Brussels, l’Élysée, la porte de Versailles…
Et quelques bonnes tables de réputation notable pour
se remettre des 5 heures passées en audition devant le Congrès américain de la
semaine précédente.
Le fondateur et patron de « Fesse-book » aura
passé une mauvaise fin de journée à Bruxelles mardi de la semaine dépassée.
Tout avait pourtant bien commencé, avec son discours d'introduction en forme d’énième
mea-culpa, devant les présidents des
groupes politiques du Parlement européen. « Nous
n’avons pas réussi à empêcher l’utilisation nuisible de nos outils ces
dernières années », a-t-il reconnu, en évoquant notamment le vol d’informations
personnelles, illustré par l’affaire « Cambridge-Analytica » et les « fakes
news », qui ont influencé plusieurs élections depuis une paire d’années.
« C’était une
erreur, je suis désolé », a-t-il lancé l’air parfaitement contrit et
convaincu.
Je rigole sous cape : C’est qui vend, je dis bien
« vendre », vos données et profils à qui veut bien les acheter ?
Une immense base de données multicritères de plusieurs
milliards de personnes, plus mieux que la sécurité sociale ou simplement l’état-civil…
« En 2016, nous
avons trop lentement identifié les interférences russes dans les élections
(le référendum sur le Brexit puis l’élection présidentielle américaine), car nous n’étions pas préparés à de telles
opérations de désinformation coordonnées », a-t-il expliqué, avant de rassurer
que « la sécurité des êtres humains
passera toujours avant la maximisation de nos bénéfices ».
Bien sûr…
En l’occurrence, la Russie représente-t-elle vraiment
une menace pour la sécurité ?
Oui, un peu quand même – en Syrie, en Irak et
probablement ailleurs – au moment même où l’enquête officielle sur le « shoot »
du MH 17 au-dessus de l’Ukraine est formelle : Le missile a été tiré par
la 53ème brigade de l’armée russe depuis le territoire du Donbass,
en Ukraine…
Tout le monde le savait depuis juillet 2014, que je
vous en avais fait deux chapitres
sur le sujet, très en avance sur mon époque et sur la foi de divers renseignements « discrets »
mais recoupés, contrôlés, vérifiés, comme à mon habitude.
On m’avait dit qu’il s’agissait d’un régiment d’artilleur…
Et notez qu’il n’y a que les russes qui ne savent pas
encore.
Passons…
Seulement voilà, au lieu de l’écouter sagement, les
leaders du Parlement européen l’ont passé sur le grill, faisant vaciller comme
rarement son flegme et son sourire d’apparat. À commencer par le chef des
libéraux (groupe ALDE), qui a moqué son habitude de s’excuser : « Cela fait déjà trois fois que vous vous
excusez depuis le début de l’année : êtes-vous vraiment capable de régler vos
problèmes ? Avec autant de dysfonctionnements, il faut se poser la question !
» a lancé l’eurodéputé belge, avant d’ironiser sur la gravité de la situation :
« Je pense qu'il faut une réglementation
forte, et pourtant, je suis libéral ! »
Eh oui : Un « libéral », contrairement
à ce que vous enseigne les « Mes-Luches & Cie », ça veut des règles
applicables à tous avec force et sans passe-droit !
Quant au monopole de fait de « Fesse-book »,
il a démonté le perpétuel argumentaire qui affirme que « Gogol » ou « Twister »
sont ses concurrents : « C’est comme si
vous aviez le monopole de l'automobile et que vous disiez ‘‘Ce n’est pas grave,
vous pouvez prendre l’avion’’. »
« Vous avez
remis en cause le droit des nations souveraines à se gouverner elles-mêmes
», a pour sa part lancé l’Allemand président de l’Alliance progressiste des soces-démocrates,
en référence à l’influence énorme qu’a le réseau sur les sources d’information
des citoyens, y compris en leur suggérant de fausses informations.
Inutile de dire que très peu de questions ont obtenu
une réponse, alors qu’ils en avaient plein leurs besaces.
Même s’il a promis de répondre par écrit : « Marque »
était pressé pour avoir un avion à prendre et rejoindre la « Kapitale de
la tech », en passant par l’Élysée, convié avec quelques-uns de ses
petits-kamarades chez « Jupiter ».
