudes… habituelles.
« Jupiter » pourrait alors en décider d’ouvrir un « second front » de son état de guerre… en vue de sa propre réélection.
Par conséquent, cette reconstitution, me semble-t-il, c’est juste un effet d’annonce, pour « prendre date » en évitant de cracher sur l’avenir.
 
Mais je me trompe peut-être : Ça peut très bien être encore un « coup tordu » instrumentalisé par « Jupiter » soi-même : Allez donc savoir de quoi il est capable ?
I-Cube (l'exilé): Faites-vous fonctionner vos neurones ? (flibustier20260.blogspot.com)
Une affaire à suivre de près… car, comme vous le savez, je ne crois plus du tout et depuis longtemps aux effets des « hasards de calendrier », ces « fils-rouges » qui se croisent et s’entortillent, surtout chez les « frères-trois-points ».
Non décidément, c’est vraiment trop dans « le même temps »…
 
Comme quoi, les grandes manœuvres annoncées se poursuivent au-delà des mers : Prochaine étape, les DOM, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie (les TAAF, c’est peu probable), pour revenir sur le continent assez rapidement.
L’actualité nous le confirmera.

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