« Ils sont là
pour bosser ! Je n'arrête pas de préparer des fiches pour cet après-midi. Je ne
sais pas trop où ils veulent en venir mais on prend cela très au sérieux.
». La réflexion d’un cadre d’une grande entreprise de technologie illustre l’ambition
de la journée « Tech for Good » (mettre la technologie au service du bien
commun) qui s’est tenue juste avant le salon « Vivatech ».
Une quarantaine de créateurs ou de dirigeants d’entreprises
en grande majorité technologiques ont fait le déplacement (« Fesse-book »,
Microsoft, IBM, un des co-créateurs de Wikipédia, Airbus, Intel, SAP, Samsung
Electronics, « Gogol.org », Stripe, Huawei, OnePlus et Xiaomi).
Le numéro un de chez « Gogol », n’avait pas
prévu de faire le déplacement, mais « Jupiter » l’avait rencontré à
Washington…
Photo-souvenir dans les jardins, brunch dans la salle
des fêtes du palais, puis direction le Bristol, un hôtel de luxe qui jouxte l’Élysée,
où ces dirigeants d’entreprise devraient être répartis en trois groupes de
travail. Un portera sur l’éducation, un autre sur l’avenir du travail et un
dernier sur la diversité.
Chaque groupe aura un représentant qui devra rendre
compte des propositions de son équipe. Le « sinistre de les Ducs-à-Sion »,
« J-M. Banquier », celle du Travail et les secrétaires d’État du numérique, celle de
l’Égalité entre les femmes et les hommes, avec « Éd. Fil-lippe »,
devant effectuer une restitution des travaux en fin d’après-midi, ont fait les
honneurs de leurs augustes présences.
Et puis « Jupiter » aura conduit des
entretiens bilatéraux, d’abord avec « Montagne-de-sucre » trois-quarts
d’heure, puis avec Microsoft, Uber et IBM, chacun de 20 minutes.
Que se sont-ils dit ?
La presse aura espéré quelques annonces d’investissement
(mais est restée sur sa faim : On y reviendra, parce qu’il y a eu des annonces ultérieures) et la mise en avant du programme d’attractivité
de la « Gauloisie-numérique » du pays à travers le programme « Choose-Trans ».
En fait, « Jupiter » connaît les prouesses
de « Cambrige-Analytica » depuis son dernier passage au CES de Vegas
en janvier 2016. Un « tuyau » de « ses potes » à lui (là,
je ne sais pas s’il s’agit de ceux de la « Trilatérale », du « Groupe
Bilderberg » ou tout simplement de ses « frangins-trois-points » :
J’attends encore des précisions, dans la mesure où les premiers effets du « micromarketing »
de réseau n’a commencé à faire ses preuves qu’en juin 2016 (Brexit) et en
novembre de la même année (élections américaines), alors mêmes que les « trolls-russes »
brouillaient déjà les réseaux en « fakes-news ». En revanche, je peux
vous dire que tout cela en a surpris plus d’un même parmi les « Maîtres du
monde » qui n’ont rien vu venir.)
Pas de pognon donc, mais ce qu’on sait de cette
réunion du mois de mai, c’est que les grands patrons de la high-tech reçus à l’Élysée
se sont « engagés » en faveur des « biens communs ».
Mais si…
« Jupiter » veut faire de la « Gauloisie-incroyable »
une « start-up nation » et « cherche à
initier un dialogue (pour) avoir
des discussions parfois franches, directes, (pour) parler de la régulation ou de la gouvernance internationale »,
expliquaient ses conseillers.
Considéré comme l’ami des entreprises après ses
décisions fiscales avantageuses (réduction de l’impôt sur la fortune et sur les
plus-values financières), « Jupiter » est paradoxalement et « en
même temps » l’un des acteurs plus actifs à Bruxelles pour réclamer une
taxation plus forte des groupes internet, dont certains des plus puissants paient
très peu d’impôt en Europe.
Par ailleurs, on peut noter que « Jupiter » reste
constant dans sa démarche « universaliste » pour avoir déjà organisé
plusieurs fois des réunions de grands patrons depuis son arrivée au pouvoir,
pour les convaincre d’investir en « Gauloisie-gréviste » (sommet «
Choose-trans » en janvier) ou de s’engager pour l’environnement (« One Planet
Summit » en décembre).
Là, c’était juste « le bien commun », une
marotte depuis son arrivée au pouvoir.
Suivez-vous ces fils rouges qui s’animent et clignotent
sous vos yeux ?
« Jupiter » est « en marche » et
réforme à tour de bras. Il ne s’arrête même pas sur les gémissements de tous ceux qui sont ou
vont rester sur le bas-côté du chemin : Il s’en moque éperdument, puisque
ce sont de toute façon les laissés-pour-compte du « monde d’après »
qui approche et qu’il s’agit de faire émerger contre vents-&-marées.
Ce qui compte, c’est d’avancer.
Et sur « tous les fronts » et « en même
temps », puisque ce monde-là se construit non seulement à « Paris-sur-la-plage »
(ses JO, sa coupe du monde, son « das-Groβ-Paris »), mais également à
Bruxelles, à Washington, à Berlin, à Moscou, à Téhéran, à Pyongyang, à Pékin et
au Proche-Orient.
Un monde pour l’heure de peurs, parfois de larmes et
de sang où l’Afrique voudrait bien avoir sa part de gâteau.
C’est inscrit dans les textes fondateurs du monde de l’an
« Mille
qui vient après l’an mille » et en matière de « prophéties »,
le Vatican s’y connaît depuis des dizaines de siècles et joue évidemment sa propre
partition de son côté en toute… connivence !
Quitte à dérouter, d’ailleurs.
On y est et on avait commencé par un certain 11
septembre absolument inattendu.
17 ans plus tard, ça prend forme dans les « recettes
de cuisine ».
On en reparlera, parce qu’il y a d’autres « forces »
à l’œuvre pour faire et défaire, accompagner ou résister (je pense notamment
aux britanniques qui se sont mis « hors-jeu » et vont voir s’étioler
leur empire au fil du temps) à tous ces changements en profondeur dont vous
êtes, sinon une partie des acteurs, au moins les spectateurs « attentifs ».
Personnellement, j’aurai plutôt tendance à en rire :
Aucune « prophétie » ne s’est jamais réalisée depuis « l’âge d’or
d’Héraclès ».
Mais eux, ils ont oublié : Comme quoi la foi
déplace bien les montagnes (même « de sucre ») !
facebook: du coup ils obligent à ajouter un no de phone. drole de façon de garantir une "vie privée" sinon compte quasi inutilisable...
RépondreSupprimerhop une donnée de plus.
La RGDP a bon dos loooool....
En ce qui me concerne, ils n'ont pas tous ces renseignements : Je ne leur ai pas donnés.
SupprimerEt chez "Gogol", tu peux "régler" les traces que tu laisses dans ton sillage.
Merci RGDP, même si c'est un peu long à faire.
Et puis, mes numéros de portables ne sont pas déclarés à mon nom : Un, la boîte, l'autre, c'est un cadeau et c'est l'identité du gusse qui l'a acheté qui reste !
C'est d'autant plus drôle que le pôvre gars est désormais décédé depuis un moment, emporté par "une longue maladie".
Comme quoi, tout ça, ce sont des konneries et ils ne le savant pas.
Bien à vous !
I-Cube
La "maghreb" est une notion frères musulmans (ied: ouest de l'empire [musulman]).
RépondreSupprimerC'est une entité inexistante autrement qu'en .... France.
Aux US c'est "north africa" plus neutre et moins propagandiste pro islam!
Justement, les "frères-musulmans" ne font que reprendre le vocable inventé par les "Gauloisiens", du temps où l'empire s'étendait jusqu'aux tréfonds du Sahara...
SupprimerMais on distinguait déjà bien les "arabes" des Kabyles des Berbères.
Et je rappelle que le Maghreb est très loin d'être totalement musulman : Feujs et Coptes s'y croisent, entre autres...
C'est un peu comme la Palestine. Une notion employée par les anglais (qui occupaient et géraient sous mandat) et qui désignait de la sorte les migrants feujs.
Maintenant, les "incultes" récupèrent des noms inventés par d'autres pour désigner encore d'autres qu'eux-mêmes : Assez fabuleux ces récupérations.
Bien à vous !
I-Cube